Tramway de Dannes-Camiers à Sainte-Cécile
Tramway de Dannes-Camiers à Sainte-Cécile | ||||||||||||||||||||||||||||||
Le tramway hippomobile sur la route de la plage | ||||||||||||||||||||||||||||||
Histoire | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Mise en service | 1898 | |||||||||||||||||||||||||||||
Suppression | 1914 | |||||||||||||||||||||||||||||
Exploitant | Société de la plage de Sainte-Cécile | |||||||||||||||||||||||||||||
Exploitation | ||||||||||||||||||||||||||||||
Matériel utilisé | Tramway hippomobile | |||||||||||||||||||||||||||||
Longueur | 2,74 km | |||||||||||||||||||||||||||||
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Le tramway de Dannes-Camiers à Sainte-Cécile est un petit réseau de tramway qui fonctionna durant les dernières années du XIXe siècle et les premières années du XXe siècle dans le département du Pas-de-Calais. Il était exploité sous le nom de Tramway de la Plage Ste-Cécile.
Historique
[modifier | modifier le code]À la fin du XIXe siècle, comme en d'autres lieux du littoral de la Manche, une société privée décida l'établissement d'une petite station balnéaire à Sainte-Cécile au sud de Boulogne-sur-Mer, près de l'estuaire de la Canche et de la pointe de Lornel. Pour lui permettre d'acheminer les matériaux de construction nécessaires à l'édification des différentes lieux d'hébergement et des villas de la station, la Société de la plage de Sainte-Cécile obtint, en 1897, l'autorisation de construire une voie ferrée reliant la gare de Dannes - Camiers (au nord d'Étaples), située sur la ligne d'Amiens à Calais, à la plage de Sainte-Cécile[1]. L'année suivante, le 24 février 1898, la société parvint à étendre l'autorisation au transport des voyageurs[1] qui était assuré, durant la période estivale, en correspondance avec certains des 12 trains s'arrêtant quotidiennement à la gare de Dannes-Camiers[2]. Aucune concession n'a jamais été accordée, le tramway vivant sous le régime de l'autorisation précaire, ce qui ne permet pas de disposer d'amples renseignements sur son exploitation[3].
Longue de 2,74 kilomètres, la ligne à traction hippomobile fut construite en voie étroite de 0,60 m (type Decauville)[1]. Son exploitation était simplifiée à l'extrême, un convoi - une baladeuse à deux essieux tirée par un cheval - faisait la navette quatre fois par jour durant la période d'activité de la station (du 1er juillet au )[1]. Le trajet durait 20 minutes; en 1914, les horaires de départ de Sainte-Cécile étaient fixés à 8 h, 10 h 45, 14 h 15 et 18 h 08, ceux de Dannes-Camiers à 9 h, 12 h 40, 16 h et 18 h 35[1]. Le personnel se limitait à deux personnes : le propriétaire et un employé faisant office de cocher, receveur, palefrenier et charron[3]. Les indicateurs de chemins de fer permettent de savoir que l'exploitation fut arrêtée en août 1914 avec le début de la Première Guerre mondiale et ne fut jamais reprise[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Domengie et Banaudo 1994, p. 165
- Courant 1982, p. 43
- Encyclopédie générale des transports - Chemins de fer, p. 62.10
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Henri Domengie et José Banaudo, Les petits trains de jadis : Nord de la France, vol. 9, Breil-sur-Roya, Éditions du Cabri, , 251 p. (ISBN 2-908816-29-6)
- Encyclopédie générale des transports : Chemins de fer, vol. 9, Valignat, Éditions de l'Ormet, (ISBN 2-906575-13-5)
- René Courant, Le Temps des tramways, Menton, Éditions du Cabri, , 192 p. (ISBN 2-903310-22-X)