1981 en France
Apparence
Chronologies
François Mitterrand lors d'un meeting électoral à Strasbourg le 19 avril.
1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 Décennies : 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1981 en France.
Événements
[modifier | modifier le code]Sommaire : | Haut - Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août - Septembre - Octobre - Novembre - Décembre |
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Janvier
[modifier | modifier le code]- 6 janvier : incendie d'un silo de stockage de déchets nucléaires à la Hague[1].
- 8 janvier :
- Nicole Pradain est la première femme à être nommée procureur général, à la cour d'appel de Riom[2].
- affaire de Trans-en-Provence. Renato Nicolaï observe l'atterrissage et le départ d'un OVNI qui laisse des traces au sol[3].
- 19 janvier : Paris, collision dans le RER à la station Auber : 1 mort et 71 blessés[4].
- 24 janvier :
- le Congrès de Créteil désigne François Mitterrand comme candidat à l'élection présidentielle. Manifeste du parti socialiste qui adopte les « 110 propositions pour la France »[5].
- sur TF1, première diffusion française de la série télévisée américaine Dallas[6].
- 31 janvier : nommé par le pape Jean-Paul II, Jean-Marie Lustiger succède à Mgr François Marty comme archevêque de Paris[7]. Né de parents juifs, il s'est converti au catholicisme à l'âge de 13 ans.
Février
[modifier | modifier le code]- 1er février : suppression de la cotisation patronale supplémentaire de 1 % sur les salaires[8].
- 2 février : la loi sécurité et liberté est promulguée ; votée après la publication du rapport « Réponses à la violence » d'Alain Peyrefitte, ministre de la justice, qui diagnostique l'apparition d'un sentiment généralisé d'insécurité[9]. Elle étend les pouvoirs de la Police et du Parquet et restreint le pouvoir d'appréciation du juge. L'opposition de gauche proteste contre la restriction des libertés publiques. La loi est abrogée par le pouvoir socialiste le [10].
- 16 février : l'émission Audition publique sur le thème « Avoir vingt ans pour quoi faire ? » diffusée en direct simultanément sur Antenne 2 et Europe 1 est interrompue après 20 minutes par des militants de la CGT, des jeunesses communistes et du PCF[11].
Mars
[modifier | modifier le code]- 4 mars : assassinat par l'ASALA de deux diplomates turcs en poste à Paris[12].
- 15 mars : Coluche annonce son retrait de la candidature à la présidentielle française[13].
- 30 mars : les cinq plus importantes fédérations de ciné-clubs organisent la manifestation « Six heures pour les Ciné-Clubs » à la Cinémathèque de Chaillot à Paris[14].
Avril
[modifier | modifier le code]- 2 avril-30 avril : Christian Delorme, prêtre, et Jean Costil, pasteur, commencent à Lyon une grève de la faim pour protester contre les expulsions du territoire français de jeunes de familles immigrées qui ont fait l'objet de condamnations[15].
- 4 avril : la « marche nationale pour les droits et les libertés des homosexuels et lesbiennes », organisée par le CUARH, regroupe près de 10 000 personnes à Paris[16].
- 15 avril : loi no 81-357 transcrivant la convention internationale du travail no 111 dans la législation française[17]. Elle inaugure la lutte contre la discrimination à l'emploi et au travail.
- 26 avril : premier tour de l'élection présidentielle ; le sortant Valéry Giscard d'Estaing arrive en tête avec 27,8 % des voix, suivi par François Mitterrand avec 26 %[18].
Mai
[modifier | modifier le code]- 2 mai : détournement d'un avion irlandais d'Air Lingus sur l'aéroport du Touquet avec cent dix-huit personnes à bord. Le pirate de l'air, un ancien moine trappiste, est maîtrisé par le GIGN[19].
- 10 mai : alternance. Élection de François Mitterrand à la présidence de la République française, avec 52,20 % des voix[18]. C'est la première fois sous la Cinquième République qu'un candidat socialiste est élu à la tête de l'État.
