Doudeauville (Pas-de-Calais)
Doudeauville | |||||
Le manoir, monument historique. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Desvres-Samer | ||||
Maire Mandat |
Christophe Cousin 2020-2026 |
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Code postal | 62830 | ||||
Code commune | 62273 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Doudeauvillois | ||||
Population municipale |
618 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 36′ 45″ nord, 1° 49′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 198 m |
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Superficie | 13,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Desvres | ||||
Législatives | 5e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | doudeauville62.fr | ||||
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Doudeauville est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Doudeauvillois.
La commune fait partie de la communauté de communes de Desvres - Samer qui regroupe 31 communes et compte 23 221 habitants en 2021.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune se situe à 7 km au sud de la commune de Desvres et à 26 km au sud-est de la commune de Boulogne-sur-Mer (chef-lieu d'arrondissement) dont Doudeauville fait partie de la couronne de l'aire d'attraction.
La commune fait également partie du périmètre du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, elle est située à l'ouest et en limite sud de celui-ci et est situé au cœur de la vallée de la Course.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 13,74 km2 ; son altitude varie de 80 à 198 m[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
C'est dans la commune que prend sa source la Course, un cours d'eau d'une longueur de 24,72 km, affluent droit du fleuve côtier la Canche. La Course se jette dans La Canche au niveau de la commune d'Attin[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nielles-lès-Bléquin à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 976,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Paysages
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[10]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy…[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espace protégé
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[13].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] :
- la vallée de la Course à l'aval d'Enquin-sous-Baillon. Le périmètre de la ZNIEFF présente un réseau hydrographique complexe associant plusieurs cours d’eau (Course, Bimoise, Baillons, rivière des Fontaines…) et de nombreuses sources, ainsi que des plans d’eau d’origine artificielle (ballastières, cressonnières, piscicultures, mares de chasse)[14] ;
- le bois de l'Eperche, le coteau de Longfossé et la pelouse du Molinet. Ce site appartient au complexe écologique constitué par la cuesta crayeuse du haut Boulonnais[15] ;
- les coteaux de la haute vallée de la Course à Doudeauville et au Courset. Cette ZNIEFF, composée de trois sites disjoints, est principalement composée de pelouses. Les altitudes, qui varient de 94 à 194 m, sont parmi les plus élevées du département[16] ;
- le coteau et bois du Mont-Culé. Cette ZNIEFF située sur la rive droite de la Course est constituée du vallon du Mont-Culé coiffé, à son sommet, d'un bois. L'altitude varie de 82 à 197 m, proche de l’altitude maximale du département[17].
Et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] :
- la vallée de la Course. Elle se situe dans le pays de Montreuil et plus précisément dans l’entité paysagère des ondulations montreuilloises[18] ;
- la cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert. Cette ZNIEFF marque la séparation entre les terrains du Jurassiques du Bas-Boulonnais et les plateaux crayeux des hautes terres Artésiennes[19].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Doudeauville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[21]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), prairies (34,2 %), forêts (4,3 %), zones urbanisées (4,1 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Le village est composé de plusieurs hameaux : Beaucorroy, Bois-Julien, Campagne, Crandal, Course (village indépendant jusqu'en 1790), la Vedette.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les routes départementales D 127, D 127 E4, traversée, à l'est, par la D 343 et est proche (8 km) au sud-est, de la D 901, reliant Boulogne-sur-Mer et Montreuil-sur-Mer. Elle se situe à 17 km de la sortie no 28 de l'autoroute A16 reliant la région parisienne à la frontière avec la Belgique[25],[26].
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]La commune se trouve à 17 km, au nord-ouest, de la gare d'Hesdigneul, située sur les lignes de Longueau à Boulogne-Ville et de Saint-Omer à Hesdigneul, desservie par des trains TER Hauts-de-France[27].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boue du [28].
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[29].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Dudeavilla en 1172 ; [*Dudealvilla] ; Dodeville en 1173 ; [*Dodelville] ; Dudeauville en 1196 ; Dudelli villa en 1199 ; Dudeawile au XIIe siècle ; Dodeauvilla en 1201 ; Doudelvilla en 1232 ; Doudeville en 1255 ; Doudevila en 1256 ; Doudielville en 1293 ; Doudealville en 1318 ; Doudiauville au XIVe siècle ; Doudiaville en ~1512[30], Doudeauville (depuis 1793)[31], Doudeauville depuis 1793 et 1801[1].
