Aller au contenu

Euskaltzaleen Biltzarra

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Euskaltzaleen Biltzarra
Eskualtzaleen Biltzarra[1]
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaine d'activité
Organisation
Président
Piarres Aintziart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnes clés

Euskaltzaleen Biltzarra est une association créée en 1901 par Martin Guilbeau, afin de « favoriser par tous les moyens en son pouvoir la conservation de la langue basque[2] et sa diffusion »[3], en dehors des questions politiques, religieuses et sociales[4],[5],[6]. L'Eskualtzaleen Biltzarra permet aux idées nationalistes de se développer auprès des notables du Nord et de point de contact majeur entre Basques des deux côtés de la frontière[7].

Euskaltzaleen Biltzarra, du basque, signifie « l'assemblée de bascophiles ».

Présidences

[modifier | modifier le code]

Martin Guilbeau qui fut accusé d’autoritarisme, démissionna en 1904. Arthur Campion en est devenu le président en 1906. L'année suivante, c'est Jean de Jaurgain qui préside l'association avant d'être remplacé par Julio Urquijo en 1908. En 1911, est nommé Georges Lacombe, puis Étienne Decrept de 1912 à 1920, puis c'est au tour de Jose Eizagirre en 1922 et de Jean Etchepare en 1926[8].

De 1926 à 1959, soit pendant 33 années, Louis Dassance en est le président. Ensuite Michel Labéguerie en prend le relais jusqu'à sa mort en 1980[8].

Présidents

[modifier | modifier le code]

L'association

[modifier | modifier le code]

Activités de ces dernières années[8] :

Publications

[modifier | modifier le code]
  • en 2012, Pierre Duny-Pétré: idazlanak ;
  • en 2014, Etxea eta etxekoak euskal litteraturan ;
  • en 2015, Maiatzen bidean ;
  • en 2019, Marijan Minaberriren mehategitik ;
  • en 2022, Hitza hezi bihotza hazi.

Conférences / Hommages

[modifier | modifier le code]
  • 2003 : Étienne Salaberry ;
  • 2004 : Janamari Malharin ;
  • 2005 : C. Leralu et I. Lichau ;
  • 2006 : Etchepare (1877-1935) ;
  • 2007 : Joanes Leizarraga ;
  • 2007 : G. Adema Zaldubi ;
  • 2008 : Dominique Dufau ;
  • 2009 : Jean Etxepare le Jeune ;
  • 2010 : Léon Pochelu Garralda ;
  • 2010 : Piarres Narbaitz ;
  • 2011 : Guillaume Eppherre ;
  • 2013 : Xarriton, Itzainar et Luberriaga ;
  • 2014 : Pierre Duny Petre ;
  • 2017 : Maiatz ;
  • 2019 : Marjijan Minabeberri.

Selon l'analyse de Jean Goyhenetche, portant sur le thème Idéologies culturelles et espace social en Pays Basque « à la veille de la première guerre mondiale » : « Le discours d'Eskualzaleen Biltzarra est la juxtaposition, sinon la synthèse, d'opinions complexes qui prétendent défendre à la fois la politique française et la pensée basque(isante). Il est influencé à la fois par le moralisme réactionnaire ambiant et par le républicanisme français qui reste jacobin et centralisateur, tandis que la droite française l'enferme dans le provincialisme. C'est vrai que le centralisme et le nationalisme français conquérants ne permettaient pas d'autre exutoire à la consciente de l'identité basque. Sa fondation coïncide avec la montée des nationalismes franco-allemand, avec le colonialisme militaire agressif, avec l'essor d'une bourgeoisie française nationales dans laquelle se fonde notre bourgeoisie rurale capable d'élaborer seulement une médiocre pensée provincialiste. Face à l'émergence du monde moderne, Eskualzaleen Biltzarra s'enferme dans la nostalgie du temps passé (...) »[3]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ancienne graphie
  2. Le mouvement culturel basque, 1951-2001: Filières bilingues, Seaska, AEK, Michel Oronos, Jakes Bortayrou, Elkar, 2002, 361 pages
  3. a et b (eu) Sarrera, Jean Goyhenetche : «Idéologies culturelles et espace social en Pays Basque à la veille de la première guerre mondiale», La Production sociale des espaces, CNRS, 81. orrialdea.
  4. Rue Guilbeau
  5. (eu) Eskualtzaleen Biltzarra, Arantzazun, 1963 iraillaren 30-ean eta urriaren 1 eta 2-an
  6. Eskualtzaleen Biltzarra sur Auñamendi Eusko Entziklopedia.
  7. Le Pays Basque de France: la difficile maturation d'un sentiment nationaliste basque, Jean-Marie Izquierdo, L'Harmattan, 2001, 223 pages
  8. a b et c « Sarrera », sur euskaltzaleenbiltzarra.eus (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]