Discussion Wikipédia:Bulletin des administrateurs/2020/Semaine 8
TL:DR ou comment fermer un livre en lisant jusqu'à la fin
[modifier le code]Résumé En gros, je dis merci, je répond aux inquiétudes mentionné sur le B.A., au sujet de mon débannissement et je confirme n'avoir aucun ressentiment et fermer le livre. Bien sûr, je le fais à ma façon, et c'est long à lire, car rien n'est binaire dans mes raisonnements. J'ai besoin d'exprimer mon point de vu, pour clore cette histoire et la laisser derrière moi.
Tout d'abord merci à tous ceux qui ont pris la peine de lire le bilan fait par Racconish JohnNewton8, Sammyday, Bertrand Labévue, Lomita, Cantons-de-l'Est, Jules*, Esprit Fugace, Binabik, Céréales Killer, Goodshort, Azurfrog, Antoniex et Ash Crow :
Ensuite, merci à mes parains Racconish et Gdgourou : qui se sont d'eux-mêmes proposés pour me parrainer durant cette étrange période de « ré-insertion sociale ». Si cela fut pour moi éprouvant, humiliant, infantilisant, désagréable et globalement vécu comme étant profondément injuste, il va sans dire comment cela a pu être exigeant pour ceux dont la tâche était de me « surveiller ». Racconish a pris son travail au sérieux et a veillé à me faire saisir le point de vu collectif sur de nombreux aspects de la vie wikipédienne, tout en prenant son énergie et son temps pour prendre en compte mon propre point de vu (pas souvent exprimé avec concision, ni avec tact), qui sur certains aspects est différent de la culture et des normes admises. Soyez rassurés : pour ce qui est des règles officielles, principes fondateurs et recommandations collectivement acceptées; ça va je les acceptent volontiers, mais pour ce qui est des habitudes et coutumes, il m'arrive de ne pas les partager, et c'est normal dans un collectif sain, que tous n'aient pas exactement les mêmes valeurs sur tous aspects de la vie sociale et du projet. Ne pas permettre de divergeances d'opinions nous rendrait un peu sectaire comme communauté. J'ai découvert en Racconish non seulement un humain aimant penser et capable de ne pas s'offusquer de mon manque de tact, mais aussi un vrai porte-parole pour la communauté, sachant parler en son nom à elle, et non pas en son nom propre. Sachez que la communauté peut trouver en ce contributeur une ressource précieuse ; il est un excellent médiateur. Il a ce détachement qu'ont les grands diplomates et c'est assez admirable pour que j'y consacre un paragraphe entier. J'ai beaucoup appris en l'observant, et au fil des échanges que nous avons eu. Il m'a notamment suggéré des lectures pertinentes et stimulantes, ainsi qu'éveiller ma conscience sur de nombreux aspects essentiels pour la vie collective. La lecture de son compte-rendu me concernant m'a aussi surprise, je dois l'admettre ; je ne m'attendais vraiment pas à un portrait aussi fidèle, aussi ressemblant, mais surtout aussi respectueux de ma personne. Racconish a favorablement participé à ma guérison saine.
Je vais reprendre une partie de ce compte rendu ici, pour fins de discussion, car c'est surtout au sujets des inquiétudes mentionnées à mon sujet que je veux ici répondre (rassurer) :
« Je pense au contraire que si la page est résolument tournée, si le harcèlement et le stress engendré sont reconnus, si le bannissement est par conséquent levé, tout devrait bien se passer. Idéalités restera une contributrice atypique et particulièrement sensible, justifiant une attention particulière du fait de la protection qui lui a manqué quand elle en avait besoin, mais je ne vois pas qu'elle mette en danger le projet auquel elle est très attachée. Ses engagements à ne révoquer qu'une seule fois et à éviter l'incivilité devraient suffire à rassurer sur ce point. »
Je le pense aussi !
Effectivement, la reconnaissance sociale de ce que j'ai subit est salvatrice et m'aide à guérir, tout comme les coups de becs et de griffes peuvent me rammener à ce que j'ai subis. On peut me le repprocher, mais c'est questionnable car même médicalement parlant, ce n'est pas recommandé en cas de traumatisme, de « garder ça enfouie en soi »; c'est délétère. J'apprend à laisser passer, mais j'ai aussi appris comment des rumeurs et des histoires racontées peuvent faire du bruit et sont sujet à l'effet « boule de neige »; ça grossit et ça grossit et devient au final une campagne de salissage efficace : il faut donc tuer dans l'oeuf ce genre de rumeur et de petits détails qui ternissent une personne.