- 13 mai : nouvelle formule du journal Libération sous la direction de Serge July après une interruption le 23 février[20].
- 15 mai : tricentenaire de la première mise en eau complète du canal du Midi[21].
- 21 mai :
- le septennat de François Mitterrand s'ouvre par une cérémonie au Panthéon durant laquelle il rend hommage, par un dépôt de roses rouges, à Jean Jaurès, Jean Moulin et Victor Schœlcher. Le même jour, Pierre Mauroy, nommé Premier ministre, forme le gouvernement[18].
- André Pauletto, trois fois meurtrier, est condamné à mort par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône pour le meurtre et le viol de sa fille de dix ans[22].
- 22 mai :
- décret de dissolution de l'Assemblée nationale[18].
- Jean-Pierre Declerck, 30 ans, qui a violé et tué une jeune fille de 15 ans, est condamné à la peine capitale par les jurés du Pas-de-Calais[23]. Il est gracié le 9 octobre 1981.
- 25 mai : grâce présidentielle de Philippe Maurice, condamné à mort[24].
- 27 mai : suspension provisoire des expulsions d'étrangers[25].
Juin
[modifier | modifier le code]- 1er juin : le SMIC augmente de 10 %[8].
- 3 juin : conseil des ministres ; annonce d'un plan de relance de l'économie par la consommation populaire[29] ; annonce de l'abandon de l'extension du camp militaire du Larzac[30].
- 10 juin : le conseil des ministres annonce la création de 55 000 emplois dans la fonction publique[31].
- 14-21 juin : élections législatives en France : large victoire de la Gauche avec 334 députés et 67,8 % des sièges. Le PS obtient la majorité absolue : « vague rose » (285 députés et 58 % des sièges)[18].
- 23 juin : les communistes sont pour la première fois présents au gouvernement. Le gouvernement Mauroy comporte quatre ministres issus du PCF[18]. Il entame une politique très marquée à gauche pour appliquer les promesses électorales du Président : durée hebdomadaire légale du travail réduite d'une heure (39 heures au lieu de 40), cinquième semaine de congés payés, augmentation du nombre de fonctionnaires, décentralisation, larges nationalisations, impôt sur la fortune, retraite à soixante ans, abolition de la peine de mort, remboursement de l'IVG, réforme des médias, etc. Le même jour a lieu une rencontre entre George H. W. Bush et François Mitterrand où le président français rassure les Américains sur la coopération franco-américaine[32].
Juillet
[modifier | modifier le code]- 1er juillet :
- les allocations familiales et l'allocation logement sont revalorisées de 25 %[33].
- circulaire interministérielle sur la démocratisation de la formation scolaire[34]. Création des ZEP (zone d'éducation prioritaire) par le ministre de l'éducation Alain Savary.
- 2 juillet : Louis Mermaz est élu président de l’Assemblée nationale[35].
- Nuit du 8 au 9 juillet : des voitures sont volées et brûlées dans le quartier des Minguettes à Vénissieux dans la banlieue lyonnaise[36]. Début de la rébellion urbaine des Minguettes, largement envenimée par les médias : Le Figaro du 7 juillet 1981 écrit les « cités populaires » se plient désormais « à la loi de bandes maghrébines »[37] et conclu « Le gouvernement , en supprimant les expulsions d'individus douteux , encourage donc les dévoyés ! »[38]. De violents incidents (rodéos de voitures volées, incendie d'automobiles) durant l'été vont entraîner une série de mesures nationales à commencer par la politique de DSQ (développement social des quartiers). 250 voitures et des dizaines de bâtiments seront détruites par des jeunes d'origine « immigrée » en l'espace de deux mois[39].
- 8 juillet : François Mitterrand déclare à l'hebdomadaire allemand Stern « Je crois que la paix est liée à l'équilibre des forces dans le monde . L'installation des SS-20 et des Backfire soviétiques rompt cet équilibre en Europe, il faut réarmer avant de négocier »[35].
