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//-->
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Le Boléro de Ravel par l'Orchestre national de France
Sous la direction de Dalia Stasevska, l'Orchestre national de France joue le célèbre Boléro composé par Maurice Ravel en 1927-1928.
« Mon chef-d’œuvre ? Le Boléro, voyons ! Malheureusement, il est vide de musique. » Par-delà le sarcasme, Ravel signifiait l’originalité de son projet et le défi lancé : donner à la répétition, cause ordinaire de la banalité et de l’ennui, le pouvoir de mobiliser l’attention et l’imaginaire de l’auditeur en invoquant des forces obscures, par l’efficacité toute primitive de la scansion et de l’amplification inexorable par empilement successif d’instruments, jusqu’à la dissolution finale. Étrangement, ce qui aurait pu susciter un scandale mémorable fut reçu au contraire avec un enthousiasme non démenti jusqu’aujourd’hui, et l’extraordinaire originalité de cet o...
published: 07 Jan 2021
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Orchestre National de France : New Year's Concert - ARTE Concert
#MUSIQUECLASSIQUE #ORCHESTRENATIONALDEFRANCE
Sous la direction de Stéphane Denève et avec la complicité de la pianiste Lise de la Salle, l’Orchestre National de France fête la nouvelle année en jouant Bernstein, Gershwin, Bizet et Offenbach.
C’est un programme festif et délicieusement français que nous ont concocté Stéphane Denève et l’Orchestre National de France pour ce concert.
Il s’ouvre en effet sur un Candide de Voltaire revisité par Bernstein avant d’embrayer sur un crochet en Camargue par l’entremise de L’Arlésienne de Bizet. Notre road trip nous ramène ensuite à la Ville Lumière grâce à la célébrissime Gaîté parisienne de Jacques Offenbach et le tout aussi ébouriffant Un Américain à Paris de George Gershwin. Entre ces deux étapes, on se laisse transporter par l’inclassable Rhap...
published: 30 Jan 2024
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Mozart : Requiem (Orchestre national de France / James Gaffigan)
James Gaffigan dirige l'Orchestre national de France et le Choeur de Radio France dans le Requiem en ré mineur K.626 de Wolfgang Amadeus Mozart, avec la soprano Marita Solberg, la mezzo-soprano Karine Deshayes, le ténor Joseph Kaiser, et la basse Alexander Vinogradov. Concert enregistré le 29 juin 2017 en direct de la basilique de Saint-Denis dans le cadre du Festival de Saint-Denis.
#Mozart #MozartRequiem #OrchestreNationalDeFrance
00:00 - Début du concert
01:19 - I. Introïtus
02:00 - Requiem
05:46 - II. Kyrie
08:13 - III. Sequentia. Dies Irae
10:09 - Tuba mirum
13:29 - Rex tremendae
15:31 - Recordare
20:27 - Confutatis
22:49 - Lacrimosa
25:52 - IV. Offertorium Domine Jesu Hostias
32:52 - V. Sanctus
34:30 - VI. Benedictus
38:52 - VII. Agnus Dei
41:45 - VIII. Communio - Lux Aeterna
A p...
published: 02 Mar 2018
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Tchaïkovski : Symphonie n°5 (Orchestre national de France / Emmanuel Krivine)
L'Orchestre national de France placé sous la direction d'Emmanuel Krivine joue la Symphonie n°5 de Piotr ilytch Tchaïkovski (1840-1893). Extrait du concert enregistré le 31 mai 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
00:00 • Intro
01:12 • Andante Scherzo
15:48 • Andante cantabile
27:54 • Valse
33:51 • Finale
#tchaikovsky #symphony #Emmanuel Krivine
Si onze ans séparent la Quatrième Symphonie de la Cinquième, elles ont en commun une même organisation du matériau musical autour d’un motif récurrent, symbolisant le destin. Dans la Quatrième, le «fatum » (terme employé par Tchaïkovski dans une lettre à sa mécène Nadejda von Meck) revenait dans trois des quatre mouvements. Le leitmotiv de la Cinquième est plus présent encore, vérit...
published: 12 Jun 2018
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Debussy : La Mer (Orchestre national de France)
Debussy : La Mer, trois esquisses symphoniques
L'Orchestre national de France joue, sous la direction de Cristian Măcelaru, La Mer, ensemble de trois esquisses symphoniques composé par Claude Debussy.