Effectivement, je resterai atypique. Je ne peux pas me « standardiser » de force, malheureusement; j'ai tout essayé... Je fête mes 43 ans en ce moment, et je doute pouvoir (et vouloir) devenir moins sensible; ce n'est pas une tare, de mon point de vu, que de sentir la douleur et d'y prêter attention ; même quand ce n'est pas personnellement moi qui souffre. Je n'ai à mon avis jamais été une menace pour le projet de Wikipédia. La seule menace que ma personne peut (et a toujours) représenter est contre l'ordre établis; j'ai une tendance à être subversive. Je suis née ainsi, ce n'est pas une attitude que je prend ou que je peux cesser d'avoir, malheureusement. Je compte effectivement rester en mode R1R car je n 'ai jamais aimé ce genre de « guerre » et que je crois que les pdd sont faites théoriquement pour discuter des articles, et que c'est normal et souhaitable, de discuter. Tant que la discussion se base sur des arguments valides (non pas fallacieux), j'ai même du plaisir à échanger avec les autres Wikipédiens. Mais je resterai toujours un peu désemparée face aux sophismes autres procédés rhétoriques qui ne servent pas le projet, mais bien juste leurs orateurs.
Je n'ai pas de ressentiment envers qui que ce soit. Ce qui ne veut pas dire que j'ai tout oublié ce que j'ai vécu pendant ces nombreux mois à demander de l'aide (même de façon maladroite). Je n'ai pas l'intention d'oublier, j'ai l'intention de pardonner cependant, et même en étant non croyante en un Dieu, je prie pour que les contributeurs capables d'autant griffer et mordre trouvent la paix en eux. La vie m'a appris que c'est la souffrance qui pousse à faire mal à autrui (ou l'avidité), alors j'ai plein d'amour, en quelque sorte, envers ceux qui ne voient en moi que le « mal » et ne peuvent s'empècher de l'exprimer. Je ne leur souhaite que de découvrir le bonheur véritable, et l'amour de son prochain. Ceci dit, je suis malheureusement absolument lucide. J'ai beau vouloir ne voir que de la bonne foi chez tout le monde, je sais que pour ma part, la bonne foi, on m'en a surtout privé; on ne m'en accorde pas souvent, à vrai dire pratiquement jamais. Ça va pourtant dans les deux sens : si on veut que je crois que tout ce beau monde n'a jamais cherché volontairement à me nuire ou me faire mal, il faudrait aussi me croire quand je dis que je n'ai jamais cherché à nuire ou blesser tous ce beau monde (même des gens que je n'ai jamais croisé ont dit « souffrir » de mes propos tenus sur Twitter, et ce même en ayant jamais été visés, ou encore en ne s'appuyant que sur la base de ouïe-dire).
La plupart des gens qui ont encore des rancunes envers moi (car oui cela existe) m'en veulent pour des faits arrivés sur twitter à la mi-octobre 2018, dans un contexte à prendre en compte dans l'analyse. De surcroit, on a beau dire que « Idéalités aussi a fait du mal », je ne suis pas certaine que les conséquences que le harcèlement en groupe a eu sur moi sont comparables à ce que j'ai pu faire comme « mal » à ces gens, toutes proportions gardées. Ca en devient presque grossier : on a tellement dit que mes loghorées étaient risibles, que mes tweets étaient un divertissement comparable « à aller au théatre » : on s'en amusait principalement tout en disant que cela ne faisait que me discréditer. Pour ma part, de mon côté, je souffrais réellement d'un harcèlement, j'étais véritablement en grande détresse, je demandais de l'aide sur Wikipédia et Twitter et en j'étais suivit médicalement pour un traumatisme dûe à ce harcèlement. Je doute que ces souffrances se comparent et qu'il faille trancher 50/50 en terme de dommages causés entre mes quelques tweets et le harcèlement avéré que j'ai subit. C'est aussi ça être juste. Je suis personnellement encore grandement affecté du point de vue de ma santé. Les conséquences de ce harcèlement touchent toutes les sphères de ma vie personnelle, en plus d'avoir atteint à jamais ma réputation sur Wikipédia. Si quelqu'un estime que j'ai pu lui faire autant de mal, qu'il vienne m'en parler, car j'en serais aussi très affectée de savoir que j'ai pu faire autant de mal; je demanderais pardon de la façon la plus sincère qui soit, sans chercher à me « justifier » et légitimer des actes ayant eu des conséquences aussi profondes et durables chez quelqu'un. Chercher à réparer le mal causé, c'est souhaitable.
Si des gens n'aiment pas que j'ai pu dire des gros mots dans ma vie et que c'est tout ce qu'ils retiennent de moi, au point de vouloir me voir exclus du projet, je ne peux que leur répondre : soit. Ceux qui croient que je vais maintenant « me laisser aller à insulter » (comme si c'était tout ce que je savais faire) me mésestiment largement; c'est leur droit, mais ça se base sur rien de tangible. J'avais un dossier vierge avant que ce harcèlement débute, et mes contributions depuis 2006 tendent à prouver que j'ai à coeur le bien de Wikipédia. Je tiens aussi à préciser que non seulement je me « savais surveillée » (il faudrait être assez limité pour l'ignorer) mais que je sais que cette « surveillance » ne se terminera pas de sitôt, tout comme la rancoeur de ceux qui m'en veulent depuis plus d'une décénie (paix sur leurs âmes). Je ne m'exprime peut-être pas aussi bien que je ne le voudrais, mais pour ce qui est de ma vivacité d'esprit et ma capacité d'analyse, j'ai peu de doute (c'est ma force). Je serai toujours « un Cas » (c'est l'histoire de ma vie malheureusement). Mais n'oublions pas surtout, que sur Wikipédia des admins et des contributeurs sans ce statut me tiennent rigueur pour des faits remontants parfois à plus d'une décénie, alors qu'on me demande à moi d'oublier un harcèlement des plus violents qui s'est déroulé fin 2018.
Ce « deux poids, deux mesures » s'appliquent à de nombreux aspects de la vie Wikipédienne et je ne vois pas comment je pourrais cesser d'en prendre conscience, outres à m'imposer une lobotomie ou de me crever les yeux ; avancer avec des oeilleres, ce n'est pas mon fort et je crois pertinement que ce n'est pas souhaitable. Cela ne veut pas dire que j'envisage d'ouvrir des discussions sur ces sujets de « justice à géométrie variable ». Mais si on me questionne sur le sujet, il se peut que je donne ma propre opinion, et qu'elle soit articulée et robuste. Je ne cherche pas la polémique; de toutes, elle me trouve malheureusement. Ces « sujets chauds » où j'agis ne sont pas chauds à cause de moi ; je ne suis qu'une « empècheuse de tourner en rond » et non pas celle qui crée de tels articles polémiques, ou qui en soit la plus importante contributrice; j'en suis même pas gatekeeper…
La crainte de Jules est fondée en un sens seulement : oui, selon moi des responsables du harcèlement (enfin des gens qui ont participés et rendu possible ce) que j'ai subis sont encore aujourd'hui vu comme des contributeurs de qualité, très appréciés dans la communauté. Je vois mal comment le nier. L'important n'est pas simplement de tourner la page, mais que plus jamais aucun agresseur ne reste au sein de la communauté pendant aussi longtemps, à faire autant de victime en quasi totale impunité et en voyant ses actes justifiés, légitimés. Un tel raisonnement n'implique en aucune manière l'idée que je sois « rancunière » ou que j'ai une mentalité axée sur le « juger et punir ». Il s'agit seulement de lucidité.
Concrètement, je ne suis pas du tout adepte de sentence et de coercition; j'adhère pour ma part au modèle de Justice réparatrice que proposent et utilisent les Peuples autochtones. Au lieu de « juger et punir », il s'agit plutôt, par le dialogue, de parvenir à accorder pleinement son pardon à des gens qui reconnaissent pleinement leurs torts. La démarche demande de la véritable bonne foi, de chaque côté et d'éviter de chercher des justifications à outrance. Assumer, faire un sincère mea culpa, c'est souhaitable. Il vaut mieux, selon moi (et les peuples adhérant à la notion de justice réparatrice), nettoyer les plaies que les oublier, ou pire simplistement désigner des coupables, comme si cela avait un aspect constructif. C'est une toute autre logique qui se base plutot sur la volonter de réparer la faute. Oublier une plaie peut engendrer des pathologies graves, et d'expérience, je sais qu'on n'oublis rien, de rien, on n'oublis rien du tout, on oublis rien de rien, on s'habitue, c'est tout (J.B.).
Dans l'autre sens, là où la crainte de Jules* est infondée à mon avis, c'est qu'il n'existe aucun danger que j'entreprenne une démarche de style « juger et punir » , j'espère que c'est compris. Dans la vie hors ligne, des gens m'ont fait bien pire que ce qui a pu se produire ici sur Wikipédia et je leur ai pardonné, après une démarche comme celle que j'ai mentionné plus tôt, sans jamais leur tenir rancune. Je n'ai pas un once de rancune en moi. Ce que vous voyez ici témoigne plutôt un besoin de rigueur (que ces choses soient exprimées). Je vous assure, croyez-moi #OuPas (cela n'est pas de mon contrôle), que j'ai pour ma part qu'un seul souhait, c'est que ces gens trouvent le vrai bonheur; celui dont Arendt parle, et qui implique un dialogue honnête avec soi-même; une prise de conscience, pour être savouré, voire même accessible.
Je suis navrée (et surprise, je dois l'admettre) d'avoir choqué autant de gens par mes propos à l'encontre d'un contributeur maintenant vu selon la Wikimédia Fondation comme étant un agresseur multirécidiviste ayant pu faire de nombreuses victimes sur de nombreuses années. Dans un moment de frustration profonde, je me suis emportée sur Twitter, j'ai été très en colère, j'ai été grossière. J'ai du coup appris à dire moins de vulgarités ( « vulgaire » veut aussi dire « du peuple » et je n'ai pas honte de ne pas appartenir à la « haute-société »), car cela provoque du tone policing ou encore des incompréhensions inutiles. Je constate aisément que c'est plus simple d'éviter tel gros mot, si je veux qu'on ne retienne que le fond de mes propos sans « s'enfarger dans les fleurs du tapis ». Pour ma part je réalise aussi que même sans avoir un once de haine en moi, je manque grandement de finesse, de tact et j'oublis des normes de politesse considérées par la majorité des gens comme étant élémentaires ; comme par exemple, de dire bonjour avant de commencer à m'exprimer ou encore d'exposer ce qui me heurte, d'une façon moins graphique (imagé).
Pour moi Wikipédia est comme un aquarium : il est fait pour être vu de l'extérieur. L'axiome qui sous-tend les principes fondateurs, si on relis J. Wales, est qu'avec les millions de yeux rivés sur Wikipédia, celui-ci ne pourra que s'auto-réguler. Cette idée comme quoi «ce qui se passe sur Wikipédia doit rester sur Wikipédia » n'a selon cet axiome fondamental aucun sens. C'est en fait tout le contraire. Ce qui se passe sur Wikipédia doit être vu par le plus grand nombre de gens possible, pour en assurer sa saine régulation sociale. Si vous ne voulez pas qu'autant de yeux se rivent sur ce que vous faites sur Wikipédia, évitez d'y écrire. C'est quand même la communauté épistémique en ligne la plus connue et étudiée dans le monde; on n'est pas dans notre salon.
Si d'autres contributeurs ont autre chose de grave à me repprocher dont je n'aurai pas conscience, qu'ils m'écrivent en privé ou sur Wikipédia, et je prendrai le temps de « nettoyer la plaie » avec eux, sans nier (ce que je ne fais d'ailleurs pas, il me semble). Pour les autres qui ne veulent plus en parler, je vais considérer qu'ils préfèrent que ça « reste mort » et j'en ferai de même. Si des gens sont lassent qu'on parle de moi à tout bout de champ, imaginez ce que cela peut être pour moi.. C'est étourdissant et épuisant. Je suis la première à être entièrement disposée à ce qu'on arrête de parler en vain à coup de storytelling sur ce dossier qui moi, me fait réellement souffrir et atteint réellement ma santé, ma vie de famille, mon travail IRL. J'ai fais les démarches que je voulais faire auprès des gens à qui je voulais exposer comment j'avais ressentis leurs actions, je ne vois pas autre chose à rajouter. Je n'ai pas attendu la fin du test pour le faire, justement pour donner une image entière et authentique de comment j'agis, IRL et en ligne. Il est donc inutile de croire que je me suis contenue durant ce test, ou de douter de ma capacité à rester fidèle à moi-même et à Wikipédia.
