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Gravon

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Gravon
Gravon
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Brice Chantre
2020-2026
Code postal 77118
Code commune 77212
Démographie
Gentilé Gravonnais
Population
municipale
161 hab. (2021 en évolution de +4,55 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ nord, 3° 07′ est
Altitude Min. 51 m
Max. 121 m
Superficie 7,55 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Provins
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Gravon

Gravon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie

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Localisation

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La commune est située au sud-est du département de Seine-et-Marne en rive gauche de la vallée de la Seine en limite du département de l'Yonne.

Le village entièrement entouré d’eau est respectivement à onze et vingt-sept kilomètres au sud-ouest de Bray-sur-Seine et Provins[Carte 1].

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 51 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 54 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Gravon.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

  • la Seine, fleuve long de 774,76 km[3], ainsi que :
    • un bras de 1,06 km[4] ;
    • le fossé 02 des Prés Ruelles, canal de 1,34 km[5], et ;
    • le canal de Bray à la Tombe, long de 10,12 km[6], ancien canal de dérivation de Bray à la Tombe (désaffecté depuis 1979), et ;
    • le Conduit, cours d'eau naturel de 7,47 km[7], qui confluent avec la Seine ;
      • le bras de la dérivation de Bray à la Tombe, 0,38 km[8], qui conflue avec le Conduit .

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,72 km[9].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[11],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[12].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 10 km à vol d'oiseau[15], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].

Un espace protégé est présent sur la commune : la « Héronnière de Gravon », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 51 ha[21].

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[23],[Carte 2] :

  • la « Bassée et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordée par un coteau marqué au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversité de milieux qui conditionnent la présence d’une avifaune très riche[24],[25].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Gravon comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[26],[Carte 3], la « héronnière de Gravon » (54,46 ha), couvrant deux communes du département[27] ; et les « plans d'eau de Gravon » (28,62 ha), couvrant deux communes du département[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[26], la « vallée de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du département[29].

Au , Gravon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[31]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 41 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[34] (source : le fichier Fantoir) dont l'Aire de repos de Gravon (autoroute A5).

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7% ), eaux continentales[Note 5] (15,3% ), forêts (10,2% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6% ), zones agricoles hétérogènes (2,4% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[35].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[36],[37],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

Planification

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La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[38].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[39]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 122 dont 91,7 % de maisons.

Parmi ces logements, 61,5 % étaient des résidences principales, 35,1 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 93,6 % contre 3,8 % de locataires et 2,6 % logés gratuitement[40].

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par la ligne d'autocars No 3202 du réseau de bus Provinois - Brie et Seine.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Kravedonum au XIe siècle, Kravedonum, Gravum, Gravon-sur-Seyne.

Du gaulois grava « gravier », du latin grava « endroit caillouteux au bord d’une rivière » et du radical indo-européen *dhun-, associant un relief et un habitat défendu « dune », à l’origine d’une racine celtique *dhuno dont le premier sens aurait été « clôture, zone enclose », d’où le gaulois dūnum qui a pris le sens de « citadelle, enceinte fortifiée » et, par métonymie, celui de « colline, mont » puisque la plupart des citadelles étaient bâties sur des hauteurs.

les fiefs de Gravon furent au XVIe siècle la possession de Louis de Richebourg[41].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 ? Guy-Daniel Moncoq   Retraité
         
27/11/2003 2020 Francis Benoît   Cadre commercial retraité
2020 En cours Brice Chantre[42]   Professeur

Comme toutes les communes dépendantes de Bray-sur-Seine, la commune de Bazoches-lès-Bray est jumelée à Hemsbach (Allemagne). Les échanges sont fréquents et cordiaux entre ces deux régions d'Europe.

Politique environnementale

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Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [43],[44].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la commune de Gravon ne dispose pas d'assainissement collectif[45],[46].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[47]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[45],[48].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[45],[49],[50].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[51].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].

En 2021, la commune comptait 161 habitants[Note 6], en évolution de +4,55 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
123118119104123141153164162
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
136135154132111114161132118
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1008588827174797865
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8256738186115133136149
2017 2021 - - - - - - -
165161-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Enseignement

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La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[56].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 72, représentant 152 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 640 euros[57].

En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 10, occupant 62 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 60,6 % contre un taux de chômage de 12,1 %.

Les 27,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 11,1 % de retraités ou préretraités et 6,1 % pour les autres inactifs[58].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de douze dont un dans l'agriculture-sylviculture-pêche, neuf dans le commerce-transports-services divers et deux étaient relatifs au secteur administratif[59].

Ces établissements ont pourvu trois postes salariés.

Secteurs d'activité

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Agriculture

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Gravon est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[60].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[61]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de trois en 1988 à une en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 122 ha en 1988 à 287 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Gravon, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Gravon entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[60],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u) 3 1 1
Travail (UTA) 4 2 2
Surface agricole utilisée (ha) 367 285 287
Cultures[62]
Terres labourables (ha) 367 s s
Céréales (ha) s s s
dont blé tendre (ha) s s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s s
Tournesol (ha) s
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[60]
Cheptel (UGBTA[Note 9]) 2 0 0

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Maurice.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Gravon », p. 63–65

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Gravon, » sur Géoportail (consulté le 20 avril 2020)..
  2. « Sites Natura2000 de Gravon » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  3. « Zones ZNIEFF de Gravon » sur Géoportail (consulté le 14 janvier 2021)..
  4. « Gravon - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  5. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  6. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Gravon » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Seine (F2404001) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 02 des Prés Ruelles (F2407002) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Dérivation de Bray à la Tombe (F2--3202) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Conduit (F2402000) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la dérivation de Bray à la Tombe (F2405501) » (consulté le ).
  9. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 21 juin 2019
  10. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
  11. « SAGE Bassée Voulzie - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
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  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. « Les différents espaces protégés. », sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
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