#debussy #lamer #CristianMacelaru #orchestrenationaldefrance
Structure :
00:00 - I. De l’aube à midi sur la mer (Très lent – si mineur)
09:45 - II. Jeux de vagues (Allegro – do dièse mineur)
17:00 - III. Dialogue du Vent et de la Mer (Animé et tumultuex – do dièse mineur)
Après la création de son opéra Pelléas et Mélisande en 1902, qui connut un retentissement considérable, Debussy était attendu par ses thuriféraires comme par ses détracteurs : les uns espéraient qu’il poursuivrait dans la même veine, les autres préparaient leurs invectives. Mais le compositeur avait prévenu : « Quant a...
published: 30 May 2022
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Le Boléro de Ravel par l'Orchestre national de France
#Ravel #Boléro #confinement
Durant le confinement, les musiciens de l'Orchestre National de France ont souhaité, malgré la distance, jouer ensemble pour offrir et partager avec chacun ce qu'ils savent le mieux faire : de la musique.
En espérant que ces quelques notes de Ravel, universelles, vous apporteront un peu de chaleur et de réconfort.
Crédits :
Arrangements - Didier Benetti
Réalisation - Dimitri Scapolan
#Bolero #Ravel #OrchestreNationaldeFrance #confinement
10 choses que vous ne savez peut être pas sur le boléro de Ravel
https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-le-bolero-de-ravel-564
Le Boléro serait il dû à une maladie de Ravel? https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/le-bolero-de-ravel-portrait-d-un-cer...
published: 30 Mar 2020
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Debussy : Images pour orchestre (Orchestre national de France / Emmanuel Krivine)
Emmanuel Krivine dirige l'Orchestre national de France dans les Images pour orchestre de Claude Debussy, composées entre 1905 et 1912. Extrait du concert donné le 24 mars 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
Retrouvez tous les concerts de France Musique sur https://www.francemusique.fr/concerts
Détails de l'oeuvre :
I. Gigues (Modéré)
II. Iberia
1. Par les rues et par les chemins (Assez animé)
2. Les Parfums de la nuit (Lent et rêveur)
3. Le Matin d’un jour de fête (Dans un rythme de marche lointaine, alerte et joyeuse)
III. Rondes de printemps (Modérément animé)
Pour cette troisième série des Images, Claude Debussy abandonne le piano et s'aventure du côté du genre symphonique. L'écriture du triptyque débute en 1905 et s’achève en 1912. Si Gi...
published: 27 Mar 2018
-
Ravel : le Tombeau de Couperin (Orchestre national de France)
L'Orchestre national de France joue sous la direction de Cristian Măcelaru le Tombeau de Couperin, composé entre 1914 et 1917 par Maurice Ravel.
Structure :
- Prélude. Vif
- Forlane. Allegretto
- Menuet. Allegro moderato
- Rigaudon. Assez vif
Ravel fait partie de ces compositeurs dont on dit qu’ils sont doués du sens de l’orchestration. Leur science du timbre est telle qu’ils peuvent, d’un modeste recueil de pièces pour piano, faire un éblouissant kaléidoscope. C’est dire aussi qu’ils ne pensent pas directement leur musique pour les couleurs de l’orchestre (contrairement à ce que fait un Berlioz, par exemple) : les instruments sont une parure qui vient magnifier une pensée musicale déjà tout entière dans la version première de leurs œuvres. C’est ainsi que Ravel écrivit d’abord pour ...
published: 07 Jan 2021
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Philippe Sarde - Les Choses de la Vie Orchestre National de France - Mei Ann Chen - Fatma Said 2024
published: 19 Aug 2024
-
Brahms : Symphonie n°4 (Orchestre national de France / Emmanuel Krivine)
L'Orchestre National de France, dirigé par Emmanuel Krivine, joue la Symphonie n° 4 de Johannes Brahms. Concert enregistré le 13 septembre 2018 à l'Auditorium de la Maison de la Radio, à Paris.
La dernière symphonie de Brahms est considérée par certains comme une réponse à la Septième de Bruckner dont la création en 1884, au Gewandhaus de Leipzig, avait propulsé le compositeur autrichien au premier plan. La partition de Brahms reste fidèle aux canons des trois symphonies antérieures, dont elle n’excède ni la durée, ni les moyens. Manière de récuser une démesure dans laquelle Bruckner, amoureux dévot de la musique de Wagner (mort en 1883), se serait, selon Brahms, laissé emporter.
La Symphonie en mi mineur fut accueillie avec beaucoup de chaleur par le public de Meiningen lors de sa créat...
published: 18 Sep 2018
15:39
Le Boléro de Ravel par l'Orchestre national de France
Sous la direction de Dalia Stasevska, l'Orchestre national de France joue le célèbre Boléro composé par Maurice Ravel en 1927-1928.
« Mon chef-d’œuvre ? Le Bol...
Sous la direction de Dalia Stasevska, l'Orchestre national de France joue le célèbre Boléro composé par Maurice Ravel en 1927-1928.
« Mon chef-d’œuvre ? Le Boléro, voyons ! Malheureusement, il est vide de musique. » Par-delà le sarcasme, Ravel signifiait l’originalité de son projet et le défi lancé : donner à la répétition, cause ordinaire de la banalité et de l’ennui, le pouvoir de mobiliser l’attention et l’imaginaire de l’auditeur en invoquant des forces obscures, par l’efficacité toute primitive de la scansion et de l’amplification inexorable par empilement successif d’instruments, jusqu’à la dissolution finale. Étrangement, ce qui aurait pu susciter un scandale mémorable fut reçu au contraire avec un enthousiasme non démenti jusqu’aujourd’hui, et l’extraordinaire originalité de cet objet sonore dans le monde musical de la fin des années 1920 captiva d’emblée le public. C’est la danseuse Ida Rubinstein qui est à l’origine du projet : elle commande à Ravel un « ballet de caractère espagnol et qui serait intitulé Fandango », Ravel décidant finalement d’écrire une pièce originale, sur un rythme de boléro. Du boléro traditionnel, il conserve l’essentiel : la pulsation immuable et les méandres de la mélodie.
La puissance de l’œuvre tient bien sûr à la variation des timbres et à l’apparition successive d’une multitude de solistes reprenant à leur tour l’unique mélodie. Au-delà même de la fascination purement physiologique que suscite, dans Le Boléro, l’alliage de régularité et de ruptures infimes et savamment contrôlées du mécanisme, Ravel semble invoquer ici les puissances les plus sombres. Le véritable moteur de l’inquiétude semble la découverte extrêmement progressive d’une force immense, imprévisible dans les premières mesures, la maîtrise du crescendo provoquant un effet un peu comparable à celui imaginé par Alfred Hitchcock dans le film Les Oiseaux (1963), où l’héroïne, remarquant sur un arbre derrière elle, sans y prendre garde, un corbeau puis deux, puis trois, ne découvre qu’au dernier moment qu’ils sont cent – et menaçants ! Ravel propose ici une sorte d’énigme sonore, d’autant plus fascinante qu’elle repose sur une apparente transparence formelle.
« Avec une indifférence quasi démoniaque, écrit Willy Reich, Ida Rubinstein tournoyait sans arrêt, dans ce rythme stéréotypé, sur une immense table ronde d’auberge, cependant qu’à ses pieds les hommes exprimant une passion déchaînée, se frappaient jusqu’au sang. Ravel lui-même était au pupitre, soulignant par ses gestes brefs et précis l’élément automatique de l’action scénique, gestes moins appropriés à conduire l’orchestre qu’à exprimer l’immense tension intérieure de la composition. » Bien qu’également d’inspiration espagnole, la Pavane pour une Infante défunte (1911) est d’une tout autre nature musicale : si le projet sonore du Boléro est d’emblée de nature orchestrale, la Pavane dans sa version orchestrale n’est que la transcription d’une pièce originellement composée pour le piano. Rêverie hispanisante, douceur, lenteur, transparence : voilà un Ravel en opposition radicale avec celui du Boléro.
https://wn.com/Le_Boléro_De_Ravel_Par_L'Orchestre_National_De_France
Sous la direction de Dalia Stasevska, l'Orchestre national de France joue le célèbre Boléro composé par Maurice Ravel en 1927-1928.
« Mon chef-d’œuvre ? Le Boléro, voyons ! Malheureusement, il est vide de musique. » Par-delà le sarcasme, Ravel signifiait l’originalité de son projet et le défi lancé : donner à la répétition, cause ordinaire de la banalité et de l’ennui, le pouvoir de mobiliser l’attention et l’imaginaire de l’auditeur en invoquant des forces obscures, par l’efficacité toute primitive de la scansion et de l’amplification inexorable par empilement successif d’instruments, jusqu’à la dissolution finale. Étrangement, ce qui aurait pu susciter un scandale mémorable fut reçu au contraire avec un enthousiasme non démenti jusqu’aujourd’hui, et l’extraordinaire originalité de cet objet sonore dans le monde musical de la fin des années 1920 captiva d’emblée le public. C’est la danseuse Ida Rubinstein qui est à l’origine du projet : elle commande à Ravel un « ballet de caractère espagnol et qui serait intitulé Fandango », Ravel décidant finalement d’écrire une pièce originale, sur un rythme de boléro. Du boléro traditionnel, il conserve l’essentiel : la pulsation immuable et les méandres de la mélodie.
La puissance de l’œuvre tient bien sûr à la variation des timbres et à l’apparition successive d’une multitude de solistes reprenant à leur tour l’unique mélodie. Au-delà même de la fascination purement physiologique que suscite, dans Le Boléro, l’alliage de régularité et de ruptures infimes et savamment contrôlées du mécanisme, Ravel semble invoquer ici les puissances les plus sombres. Le véritable moteur de l’inquiétude semble la découverte extrêmement progressive d’une force immense, imprévisible dans les premières mesures, la maîtrise du crescendo provoquant un effet un peu comparable à celui imaginé par Alfred Hitchcock dans le film Les Oiseaux (1963), où l’héroïne, remarquant sur un arbre derrière elle, sans y prendre garde, un corbeau puis deux, puis trois, ne découvre qu’au dernier moment qu’ils sont cent – et menaçants ! Ravel propose ici une sorte d’énigme sonore, d’autant plus fascinante qu’elle repose sur une apparente transparence formelle.
« Avec une indifférence quasi démoniaque, écrit Willy Reich, Ida Rubinstein tournoyait sans arrêt, dans ce rythme stéréotypé, sur une immense table ronde d’auberge, cependant qu’à ses pieds les hommes exprimant une passion déchaînée, se frappaient jusqu’au sang. Ravel lui-même était au pupitre, soulignant par ses gestes brefs et précis l’élément automatique de l’action scénique, gestes moins appropriés à conduire l’orchestre qu’à exprimer l’immense tension intérieure de la composition. » Bien qu’également d’inspiration espagnole, la Pavane pour une Infante défunte (1911) est d’une tout autre nature musicale : si le projet sonore du Boléro est d’emblée de nature orchestrale, la Pavane dans sa version orchestrale n’est que la transcription d’une pièce originellement composée pour le piano. Rêverie hispanisante, douceur, lenteur, transparence : voilà un Ravel en opposition radicale avec celui du Boléro.
- published: 07 Jan 2021
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1:41:06
Orchestre National de France : New Year's Concert - ARTE Concert
#MUSIQUECLASSIQUE #ORCHESTRENATIONALDEFRANCE
Sous la direction de Stéphane Denève et avec la complicité de la pianiste Lise de la Salle, l’Orchestre National d...