- 9 juillet : le ministre socialiste des PTT Louis Mexandeau inaugure à Vélizy, Télétel 3V, l'expérimentation du service Minitel. Parallèlement un annuaire électronique est expérimenté depuis juillet 1980 en Ille-et-Vilaine[40].
- 18 juillet : tuerie d'Auriol. Un règlement de comptes entre membres du SAC entraîne une commission d'enquête parlementaire et la dissolution de l'association[41].
- 29 juillet : suppression de la Cour de sûreté de l'État[42].
- 30 juillet : le conseil des ministres décide de suspendre la construction de cinq centrales nucléaires[35], dont le projet controversé de Plogoff.
Août
[modifier | modifier le code]- 3 août : loi de finance rectificative[43] majorant de 7,7 milliards de francs les recettes fiscales. Surtaxe sur les hauts revenus, hausse des impôts sur les bénéfices des sociétés, des banques et des compagnies pétrolières. Majoration de la taxe sur les produits pétroliers[44].
- 10 août : « loi Lang » imposant un prix unique sur les livres[45].
- 11 août : circulaire interministérielle relative à la régularisation de la situation de certains étrangers ; 142 000 sont concernées[25].
- 26 août : le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort[46]. Le ministre de la justice Robert Badinter dépose le projet à l'Assemblée nationale le 29 août où le texte est discuté les 17 et 18 septembre[47].
- 31 août, 2 et 4 septembre : campagne de publicité pour l'afficheur Avenir « qui tient ses promesses ». Sur les affiches, Myriam, vêtue d'un bikini, enlève le haut le 2 septembre et le 4 septembre le bas[48].
Septembre
[modifier | modifier le code]- 18 septembre : la chambre basse vote de par 369 voix contre 113 l'abolition de la peine de mort en France[46]. Des voix de l'opposition, comme celles de Jacques Chirac et Philippe Séguin se sont jointes à celles des socialistes pour voter la loi[49].
- 22 septembre : inauguration du TGV Paris-Lyon par François Mitterrand[50].
- 24 septembre : opération Van, attaque du consulat de Turquie à Paris par l'Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie. Soixante personnes sont prises en otages[12].
- 30 septembre :
- le projet de loi abolissant la peine de mort est voté au Sénat par 160 voix pour et 126 contre[46].
- décret supprimant l'anonymat des transactions sur l'or à compter du 1er octobre[51]. Les intermédiaires ont l'obligation de noter l'identité des acheteurs et vendeurs d'or non monnayé ou d'or en barre ou en lingot. L'importation et l'exportation du commerce d'or sont toujours interdites.
Octobre
[modifier | modifier le code]- 4 octobre : dévaluation de 3 % du franc[29].
- 7 octobre : le Conseil des ministres décide un blocage pour six mois pour certains prix, demande la modération salariale et annonce gel de 15 milliards des dépenses prévues dans la loi de finances 1982[29].
- 9 octobre :
- promulgation de la loi abolissant la peine de mort[46].
- une loi ouvre aux étrangers le droit d'association[52].
- 10 octobre : François Mitterrand se rend à Longwy et déclare « Il n’y aura pas de secteurs condamnés, qu’il s’agisse, dans votre région, de la sidérurgie qu’il nous faut sauvegarder, développer, des mines de fer dont l’exploitation doit être poursuivie au prix d’un grand effort que supportera notamment la collectivité nationale, car il faut développer les technologies qui, en l’espace de trois à quatre ou cinq ans, nous permettront d’améliorer la teneur du minerai afin que vous soyez en mesure d’affronter victorieusement la compétition internationale ; nous assurerons la transition »[53].
- 17 octobre : loi relative à l'emploi des travailleurs étrangers en situation irrégulière[52]. Elle renforce la lutte contre le travail clandestin et instaure des sanctions contre les employeurs.
