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Jouarre

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Jouarre
Jouarre
La mairie en 2011.
Blason de Jouarre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CA Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Fabien Vallée
2020-2026
Code postal 77640
Code commune 77238
Démographie
Gentilé Jotranciens
Population
municipale
4 304 hab. (2021 en évolution de +2,14 % par rapport à 2015)
Densité 102 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 38″ nord, 3° 07′ 51″ est
Altitude Min. 51 m
Max. 183 m
Superficie 42,19 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Jouarre
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-sous-Jouarre
Législatives 5e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Jouarre
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Jouarre
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Jouarre
Liens
Site web jouarre.fr

Jouarre est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

La ville est située à environ 4 km par la route[1],[Note 1] au sud de La Ferté-sous-Jouarre.

Avec 4 219 hectares, c'est en superficie la seconde commune de Seine-et-Marne après celle de Fontainebleau.

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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L'altitude de la commune varie de 51 mètres à 183 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 142 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Jouarre.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de dix-sept cours d'eau référencés :

  • le ru de Péreuse , long de 3,29 km[4], affluent de la Marne ;
  • la rivière le Petit Morin, long de 86,33 km[5], affluent de la Marne en rive gauche, ainsi que ;
    • un bras de 0,15 km[6] ;
    • un bras de 0,28 km[7] ;
    • un bras de 0,97 km[8] ;
    • le ru de Vorpilliere, 3,38 km[9], affluent du Petit Morin ;
    • le ru de Choisiel, 3,15 km[10], affluent du Petit Morin ;
  • le ru du Rognon, long de 13,15 km[11], au sud-ouest de la commune ;
    • le cours d'eau 01 du Petit Bibartault, 4,07 km[12], qui conflue avec le ru du Rognon ;
      • le fossé 01 du Grand Bibartault, 1,81 km[13], qui conflue avec le cours d'eau 01 du Petit Bibartault ;
      • le fossé 01 de la Petite Brosse, 2,05 km[14], qui conflue avec le cours d'eau 01 du Petit Bibartault ;
    • le ru de Bourgogne, 7,50 km[15], qui conflue dans le ru du Rognon ;
      • le fossé 01 du Bois d'Arrageon, long de 1,59 km[16], qui conflue dans le ru de Bourgogne ;
  • le cours d'eau 01 de la commune de Saint-Germain-sous-Doue, 5 km[17], qui conflue avec le ru de l'Orgeval ;
    • le fossé 01 de la Commune de Doue, 1,28 km[18], qui conflue avec le cours d'eau 01 de la Commune de Saint-Germain-sous-Doue ;
  • le fossé 01 de l'Étang de Péreuse, 2,40 km[19] ;
  • le fossé 01 de Villers, 2,76 km[20], qui conflue avec le ru du Rognon.

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis et aussi baignée de quelques plans d’eau dont l’étang de Perreuse.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 31,96 km[21].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[22].

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[23]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[24].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[25]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[26].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 747 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[25]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Cyr-sur-Morin à 4 km à vol d'oiseau[27], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 814,8 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].

Statistiques 1991-2020 et records ST-CYR/MORIN-BG (77) - alt : 63m, lat : 48°54'29"N, lon : 3°10'59"E
Records établis sur la période du 01-05-1972 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,8 2,5 4,4 8,2 11,4 13,2 12,6 9,4 7,3 3,8 1,4 6,3
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,5 10,4 14,2 17,4 19,3 18,9 15,3 11,7 7,1 4,3 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 12,6 16,3 19,9 23,3 25,5 25,2 21,1 16,1 10,5 7,2 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−22,5
17.01.1985
−15
07.02.12
−11,5
01.03.05
−7
08.04.03
−2
01.05.1976
0,2
04.06.1975
4,5
04.07.1984
2,9
28.08.1974
−0,5
27.09.1972
−6,5
30.10.1997
−10
24.11.1998
−11,5
31.12.1996
−22,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
19,5
27.02.19
24
29.03.1989
29,5
20.04.18
32
28.05.17
37,2
30.06.1976
41,5
25.07.19
40
12.08.03
34,9
04.09.1973
29
01.10.1985
21
08.11.15
17,2
10.12.1978
41,5
2019
Précipitations (mm) 72,3 60,9 58,3 51,8 71,1 62,1 71,3 71 58,8 71,9 74,1 91,2 814,8
Source : « Fiche 77405001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Jouarre comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2],[31],[Carte 1] :

