Ludres
Ludres | |
Église Saint-Epvre de Ludres sur le coteau avec son clocher lorrain et ses quatre horloges. | |
Héraldique |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Métropole | Métropole du Grand Nancy |
Arrondissement | Nancy |
Maire Mandat |
Pierre Boileau 2020-2026 |
Code postal | 54710 |
Code commune | 54328 |
Démographie | |
Gentilé | Ludréens, Ludréennes[1] |
Population municipale |
6 081 hab. (2021 ) |
Densité | 743 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 00″ nord, 6° 10′ 00″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 420 m |
Superficie | 8,18 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Ludres (ville-centre) |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Jarville-la-Malgrange |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Ludres est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est, à sept kilomètres au sud de Nancy.
Ses habitants sont les Ludréens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Ludres est située en France, à 3,3 km de Messein, 5,4 de Houdemont et 10,4 km de Nancy[2].
Noms de rues
[modifier | modifier le code]Les noms des rues de Ludres reflètent l'importance qu'accorde la ville aux personnalités originaires de celle-ci. En effet, les 120 rues et impasses que comporte la ville se distinguent en deux types. Tandis que les voies principales portent le nom du lieu-dit, d'autres rues se situent dans des quartiers thématiques comme le quartier des sculpteurs, des savants ou encore des écrivains. En outre, deux nouvelles rues ont été inaugurées en 2011 et en 2012, et elles portent les noms de deux Prix Nobel français : Pierre-Gilles de Gennes et Georges Charpak[3].
Sismicité
[modifier | modifier le code]Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[4].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la conduite forcée d'alimentation du canal de jonction, le canal de jonction (embranchement de Nancy)[5], le ruisseau de la Prairie[6] et le ruisseau d'Hurpont[7],[8],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 2],[12],[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,2 | 0 | 2,1 | 4,5 | 8,7 | 12,2 | 14,2 | 13,9 | 10,2 | 7,1 | 3,4 | 1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,6 | 3,5 | 6,9 | 10,2 | 14,2 | 17,9 | 20 | 19,6 | 15,6 | 11,3 | 6,4 | 3,5 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 7,1 | 11,6 | 15,8 | 19,8 | 23,5 | 25,8 | 25,4 | 20,9 | 15,5 | 9,4 | 6 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−21,6 13.01.1968 |
−24,8 21.02.1956 |
−15,9 04.03.1965 |
−6,8 02.04.1958 |
−4,2 03.05.1960 |
1,6 05.06.1953 |
2 01.07.1962 |
2,8 26.08.1966 |
−1,3 24.09.1948 |
−7,9 27.10.1950 |
−12,7 23.11.1998 |
−21,3 30.12.1939 |
−24,8 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,8 05.01.1999 |
20,8 27.02.19 |
26 31.03.21 |
29,3 18.04.1949 |
33 28.05.17 |
37,2 26.06.19 |
40,1 24.07.19 |
39,3 08.08.03 |
34,4 15.09.20 |
27,6 13.10.23 |
22,7 02.11.20 |
18,5 16.12.1989 |
40,1 2019 |
Ensoleillement (h) | 524 | 801 | 1 396 | 1 812 | 2 056 | 2 235 | 2 348 | 2 194 | 1 719 | 1 046 | 521 | 432 | 17 083 |
Précipitations (mm) | 64,4 | 54,8 | 54,1 | 44,3 | 67,9 | 56 | 63 | 67,2 | 61,1 | 66,5 | 68,9 | 78,1 | 746,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,4 −0,2 64,4 | 7,1 0 54,8 | 11,6 2,1 54,1 | 15,8 4,5 44,3 | 19,8 8,7 67,9 | 23,5 12,2 56 | 25,8 14,2 63 | 25,4 13,9 67,2 | 20,9 10,2 61,1 | 15,5 7,1 66,5 | 9,4 3,4 68,9 | 6 1 78,1 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Autoroutes proches :
- A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne): Échangeurs Nancy-centre, Nancy-Gentilly, Parc de Haye.
- A33.
- A330 : Échangeurs Les Baraques, Neuves-Maisons - D331, Fléville.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]- Fluo Grand Est.
