Perthes (Haute-Marne)
Perthes | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Saint-Dizier | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise | ||||
Maire Mandat |
Marie-Claude Saget-Thyes 2020-2026 |
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Code postal | 52100 | ||||
Code commune | 52386 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Perthois[1] | ||||
Population municipale |
504 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 39′ 25″ nord, 4° 49′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 121 m Max. 134 m |
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Superficie | 13,08 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Dizier-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Perthes est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de la Marne a la Saone, la Fosse de Charles Quint, la Censiere, le canal 01 de la Pièce Saint-Vrain, le canal 02 de la Pièce Saint-Vrain, le Fossé 01 de la Brunchère, le Fossé 01 de l'Aulnaie et la rigole de Prise d'Eau de Sapignicourt[2],[Carte 1].
Le canal de la Marne à la Saône est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet, d'une longueur de 160 km reliant les vallées de la Marne et de la Saône, géré par les Voies navigables de France[3].
Le Fossé de Charles Quint, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Bettancourt-la-Ferrée et se jette dans la Marne à Sapignicourt, après avoir traversé six communes[4].
La Censière, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Vouillers et se jette dans l'Orconté à Orconte, après avoir traversé quatre communes[5].
Divers plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la ballastière 1 du Bois des Fourches (11,6 ha), la ballastière 2 du Bois des Fourches (7,7 ha), la ballastière 3 du Bois des Fourches (6,9 ha), la ballastière de la Cornichère (2,2 ha), la ballastière de la la fosse aux Ormes (13,7 ha), la sablière 1 de la Place Royale (6,8 ha), la sablière 2 de la Place Royale (3,4 ha), la sablière 3 de la Place Royale (1,8 ha), la sablière 4 de la Place Royale (1,4 ha), le plan d'eau 1 de la commune de Perthes (1,3 ha), le plan d'eau 2 de la commune de Perthes (1,1 ha), le plan d'eau 3 de la commune de Perthes (0,7 ha), le plan d'eau 4 de la commune de Perthes (0,8 ha), le plan d'eau 5 de la commune de Perthes (0,8 ha), le plan d'eau 6 de la commune de Perthes, d'une superficie totale de 1 ha (0,9 ha sur la commune) et les Gravieules (6,6 ha)[Carte 1],[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier à 10 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 794,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,5 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Perthes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), eaux continentales[Note 4] (17,2 %), forêts (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (5,1 %), prairies (4,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Du gaulois *perta qui désigne une « région boisée ou de bocage », tout comme son dérivé pertica, d'où Pertica désignant le Perche. Marianne Mulon le rapproche au gallois perth « buisson » et du breton perzh. Xavier Delamarre rapproche l'élément pert- des différents lieux Perthes, Perte(s) du substantif gallois perth qui signifie « buisson, haie »[19], hypothèse suggérée par le nom de la déesse gauloise Perta, divinité des jardins clos[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 504 habitants[Note 5], en évolution de −9,03 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Notre-Dame : l'église de la ville a été construite à cheval entre le roman et le gothique.
Ainsi les vitraux de l'allée centrale sont encaissés dans de la lourde pierre alors que le chœur est très lumineux.
À voir : les fonts baptismaux du XIVe siècle.
Le puits Saint-Léger est proche de l'église.
La légende affirme que, lors d'une période de canicule, le futur saint a creusé un trou qui s'est rempli d'eau. Une explication probable est que la nappe phréatique est à seulement quelques décimètres de la surface et que l'eau y a toujours été abondante.
Une relique du saint se trouve près du presbytère dans l'église Notre-Dame.
Une procession religieuse avec saint Léger entre Perthes et Saint-Dizier a eu lieu en août 1976 lors de la grande canicule pour faire pleuvoir.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Sainte Menehould y serait née au Ve siècle.
- Libaire de Grand pourrait également y être née au IVe siècle.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Perthes » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- https://www.habitants.fr/haute-marne-52
- « Fiche communale de Perthes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le canal de la Marne à la Saône »
- Sandre, « le Fossé de Charles Quint »
- Sandre, « la Censière »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Perthes et Saint-Dizier », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Dizier », sur la commune de Saint-Dizier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Perthes ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dizier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 165.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 524b sous Peltre.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.