- 23-25 octobre : congrès socialiste de Valence. Le député Paul Quilès, directeur de campagne de François Mitterrand déclare « Il ne faut pas se contenter de dire comme Robespierre : des têtes vont tomber... Il faut dire lesquelles et rapidement »[54].
- 26 octobre :
- à l'issue d'un long débat, le parlement adopte le principe des nationalisations. Elles concernent la sidérurgie, cinq grands groupes industriels (CGE, Thomson, Brandt, Saint-Gobain, Rhône Poulenc, Péchiney-Ugine-Kuhlmann) et des principales banques et assurances[55] (« loi du 11 février 1982 »).
- réouverture de l'université de Corse-Pascal-Paoli, initialement fondée en 1765, qui avait été fermée par l'armée de Louis XV lors de la conquête de la République corse par le royaume de France en 1769[56].
- 27 octobre : adoption de l'article 2 du projet budgétaire qui institue l'impôt sur les grandes fortunes[57].
- 29 octobre : « loi Questiaux » relative aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France[52]. Abrogation de la loi Bonnet de 1980 et création du certificat d'hébergement[58].
Novembre
[modifier | modifier le code]- 9 novembre : loi Fillioud autorisant les radios locales privées à émettre[59].
- 16 novembre : l'attentat d'un groupe arménien à la gare de Paris-Est fait deux blessés[12].
- 17 novembre : création officielle du Mouvement initiative et liberté (MIL)[60].
- 26 novembre : abrogation de la « loi anti-casseurs[61] ».
- 29 novembre : Jacques Delors, ministre des Finances, demande sur RTL une « pause dans l'annonce des réformes »[62].
Décembre
[modifier | modifier le code]- 1er décembre : un DC-9 de la compagnie yougoslave Inex-Adria Aviopromet heurte le sommet du monte San Petru, causant la mort des 180 occupants de l'appareil[63].
- 10 décembre : grève des médecins hospitaliers pour maintenir le secteur privé dans l'hôpital[64].
- 14 décembre : manifestation commune de la plupart des fédérations et syndicats nationaux (CGT-FO, CFDT, CGC, CFTC, FEN) contre l'état de siège en Pologne[65].
- 15 décembre :
- loi abrogeant la loi du , dite « loi anti-casseurs »[47].
- Yvon Gattaz devient le nouveau président du CNPF[66].
- 18 décembre : adoption de la première loi sur les nationalisations, remise en cause par le Conseil constitutionnel[47].
- 23 décembre : le Conseil des ministres institue une Commission nationale pour le développement social des quartiers (CNDSQ)[67].
- 30 décembre : loi de finances pour 1982 ; instauration de l'impôt sur les grandes fortunes[68]. Majoration de 15 milliards de francs des dépenses militaires[69]. L’accroissement du déficit oblige le gouvernement à décréter une hausse fiscale de 36 milliards de francs des impôts (TVA, droits d'accise) et des cotisations salariales pour financer l’accroissement des dépenses sociales votées en août par le parlement.
Naissances en 1981
[modifier | modifier le code]- 26 juin - Damien Sargue (chanteur)
Décès en 1981
[modifier | modifier le code]- 5 janvier : Lanza del Vasto, écrivain et partisan de la non-violence.
- 12 février : Edmond Lahaye, artiste, illustrateur, céramiste chansonnier.
- 15 mars : René Clair, réalisateur.
- 15 avril : Valentine Prax, peintre.
- 1er juillet : Bernard Dimey, poète, parolier.
- 11 août : Valentine Tessier, comédienne.
- 4 septembre : Louis Delamare, ambassadeur de France, assassiné au Liban.
- 9 septembre : Jacques Lacan, psychanalyste.
- 11 septembre: Dominique Auclères, journaliste au Figaro (1945-1975)
- 29 octobre : Georges Brassens, auteur-compositeur-interprète.
- 5 novembre : Jean Eustache réalisateur et acteur.
