Les deux communistes, figures clés du CNR, n’ont rien lâché à la Libération pour multiplier les conquêtes sociales et féministes. Lui en tant que maire de Saint-Denis, elle en tant que pionnière de l’accouchement sans douleur.
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Les combattants de la libération
Publié le 21 juin 2024
Gaulliste de la première heure, la jeune femme s’engage sans réfléchir dans la Résistance. D’abord agent de liaison, elle aide ensuite des aviateurs alliés à franchir les frontières.
Le dirigeant du PCF sur l’Ile de Beauté est une figure majeure de la lutte armée contre l’occupant fasciste. Il lancera le signal de la révolte en septembre 1943.
Directeur de l’Humanité dimanche de 1946 à 1981, André Carrel a toujours eu ses convictions chevillées au corps. Il a pris tous les risques pour que renaisse la République, après 1940.
Il est un héros de la nation, résistant de la première heure, issu de l’aristocratie, et d’abord marqué très à droite. Mort accidentellement deux ans après la guerre, Philippe « Leclerc » de Hauteclocque reste encore aujourd’hui un homme méconnu malgré son rôle majeur.
Combattants de la première heure contre le général Franco, les républicains espagnols ont été les premiers à entrer dans Paris et à prendre l’Hôtel de Ville le 19 août 1944, jour de la libération de la capitale.
Plus connue sous son nom de guerre Nicole Minet, la combattante d’Eure-et-Loir restera un symbole des combats contre les troupes nazies. Sa photo fera le tour du monde.
Héros méconnu, le tirailleur sénégalais est le seul Noir à être entré dans Paris avec la division Leclerc. Officier de l’armée française, plusieurs fois décoré, il s’est battu pour la reconnaissance des combattants africains.
C’est l’histoire d’une jeune femme, militante féministe avant l’heure, qui rêvait d’être institutrice et devint résistante.
Quand les nazis envahissent la capitale, le militant œuvre à la réorganisation des syndicats en région parisienne, avec une interruption : la période entre son arrestation et son évasion. En août 1944, il prend la tête du Comité parisien de libération.
Le militant communiste et prisonnier de guerre s’évade pour rejoindre la Résistance. Le « colonel André », à la tête des Francs-Tireurs et Partisans (FTP) parisiens, participe à l’insurrection d’août 1944.
Le 6 juin 1944, c’est au général Bradley qu’il incombe de coordonner l’ensemble des troupes américaines qui débarquent en Normandie. Il est préféré à George Patton, considéré par Eisenhower comme trop incontrôlable pour mettre en œuvre la complexité du plus grand débarquement de l’histoire. Le revers de la médaille, Bradley, en bon militaire, ne comprendra jamais pourquoi Paris n’était pas « qu’une tache d’encre » sur les cartes à « éviter dans la marche vers le Rhin ».
La responsable de l’Union des femmes françaises sera agente de liaison de Rol-Tanguy durant la Libération. Rien ne destinait cette bourgeoise et fervente catholique à rejoindre la résistance communiste.
Natif de Bretagne, syndicaliste CGT, élu député de la Seine sous le Front populaire, il est l’un des trois principaux dirigeants de l’organisation communiste clandestine. Chef fondateur des Francs-Tireurs Partisans français, il sera nommé ministre à la Libération.
Militante communiste et résistante, l’Arrageoise a participé activement à la libération de sa ville. De la solidarité avec les républicains espagnols à la justice pour les mineurs du Nord-Pas-de-Calais, elle aura été de tous les combats de son siècle pour le progrès et l’émancipation.
Salué à la Libération, le « préfet du maquis » de la Haute-Vienne, entré dans Limoges après avoir obtenu la capitulation de la garnison allemande, fut aussi la victime de combats obscurs au sein du PCF.
Entrée dès son plus jeune âge en résistance, elle a abattu un soldat allemand sur le pont de Solférino. Les armes à la main, elle prend part à la libération de Paris. La femme de lettres, anticolonialiste, deviendra journaliste, grande reporter à l’Humanité.
Le 25 août 1944, il parade avec le général Leclerc dans les rues libérées de la capitale. Rien de plus mérité pour celui qui, défendant la nécessité de la guérilla, a contribué de manière décisive à l’indispensable insurrection populaire des Parisiens.
Première femme élue vice-présidente de l’Assemblée nationale, Madeleine Braun, juive et communiste, a endossé, pendant la guerre, des responsabilités de premier plan au sein de la Résistance.
Ouvrier du textile, il a seulement 17 ans lorsque les Allemands entrent dans Paris. Issu d’une famille originaire de Pologne qui s’est réfugiée en France, il rejoint les rangs de la Main-d’Œuvre immigrée sous le nom de « Gaby ».
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