- Ludres est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes d'autobus du réseau de transport de l'agglomération Nancéienne appelé Réseau Stan :
- Ligne 14 Express : Ludres - Nancy Gare
- Ligne 17 : Ludres Marie Marvingt - Villers Campus Sciences
- Ligne 21 : Ludres Marvingt / Fléville - Nancy Gare
- Ligne 50 (scolaire) : Ludres - Jarville Sion
- Ligne 67 (scolaire) : Ludres J. Monod - Fléville l'Orée du Bois
- Ligne fluo TER Grand Est : Nancy Gare - Ludres Gare
Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]En complément de l'offre de lignes d'autobus, Ludres dispose également d'une ligne de chemin de fer reliant Nancy à Pont-Saint-Vincent (la ligne L6 du réseau TER Fluo Grand Est). La ligne est assez fréquentée (à raison d'un train toutes les 30 minutes aux heures de pointe en semaine) et propose une réelle attractivité avec ce transport pour les Ludréens qui se rendent sur Nancy.
En effet, la commune est reliée à la ville de Nancy en 14 minutes seulement contre 35 à 40 minutes théoriques, avec la ligne 14 du Stan (45 à 50 minutes officieusement en raison des embouteillages dans le quartier de la gare et en périphérie de Nancy que la ligne traverse). La gare se situe dans le quartier « Sainte-Blaine », non loin de la mairie.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ludres est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ludres[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[18]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (37 %), zones urbanisées (23,8 %), forêts (18,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), prairies (4 %), terres arables (3,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Protohistoire
[modifier | modifier le code]Les vestiges d'un camp protohistorique (la cité d'Affrique[22], où l'on a étudié le procédé de construction de murs vitrifiés) sont encore visibles sur les coteaux de Ludres, sur le territoire de la commune de Messein, et témoignent d'une implantation ancienne, fin Hallstatt-début La Tène. Ludres a toujours été habité depuis l'âge du fer, avec en particulier l'exploitation de la minette Lorraine (minerai oolithique comportant seulement 20 % de fer).
Moyen-Âge
[modifier | modifier le code]Un fourneau de réduction du minerai de fer, datant de la période 450-550, y a été fouillé en 1997[23]. Il servait à la production de fer brut.
Des vestiges d'ateliers médiévaux de production de fer subsistent sous le village, de la mairie à la Maison Gallé (Centre culturel consacré aux arts du patrimoine et contemporains dans une maison d'anciens vignerons et laitiers de la famille « Cuirin » et réhabilitée par la commune ; Emile Gallé n'y a jamais vécu).
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Ludres demande, le , l'ouverture d'une foire aux bestiaux dans la commune. Cette demande est refusée le par le ministère du Commerce et des Travaux Publics, en raison de la taille peu importante de la ville et de la proximité avec Nancy[24]..
Cette année-là, les terres de la commune sont essentiellement composées de bois (184 hectares), cultures de céréales (131 hectares) et jachère (95 hectares) mais aussi de prairie (75 hectares), vigne (57 hectares) et diverses autres plantes (navettes, colza, trèfle, luzerne, 23 hectares)[25].
En raison d'une épidémie, la municipalité avait interdit le dépôt des tas de fumiers devant les habitations ; en 1854, 75 propriétaires cultivateurs déposent une pétition afin de lever l'interdiction, sans succès[26].
Le village de Ludres, alors essentiellement rural, est transformé par l'activité minière en 1870.
Le minerai des anciennes mines de fer de Ludres a été utilisé pour la fabrication des boulons qui ont servi à la construction de la tour Eiffel alors que la structure provenait des forges de Pompey.
La ville a subi des dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2021
[modifier | modifier le code]En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :
- total des produits de fonctionnement : 6 465 000 €, soit 1 039 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 5 380 000 €, soit 865 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 2 259 000 €, soit 363 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 2 707 000 €, soit 435 € par habitant ;
- endettement : 1 757 000 €, soit 282 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 8,81 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,45 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 12,12 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 26 890 €[31].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2021, la commune comptait 6 081 habitants[Note 6], en évolution de −4,43 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Ludres possède deux écoles maternelles et primaires (Jacques-Prévert et Pierre-Loti), ainsi que le collège Jacques-Monod. Une école de musique qui était située dans les locaux de la gare a déménagé en 2007 dans les locaux de l'ancienne école Charcot[36].
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[37] :
- médecins à Ludres, Messein, Richardménil, Méréville, Chavigny, Vandoeuvre-lès-Nancy ;
- pharmacies à Ludres, Richardménil, Vandoeuvre-lès-Nancy, Houdémont ;
- hôpitaux à Vandoeuvre-lès-Nancy, Neuves-Maisons, Laxou, Nancy ;
- centre hospitalier régional et universitaire de Nancy.