- 10 novembre : Abel Gance, réalisateur.
- 16 décembre : Jean-Louis Goarnisson, prêtre, médecin et homme politique.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- L'année 1981 dans le monde
- Années 1980 en France
- 1981 en Suisse, 1981 en Italie, 1981 aux États-Unis
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Claude Amiard, Risque radioactif. Les accidents nucléaires industriels et médicaux : Conséquences environnementales, écologiques, sanitaires et socio-économiques, vol. 2, ISTE Group, , 314 p. (ISBN 978-1-78405-611-7, présentation en ligne)
- Journal de l'année, Larousse, (ISBN 978-2-03-524315-7, présentation en ligne)
- « TRANS-EN-PROVENCE (83) 08.01.1981 », sur CNES
- « DANS LE RETRO. Il y a 35 ans, premier accident mortel sur le RER », sur Le Parisien,
- André G. Delion et Michel Durupty, Les Nationalisations (1982), Economica (ISBN 978-2-402-03712-9, présentation en ligne)
- Gilles Verlant et Pierre Mikaïloff, Le Dictionnaire des années 80, Larousse, , 560 p. (ISBN 978-2-03-586150-4, présentation en ligne)
- Henri Tincq, Jean-Marie Lustiger, Grasset, , 368 p. (ISBN 978-2-246-79867-5, présentation en ligne)
- Françoise Bourit, Patrice Hernu, Marguerite Perrot, « Les salaires en 1981 », Economie et Statistique, no 141, , p. 31-48 (présentation en ligne)
- Richard Bousquet et Éric Lenoir, La prévention de la délinquance, Presses universitaires de France, , 360 p. (ISBN 978-2-13-073981-4, présentation en ligne)
- Nicolas Bourgoin, La révolution sécuritaire (1976-2012), Champ social Editions, , 214 p. (ISBN 978-2-35371-384-4, présentation en ligne)
- François Cusset, La décennie : Le grand cauchemar des années 1980, La Découverte, , 515 p. (ISBN 978-2-7071-6126-0, présentation en ligne)
- Yves Bénard, Divergences turco-arméniennes ! : Nouveau regard, Editions du Panthéon, , 168 p. (ISBN 978-2-7547-3891-0, présentation en ligne)
- Sandro Cassati, Coluche, une histoire vraie, City Edition, , 240 p. (ISBN 978-2-8246-0163-2, présentation en ligne)
- Jeune cinéma, vol. 132 à 138, (présentation en ligne)
- Sophie Béroud, Engagements, rébellions et genre : dans les quartiers populaires en Europe, 1968-2005, Paris, Archives contemporaines, , 212 p. (ISBN 978-2-8130-0047-7, présentation en ligne)
- Serge Portelli et Clélia Richard, L'homoparentalité, Dalloz, , 160 p. (ISBN 978-2-247-16638-1, présentation en ligne)
- Légifrance, « Loi n° 81-357 du 15 avril 1981 autorisant l'approbation de la convention internationale du travail n° 111 concernant la discrimination en matière d'emploi et de profession »
- Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire de la France au XXe siècle : de 1974 à nos jours, Éditions Complexe, , 456 p. (ISBN 978-2-8048-0086-4, présentation en ligne)
- Roland Môntins, GIGN. 40 ans d’actions extraordinaires, Pygmalion, , 317 p. (ISBN 978-2-7564-1441-6, présentation en ligne)
- Patrick Eveno, Le journal Le monde : une histoire d'indépendance, Odile Jacob, , 295 p. (ISBN 978-2-7381-0946-0, présentation en ligne)
- Monique Dollin Du Fresnel, Pierre-Paul Riquet (1609-1680) : L'incroyable aventure du canal des Deux-Mers, Éditions Sud Ouest, , 464 p. (ISBN 978-2-8177-0294-0, présentation en ligne)
- Christian Colombani, « RÉCUSANT LA THÈSE DE LA MALADIE MENTALE Les jurés d'Aix-en-Provence ont condamné André Pauletto à la peine capitale », sur Le Monde,
- Georges Sueur, « DEUX NOUVELLES CONDAMNATIONS À MORT SAINT-OMER : Jean-Pierre Declerck violeur et assassin », sur Le Monde,
- Éric Ghérardi et Philippe Astruc, 1981. L'abolition de la peine capitale : Les événements fondateurs, Armand Colin, , 304 p. (ISBN 978-2-200-25780-4, présentation en ligne)
- Georges de Ménil, Common Sense : Pour débloquer la société française, Odile Jacob, , 240 p. (ISBN 978-2-7381-9219-6, présentation en ligne)
- Claude Chinardet, Une nouvelle France pour demain, Éditions du Panthéon, , 248 p. (ISBN 978-2-7547-5139-1, présentation en ligne)
- Alain Fonteneau, Alain Gubian, « Comparaison des relances françaises de 1975 et 1981-1982 », Revue de l'OFCE, no 12, , p. 123-156 (présentation en ligne)
- * Augmentation de 2,3 milliards de francs des pensions de retraite.
