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Fernando Santoro

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Fernando Santoro
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Titre
École/tradition
Principaux intérêts
Idées remarquables
intraduction.
Influencé par

Fernando José de Santoro Moreira est un philosophe et poète brésilien contemporain. Directeur de l'Institut de sciences humaines et philosophie de l'Université du Brésil depuis 1998, il est depuis le responsable lusophone du Vocabulaire européen des philosophies[1].

Professeur de philosophie antique

Diplômé en philosophie par l'Université du Brésil de Rio en 1990 et en lettres françaises par l'Université de Nancy en 1992, Fernando Santoro enseigne dans la première depuis cette date, après avoir assuré une vacation trimestrielle à l'université de l'État de Rio de Janeiro. Formé par un des éminents spécialistes brésiliens de Heidegger, le néoplatonicien Emmanuel Carneiro Leão (pt), il participe parallèlement de 1996 à 2000 au comité de rédaction de la revue Thaumadzati.

En 1998, il soutient à l'université du Brésil une thèse de doctorat intitulée Poétique de la vérité. Dans le cadre des second et troisième cycles (pt) (CAPES), il y dirige depuis l'Institut de sciences humaines et de philosophie et le laboratoire d'études grecques classiques OUSIA au sein du département de philosophie de la faculté de sciences humaines. En 2007, il conduit la réforme des études de philosophie de l'UFJR et obtient l'année suivante l'habilitation à diriger les thèses de troisième cycle (pt).

Chercheur en sophistique

En 2000, il suit un cursus post doctoral en Sorbonne et intègre l'équipe de chercheurs GDR 1061 du CNRS que dirige Barbara Cassin et qui prépare le Vocabulaire européen des philosophies (VEP). De 2007 à 2009, en parallèle de son travail d'enseignant, ses recherches sont appointées par la Bibliothèque nationale de Rio. En 2010, il prend pour deux années la charge de secrétaire général de la Société brésilienne d'études classiques (SBEC).

En 2011, il est détaché au Centre Léon Robin de la Sorbonne, où il est chargé de cours en tant que professeur des universités associé, et en 2013 pareillement au Labex transfers de l'École normale. Cette même année 2013, il anime au sein du Collège international de philosophie (CIPh) un séminaire intitulé La Poétique des Intraduisibles.

Œuvre philosophique

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Direction d'ouvrages collectifs

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  • Avec H. F. Cairus & T. O. Ribeiro, Acerca do Poema de Parmênides,Azougue, Rio, 2007, 288 p., réed. 2009, 240 p. (ISBN 9788588338975).
  • Avec G. Fogel & M. C. Schuback, Pensamento no Brasil, vol. I, "Emmanuel Carneiro Leão", Hexis, Rio, 2010, 423 p.
  • Avec M. C. Schuback & M. A. Casanova, Gilan Fogel, Hexis, Rio, 2013, 328 p.

Direction de numéros de revue

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  • Revista Filosófica Brasileira, Département de philosophie de l'UFRJ, Rio, 2003.
  • Anais de Filosofia Clássica, vol. III, Laboratoire Ousia de l'UFRJ, Rio, 2009.
  • Aisthe, vol. III, n° 4, PPGF de l'UFRJ, Rio, 2009 (ISSN 1981-7827).

Articles encyclopédiques

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Articles parus dans des revues spécialisées