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culrte catholique, Paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal[38], Diocèse de Nancy et Toul.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
Tourisme
[modifier | modifier le code]Hébergements et restauration à Ludres, Houdemont, Méréville, Vendoeuvre-lès-Nancy, Neuves-Maisons, Villers-les-Nancy.
Commerces et services
[modifier | modifier le code]Ludres doit sa dynamique actuelle en grande partie à sa zone d'activités de 310 entreprises, dénommée Dynapôle (agro-alimentaire, transport, services, etc.), ce qui en fait la première ZI du Grand Est. Cette zone industrielle est implantée sur le territoire de Ludres en partie, ainsi que sur celui de la commune voisine de Fléville-devant-Nancy.
Cette zone implantée non loin de l'échangeur autoroutier des autoroutes A33 et A330, permet de relier directement Nancy-Metz-Luxembourg-Sarrebrück d'une part, et Paris-Dijon-Lyon et Mulhouse-Bâle d'autre part.
Le taux de chômage sur l'ensemble de la ville oscille entre 6,5 % () et 7,5 % ().
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]-
Le nain de Stanislas. Le château de Ludres. Extrait de La Lorraine artiste, année 1894.
-
Vue du Porche sur le site de l'ancien château de Ludres (détruit) avec les armoiries de la famille de Ludres.
-
L'espace Chaudeau.
-
Pavillon du jardin japonais.
-
Lavoir.
Le château de Ludres.
- De nombreux vestiges gallo-romains découverts sur la commune au XIXe siècle (mobilier au Musée lorrain).
- Un Camp gaulois sur la hauteur dit « le camp d'Affrique » de 1200 m² : une partie du camp seulement est sur le territoire de Ludres.
- Des cimetières francs fouillés en 1905 et 1930.
- En 1282, le premier comte de Ludres Ferri 1er acheta sur Ludres des terres et une forteresse du moyen âge central. Cette forteresse était composée principalement d’une maison forte entourée de tours, de remparts et d’un pont levis. Au début du 17 ième siècle, le comte Henry 1er de Ludres transforma complétement la maison forte en un château d’agrément avec toits en ardoise y compris les tours. Une date 1628, en commémoration de la date de fin des travaux a été inscrite sur une clé de voûte d’une porte charretière, elle existe toujours. Le porche d’entrée qui rappelle cette même date, comporte les armoiries des comtes de Ludres. Ce château fut pour la plus grande partie complétement détruit à la révolution. Aujourd’hui il ne reste essentiellement que les tours, les remparts et de nombreuses meurtrières qui témoignent de son passé mais ne sont pas toujours visibles de l’extérieur notamment sur la façade donnant sur la place Ferri de Ludre[39].
- Un lavoir monumental XIXe siècle[40].
- Un canal de jonction : avec une écluse.
- La place Ferri-de-Ludre.
- Monument aux morts : Conflits commémorés : 1870-1871 - 1914-1918 - 1939-1945 - Indochine (1946-1954). Le Monument aux Morts se dresse sur la place Ferri. Il a été restauré avec le soutien de la Fondation du patrimoine[41],[42],[43].
- Parcs de Génobois ; parc Sainte-Thérèse.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]- La ville est dotée d'une salle polyvalente inaugurée en : l'Espace Chaudeau. Outre l'accueil des sports et des associations, la salle de 999 places permet une réception de qualité de grands comédiens, chanteurs et spectacles.
- À Ludres se situe l'un des trois plus grands cinémas de la métropole du Grand Nancy : Union générale cinématographique Ludres (UGC Ciné Cité Ludres), d'une capacité maximale de 2 972 places pour 14 salles.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Epvre construite au XVIe siècle, remaniée au 18e[44],[45].
- La chapelle de la maison de retraite Sainte-Thérèse[52].
- Sculpture de Saint-Nicolas XVIe siècle, sur une maison.
-
Église Saint-Epvre.
-
Chapelle de la maison de retraite Sainte-Thérèse.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- L'office religieux de l'enterrement de Roger Piantoni le , s'est déroulé dans l'église de Ludres, en présence de nombreuses personnalités du football.
