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Serge Hascoët

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Serge Hascoët
Serge Hascoët en 2020.
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BrestVoir et modifier les données sur Wikidata
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Serge Hascoët est un concepteur de jeux vidéo français né le à Brest.

Il est connu pour avoir été de 2000 à 2020 le directeur créatif de l'entreprise vidéoludique française Ubisoft, où il a notamment poussé le concept éditorial des jeux à monde ouvert, par exemple à travers les licences Far Cry et Assassin’s Creed.

Il démissionne de l'entreprise en à la suite d'accusations de comportement toxique.

À la suite d'un DEUG en sciences, Serge Hascoët arrête ses études et rejoint l'entreprise Ubisoft en 1988 en tant que game designer. Il devient ensuite « lead game designer » puis « studio manager » pour l’Europe et l’Asie Pacifique[1].

En septembre 1995, Serge Hascoët participe aux côtés de Michel Ancel à la sortie du jeu Rayman, qui devient un succès mondial et marque un tournant pour Ubisoft[1].

Serge Hascoët devient le directeur créatif « monde » de l'entreprise en 2000[1],[2].

Il a contribué à l’orientation du catalogue d'Ubisoft vers des jeux à monde ouvert, notamment à travers les licences Far Cry et Assassin’s Creed[3].

Il démissionne d'Ubisoft en à la suite d'accusations de comportements toxiques[4] et pour « avoir entretenu une ambiance malsaine, sexiste, moralement violente au sein du pôle d'éditorial d'Ubisoft[5] ».

Vision du jeu vidéo

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Serge Hascoët est partisan d’une liberté laissée au joueur en lui laissant la possibilité d’écrire ses propres histoires. Selon lui, le joueur ne doit pas être considéré comme un spectateur mais comme un acteur du jeu[3].

Afin de concevoir des jeux les plus réalistes possibles, Serge Hascoët défend une exploration du réel : les créatifs doivent être des experts des territoires qu’ils créent[3].

Par ailleurs, il considère que le jeu vidéo peut être un axe d’apprentissage social ou un outil contre les difficultés scolaires, comme la dyslexie[1].

Controverse

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À la suite d'accusations de comportements toxiques avec des employés, il démissionne de son poste le [6],[4].

Début , Hascoët et 4 autres anciens employés d'Ubisoft sont placés en garde à vue, conséquence des plaintes déposées par le syndicat Solidaires Informatique ainsi que par deux victimes en leur nom propre. Elles ont lieu dans le cadre d'une enquête confiée à la police judiciaire de Paris, pour des faits de harcèlement moral et sexuel[7]. Un procès se déroulera en [5],[8]. Il est poursuivi pour harcèlement sexuel[8]. Deux autres ex-employés d'Ubisoft seront également jugés à la même date : Thomas (dit « Tommy ») François, ancien vice-président du service éditorial, pour les mêmes faits ; et Guillaume Patrux, ancien Game director, pour harcèlement moral[8],[9].

Notes et références

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  1. a b c et d « Serge Hascoët, le jouisseur créatif d’Ubisoft », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Serge Hascoët. « Je rêve du jeu vidéo aux JO de 2024 » », sur Le Telegramme, (consulté le )
  3. a b et c Thomas Burgel, «Permettre aux gens de ne pas vivre qu'une vie, mais mille», sur korii., (consulté le )
  4. a et b Dan Israel, « Démissions au sommet à Ubisoft, emporté par la vague #MeToo » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le ).
  5. a et b Cael, « Harcèlement à Ubisoft : les ex-cadres seront jugés en mars 2025 » Accès libre, sur Gamekult, (consulté le )
  6. Marie Turcan, « Accusations au sein d'Ubisoft : le directeur créatif Serge Hascoët démissionne » Accès libre, sur Numerama, (consulté le )
  7. Marius Chapuis et Erwan Cario, « Affaire Ubisoft : cinq gardes à vue dans le cadre d’une enquête pour harcèlements moral et sexuel » Accès libre, sur Libération, (consulté le )
  8. a b et c Manon Lozano, « Harcèlement sexuel et moral chez Ubisoft : qui sont les trois responsables mis en cause et quelle sera la date du procès ? » Accès libre, sur Midi Libre, (consulté le )
  9. Sofia Fischer, « Ubisoft : plongée dans l’ambiance « toxique » qui régnait au sein de l’entreprise » Accès payant, sur Le Monde, (consulté le )