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  • Lavra dos Ócios, in Letras e Artes, n° 9, p. 25, Rio, .
  • Poesia e Verdade, in CEP20000 Quadrinhos, n° 2, pp. 36-37, .
  • Semana Sim, in O Carioca, n° 4, p. 53, Rio, .
  • Safira, in Panorama, n° 2, p. 3, Rio, .
  • A retomada do pensamento aristotélico no mundo contemporâneo, in Philia, n° 16, pp. 4-5, Rio, .
  • O inferior e o superior, in Global, n° 1, pp. 29-30, Rio, .
  • Risos no tribunal. As referências de Sócrates à comédia e a Aristófanes, na Apologia, in VI Congresso da SBEC - caderno de programação e resumos, n° 1, pp. 606-611, Mauad, Rio, 2005.
  • Signos e Sentidos, in Anais do I Forum de Linguagem, Forum de Ciência e Cultura da UFRJ, Rio, 2005.
  • Nem certo nem errado, muito pelo contrário!, in Olhar Virtual, n° 85, Rio, .
  • Avec R. Ricardo, Um quebra-cabeça de milênios, in Jornal da UFRJ, n° 24, pp. 22-23, Rio, .
  • O Nome dos Deuses, in Anais de Filosofia Clássica, n° 1 "I Simpósio Internacional OUSIA de Estudos Clássicos : O Poema de Parmênides", Rio, 2006.
  • A Catarse na Comédia, in Archai, n° 1, p. 11, Brasília, 2007.
  • O desafio de Platão e a resposta de Aristóteles : como anistiar o poeta exilado por Sócrates., in Anais de Filosofia Clássica, n° 2 "Seminário OUSIA de Estudos Clássicos : Seminário poética", Rio, 2007.
  • Avec C. Fittipaldi, Enxame, in Revista Global Brasil, pp. 34-43, Rio, .
  • Avec R. Guéron, Biopolítica e Biopoder, in Revista Global Brasil, pp. 14-20, Rio, .
  • No princípio, o texto, in Discutindo Filosofia, p. 64, , São Paulo, .
  • Para uma Arqueologia das Categorias de Aristóteles, in Anais de Filosofia Antiga, n° 2 "II Seminário de Filosofia Antiga", Rio, 2008.
  • A Arte na educação à partir de Aristóteles, in Revista Educação, p. 5, São Paulo, .

Articles parus dans des journaux

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Traductions en portugais

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Œuvre poétique

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Mise en scène

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Traductions en portugais

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Concepts clefs

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L'intraduction

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Fernando Santoro a été en l'introducteur[3] en sophistique[4] du concept d'intraduction. Emprunté aux poètes concrétiste (pt)s Augusto de Campos et Haroldo de Campos (pt), le terme désigne en ce sens[nb 2] les efforts pour traduire les idiomatismes qui résistent à la traduction[5] parce qu'ils se réfèrent à une culture étrangère, dans laquelle ils ont souvent une valeur performative[6] qui les rend incompréhensibles hors contexte. Le concept met en évidence que le langage ne se réduit pas à sa fonction de communication et que par conséquent, comme le dénonçait Lacan à propos de l'espéranto, il n'y a pas de traduction mécanique possible sans un asséchement sémantique gros d'un projet d'asservissement politique.

La poésie, mère de la philosophie.

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La philosophie classique s'est efforcée de se constituer en discours ontologique en se dégageant d'un discours performatif, encore sensible dans les fragments présocratiques étudiés par Heidegger et présent chez les sophistes, et en reléguant celui-ci à la poésie épique et son rôle de propagande, à la poésie dramatique et son effet cathartique.

Notes et références

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Références bibliographiques

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  1. F. Santoro, O Louro, in Imaculada, op. cité.
  2. F. Santoro, Adultérios literários, in Imaculada, op. cité.
  3. F. Santoro, 7 + 1, in G. Zarvos (pt), CEPensamento 20 000.
  4. Sappho, in Papyri d'Oxyrhynque, t. XV, nº 1787.
  1. Mais est le cahier dominical édité depuis 1998 par le quotidien Folha de S.Paulo.
  2. Les linguistes parlent également d'intraduction dans un sens relatif pour désigner la traduction en langue maternelle d'un texte original écrit dans une langue étrangère. Par opposition, extraduction désigne la traduction en une langue étrangère d'un texte original écrit en langue maternelle.

Références

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  1. B. Cassin, Equipe du VEP Assemblée transeuropéenne pour traduire entre les cultures, Paris 2014.
  2. F. Dastur, Roman et philosophie : l'Hypérion de Hölderlin, in O que nos faz pensare, n° 16, , pp. 176-190, PUC, Rio, novembre 2003.
  3. F. Santoro, La traversée des océans, in Journal de bord du VEP, Assemblée transeuropéenne pour traduire entre les cultures, Paris 2014.
  4. B. Cassin & al., De l'intraduisible en philosophie. Le passage aux vernaculaires., in Rue Descartes, no 14, Albin Michel, Paris, novembre 1995.
  5. F. Santoro, Traduction et intraduction, ENS, Paris, 22 février 2013.
  6. A. Pierçon-Gnezda, Barbara Cassin, L’archipel des idées de Barbara Cassin, in Lectures, 8 octobre 2014.

Bibliographie

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Liens externes

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  • Ousia, site du pôle de recherche et d'études antiques du professeur Santoro.
  • Pragma, site de l'école de philosophie antique de l'Institut de sciences sociales et philosophie qu'il dirige et de sa revue Kleos.