  • l'« Étang de Pereuse » (26,12 ha)[32] ;
  • « Le Petit Morin » (30,09 ha), couvrant 10 communes du département[33] ;
  • les « Ru de la Vorpillière et bois de Moras » (91,11 ha), couvrant 2 communes du département[34] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[31], la « vallée du Petit Morin de Verdelot à la Ferte Sous-Jouarre » (4 988,89 ha), couvrant 15 communes du département[35].

Au , Jouarre est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Jouarre[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[37],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[38],[39].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 270 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[40] (source : le fichier Fantoir).

  • cinq lieux-dits peuvent être qualifiés de bourgs : Courcelles-sous-Jouarre (limitrophe de La Ferté-sous-Jouarre), Vanry, Romeny (à ne pas confondre avec la commune de Romeny-sur-Marne), Glairet et les Corbiers ;
  • dans le nord-est de la commune : les Pommières, le Gouffre ;
  • dans l'ouest de la commune : Petit Ballot, Grand Ballot, Perreuse (château) ;
  • dans le sud de la commune : L'Hôtel-du-Bois, la Fringale, Grand-Bilbartaut, les Loges, Nolongue (manoir-ferme), Choqueuse (forêt domaniale).

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6% ), forêts (26,6% ), zones urbanisées (4,3% ), prairies (3,4% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1% ), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[41].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[42],[43],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

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La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[44]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 702, alors qu'il était de 1 585 en 2013 et de 1 589 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Jouarre en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3 %) supérieure à celle du département (2,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (70,3 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Jouarre en 2018.
Typologie Jouarre[I 2] Seine-et-Marne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 88,3 90,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3 2,9 9,7
Logements vacants (en %) 8,8 6,8 8,2

Voies de communication et transports

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La gare de La Ferté-sous-Jouarre est située à 4 km.

Le réseau de bus Brie et 2 Morin dessert la commune via les lignes 40 (La Ferté-sous-Jouarre - Jouarre - Sept-Sorts) et 41 (La Ferté-sous-Jouarre - Jouarre - Coulommiers).

Domus Dei de Jotro - Jouerre-en-Brie - Juere - Jouarre-Balleau et Courcelles[45].

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Jouarre-la-Montagne[46].

La racine toponymique de Jouarre renvoie sans doute à une ancienne occupation celte, ce toponyme provient de l'agglutination des mots gaulois divo et durum qui signifie : la « forteresse sacrée ».

L'occupation romaine du site, avec peut-être l’aménagement d’un castrum (camp retranché) faisant suite à un bourg fortifié gaulois, permettent d'accréditer cette explication.

Ancien Régime

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Cependant, l’essor jotrancien est à rechercher dans la première moitié du VIIe siècle, lorsque saint Adon fonde à cet endroit une abbaye, encore en activité à l’heure actuelle. Les invasions normandes du IXe siècle, les dégradations de la guerre de Cent Ans au XVe siècle, la Révolution française, autant d’événements majeurs qui ont touché cette commune. Mais le patrimoine local est resté intact, et si chaque époque a laissé sa trace, c’est pour mieux révéler ce qui avait été fait antérieurement… Ainsi Jouarre reste l’une des rares communes de la région à conserver autant de vestiges des temps révolus. Joyau du patrimoine et de l’art mérovingien, les cryptes de Jouarre demeurent un ensemble unique en Europe de par leur conservation et de par leur âge[47].

