Leytron
Leytron | ||||
Leytron vu depuis la passerelle Farinet. | ||||
Armoiries |
Logo |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Martigny | |||
Localité(s) | Dugny, Montagnon, Ovronnaz, Produit, les Places | |||
Communes limitrophes | Fully, Saillon, Riddes, Chamoson, Bex | |||
Président | Joseph Ramuz (PLR) | |||
NPA | 1912 | |||
No OFS | 6135 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Leytronain | |||
Population permanente |
3 281 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 122 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 11′ 14″ nord, 7° 12′ 31″ est | |||
Altitude | 485 m |
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Superficie | 26,85 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.leytron.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Leytron (leytronain : Laïtron) est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Martigny.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située sur la rive droite du Rhône, entre la Losentse et la Salentse, au centre de la plaine qui s'étend de Martigny à Sion, à 4 km au nord-ouest de Riddes[3].
D'une superficie de 26,85 km2, elle comprend six hameaux, à savoir Leytron-Plan, Produit, Montagnon, Les Places, Dugny et Le Four, situés entre 497 et 1 041 m d'altitude, et la localité d'Ovronnaz, située à 1 350 m[4].
Le captage des eaux de la Salentse en 1907, le pompage électrique (1921) et l'irrigation (1956) ont amélioré la situation de la commune, autrefois marécageuse[4].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune pourrait être dérivé du substantif latin lactarius (le laitier ou crémier) et signifierait propriété ou domaine du crémier Lactarius. L'ellipse du premier substantif est usuelle dans les toponymes romains de Suisse romande. La première occurrence écrite du toponyme date de 1219, sous la forme de Leitrun[5]. Dans la variété locale du francoprovençal, il est dénommé Laïtron[6].
Le village de Leytron est aussi appelé « village de l'humagne » depuis le début du xxie siècle à titre promotionnel en raison de la grande concentration de cépage sur la commune[7],[8].
Histoire
[modifier | modifier le code]Attestée en 1315, la commune a été constituée en 1820, année où elle est séparée de Saillon[4].
Leytron relève au Moyen Âge de la châtellenie et bannière de Saillon. Elle est un alleu du comte Ulrich Ier de Lenzbourg à partir de 1033, puis seigneurie épiscopale après cession à son neveu Aymon de Savoie, évêque de Sion. Elle est possession savoyarde de 1130 à 1475, puis haut-valaisanne jusqu'en 1798[4].
La commune a souffert de nombreux dommages au XVIe s. (débordements du Rhône, de la Salentse et de la Losentse, incendie en 1550, éboulements de l'Ardève en 1570)[4].
Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Leytronains[9] ou Leytronnins (fém. : Leytronnindzes)[10].
Ils sont surnommés les Goitreux[10].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Leytron compte 3 281 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 122 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 19,2 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 26,4 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 32,8 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[12].
La même année, la commune compte 1 594 hommes pour 1 636 femmes, soit un taux de 48,6 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,4 %)[12].
Économie
[modifier | modifier le code]Longtemps centrée sur la culture de la vigne et des céréales, l'élevage, l'industrie laitière et l'exploitation du bois (scieries) et de carrières d'ardoise, l'économie locale vit au début du XXIe s. surtout de son vignoble (le septième du Valais, avec plus 268 ha de vignes[réf. nécessaire]), d'artisanat (horlogerie, bois, pierre) et du tourisme (station d'été et d'hiver d'Ovronnaz)[4].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Variété linguistique
[modifier | modifier le code]La localité abrite des locuteurs du leytronain, le « patois » local, variété du francoprovençal valaisan. Un lexique en est paru en 1992 et une association, Li Brindèyeü dè Laïtron (« Les Porteurs de brante de Leytron ») fondée en 1993, cherche à le revitaliser autour d'événements locaux[6].
Personnalité liée à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Luisier, fromager suisse, est né à Leytron en 1955 et y possède ses caves à fromage[13],[14],[15].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : |
Les armoiries de Leytron sont officialisées en 1940. Les chevrons symbolisent les villages de la commune à la façon d'une échelle, de la plaine à la montagne. Ils font également référence aux armes de la famille de Monthey[17].
Références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 3 : Langenberg - Pyramides, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 95 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 27.11.2022)]
- Patrick Maye, « Leytron » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Leytron - commune », sur toponymes.ch (consulté le )
- Jean-Luc Denis, « La cantonale du patois », La Gazette de Martigny, no 18, , p. 30 (lire en ligne , consulté le )
- Cécile Collet, « L'humagne, c'est blanc ou rouge? », sur 24 heures, (consulté le )
- « Fine gueule, l'humagne ! » , sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 191 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 17.11.2022)]
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 75
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Valentin Danré, « Claude Luisier, ce fromager suisse qui réunit plus d’un million d’abonnés sur TikTok », Le Messager, (consulté le )
- Nina Schretr, « Claude Luisier, l'affineur valaisan et influenceur TikTok aux 500'000 abonnés », sur Heidi.news, (consulté le )
- Jean-Yves Gabbud et Héloïse Maret, « Spécialiste du fromage à Leytron: Claude Luisier, l’affineur tiktokeur aux 600 000 abonnés », Le Nouvelliste, (consulté le )
- « Leytron », sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 150.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Leytron, Commune (1264-20e siècle) [18,65 mètres]. Cote : CH AEV, AC Leytron. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
- Fonds : Leytron, Paroisse (1694-1846) [0,12 mètre]. Cote : CH AEV, AP Leytron. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :