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Christophe Barthès

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Christophe Barthès
Illustration.
Christophe Barthès en 2024.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(2 ans, 5 mois et 6 jours)
Élection 19 juin 2022
Réélection 7 juillet 2024
Circonscription 1re de l'Aude
Législature XVIe et XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique RN
Prédécesseur Danièle Hérin
Conseiller régional d'Occitanie
En fonction depuis le
(14 ans, 8 mois et 7 jours)
Élection 21 mars 2010
Réélection 13 décembre 2015
27 juin 2021
Circonscription Aude
Président (Languedoc-Roussillon)
Georges Frêche
Christian Bourquin
Damien Alary
(Occitanie)
Carole Delga
Groupe politique FN puis RN
Conseiller municipal de Trèbes
En fonction depuis le
(10 ans, 8 mois et 5 jours)
Élection 23 mars 2014[1]
Réélection 15 mars 2020
Maire Éric Ménassi
Groupe politique RN[2]
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Carcassonne (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu'en 1997)
RPF (1997-2002)
UMP (2002)[3]
FN/RN (depuis 2007) [4]
Profession Agriculteur

Christophe Barthès, né le à Carcassonne (Aude), est un homme politique français.

Membre du Front national (FN) devenu Rassemblement national depuis 2018, il est élu député dans la 1re circonscription de l'Aude lors des élections législatives de 2022.

Il est également conseiller régional du Languedoc-Roussillon puis d'Occitanie depuis 2010, réélu en 2015 puis en 2021, et conseiller municipal de Trèbes depuis 2014, réélu en 2020.

Parcours politique

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Débuts en politique

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Issu d'une famille de droite originaire d'Algérie française, Christophe Barthès s'initie à la politique auprès de sa mère, cadre locale du RPR. À ses côtés, il participe aux campagnes de Raymond Chesa, qu’il décrit comme son modèle d’homme politique. En 1993, il prend part à l’élection à l’Assemblée de Gérard Larrat. Proche de la mouvance de Charles Pasqua, il quitte le RPR en 1997, troublé par la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac en laquelle il voit un « calcul politique » visant à sa réélection[5].

Christophe Barthès adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) pendant moins d'un an. Il vote Jean-Marie Le Pen à l'élection présidentielle de 2002, puis adhère au Front national en 2007[5].

Fonctions d'élu local

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Il est candidat et élu aux régionales pour le FN en 2010 sur la liste de France Jamet[6], en 2015 sur la liste de Louis Aliot[7] et enfin en 2021 pour le RN sur la liste de Jean-Paul Garraud[8]. À la région, il siège aux commissions « Agriculture, agroalimentaire et viticulture » et « Eau et prévention des risques »[9].

Aux élections départementales, il se porte candidat dans le canton de Peyriac-Minervois en 2011, supprimé par la réforme territoriale, puis dans le canton de la Montagne d'Alaric en 2015 et 2021, mais le binôme qu'il forme avec Régine Pont est battu par le binôme présenté par le Parti socialiste.

Il est candidat aux élections municipales à Trèbes en 2014[1] et est élu conseiller à cette occasion. Il est réélu en 2020[2].

Il est également candidat pour le RN aux sénatoriales de 2020[10], mais n'est pas élu.

Le soir des attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes, Christophe Barthès signe un communiqué intitulé « Vivre ensemble : des morts, des morts, des morts »[11]. Quinze jours après, il est à l’initiative d’un rassemblement à Carcassonne pour rendre hommage aux victimes[11]. Il attribue à la gauche locale, au pouvoir dans la région, une part de responsabilité, invitant le président de Carcassonne Agglo à s’intéresser « à ce qui se passe dans les centres sociaux et les maisons de quartier qu’il finance » : Mediapart évoque « des insinuations graves et répétées, mais jamais étayées »[11].

En décembre 2018, après les inondations d'octobre dans l'Aude qui font quinze morts, dont six à Trèbes, il crée le Comité associatif des victimes des inondations de Trèbes, au sein duquel il prétend représenter les familles de victimes[11]. Il accuse l’équipe municipale d’avoir « abandonné les Trébéens » et dépose plainte en février 2020 contre le maire de Trèbes pour « homicide involontaire et mise en danger d’autrui », un mois avant l’élection municipale à laquelle il s’est aussi porté candidat[11].

Élection au mandat de député

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Le , lors des élections législatives de 2022, il remporte le second tour de la première circonscription de l'Aude avec 53,56 % des voix[12]. Il est élu député et succède à Danièle Hérin (LREM), alors que le Rassemblement national remporte les trois circonscriptions du département[12]. Il était également candidat dans cette circonscription en 2017, mais s'était incliné au second tour avec 41,35 % des suffrages[13].

En dehors de la politique, Christophe Barthès est agriculteur et viticulteur.

Il est assigné aux Prud'hommes par son ex-collaborateur parlementaire, licencié en juin 2023[14].

Le 7 juillet 2024, il est réélu député de l'Aude lors du second tour des élections législatives anticipées dans la première circonscription de l'Aude avec 61,44 % des voix[15]. Son suppléant est Édouard Jordan, conseiller municipal de la majorité municipale de Carcassonne, exclu du parti Les Républicains dont il était le secrétaire départemental[16].

Élections municipales de 2026

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En Christophe Barthès annonce sa candidature pour briguer la mairie de Carcassonne en 2026[17].

Prises de positions

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Climato-dénialisme

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En avril 2023, dans les colonnes du journal Le Monde, Christophe Barthès tient des positions relativisant l'origine anthropique du dérèglement climatique : « Il y a des scientifiques qui disent que l'homme n'y est pour rien, mais est-ce qu'on leur laisse la parole ? », amenant Le Monde à considérer que les sujets environnementaux restent des « impensés lepénistes ». L'argumentaire du député vise à opposer le « bon sens paysan » au « catastrophisme » des scientifiques[18].

Habitué à publier sur les réseaux sociaux des commentaires moquant les écologistes, Christophe Barthès met à nouveau en cause en janvier 2024 l'existence du réchauffement climatique et l'expertise des scientifiques du GIEC en raison d'un record de froid enregistré en Suède. Le HuffPost relève à ce sujet que la confusion entre météo et climat est courante dans les milieux climatodénialistes[19].

Affaires judiciaires

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Insultes sexistes

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Le , avec les deux autres députés RN de l'Aude Frédéric Falcon et Julien Rancoule, il pose à Narbonne devant une pancarte sur laquelle est indiqué « Va faire la soupe, salope », insulte misogyne adressée aux élues écologistes Sandrine Rousseau et Marine Tondelier. Cette première indique avoir effectué le 29 janvier « une demande de sanction auprès de la présidence de l’Assemblée nationale », après avoir déposé plainte contre ces propos sexistes[20],[21],[22].

Intimidation de journaliste

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En 2024, le journal l'Indépendant rapporte que les trois candidats RN Julien Rancoule, Frédéric Falcon et Christophe Barthès, furieux que leur parti soit qualifié "d'extrême-droite", ont pris à partie l'un de ses journalistes et mis fin à une conférence de presse[23].

Références

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  1. a et b « Résultats électoraux à Trèbes », sur Le Monde (consulté le ).
  2. a et b « Résultats Trèbes (11800) », sur La Croix (consulté le ).
  3. « 1re circonscription : du RPR au RN, le parcours de Christophe Barthès », sur La Dépêche (consulté le ).
  4. « Assemblée nationale : Christophe Barthès, le viticulteur « grande gueule » du RN », sur Le Monde (consulté le ).
  5. a et b « 1re circonscription : du RPR au RN, le parcours de Christophe Barthès », sur ladepeche.fr, .
  6. « Résultats des élections régionales 2010 », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  7. « Résultats des élections régionales 2015 », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  8. « Résultats des élections régionales 2021 », sur interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  9. « Christophe Barthès - Région Occitanie », sur laregion.fr (consulté le ).
  10. « Aude: Christophe Barthès seul candidat du Rassemblement national pour les sénatoriales », sur L'Indépendant (consulté le ).
  11. a b c d et e Prisca Borrel, « À Trèbes, l’extrême droite s’est nourrie des traumas d’une ville », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  12. a et b « Christophe Barthès élu député avec plus de 3 000 voix d’avance », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  13. « Aude (11) : Résultats des élections législatives 2017 », sur L'Express (consulté le ).
  14. « Aude : le député RN Christophe Barthès mis aux Prud'hommes par son ex-collaborateur parlementaire », sur lindependant.fr, .
  15. Arnaud Chabé, « Élections législatives dans l'Aude : Christophe Barthès (RN) réélu avec plus de 10 000 voix d'avance. », sur L'Indépendant, .
  16. Driss Chaït, « Carcassonne - Edouard Jordan évincé des Républicains : "Non, je ne vais pas prendre ma carte au Rassemblement National" », sur L'Indépendant, (consulté le ).
  17. « Aude : le député RN Christophe Barthès annonce sa candidature pour briguer la mairie de Carcassonne en 2026 », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  18. Clément Guillou, « L’enjeu du manque d’eau, impensé du Rassemblement national », Le Monde, (consulté le ).
  19. « Ce tweet montre que le RN a beaucoup de progrès à faire en écologie », sur Le HuffPost, .
  20. Antoine Castellet, « Colère des agriculteurs : « va faire la soupe salope » les députés RN de l'Aude s'affichent devant une pancarte faisant référence à une insulte adressée à Sandrine Rousseau et Marine Tondelier », sur lindependant.fr, L'Indépendant, .
  21. J. H., « « Va faire la soupe salope » : quand trois députés RN posent devant un slogan misogyne », sur courrier-picard.fr, Le Courrier picard, .
  22. G. D., « « Va faire la soupe » : Sandrine Rousseau veut une sanction contre trois députés RN de l'Aude », sur rmc.bfmtv.com, BFM TV, .
  23. « Élections législatives dans l’Aude : quand le Rassemblement national perd ses nerfs », sur lindependant.fr (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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