Pinon (Aisne)
Pinon | |||||
La gare d'Anizy - Pinon. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Picardie des Châteaux (siège) |
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Maire Mandat |
Patrick Vitu 2020-2026 |
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Code postal | 02320 | ||||
Code commune | 02602 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pinonais(es) | ||||
Population municipale |
1 655 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 175 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 29′ 18″ nord, 3° 26′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 158 m |
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Superficie | 9,48 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Pinon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Laon-1 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | villedepinon.jimdofree.com | ||||
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Pinon est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Située sur le versant sud de la Vallée de l'Ailette, dans le Laonnois, à 15 km au sud-ouest de Laon, Pinon se trouve aux confins du Chemin des Dames, au nord de Laffaux. La commune s'étend sur 948 hectares dont la plus grande partie est composée de forêts, sur une hauteur variant entre 54 m et 158 m.
L'agglomération est bordée sur sa rive gauche par la rivière non navigable de L'Ailette, affluent de l'Oise et elle est séparée de sa voisine, Anizy-le-Château par le canal de l'Oise à l'Aisne. La dénivellation des eaux du canal est de 10 mètres, sur une longueur de 48 km. Elle est régulée par 13 écluses, dont l'écluse no 6 est située sur le territoire de Pinon.
Situé dans la plaine, le bourg est dominé par un plateau par lequel on parvient jusqu'au village d'Allemant en traversant une forêt de feuillus.
Le territoire de la commune est limitrophe de neuf communes.
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Carte de la commune.
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Entrée de Pinon.
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Canal de l'Oise à l'Aisne à Pinon.
Le cœur d'agglomération de chaque commune voisine est séparé de Pinon de : 1,74 km pour Anizy-le-Château - 3,22 km pour Allemant - 3,28 km pour Vauxaillon - 3,46 km pour Vaudesson - 3, 55 km pour Brancourt-en-Laonnois - 6,70 km pour Laffaux.
Distance entre Pinon et Laon : 23 km - Soissons : 23 km - Tergnier : 31 km - Villers-Cotterêts : 43 km - Saint-Quentin: 53 km - Chateau-Thierry : 58 km - Crépy-en-Valois : 58 km - Vervins : 61 km - Reims : 59 km - Paris : 120 km.
Pinon est desservie par le chemin de fer, sur la ligne de Paris-Laon. La gare d'Anizy - Pinon est située sur le territoire de Pinon. La ligne est régulièrement fréquentée par les travailleurs à destination de l'ensemble des stations, jusqu'à Laon et Paris.
Pinon comportait 471 maisons d'habitation en 1968. Ce nombre est passé à 734 en 2007 pour une population d'environ 1 800 résidents permanents, dont environ 400 scolarisés.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de l'Oise à l'Aisne, l'Ailette, la rigole d'alimentation de l'Ailette, le canal de l'Oise à l'Aisne[1], le cours d'eau 02 de la commune de Pinon[2], le cours d'eau 01 de la Forêt de Pinon[3], le cours d'eau 01 du Pont de Pierre[4], le cours d'eau 02 de la Forêt de Pinon[5], le fossé 01 de la commune de Pinon[6], le fossé 02 de la commune de l'Allemant[7] et le fossé de la commune de Vaudesson[8],[9],[Carte 1].
Le canal de l'Oise à l'Aisne est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet reliant les vallées de l'Oise et de l'Aisne. Il relie les communes d'Abbécourt et de Bourg-et-Comin en passant sous le tristement célèbre « Chemin des Dames »[10].
L'Ailette, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Quierzy, après avoir traversé 36 communes[11]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ailette sont données par la station hydrologique située sur la commune d'Urcel. Le débit moyen mensuel est de 0,376 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 6,04 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 6,85 m3/s, atteint le même jour[12].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang du Nénuphar (0,3 ha)[Carte 1],[13].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 711 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 17 km à vol d'oiseau[16], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Pinon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pinon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,4 %), zones urbanisées (13,5 %), terres arables (13,3 %), prairies (4,8 %)[25].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Pinun, Pinum (1143) ; Pynum (1207) ; Pynon (1262) ; Pignon (1318) ; Pygnon (1404)[26].
Dérivé de pin, diminutif de pin, « petite trompette d'écorce », « pignon ou noix de pin ».
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Au début du XIIe siècle, le domaine de Pinon appartenait aux moines de l'abbaye de Saint-Crépin-le Grand de Soissons. Enguerrand II de Coucy leur succède en 1130 et y fait élever un château fort entouré d'eau. Partant pour la Terre Sainte, il lègue la seigneurie à son plus jeune fils, Robert de Coucy, qui prend le titre de seigneur de Pinon. Il est par sa mère, Alix II de Dreux, le petit-fils de Rober Ier de Dreux et l'arrière-petit-fils du roi de France Louis VI.
Enguerrand VII de Coucy, avant de mourir lors d'une expédition contre les Turcs en 1397, transmet le domaine de Pinon à sa fille Marie, épouse de Robert de Bar, mort en Palestine. Elle vend la moitié du domaine au duc Louis Ier d'Orléans, frère cadet du roi Charles VI. Le duc d'Orléans, seigneur de Pinon, est assassiné à Paris en 1407 par les séides du duc de Bourgogne, Jean sans Peur : ce meurtre est à l'origine de la Guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons.
En 1425, le domaine est vendu à la famille de Biche.
Renaissance et XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]Le domaine est transmis à la famille de Lameth au XVIe siècle[27].
XVIIIe siècle et périodes suivantes
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle, le château de Pinon sera la résidence d'été d'un descendant du maréchal Moreau (1763-1813), marié à Eugénie Hulot d'Ozeray (1781-1821). Leur fille, Isabelle (1803-1877) épouse Ernest Dubois de Courval, vicomte d'Anizy (1795-1872) [fils d'Alexis de Courval, cité à la section Personnalités)]. Leur fils Arthur Dubois de Courval, vicomte d'Anizy (1826-1873), officier de cavalerie, épouse Mary Ray (+ 1902). De cette union est issue Madeleine Dubois de Courval (1870-1944) qui épouse le , François Joseph Eugène Napoléon de Noailles, 10e prince de Poix (1866-1900).
Propriété de la princesse de Poix, le château est lourdement endommagé par de violents bombardements en 1917 et 1918. Par succession, le domaine de Pinon est transmis à la famille de Bertrand de la Haye-Jousselin (1920-1995), époux de Laure de Noailles (1924-1979).
Guerre 1914-1918
[modifier | modifier le code]Pinon est occupée dès le mois de par l'armée allemande qui organise la base arrière du front du Chemin des Dames. Le château de Pinon sert de quartier général au général von Klück, commandant de la première armée allemande, et il reçoit la visite du Kaiser Guillaume II et du Kronprinz.
Au cours de l'hiver 1917, les unités françaises contre-attaquent. Le 62e régiment d'infanterie se distingue par sa bravoure au feu. Puis, dans la forêt de Pinon, au cours des combats des 27 et , le 219e régiment d'infanterie et le 264e régiment d'infanterie, ce dernier étant composé d'une majorité de Bretons, opposent une résistance héroïque aux troupes allemandes qui attaquent par un renfort puissant d'artillerie et l'emploi de gaz ypérite.
Un épisode célèbre de ces combats est celui du détachement breton commandé par Louis Le Cam, futur curé de Brandérion (Morbihan), qui résista à l'ennemi dans la forêt de Pinon le ; il signalait sa position grâce à un pigeon voyageur ; cité à l'ordre de l'armée, mais fait prisonnier par les Allemands, il parvint à s'évader[28].
Le château de Pinon, l'église et la mairie, ainsi que la majorité des maisons de la commune furent entièrement détruits, ce qui témoigne de l'intensité des combats.
Croix de guerre 1914-1918
[modifier | modifier le code]Pinon reçoit la Croix de guerre 1914-1918 sur décision gouvernementale du .
Guerre 1939-1945
[modifier | modifier le code]En 1940, la commune est un haut lieu de la bataille de l'Ailette. Le 7e Bataillon de chasseurs alpins s'y est illustré à la cote 154 dans son combat héroïque contre les forces allemandes. Il subit des pertes à 60 % de ses effectifs. Son chef de corps, le commandant Soutiras est abattu par l'ennemi.
Chaque année est célébrée une cérémonie du souvenir devant le monument du 7e BCA, en présence d'un détachement des troupes alpines venues de Savoie. Depuis 1970, Pinon est jumelé avec la commune savoyarde de Bourg-Saint-Maurice, en souvenir du 7e BCA qui était stationné dans cette ville jusqu'en 2012.
