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Saint-Omer-Capelle

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Saint-Omer-Capelle
Saint-Omer-Capelle
La mairie.
Blason de Saint-Omer-Capelle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes de la Région d'Audruicq
Maire
Mandat
Béatrice Boulanger
2020-2026
Code postal 62162
Code commune 62766
Démographie
Gentilé Capellois
Population
municipale
1 100 hab. (2022 en évolution de +1,38 % par rapport à 2016)
Densité 103 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 56′ 23″ nord, 2° 06′ 06″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 5 m
Superficie 10,69 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Saint-Folquin
(banlieue)
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marck
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Saint-Omer-Capelle
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Saint-Omer-Capelle
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Saint-Omer-Capelle
Liens
Site web www.saintomercapelle.fr

Saint-Omer-Capelle (St-Omaarskapel en flamand) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Capellois. La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.

Géographie

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Localisation

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Saint-Omer-Capelle est située dans le nord de la France, à 17 km à l'est de Calais et à 22 km à l'ouest de Dunkerque. C'est une commune arrière-littorale située à seulement 8 km de la mer du Nord (au niveau d'Oye-Plage).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes. Les communes limitrophes sont Audruicq, Oye-Plage, Saint-Folquin et Vieille-Église.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 10,69 km2 ; son altitude varie de 1 à 5 m[1].

Hydrographie

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La commune, marécageuse, située dans le bassin Artois-Picardie[2], est, selon le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre), drainée par neuf cours d'eau :

  • le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais[3] ;
  • le rivière d'Oye, d'une longueur de 13,52 km qui prend sa source dans la commune de Marck et se jette dans l'Aa canalisée au niveau de la commune de Gravelines[4] ;
  • le Watergang du nord, d'une longueur de 10,37 km qui prend sa source dans la commune et se jette dans le watergang du bandick au niveau de la commune de Oye-Plage[5] ;
  • le Grand Drack, d'une longueur de 7,22 km qui prend sa source dans la commune de Vieille-Église et se jette dans la rivière d'Oye au niveau de la commune de Gravelines[6] ;
  • le Petit Drack, d'une longueur de 5,68 km qui prend sa source dans la commune de Vieille-Église et se jette dans la rivière d'Oye au niveau de la commune[7] ;
  • le drack de Saint-Omer-Capelle, d'une longueur de 4,8 km qui prend sa source dans la commune de Vieille-Église et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune d'Audruicq[8] ;
  • le watergang du hallingue, d'une longueur de 2,28 km qui prend sa source dans la commune et se jette dans le grand Drack au niveau de la commune de Saint-Folquin[9] ;
  • le watergang du nord, d'une longueur de 1,82 km qui prend sa source dans la commune et termine sa course au niveau de la commune de Saint-Folquin[10] ;
  • et un cours d'eau au toponyme hydrographique inconnu[11].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 11 km à vol d'oiseau[14], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

La commune s'inscrit dans les « paysages des dunes de la mer du Nord » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[18].

Ces paysages concernent 23 communes du Nord et du Pas-de-Calais avec trois pôles d’attraction que sont Calais à l'ouest et Dunkerque à l’est et, dans une moindre mesure, Gravelines au centre où se trouve le delta du fleuve côtier l’Aa. On y distingue trois parallèles : la frange côtière avec son cordon dunaire ; l'ancienne route nationale 1 et l'Autoroute A16.

Ces paysages sont composés d’un cordon dunaire de 60 km typique des paysages nordiques et que l’on retrouve aux Pays-Bas et en Belgique. Ce cordon littoral datant du VIIIe siècle s’est constitué durant la dernière transgression marine et joue un rôle de digue en protégeant la plaine maritime de l’invasion de la mer. Sa taille n’excède pas, en largeur, quelques centaines de mètres et, en hauteur, une dizaine de mètres.