Au temps du roi Dagobert Ier, une grande école du palais réunissait à la cour les fils des plus hauts dignitaires du royaume où il leur était donné une grande culture et une initiation à l’administration royale. C’est ainsi que le roi Dagobert choisissait ses ministres et ses évêques. Authaire, un haut fonctionnaire du palais, y fit instruire ses trois fils, Adon, Dadon et Radon. Originaires de la région, et plus particulièrement d’Ussy-sur-Marne, Authaire reçut chez lui, l'hiver 610-611, la visite du moine irlandais Colomban. Après avoir acquis un haut niveau de culture, Adon, Dadon et Radon assurèrent de grandes fonctions au service du roi Clotaire II, puis de Dagobert Ier. Dadon fut chancelier du royaume puis nommé évêque de Rouen, Radon, fut trésorier de Dagobert Ier et Adon référendaire[47].

Adon quitta assez rapidement la cour du roi pour fonder un monastère sur le site de Jouarre et dota ce dernier de son patrimoine exceptionnel. Des membres de la famille d’Authaire, tels qu'Agilbert et Ebrégisile rejoignirent Adon à Jouarre, puis ce fut au tour de Mode, sa sœur Balde et leurs nièces Telchilde et Aguilberte pour former une communauté de femmes. C’est ainsi que l’abbaye de Jouarre devint un temps un monastère double, où hommes et femmes mènent une vie monastique, en même lieu, en des bâtiments séparés. Techilde en fut la première abbesse. Ainsi, la crypte Saint Paul de Jouarre abrite les tombeaux des fondateurs[47].

Époque contemporaine

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En 1915, les bâtiments de l'abbaye de Jouarre sont réquisitionnés pour servir d'hôpital militaire à l'arrière du front.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de la Seine-et-Marne.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de la Ferté-sous-Jouarre[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de la Ferté-sous-Jouarre

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

Intercommunalité

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Jouarre était membre de la communauté de communes du Pays fertois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1970 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité envisage en 2017 fusionner avec la communauté de communes du Pays de Coulommiers afin d'augmenter les ressources de cette nouvelle structure, qui prendrait le statut de communauté d'agglomération et bénéficierait à ce titre de dotations plus élevées de l'État, tout en ayant une possibilité de négociation plus équilibrée avec Val d'Europe Agglomération et la communauté d'agglomération Pays de Meaux[48],[49]. Cette fusion intervient le , formant la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie dont est désormais membre — contre son gré[50] — la commune.

Tendances politiques et résultats

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Au second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste DVD menée par Fabien Vallée obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 798 voix (48,33 %, 21 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant celles menées respectivement par[51] :
- Pierre Goullieux, maire sortant (DVD 664 voix, 40,21 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Sylvain Feron (DVD, 189 voix, 11,44 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 33,75 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Fabien Vallée obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 701 voix (61,54 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), battant celle, également DVD, menée par Philippe Rimbert (438 voix, 38,45  %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19, 56,55 % des électeurs se sont abstenus[52].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Nicolas Huvier    
1791 1792 Pierre Parnot    
1792 1795 Juvénal Rassicod    
1800 1808 Bernard Leger    
1808 1816 Claude De Caulliere (Vicomte)    
1817 1830 César Huet    
1830 1833 Alexandre Bayeux    
1833 1846 Octave Guilleminault    
1846 1848 César Huet    
1848 1848 François Masson    
1848 1851 Albert Chiboust    
1851 1853 Joseph De Naylies    
1853 1855 César Huet    
1855 1857 Auguste Broulin    
1857 1860 Louis Bertrand    
1860 1862 François Bernard Duclos    
1862 1878 Jean Auguste Duffié   Raffineur de sucre
1878 1884 Fançois Michon    
1884 1885 Jean Auguste Duffié   Raffineur de sucre
1885 1890 Louis Remeuf    
1890 1894 Louis Gibert    
1894 1896 Etienne Lallier    
1900 1903 Vignandon    
1904 1912 Louis Darche    
1912 1914 Ernest Duchesne   Mobilisé pour la 1ere guerre mondiale et remplacé
1914 1919 Hippolyte Mauville et Charles Mangin    
Les données manquantes sont à compléter.
10 décembre 1919 7 décembre 1931 Gustave Chantereau    
10 janvier 1932 5 décembre 1943 Eugène Nolin   Décédé en fonction
20 octobre 1944 15 octobre 1948 Léon Chatelain   Décédé en fonction
20 novembre 1948 15 octobre 1948 Bernard Ramond-Gontaud    
Les données manquantes sont à compléter.
9 mai 1953 23 mars 1965 Bernard Ramond-Gontaud    
25 mars 1965 23 mars 1977 Charles Malbert    
23 mars 1977 25 juin 1995[53] Élie Baddour DVD Médecin
25 juin 1995 23 mars 2001[53],[54] Bertrand Petit DVD Chef d'entreprise
23 mars 2001 4 avril 2014[55] Pierre Goullieux RPF puis UMP Chef d'entreprise
Chevalier de l'ordre national du Mérite[56]
4 avril 2014[55] En cours
(au 20 septembre 2024[57])
Fabien Vallée UMPLR