Croix de guerre 1939-1945
[modifier | modifier le code]« La localité de Pinon a eu le pourcentage le plus élevé de destruction du département de l'Aisne. Déjà presque entièrement rasé au cours de la guerre 1914-1918, Pinon a été le théâtre de violents combats au cours de l'offensive allemande de , au cours de la traversée de l'Ailette et du canal de l'Oise à l'Aisne. L'agglomération a été bombardée à de nombreuses reprises par l'aviation alliée en 1944. Sur 221 immeubles, 81 ont été complètement détruits. »
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Pinon est membre de la communauté de communes Picardie des Châteaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est situé au 6-8 place Charles-de-Gaulle à Pinon[29]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[30].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[22]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[22], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[31].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2021, la commune comptait 1 655 habitants[Note 3], en évolution de −6,34 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Industrie
[modifier | modifier le code]La commune de Pinon a connu un essor industriel au XXe siècle dans le domaine de la métallurgie de l'aluminium. Au XXIe siècle, l'agglomération a été touchée par la crise, comme l'ensemble du département de l'Aisne. Il subsistait de nombreuses entreprises industrielles. La majorité ont aujourd'hui disparu mais quelques-unes ont réussi à continuer à exister.
- SAS Rinaldi Structural : menuiserie métallique.
- La société Duperrier Industrie a été créée en 1963 en tant que garage automobile puis est devenue une société de mécanique générale et mécanique de précision en 1970.
- La société SDP est une société spécialisée dans la formulation, la fabrication et la distribution de produits destinés à l'agriculture.
Forest automobiles: construction automobile. Depuis Juin 2022, Forest automobiles construit une automobile inspirée de là Méhari et utilisant des composants Peugeot (moteur TU, boîte de vitesses Peugeot).
Commerces
[modifier | modifier le code]- Des supermarchés (Carrefour Market et Aldi)
- Une boulangerie pâtisserie
- Des salons de coiffure / esthétique / UV
- Une entreprise de pompes funèbres
- Une pépinière
- Des fleuristes
- Un kebab
- Des bars tabac brasserie
Santé
[modifier | modifier le code]- Un cabinet d'infirmiers libéraux
- Une pharmacie
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de Pinon. Un château fort a été construit à Pinon au Moyen Âge, vers 1130, pour le sire de Coucy, Enguerrand II de Coucy, (1110-1147), mort à la Deuxième croisade. Démantelé au XVIIe siècle, il est remplacé par un vaste château classique entouré de douves, édifié sur les plans de l'architecte du roi Louis XIV, Jules Hardouin-Mansart, pour la famille Dubois de Courval, qui achète la seigneurie de Pinon en 1719. Cet édifice est bâti tout en pierre sur un terre-plein entouré d'eau, La façade d'arrivée était pourvue de deux ailes en retour. La façade postérieure, rectiligne, dominait un parterre à la française, prolongé par un miroir d'eau. L'ensemble était cerné par un vaste parc dessiné à l'anglaise, avec pièce d'eau, jeux d'eau, avenues... Les combats de la Première Guerre mondiale laissent le château et son parc à l'état de ruines. À la fin des années 1920, la princesse de Poix, née Dubois de Courval, le fait remplacer par un vaste édifice bâti sur un plan incurvé, au style cubiste et fonctionnel proche de celui de la Villa Noailles, que son fils, Charles de Noailles, fait construire à Hyères de 1923 à 1925.
- L'église Saint-Martin de Pinon, une belle église gothique, édifiée en 1114 par le 14e abbé de l'abbaye de Saint-Crépin-le-Grand. Entièrement ruinée par la guerre 1914-1918, elle est reconstruite en 1927 et restaurée après les destructions de la guerre 1939-1945.
- Monument aux 7e et 47e bataillons de chasseurs alpins.
- Monument aux morts du 130e régiment d'infanterie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Alexis Dubois de Courval, vicomte d'Anizy, dit Courval-Dubois (1774-1822), député de 1815 à 1819, conseiller général de l'Aisne, né au château de Pinon.