- La comtesse Isabelle de Ludres, fille de Jean de Ludres, y est née. Elle fut la maîtresse de Charles IV, duc de Lorraine et de Bar, puis du roi de France Louis XIV qui aimait son accent lorrain. On la connaît surtout pour sa rivalité avec Madame de Montespan, la favorite en titre à qui elle faisait de l'ombre.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Tranché : au premier d’or maçonné de gueules au casque romain du même brochant, au second d’or semé de pins stylisés (filet en pal sommé en pal alésé sommé d’un triangle en filet) de gueules, superposés et accolés, au pic et au marteau de mineur passés en sautoir, et à la lampe brochant en pal le tout du même brochant sur le semé ; à la bande de gueules chargée d’une branche de vigne vrillée et feuillée d’or fruitée de deux grappes de raisin du même, brochant sur la partition. |
|
---|---|---|
Détails | Adopté le 15 juin 1976, ce blason rappelle la Lorraine (la bande de gueules), le vin apprécié du pays, le Camp d'Affrique (casque romain), et l'activité minière de la localité. L'Armorial des villes et villages de France : Ludres. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Ludres », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Serge Bonnet (et al.), L'homme du fer : mineurs de fer et ouvriers sidérurgistes lorrains, Presses universitaires de Nancy, Nancy ; Éditions Serpenoise, Metz, 1986-1987 (ISBN 2-86480-254-6)
- M. Leroy, C. Forrières et A. Ploquin, « Un site de production sidérurgique du haut Moyen Âge en Lorraine (Ludres, Meurthe-et-Moselle). Étude des conditions de réduction du minerai lorrain », Archéologie médiévale, 1990, vol. 20, p. 141-179
- Gaston Alexandre Louis Théodore de Ludre (Comte), Histoire d’une famille de la chevalerie lorraine (la famille de Ludres), Paris, 1893-94, 2 vol.
- Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Ludres, pages 45 à 49
- Aux pieds des côtes de Moselle et à quelques kilomètres du pôle urbain de Nancy, Ludres représente une commune de couronne périurbaine ayant vécu des mutations spatio-temporelles rapides : Les coteaux de Ludres, par Hugo Herbin, juin 2009.
- Chiffres clés publiés par l'institut national * [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-54328 Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la communede la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Ludres comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Ludres » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Gentilé : Meurthois, Meurthoises ou Meurthe-et-Mosellans, Meurthe-et-Mosellanes.
- 54710/Nancy 54000-54100/car/1 Itinéraires.
- Administration, « Rues de Ludres »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ludres.com (consulté le ).
- Informations sur les risques naturels et technologiques.
- Canal de Jonction (Embranchement de Nancy).
- Ruisseau de la Prairie.
- Ruisseau d'Hurpont.
- « Fiche communale de Ludres », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ludres et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Ludres », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Ludres ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Beaupré J. (1897) - Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaine, mérovingienne, Impr. A. Crépin-Leblond, Nancy, p. 92-94.
- Musée d'archéologie nationale et Institut national de recherches archéologiques préventives, Austrasie: le royaume mérovingien oublié [exposition, Saint-Dizier, Espace Camille Claudel, 16 septembre 2016-26 mars 2017, Saint-Germain-en-Laye, Musée d'archéologie nationale, avril-octobre 2017], Silvana editoriale, (ISBN 978-88-366-3410-1)
- Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Série 8M.
- Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Série 7M.
- Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, Série 5M.
- Les maires de Ludres, ludres.com, site officiel de la commune de Ludres.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Les comptes de la commune.
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements.
- Professionnels et établissements de santé.
- Paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal.
- La ferme fortifiée, dite « Choné », et ses fortifications sont les vestiges de l’ancien château des comtes Ferri de Ludre.
- Parcours patrimonial, par Le Cercle d'Études Locales.
- Le monument aux morts restauré avec le soutien de la Fondation du patrimoine.
- Monument aux morts.
- Monumzent aux morts.
- L'église Saint-Epvre.
- Église Saint-Epvre, sur l'Observatoire du patrimoine religieux.
- « Baie A : saints patrons Annonciation », notice no APMDP064709, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Verrières », notice no PM54000384, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 2 verrières figurées : Annonciation, saints, Adoration des Mages, Crucifixion de saint Pierre, calvaire (baies 1, 2) », notice no IM54002380, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- représentation de Saint-Nicolas figure sur un vitrail de l’église.
- « tableau : Vierge à l'Enfant », notice no IM67012690, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « tableau : Vierge à l'Enfant », notice no PM54000386, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Chapelle à identifier de la maison de retraite Sainte-Thérèse.