C'est un cas d'homonymie avec deux communes de Normandie : Doudeauville (Seine-Maritime, Dudelvilla 1152, Doudiauville 1321) et Doudeauville-en-Vexin (Eure, Dudelvilla XIIe siècle)[32],[33].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Doudeau- (Dudel-, Dodel-) représente un anthroponyme selon le cas général[32],[33].
Il existe deux hypothèses principales pour expliquer ce nom de personne, les deux ayant en commun l’utilisation du thème pangermanique DOD : soit Dodilo, issu du germanique continental[32], soit *Doddelus sa variante non attestée[33]. Il existe un nom de personne Duddel, Doddel issu de l'[anglo-]saxon[34].
Remarque : on attendrait plutôt un amuïssement du [d] intervocalique pour Dodilo, d'où *Doilville, *Doelville.
Histoire
[modifier | modifier le code]Un premier monastère est fondé en 650 sous l'invocation de saint Jean, auquel saint Omer donna la règle. Ruiné par les vikings en 881, il fut rétabli au cours du siècle suivant, et entra au XIIe siècle dans la congrégation arrouaise[réf. nécessaire]. Ce domaine était en 987 l'une des douze baronnies du comté de Boulogne[35].
Au XIIIe siècle, la seigneurie est aux mains d'Eustache le moine, célèbre pirate qui vécut sous Philippe Auguste[réf. nécessaire].
S'étant signalé pendant la guerre de la succession d'Espagne en commandant les armées navales réunies de Louis XIV et de Philippe V en 1703, Victor Marie d'Estrées est fait maréchal de France le 14 janvier 1703 et, le 13 août 1703, il se voit concéder par le roi d'Espagne la grandesse d'Espagne de première classe avec le titre (espagnol) de duc de Doudeauville[36].
Victor Marie, maréchal d'Estrées décède le 27 décembre 1737, sans postérité. Son petit-neveu François-César Le Tellier de Courtanvaux (1718-1781) reçoit en 1756 le titre espagnol de duc de Doudeauville et la grandesse d'Espagne de première classe, mais son fils et héritier (mort avant son père) n'ayant eu que deux filles, la grandesse passa à l'époux de l’aînée de ces dernières, Ambroise-Polycarpe de La Rochefoucauld (1765–1841) marquis de Surgères, qui succéda à la grandesse d'Espagne par diplôme de 1782 et fut connu, depuis, sous le titre de duc de Doudeauville[37] (titre reconnu en France par l'ordonnance de pairie du 4 juin 1814)[38]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes de Desvres - Samer.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Desvres. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Samer[1].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
La commune administre, en regroupement pédagogique intercommunal (RPI), une école maternelle[45].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[46].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Doudeauvillois[47].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].
En 2021, la commune comptait 618 habitants[Note 6], en évolution de +11,96 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 299 hommes pour 310 femmes, soit un taux de 50,9 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]- Le manoir de Doudeauville transformé en ferme, date de 1613. Construit en brique rose sur des soubassements en grès. La Course court devant la cour de la ferme qu'on rejoint par une passerelle. Ce bâtiment (les bâtiments agricoles fermant la cour, ainsi que le sol de la cour et celui de l'ancien jardin, en totalité) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [53].
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Le manoir.
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château du XVIIIe siècle, construit par les Delattre du Val de Fresne, passa en différentes mains, dont les Taffin de Givenchy.
- Le moulin de Doudeauville est sans doute du XVIIIe siècle.
- La motte de Crandal était certainement surmontée d'une tour de guet, du temps des Celtes ou des Romains. Un souterrain menait jusqu'au château fort de Course, où au XIIe siècle naquit Eustache le Moine, corsaire-pirate, fils de Bauduin Busket, baron de Course et pair du comte de Boulogne, du temps de Philippe-Auguste.
- Le monument aux morts[54].
- L'église de Saint-Bertulphe du XVIIe siècle, avait une cloche baptisée Bertoulle en 1608, par Annibal d'Estrées, frère de Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV. Bertoulle, fêlée, fut refondue et nommée Bertuphine par Sosthène II de La Rochefoucauld (1825-1908), duc de Doudeauville et de Bisaccia.
