1963 en dadaïsme et surréalisme
Pour l'année, voir 1963.
Cet article présente les faits marquants de l'année 1963 en dadaïsme et surréalisme.
Dada et Surréalisme
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Éphémérides
[modifier | modifier le code]Janvier
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Après avoir établi le catalogue complet des œuvres d'Yves Tanguy, Kay Sage se suicide par empoisonnement[réf. nécessaire]
Mai
[modifier | modifier le code]- André Breton, Nadja, édition entièrement revue par l'auteur, chez Gallimard[1].
Octobre
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Louis Malle, Le Feu follet, adaptation cinématographique du récit de Drieu La Rochelle, lui-même inspiré par la vie de Jacques Rigaut[2].
- André Breton, Perspective cavalière, publié dans le numéro 5 de la revue La Brèche[3].
Décembre
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Mort de Tristan Tzara à Paris[4].
Cette année-là
[modifier | modifier le code]- André Breton rend visite à Pierre Alechinsky : « Ce que je goûte le plus dans l'art est ce que vous détenez, ce pouvoir d'enlacement des courbes, ce rythme de toute évidence organique, cet heureux abandon de femme que vous obtenez des couleurs, de la lumière. »[5]
- Rétrospective à Knokke-le-Zoute (Belgique) de l'œuvre graphique de E. L. T. Mesens[6].
- Man Ray devient « Satrape » du Collège de 'Pataphysique[réf. nécessaire]
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Marion Adnams
- Emperor moths/Thunder on the left, huile sur panneau[7]
- Fernando Arrabal
- La Pierre de la folie : « Un homme habillé en évêque, un fouet à la main, me dit d'entrer dans l'église. Il me sembla que le porche était formé par les deux cuisses d'une géante agenouillée. »[8]
- Rachel Baes
- La Leçon de philosophie, huile sur toile[9]
- Guido Biasi
- Monstre baroque, huile sur toile[10]
- André Breton
- Marcel Duchamp
- Coin de chasteté, objet[13]
- Max Ernst
- La Lune est un rossignol muet, huile sur toile[14]
- Raoul Haussmann
- Opossum, poème phonétique, gouache sur papier[15]
- Wifredo Lam
- Mère et enfant VII (Mère et fils), huile sur toile[16]
- René Magritte
- La Grande table, huile sur toile[17]
- E. L. T. Mesens
- Panoramic panorama, huile sur toile[18]
- Nico Papatakis
- Les Abysses, film inspiré de l'histoire des sœurs Papin, que les surréalistes considèrent à l'égal de L'Âge d'or de Luis Buñuel et Salvador Dalí[19]
- Toyen
- A une certaine heure, collage et huile sur toile[20]
- Clovis Trouille
- Le Bateau ivre, huile sur toile[21]
- Isabelle Waldberg
- Palais rose, bronze[22]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- André Breton, Œuvres complètes, tome 4, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 2008 (ISBN 978-2-07-011692-8), p. XXXVII.
- Louis Malle a revendiqué la filiation avec le poète dadaïste à plusieurs reprises : « Dans un sens je cherchais à me cacher derrière Drieu, derrière Rigaut », propos recueillis par Philipp French, Conversations avec Louis Malle, Denoël, 1993. « Le seul problème du film, c'était celui de l'interprétation puisqu'il fallait quelqu'un qui puisse correspondre au modèle choisi par Drieu : vous savez que c'était Jacques Rigaut. » Propos cités dans les Cahiers du cinéma no 146, août 1963, p. 33.
- Breton, OC4, p. XXXVIII.
- Il est enterré au cimetière du Montparnasse. L'Œil no 683, octobre 2015, p. 74.
- Pierre Alechinsky, Souvenotes dans Année 1963 : peintures et écrits, Yves Rivière, 1977, p. 209.
- Jean-Louis Bédouin, La Poésie surréaliste, éditions Seghers, Paris, 1964, p. 286.
- 56 × 45 cm. Collection Marion Adnams. Reproduction dans L'Œil no 776, juin 2024, p. 9.
- Bédouin, p. 33.
- Xavier Canonne, Le Surréalisme en Belgique. 1924-2000, éditions Actes Sud, Arles, 2007, p. 2.
- Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Office du livre/Presses universitaires de France, (ISBN 2-13-037280-5), p. 57.
- Gallimard, collection Folio, Paris, 2000 (ISBN 2-07-036073-3).
- Reproduction dans André Breton : la beauté convulsive, éditions du Centre Pompidou, Paris 1991 (ISBN 2-85850-567-5), p. 377.
- Vincent Gille & Béatrice Riottot El-Habib (dir.), Le Surréalisme et l'Amour, Gallimard, Paris, 1997, p. 62.
- Collection privée. Reproduction dans Sarane Alexandrian, L'Art surréaliste, éditions Hazan, Paris, 1969, p. 203.
- 65 × 50 cm. Musée d'art contemporain de la Haute-Vienne, Rochechouart. Reproduction dans Connaissance des arts no 787, décembre 2019, p. 40.
- 130 × 105 cm. Collection particulière. Reproduction dans Lam et les poètes, Hazan, Paris, 2005, p. 41.
- 65,4 × 54,3 cm. Collection Mis. Reproduction dans L'Œil no 650, octobre 2012, p. 114.
- Biro & Passeron, p. 51.
- Biro & Passeron, p. 11.
- 49 × 39 cm. Collection particulière. Reproduction dans (fr + en) Alix Agret (dir.) et Dominique Païni (dir.), Surréalisme au féminin ? (catalogue de l'exposition présentée du 31 mars au 10 septembre 2023 au Musée de Montmartre-Jardins Renoir), In fine/Musée de Montmartre, (ISBN 978-2-38203-116-2), p. 141.
- Tableau de 1942 ? Selon Alexandrian, p. 211 : « [Clovis Trouille] composait des « tableaux anti-tout », sur lesquels il revenait amoureusement d'année en année pour les parfaire et qu'il refusait de vendre. » Reproduction dans Artension no 35, mai 2007, p. 16.
- 40 × 30 × 27 cm. Galerie Berthet-Aittouarès, Paris. Reproduction dans Agret & Païni, p. 149.