soutenu en 2021 par le RN lors des élections départementales[58]
candidat suppléant RN lors des législatives de juin 2024[59]
également depuis le 26 février Vice-président du RPR[60].

Consultant digitalisation & systèmes d’information
Chevalier de l'ordre national du Mérite[61]

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[62].

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [63],[64].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Jouarre est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [65],[66],[67].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[68]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[65],[69].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [65],[70].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].

En 2021, la commune comptait 4 304 habitants[Note 7], en évolution de +2,14 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1202 5052 6652 5942 5642 6042 7222 6822 704
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6442 6682 6212 4482 5192 4882 3692 3072 313
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3192 2142 0841 9652 0722 0861 9782 0002 175
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 2702 5362 7652 7003 2743 4153 9974 0854 180
2017 2021 - - - - - - -
4 3374 304-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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École maternelle et primaire.

Manifestations culturelles et festivités

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 8] de la commune était de 1 449 (dont 62 % imposés), représentant 3 836 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 200 euros[74], le 1er décile[Note 9] étant de 13 490 euros avec un rapport interdécile de 2,6[Note 10].

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 917, occupant 1 823 actifs résidants (dont 21 % dans la commune de résidence et 79 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68 % contre un taux de chômage de 10,3 %. Les 21,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs[75].

Secteurs d'activité

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Entreprises et commerces

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Au , le nombre d’unités légales (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 226 dont 22 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 46 dans la construction, 53 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 6 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 11 dans les activités immobilières, 32 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 28 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 26 étaient relatifs aux autres activités de services[76].

  • Zone Industrielle la Croix de Mission de 3 hectares.
  • Société Wimbée[77] : cartonnage et plastiques, détenteur de brevets, fabricant à l'international.

En 2021, 58 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 46 individuelles[78].

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[79].

Agriculture

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Jouarre est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[80].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[81]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 26 en 1988 à 22 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 87 ha en 1988 à 141 ha en 2010[80]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Jouarre, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Jouarre entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[80],[Note 12]
Nombre d’exploitations (u) 26 20 22
Travail (UTA) 44 33 37
Surface agricole utilisée (ha) 2 253 2 693 3 107
Cultures[82]
Terres labourables (ha) 2 124 2 628 3 037
Céréales (ha) 1 395 1 754 2 036
dont blé tendre (ha) 980 1269 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 346 363 555
Tournesol (ha) 29
Colza et navette (ha) s 79 s
Élevage[80]
Cheptel (UGBTA[Note 13]) 386 189 288

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Les cryptes de Jouarre.
Tétramorphe symbolisant les quatre évangélistes.
Église abbatiale de l'abbaye.
Tour-clocher de l'abbaye.
L'église Saints-Pierre-et-Paul.
Château de Perreuse.