- Suppression des cotisations employeur pour 2,5 milliards de francs.
- 12,8 milliards de francs affectés à la création de 150 000 emplois et à la formation professionnelle.
- 5,5 milliards de francs d'aide aux agriculteurs.
- 26 milliards de francs de capital aux entreprises publiques.
- 250 millions de francs pour la construction de logements.
- 17 milliards de francs de prêts accordés par le Fonds industriel de modernisation et le Fonds de développement économique et social.
- Crédit d'impôt sur l'investissement privé : 10 % du montant de l'investissement peut être déduit de l'impôt sur les sociétés. Cette mesure représente un coût budgétaire très élevé (4,5 milliards de francs) pour un résultat limité.
- Éric Bussière, Milieux économiques et intégration européenne au XXe siècle : La relance des années quatre-vingt (1979-1992), Institut de la gestion publique et du développement économique, (ISBN 978-2-11-129420-2, présentation en ligne)
- Thierry Libaert et Jean-Marie Pierlot, Les nouvelles luttes sociales et environnementales : Notre Dame des Landes, droit au logement, gaz de schiste... Les nouvelles formes de la contestation, Vuibert, , 224 p. (ISBN 978-2-311-40266-7, présentation en ligne)
- Michelle Zancarini-Fournel, Philippe Artières, 68, une histoire collective (1962-1981), La Découverte, , 1030 p. (ISBN 978-2-348-04044-3, présentation en ligne)
- Attali, Jacques, (1943- ...).,, Verbatim, Paris, R. Laffont, impr. 2011, 1351 p. (ISBN 978-2-221-11710-1, 2-221-11710-7 et 978-2-221-11711-8, OCLC 758887836, lire en ligne)
- Michel Messu, Les politiques familiales : du natalisme à la solidarité, Éditions de l'Atelier, , 142 p. (ISBN 978-2-7082-2916-7, présentation en ligne)
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- Albert Lebacqz, 1981 : L'année de François Mitterrand, Éditions France-Empire (ISBN 978-2-402-30490-0, présentation en ligne)
- Sylvie Tissot, L’État et les quartiers. Genèse d'une catégorie de l'action publique : Genèse d'une catégorie de l'action publique, Média Diffusion, (ISBN 978-2-02-113680-7, présentation en ligne)
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- Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France : De la guerre de Cent Ans à nos jours, Agone, , 832 p. (ISBN 978-2-7489-0302-7, présentation en ligne)
- Gilles Verlant & Pierre Mikaïloff, op. cit, p. 333.