- L'abbaye fondée par le comte de Boulogne, Eustache III, vers 1099, était dédiée à saint Jean l'Évangéliste. Détruite en 1543, elle fut restaurée tout de suite après. C'est une ferme à présent.
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L'église Saint-Bertulphe.
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Face ouest.
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Face sud.
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Face nord.
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L'église et le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean d'Estrées (1486-1571), seigneur d'Estrées, de Valiers, de Cœuvres et de Viérey, comte d'Orbec, baron de Doudeauville, vicomte de Soissons, premier baron et sénéchal de Boulonnais, capitaine des garde du corps du roi, grand maître de l'artillerie de France.
- Jean II d'Estrées (1624-1707), comte de Nanteuil-le-Haudouin (dit d'Estrées), baron de Doudeauville et de Parenty, seigneur de Tourpes, premier baron du Boulonnais, maréchal et vice-amiral de France.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au pont de trois arches d'argent maçonné de sable, sur une mer d'argent mouvant de la pointe, et sommé d'un buste humain de carnation, couronné d'or, habillé de sable et entouré de sept étoiles d'or[55]. |
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Détails | Ces armes sont inspirées de celles de l'abbaye Saint-Jean de Doudeauville, fondée vers 1099. Le buste, bien que non précisé dans le blasonnement, est souvent représenté sous les traits d'une femme, qui représenterait Duelle (cf. l'histoire de la commune), et dont la couronne serait héritée du blason abbatial. Adopté par la commune. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[56] :
- B. Menne, Histoire de Doudeauville, Bourbourg, Outteryck-Menne, 1937.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Liens externes
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- Sites officiels : doudeauville.62.free.fr et www.doudeauville62.fr
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 7]
- « Doudeauville » sur Géoportail.
- Le site du syndicat d'initiative de la vallée de la Course
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Course ou Canche (E5410640) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Doudeauville et Nielles-lès-Bléquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nielles-les-blequin_sapc » (commune de Nielles-lès-Bléquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nielles-les-blequin_sapc » (commune de Nielles-lès-Bléquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007269 - La vallée de la Course à l'aval d'Enquin-sous-Baillon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007264 - Bois de l'Eperche, coteau de Longfossé et Pelouse du Molinet », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007264 - Coteaux de la Haute vallée de la Course à Doudeauville et Courset », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310030071 - Coteau et Bois du Mont-Culé », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013724 - la vallée de la Course », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013721 - La Cuesta du Boulonnais entre Neufchâtel-Hardelot et Colembert », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Doudeauville ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et l'autoroute A 16 », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et la gare d'Hesdigneul », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Intempéries de fin octobre : 30 premières communes en état de catastrophe naturelle », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 124.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Doudeauville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 252a
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 67
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- Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 327.
- Davide Shamà, Un elenco de concesiones de la dignidad de la Grandeza de España.
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, ''Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la Maison de France, Paris, Chez l'auteur, volume 8, 1827 p. 111.
- E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 607.
- « Doudeauville : élu depuis 1971, Christian Péniguel renoncera à se présenter en mars : Élu local depuis 1971, Christian Péniguel, agriculteur à la retraite, est certainement l’un des doyens de l’arrondissement de Boulogne. Sept mandats plus tard, à l’approche des municipales, il répond, aux questions que peuvent se poser les habitants et électeurs de cette commune du canton de Samer. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Doudeauville : Christian Péniguel ne se représentait pas, Christophe Cousin prend sa suite », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Doudeauville: l’aménagement urbain, une des grandes priorités du mandat : Entré au conseil municipal directement comme adjoint durant le mandat 2008-2014, Christophe Cousin, 42 ans, coordinateur maintenance est depuis mars le nouveau maire de Doudeauville (513 habitants). Il a succédé à Christian Péniguel (1977-2014) qui ne sollicitait pas de nouveau mandat. La liste de Christophe Cousin l’a emporté dans son intégralité face à celle conduite par Bernard Machen », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « École élémentaire », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
- « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Doudeauville (62273) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « manoir de Doudeauville », notice no PA62000135, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
- « 62273 Doudeauville (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « La commune de Doudeauville », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).