Les cryptes de Jouarre

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Les cryptes de Jouarre[83] ont subi plusieurs campagnes de travaux depuis le XVIIe siècle. Jusqu’au XIe siècle, il y avait vraisemblablement un plafond de bois qui reposait sur tous les chapiteaux, dans les deux cryptes. Au XVIIe siècle, les tombeaux sont vidés, pour placer les restes des corps dans des reliquaires et des châsses et on perce des ouvertures pour que les cryptes ne soient plus dans l’obscurité totale.

Les cryptes renferment les tombeaux de la famille fondatrice de l’abbaye.
La crypte Saint-Paul : ses chapiteaux du VIIe siècle sont faits de marbre des Pyrénées. Les fûts sont des réemplois gallo-romains du IVe siècle.
- Le mur occidental de la crypte est un mur dit « réticulé » car les pierres forment un dessin de filet, à la fois par leur disposition, mais aussi par leur taille.
- Le sarcophage de saint Agilbert qui fut évêque de Dorchester puis de Paris. Il fonda également la première communauté d’hommes de l’abbaye. Le côté du sarcophage présente un magnifique bas-relief. À la tête de ce tombeau, un bas relief, représente le Christ tétramorphe, dans une mandorle, symbolisant les quatre évangélistes.
- Le tombeau de saint Adon.
- Les tombeaux de sainte Osanne, sainte Balde, sainte Mode, sainte Telchilde.
- Le tombeau de sainte Aguilberte, avec des parements d'inspiration coptes sur le dessus et des svastikas, retrouvées dans les temples hindous[84].
La crypte Saint-Ebrégésile, d'origine carolingienne et utilisée comme chapelle jusqu'au début du XXe siècle abrite le sarcophage de saint Ebrégésile, évêque de Meaux au VIIe siècle, frère de sainte Aguilberte.
À l’extérieur des cryptes, les vestiges de la basilique funéraire qui fut entièrement détruite lors de la guerre de Cent Ans peuvent être aperçus. L’accumulation des sols au fil des siècles, explique qu’il faille descendre une douzaine de marches avant d’accéder au mausolée[85].

L’abbaye Notre-Dame de Jouarre

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L'abbaye bénédictine fondée au VIIe siècle par un disciple de saint Colomban de Luxeuil est encore habitée par une communauté bénédictine. Démolie en 1792, elle est rebâtie en 1837 en intégrant des éléments datant du XIIe siècle, notamment le clocher-porche de la tour[85].

La tour romane

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La tour romane abrite notamment le magasin des sœurs. On y découvre également une exposition sur l’histoire de l'abbaye et il est possible d'assister à une projection audiovisuelle sur la vie monastique.

C'est sans doute le monument qui résume le mieux l’histoire de Jouarre. Édifiée à la fin du XIe siècle sur des ruines carolingiennes, elle était le clocher de l’église abbatiale. Incendiée par les partisans anglais pendant la guerre de Cent Ans, la tour n’offrait au regard que des pans de murs calcinés, les planchers en bois ayant été détruits. Des pierres rougies permettent encore aujourd’hui de constater la violence de l’incendie.

À la fin du XVe siècle, une flèche est construite. Son sommet est surmonté d’une boule de métal dans laquelle sont enchâssées des reliques, dans la pensée de protéger l’édifice des calamités.

Au XVIe siècle, sous l’impulsion des abbesses Madeleine d’Orléans et Jeanne de Lorraine, la tour est restaurée. Les armoiries de Madeleine d’Orléans sont sculptées aux clefs de voûte dans la salle du deuxième étage. Sur le blason, supporté par deux lions, trois fleurs de lys qui rappellent que l’abbesse était demi-sœur du roi François Ier sont distinguées.