Une particularité de ces paysages est la présence de moëre (marais en flamand), point le plus bas du territoire français, avec une altitude de - 4 m. leur assèchement est entrepris dès 1619 par 23 moulins à vent qui vont pomper l’eau et l’acheminer vers la mer par des watringues. Ces polders, terres gagnées sur la mer, ainsi constitués sont les plus anciens de l’Europe du Nord.

Les cultures ne représentent que 35 % de ces paysages des dunes de la mer du Nord.

Concernant l'activité humaine, à l’ouest de ces paysages se trouve : la région de Calais, avec le tunnel sous la Manche et l'activité portuaire de Calais tournée vers l’Angleterre ; à l’est, la zone urbaine de Dunkerque et ses installations portuaires et, au centre, la zone de Gravelines avec son port de plaisance et sa centrale nucléaire.

Sur le plan de la biodiversité, on y observe de nombreux déplacements d’oiseaux marins, côtiers ou terrestres ainsi que des phoques veau-marin installés sur les bancs de sable[19].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : les reliques de marais maritimes entre Audruicq, Bourbourg et St-Folquin, d’une superficie de 99 hectares et d'une altitude variant de 1 à 6 mètres. ce site s’inscrit au sein d’un complexe de polders comportant un important réseau de fossés, de cours d’eau et de cultures[20].

et une ZNIEFF de type 2[Note 5] : la plaine maritime flamande entre Watten, Loon-Plage et Oye-Plage, d’une superficie de 19 150 hectares et d'une altitude variant de 0 à 8 mètres. La plaine maritime flamande est composé d’habitats naturels, semi-naturels et artificiels qui ont conservé une réelle valeur biologique, tant floristique que faunistique[21].

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[22].

Au , Saint-Omer-Capelle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Folquin[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 7],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,6 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est aisément accessible depuis l'autoroute A16 reliant Dunkerque à Calais.

La gare de Calais - Fréthun est à 20 minutes de voiture.

Le nom de la localité est attesté sous les formes :Sancti Audomari Kerka en 1139 ; Capella Sancti Audomari en 1228 ; Sancti Audomari Ecclesia ; Saint-Omer-Église en Langle en 1296 ; Saint-Omer-Glise en 1333 ; Sti Audomali ecclesia in Angulo vers 1512 ; Église-Saint-Omer en 1559 ; Saint-Omaers-Kercke en 1586 ; Capelle-Église de 1663 à 1672 ; Saint-Omer-Église dit Chapelle au XVIIe siècle ; La Barrière en 1793, pendant la Révolution française[24] ; Saint Omer Capelle en 1793 et Saint-Omer-Capelle depuis 1801[1].

Saint-Omer est un hagiotoponyme qui fait référence à Audomar de Thérouanne, saint sous lequel est placé le vocable de l'église.

Du picard capelle (« chapelle »).

Toponyme composé de Saint-Omer et de capelle, littéralement « lieu d’une chapelle vouée à saint Omer ».

St-Omaarskapel en flamand[25].

Saint-Omer-Capelle faisait autrefois partie du Pays de Langle qui comprenait quatre communes : Saint-Folquin, Sainte-Marie-Kerque, l'actuel hameau de Saint-Nicolas, (Bourbourg) et Saint-Omer-Capelle. Le nom de Pays de l'Angle venait du fait qu'il se trouvait dans une langue de terre formée par le confluent de trois rivières : l'Aa, la Hem et le Mardyck[26].

Le Pays de l'Angle relevait de la châtellenie de Bourbourg du XIe siècle au milieu du XIIIe siècle date à laquelle il fut érigé en châtellenie autonome[27].

Le , est rendue une sentence de noblesse pour Antoine de Wallechey, seigneur de Lestrade ou Lescarde, échevin de Saint-Omer[28]. Il a épousé Agnès de Bersacques, fille de Nicaise, héritière de la seigneurie d'Arquingouct, (sur Leulinghem). Il a pour armes « D’argent à la bande de sable chargée de trois lions d’argent »[29].

Le flamand était encore parlé jusqu'au XIXe siècle[30].