J'aimerais que conformément à ce qui est dit dans ce bilan, pouvoir bénéficier encore des conseils de Racconish et d'autres qui ont veillés sur moi d'une façon constructive, et ma foi, pleine d'humanité. Je tiens donc à conclure en disant que perso je n'ai rien à ajouter; on tourne la page. Merci pour ce débannissement ; jamais je n'aurais cru que ça pouvait se produire. Merci à MelAntipam : et aux autres que je ne notifient pas, qui ont eu cette idée et l'ont portée jusqu'à sa réalisation.
Oui c'est du TL:DR, mais c'est exceptionnel ce qui vient de se produire, autant cette décision de lever mon bannissement que la violence de ce que j'ai subis, et je crois que pour qu'un nouveau chapitre s'entame, je devais terminer d'exprimer celui-ci. Ce mot de la fin n'appelle pas de réponse, mais je reste disposée à parler à qui que ce soit qui souffre à cause d'un geste ou une parole que j'aurais posée.
Maintenant, je me sens réellement libérée de cette histoire désormais derrière moi. En toute sincérité, merci.
--Idéalités (discuter) 1 mars 2020 à 22:03 (CET)
- Bravo et merci. − ©éréales Kille® [Speak to me]* en ce dimanche 1 mars 2020 à 22:07 (CET)
- Bonjour Idéalités, je me félicite de l’issue de cette « procédure » extraordinaire à la fois pour toi et pour Wikipédia. Mon rôle s’est limité à une simple requête tandis que de nombreuses personnes l’ont portée à bout de bras pour la faire aboutir, à commencer par John qui a organisé les discussions comme un chef et Esprit Fugace qui a écouté avec bienveillance, puis bien sûr dans un second temps, Racconish, remarquable comme toujours (il manque au moins une trentaine de noms, excusez-moi). Je ne crois pas qu’un contributeur ait jamais été entouré comme tu l’as été dans ces trois derniers mois. Cela montre que lorsque la communauté le décide, une forme de pacification douce est possible. Nous pouvons nous en réjouir car c’est un signal de bonne santé du projet qui peut dès lors envisager d'être plus « inclusif », selon le mot de John dans le début de la discussion entre administrateurs en décembre.
- Mais je voudrais profiter du fait que j’ose écrire sur le BA pour ajouter une chose en réponse à ton message. Personne, je crois, n’ignore plus ni ne sous-estime la souffrance que t’a causée le harcèlement. J’espère sincèrement, comme tout le monde, que tu t’en remettras (et je ne sais malheureusement que trop bien que les souffrances psychologiques sont longues à guérir, si jamais elles guérissent). Mais pour cela, il te faudra également réaliser que d’autres aussi souffrent parfois même s’ils n’en parlent pas. Traîner par exemple Mike, un homme foncièrement gentil qui ne pense pas à mal, en RA pour une blague de bistrot plutôt drôle, était aussi cruel qu’inapproprié (Personne n'a parlé d’injure envers les californiennes au sujet de cette chanson ni envers les habitants de Gangnam-gu pour celle-là). Même ton « pire ennemi » peut se trouver traité plus bas que terre et je n’ose imaginer comment il a pris ça puis ça. Il s’agit à ma connaissance du plus grave torrent d’injures déversé sur un contributeur nommément identifié ; et il ne s’est trouvé personne pour le défendre ni même le soutenir… Au passage, j’ai comme le sentiment qu’il t’en a voulu car il a pensé un instant que tu avais partie liée avec Marc-Édouard Nabe. Donc plus que des contributions dans les règles, je te souhaite des contributions indulgentes et bienveillantes. Très sincèrement MelAntipam (discuter) 2 mars 2020 à 16:11 (CET)
- MelAntipam : Je suis désolée de devoir dire que je ne qualifierais pas Mike de "foncièrement gentil". Ses "blagues" de bistro ont plus d'une fois conduit à blesser et indigner des contributeurs qui ne lui avaient rien fait. Ce n'est pas pour rien qu'il a été bloqué plus d'une dizaine de fois, souvent justement pour des propos déplacés tenus sur le bistro. Esprit Fugace (discuter) 2 mars 2020 à 19:42 (CET)