À la Révolution, la tour est transformée en habitation, annexée d’une forge.

u XIXe siècle, la tour, en mauvais état a perdu sa flèche. Pour la sauver, il est alors décidé de la réduire d’un étage, ceci explique sa silhouette massive aujourd’hui.

La tour offrant un panorama impressionnant sur la vallée servit enfin de poste d’observation et de réglage d’artillerie pendant la bataille de la Marne, en .

Bombardée en 1914 et 1940, foudroyée en 1951, ses vestiges furent sauvés par l’association « Les amis de l’Abbaye »[85].

Le musée de la Civilisation paysanne

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Dans le musée, deux salles de collections données par l’abbaye, et par des familles de Jouarre y sont présentées ; des outils agricoles en tous genres, des châles, des coiffes traditionnelles ainsi que du mobilier rural. Installé "provisoirement" au-dessus des cryptes au début des années 1960, il y resta jusqu'en 2005. En 2015, à la suite d'un changement de destination du bâtiment qui l'abritait, il a regagné la chapelle Saint Martin au-dessus des cryptes.

L'église Saints-Pierre-et-Paul

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L'église Saints-Pierre-et-Paul édifiée au XVIe siècle, elle abrite divers joyaux. On peut ainsi citer les châsses des abbesses de Jouarre et autres saints protecteurs, un christ en croix du XVe siècle, une piéta du XVe siècle, une représentation du Christ au tombeau du XVIe siècle, des vitraux du XVIIe siècle, de nombreuses statuettes et sculptures en pierre dont la finesse révèle une maîtrise de l’art et de l’expression et dans la nef de très belles châsses contenant les reliques qui sont portées à dos d'homme chaque année lors de la procession de la Pentecôte[85],[86].

Le manoir de Nolongue

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La construction du manoir-ferme de Nolongue remonte probablement à la première moitié du XIVe siècle. Cette ferme est la seule de la région à avoir supporté le poids de la guerre de Cent Ans, conservant encore aujourd’hui son ancien logis, visible sur la façade méridionale des bâtiments. À l’origine, c’était une construction fortifiée, entourée de douves, à l’intérieur de laquelle on pénétrait par un pont-levis. Un manuscrit de 1544 nous livre une excellente description de l’état du domaine d’alors. Aborder Nolongue, c’est aussi évoquer la mémoire de Jean de Brie, qui y fut « gardeur de pourceaux » à partir de 1357. Par la suite, auteur d’un traité de bergerie, intitulé le Bon Berger, il entra dans les faveurs du roi Charles V de France qui en fit son secrétaire particulier[85].

Le domaine de Perreuse

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Le domaine de Perreuse et son château du XVIe siècle :

Durant la première bataille de la Marne, le château fut mis à disposition de l'état-major allié et devint l'un des plus grands hôpitaux militaires de la région. Par la suite, Perreuse devient un centre de repos puis une maison d'accueil et de traitement.

L’étang de Perreuse a été creusé par les premiers moines bénédictins il y a plus d'un millénaire.

Cimetière militaire du Château de Perreuse

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Cette nécropole rassemble des tombes britanniques et françaises.

L'aqueduc de la Dhuis

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L'aqueduc de la Dhuis traverse le territoire de la commune.

La Fromagerie Ganot

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La Fromagerie Ganot est l'une des fromageries les plus importantes de Seine-et-Marne, elle transforme la crème et le lait en yaourt ou fromage. Elle reçoit plus de 10 000 visiteurs par an.