Saint-Omer-Capelle était le siège d'une seigneurie, dite de l'Escarde ou Lescarde ou Lestrade[29], détenue par la famille de Wallechey du XVIe au XVIIIe siècle[29].

Circonscriptions d'Ancien Régime

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Selon l'historien français Auguste de Loisne : « Saint-Omer-Capelle, paroisse du Pays de Langle, dont elle suivait la coutume, faisait partie du bailliage de Saint-Omer en 1789. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, doyenné de Marck. puis diocèse de Saint-Omer, doyenné d'Audruicq, était consacrée à saint Omer ; le chapitre de Saint-Omer présentait à la cure[31]. »

Première Guerre mondiale

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Pendant la première guerre mondiale, Saint-Omer-Capelle dépend du commandement d'étapes (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement d'étapes , en arrière du front), ayant son siège à Nouvelle-Église[32]. Le , le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin, dont relève dès lors la commune[33].

Le , la présence de soldats sur la commune a évité à celle-ci un drame : une compagnie du génie a contribué à la lutte contre un incendie dans une ferme; le feu a duré trois heures en pleine après-midi et a consumé 5 tonnes de paille[34].

Le 26 janvier 1918, deux gendarmes du poste de Saint-Folquin, ont poursuivi pendant trois heures sur les territoires des communes de Saint-Folquin, Saint-Omer-Capelle et Vieille-Église un belge réfractaire à la loi militaire. Pris par les gendarmes, il a été conduit à Bourbourg pour être remis à l'autorité militaire belge[35].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouvait depuis 1801 dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Calais[36],[Insee 6].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq qui regroupe 15 communes et totalise 28 077 habitants en 2021[Insee 6], elle est créée fin 1993 et succède à un Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) constitué en 1971.

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Audruicq[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Marck[Insee 6].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, La commune fait partie depuis 1986 de la septième circonscription du Pas-de-Calais[37].

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1935   Marcel Lheureux RG  
1953   André Lheureux   Agriculteur, maire honoraire
juin 1995 juillet 2017[38] M. Claude Bocquelet[39],[40]   Vice-président de la CCRA (2014 → )
Démissionnaire
juillet 2017 En cours
(au 5 avril 2022)
Béatrice Boulanger   Agricultrice[38],[41]
Réélu pour le mandat 2020-2026[42],[43]

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Capellois[44].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

En 2022, la commune comptait 1 100 habitants[Note 9], en évolution de +1,38 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
538467508543517551670635658
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
658642687720726652660676683
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
762805739688629652643600613
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5865385286987578359209791 091
2014 2019 2022 - - - - - -
1 0881 1151 100------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 546 hommes pour 559 femmes, soit un taux de 50,59 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,1 
2,9 
75-89 ans
3,4 
13,6 
60-74 ans
13,5 
22,1 
45-59 ans
21,5 
20,5 
30-44 ans
20,7 
16,5 
15-29 ans
17,4 
24,3 
0-14 ans
22,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Omer.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Saint-Omer-Capelle Blason
D'argent au plan de fort de Rebut, avec ses quatre bastions et deux demi-lunes en flancs, de sable, à la crosse d'azur brochante; au chef vairé d'azur et d'or de quatre tires[51].
Détails
Adopté par la municipalité le .

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[52] :

  • H. Piers, Petites histoires du canton d'Audruicq, Aire-sur-la-Lys, Poulain, 1843.

Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Notes et références

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  7. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Folquin comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  10. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  11. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Folquin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Omer-Capelle ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Omer-Capelle (62766) », (consulté le ).

Références

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  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Calais (E41-0082) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière d'Oye (E4390600) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - watergang du nord (E4390730) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Grand Drack (E4390650) » (consulté le )
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Petit Drack (E4390630) » (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - drack de Saint-Omer-Capelle (E4391050) » (consulté le )
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - watergang du hallingue (E4390930) » (consulté le )
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - watergang du nord (E4390940) » (consulté le )
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - cours d'eau au toponyme hydrographique inconnu (E4390610) » (consulté le )
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
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