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- Alex Panzani, La Tuerie d'Auriol, J'ai lu, , 190 p. (ISBN 978-2-403-00425-0, présentation en ligne)
- Paul Cassia, Robert Badinter, un juriste en politique, Fayard, , 562 p. (ISBN 978-2-213-65404-1, présentation en ligne)
- « Loi n° 81-734 du 3 août 1981 DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 1981 (1) », sur Légifrance
- Études économiques de l'OCDE : France 1982, OECD Publishing, , 92 p. (ISBN 978-92-64-15645-6, présentation en ligne)
- Christian Fauvelais et Jean-Yves Glain, Le prix unique pour le livre : enquête sur une loi au-dessus de tout soupçon, Institut économique de Paris (ISBN 978-2-402-12512-3, présentation en ligne)
- Paolo Passaglia, L'abolition de la peine de mort. Une étude comparée, Mnemosyne, , 192 p. (ISBN 978-88-98148-01-1, présentation en ligne)
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- Emmanuel Lemieux, Génération Tonton, Média Diffusion, , 490 p. (ISBN 978-2-35949-027-5, présentation en ligne)
- Patrick Girard, Philippe Séguin : biographie, Ramsay, , 390 p. (ISBN 978-2-402-14513-8, présentation en ligne)
- Éric Cinotti, Jean-Baptiste Tréboul, Les TGV européens, Presses universitaires de France, , 146 p. (ISBN 978-2-7059-2697-7, présentation en ligne)
- « Décret n°81-888 du 30 septembre 1981 LES PERSONNES AMENEES,DE PAR LEUR PROFESSION,A INTERVENIR DANS LE COMMERCE DE L'OR SERONT TENUES D'ENREGISTRER L'IDENTITE DES ACHETEURS ET VENDEURS D'OR MONNAYE OU D'OR EN BARRES,EN LINGOTS DE POIDS ET DE TITRES ADMIS PAR LA BANQUE DE FRANCE »
- Aidelf, Les Migrations Internationales, INED, (présentation en ligne)
- Pascal Raggi, « « Industrialisation, désindustrialisation, ré-industrialisation en Europe » », Rives méditerranéennes, no 46, (présentation en ligne)
- Jean-Paul Roig, Citations historiques expliquées, Paris, Éditions Eyrolles, , 176 p. (ISBN 978-2-212-56220-0, présentation en ligne)
- Jean Garrigues, Les grands discours parlementaires de la Cinquième République, Armand Colin, , 386 p. (ISBN 978-2-200-27954-7, présentation en ligne)
- « L'Université : les années 80 », sur M3C
- Pierre Guillaume et Sylvie Guillaume, Réformes et réformismes dans la France contemporaine, Armand Colin, (ISBN 978-2-200-27680-5, présentation en ligne)
- « Loi n° 81-973 du 29 octobre 1981 RELATIVE AUX CONDITIONS D'ENTREE ET DE SEJOUR DES ETRANGERS EN FRANCE. », sur Légifrance
- Frédéric Turpin, Jacques Foccart. Dans l'ombre du pouvoir : Dans l'ombre du pouvoir, CNRS Editions, , 488 p. (ISBN 978-2-271-08845-1, présentation en ligne)
- Cf. 1981 : Comment la Gauche abrogea la loi anticasseurs
- Mathias Bernard, Les Années Mitterrand. Du changement socialiste au tournant libéral, Humensis, , 349 p. (ISBN 978-2-410-07547-2, présentation en ligne)
- « La catastrophe aérienne du 1er décembre 1981 », sur petreto-bicchisano.net
- « Le mouvement de protestation dans les hôpitaux a été inégalement suivi », sur Le Monde
- René Mouriaux, L'année sociale, Éditions de l'Atelier, , 239 p. (ISBN 978-2-7082-3421-5, présentation en ligne)
- Bernard Giroux, Du CNPF au MEDEF : Confidences d'un apparatchik, L'Archipel, (ISBN 978-2-8098-1152-0, présentation en ligne)
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- Études économiques de l'OCDE : France 1983, OECD Publishing, , 92 p. (ISBN 978-92-64-15724-8, présentation en ligne)