Personnalités liées à la commune

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  • **Jean de Brie**, (né vers 1349), berger devenu écrivain et auteur du *Bon Berger*, un traité d’élevage de moutons, qui connut un grand succès et fut utilisé pendant des siècles comme référence pour les pratiques agricoles[87].
  • Antoine-Laurent de Jussieu, botaniste (1748-1836). En 1817, il achète le domaine de Venteuil, qui devient un véritable centre intellectuel où Antoine–Laurent reçoit ses amis, dont André-Marie Ampère, célèbre mathématicien et physicien. Le domaine est également un lieu de fêtes familiales, puisque chaque année la famille de Jussieu y fêtait la Saint-Antoine le . Très attaché à ce lieu, Antoine–Laurent choisit de terminer ses jours au château de Venteuil et y mourut en 1836.
  • Hippolyte Fizeau, physicien (1819-1896), élève de François Arago. Après de grands travaux, calcul de la vitesse de la lumière, il reçut de nombreux prix tels que le prix triennal de l’Institut de France en 1856, il entra dans la section physique de l’Académie des sciences pour en devenir le vice-président en 1877 puis président l’année suivante.
  • Gombert-Alexandre Réthoré (1820-1892), natif et décédé à Jouarre, propriétaire-cultivateur, géomètre, archéologue, historien, écrivain, conseiller municipal, officier d'Académie; auteur de travaux sur Jouarre et Saint-Cyr-sur-Morin. Une rue de la ville porte son nom[88],[89].
  • Auguste Prévot-Valéri (1857-1930), peintre, y est mort.
  • Brice Parain, philosophe et essayiste français (1897-1971), y est né.
  • **Victor Calland** (1807-1865), architecte et propriétaire foncier, mais surtout penseur socialiste chrétien aux affinités fouriéristes. Inspiré par les idées de Charles Fourier, il a tenté de concilier socialisme et christianisme en prônant la réforme sociale par l'éducation et en imaginant des projets utopiques comme le "Palais de Société", destiné à accueillir des familles dans un modèle communautaire catholique. Ses travaux portaient notamment sur la presse, l'éducation agricole, et la réconciliation des classes sociales au nom de la charité chrétienne[90],[91].

Héraldique

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Blason de Jouarre (Seine-et-Marne)

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

« D’azur à la montagne de sinople, portant la tour carrée du lieu d’or, essorée de gueules, sommé en chef de 3 étoiles d’or. »

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, (ISBN 2-84234-100-7), « Jouarre », p. 542–546
  • Gombert-Alexandre Réthoré, Jouarre, notice historique, Meaux, A. Le Blondel, , 36 bnf=cb31200517z.
  • Gombert-Alexandre Réthoré, Les cryptes de Jouarre, Paris, L. Joly,, , 30 p. (BNF 31200515).
  • Gombert-Alexandre Réthoré, Le territoire de Jouarre, Meaux : Territoire de Jouarre : Nolongue, les Loges, le Grand-Couroy, la Harpennerie, l'Ile-Jourdain, Choqueuse, la forêt de Choqueuse, les Quatre-Cents, l'Hôtel-du-Bois, la Borde-au-Bois, les étangs du territoire de la Borde, la Léproserie du Ru de Verou, Glairet, la Masure Michel, la Fringale, Hideuse, Balleaux, Perreuse, les Corbiers, la Borde-Jannelle, Meaux, A. Le Blondel, , 179 p. (BNF 31200521).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. hors communautés et sans abris .
  9. Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires.
  10. Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
  11. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  13. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Zones ZNIEFF de Jouarre » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  2. « Jouarre - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites région agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  2. « Jouarre » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. « Plan séisme consulté le  ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Péreuse (F6262000) », consulté le .
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Petit Morin (F62-0400) », consulté le .
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Petit Morin (F6255001) », consulté le .
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Petit Morin (F6255101) », consulté le .
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Petit Morin (F6254101) », consulté le .
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vorpilliere (F6256000) », consulté le .
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Choisel (F6255000) », consulté le .
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  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Grand Bibartault (F6544600) », consulté le .
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Petite Brosse (F6544550) », consulté le .
  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Bourgogne (F6544800) », consulté le .
  16. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Bois d'Arrageon (F6544850) », consulté le .
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  18. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Commune de Doue (F6542100) », consulté le .
  19. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de l'Étang de Péreuse (F6262050) », consulté le .
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