- Ernest Dubois de Courval, vicomte d'Anizy (fils d'Alexis) (1795-1872), archéologue et sylviculteur, né au château de Pinon. Il est l'auteur de trois ouvrages :
- Taille et conduite des arbres forestiers de grandes dimensions. Exposé comparatif en deux tableaux, 1859 ;
- Les conifères indigènes et exotiques, en collaboration avec Charles de Kirwan, 1868 ;
- L'Album du Paysagiste pour l'arrangement des parcs et des jardins, 25 planches contenant 300 croquis, publié posthume en 1875 par la vicomtesse de Courval aux éditions J. Rothschild.
- Victor Petit (1817-1871), membre de plusieurs sociétés archéologiques, auteur d'Une matinée au château de Pinon, Ed. Fleury, rue Serurier, 26, à Laon, 1856, in 8°, 3 planches [lire en ligne].
- François Flameng, peintre officiel des armées, dont les nombreux croquis et dessins des combats qui eurent lieu ici pendant la Grande Guerre, parurent dans la revue L'Illustration.
- André Druelle, écrivain, né à Pinon en 1895.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à la pomme de pin d'argent, aux 2e et 3e de sinople au créquier de cinq branches d'or ; sur le tout, fascé de vair et de gueules et au franc-canton d'argent plain[40].
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Détails | Blason officiel. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 604 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/03/1974 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Pinon » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le canal de l'Oise à l'Aisne »
- Sandre, « le cours d'eau 02 de la commune de Pinon »
- Sandre, « le cours d'eau 01 de la Forêt de Pinon »
- Sandre, « le cours d'eau 01 du Pont de Pierre »
- Sandre, « le cours d'eau 02 de la Forêt de Pinon »
- Sandre, « le fossé 01 de la commune de Pinon »
- Sandre, « le fossé 02 de la commune de l'Allemant »
- Sandre, « le fossé de la commune de Vaudesson »
- « Fiche communale de Pinon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « le canal de l'Oise à l'Aisne »
- Sandre, « l'Ailette »
- « Station hydrométrique « L'Ailette à Chavignon» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pinon et Braine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pinon », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 215.
- Famille de Lameth: Propriétaires successifs et seigneurs de Pinon :
- Antoine II de Lameth, conseiller et maître d'hôtel du roi François Ier, général de ses Finances aux provinces de Picardie et de Champagne, son ambassadeur en Suisse, épouse le Michelle de Biche, dame de Pinon, Bussy et Anizy, vicomtesse de Laon, fille de Jean de Biche de Cléry et de Jeanne de Crèvecœur, dont :
- Christophe de Lameth, seigneur de Pinon, vicomte de Laon (+1572), qui épouse Isabeau de Bayencourt, dont :
- Charles de Lameth, seigneur de Pinon et de Bussy, vicomte de Laon qui épouse Louise de Lannoy, fille de Louis de Lannoy, gouverneur de Boulogne et d'Aude de Viejuille, dont :
- Louis de Lameth, seigneur de Pinon, vicomte de Laon, bailli et gouverneur de Coucy qui épouse Madeleine de Faudoas-Averton, dont :
- François de Lameth, seigneur de Pinon, vers 1620, qui épouse Françoise de Lameth-Bussy, sa cousine.
- Louis de Lameth, seigneur de Pinon, vicomte de Laon, bailli et gouverneur de Coucy qui épouse Madeleine de Faudoas-Averton, dont :
- Charles de Lameth, seigneur de Pinon et de Bussy, vicomte de Laon qui épouse Louise de Lannoy, fille de Louis de Lannoy, gouverneur de Boulogne et d'Aude de Viejuille, dont :
- Christophe de Lameth, seigneur de Pinon, vicomte de Laon (+1572), qui épouse Isabeau de Bayencourt, dont :
- Antoine II de Lameth, conseiller et maître d'hôtel du roi François Ier, général de ses Finances aux provinces de Picardie et de Champagne, son ambassadeur en Suisse, épouse le Michelle de Biche, dame de Pinon, Bussy et Anizy, vicomtesse de Laon, fille de Jean de Biche de Cléry et de Jeanne de Crèvecœur, dont :
- « Le Cam Louis », sur patrimoine.lorient.bzh (consulté le ).
- « Accueil », sur picardiedeschateaux.fr (consulté le ).
- « communauté de communes Picardie des Châteaux - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p. 221.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- « Un troisième mandat de maire pour Patrick Vitu à Pinon », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « 02602 Pinon (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).