#MUSIQUECLASSIQUE #ORCHESTRENATIONALDEFRANCE
Sous la direction de Stéphane Denève et avec la complicité de la pianiste Lise de la Salle, l’Orchestre National de France fête la nouvelle année en jouant Bernstein, Gershwin, Bizet et Offenbach.
C’est un programme festif et délicieusement français que nous ont concocté Stéphane Denève et l’Orchestre National de France pour ce concert.
Il s’ouvre en effet sur un Candide de Voltaire revisité par Bernstein avant d’embrayer sur un crochet en Camargue par l’entremise de L’Arlésienne de Bizet. Notre road trip nous ramène ensuite à la Ville Lumière grâce à la célébrissime Gaîté parisienne de Jacques Offenbach et le tout aussi ébouriffant Un Américain à Paris de George Gershwin. Entre ces deux étapes, on se laisse transporter par l’inclassable Rhapsody in Blue.
Filmé le 30 décembre 2023 dans l’Auditorium de Radio France, Paris.
----------------------------------------
[AVAILABLE UNTIL 30/12/2026]
More concerts on our website : https://www.arteconcert.com
You can also find us on :
Facebook : https://www.facebook.com/ARTEConcert/
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Instagram FR : https://www.instagram.com/arteconcertfr/
Instagram DE : https://www.instagram.com/arteconcertde/
https://wn.com/Orchestre_National_De_France_New_Year's_Concert_Arte_Concert
#MUSIQUECLASSIQUE #ORCHESTRENATIONALDEFRANCE
Sous la direction de Stéphane Denève et avec la complicité de la pianiste Lise de la Salle, l’Orchestre National de France fête la nouvelle année en jouant Bernstein, Gershwin, Bizet et Offenbach.
C’est un programme festif et délicieusement français que nous ont concocté Stéphane Denève et l’Orchestre National de France pour ce concert.
Il s’ouvre en effet sur un Candide de Voltaire revisité par Bernstein avant d’embrayer sur un crochet en Camargue par l’entremise de L’Arlésienne de Bizet. Notre road trip nous ramène ensuite à la Ville Lumière grâce à la célébrissime Gaîté parisienne de Jacques Offenbach et le tout aussi ébouriffant Un Américain à Paris de George Gershwin. Entre ces deux étapes, on se laisse transporter par l’inclassable Rhapsody in Blue.
Filmé le 30 décembre 2023 dans l’Auditorium de Radio France, Paris.
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[AVAILABLE UNTIL 30/12/2026]
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- published: 30 Jan 2024
- views: 21980
50:49
Mozart : Requiem (Orchestre national de France / James Gaffigan)
James Gaffigan dirige l'Orchestre national de France et le Choeur de Radio France dans le Requiem en ré mineur K.626 de Wolfgang Amadeus Mozart, avec la soprano...
James Gaffigan dirige l'Orchestre national de France et le Choeur de Radio France dans le Requiem en ré mineur K.626 de Wolfgang Amadeus Mozart, avec la soprano Marita Solberg, la mezzo-soprano Karine Deshayes, le ténor Joseph Kaiser, et la basse Alexander Vinogradov. Concert enregistré le 29 juin 2017 en direct de la basilique de Saint-Denis dans le cadre du Festival de Saint-Denis.
#Mozart #MozartRequiem #OrchestreNationalDeFrance
00:00 - Début du concert
01:19 - I. Introïtus
02:00 - Requiem
05:46 - II. Kyrie
08:13 - III. Sequentia. Dies Irae
10:09 - Tuba mirum
13:29 - Rex tremendae
15:31 - Recordare
20:27 - Confutatis
22:49 - Lacrimosa
25:52 - IV. Offertorium Domine Jesu Hostias
32:52 - V. Sanctus
34:30 - VI. Benedictus
38:52 - VII. Agnus Dei
41:45 - VIII. Communio - Lux Aeterna
A propos de l’œuvre :
Mozart croule sous les problèmes quand il entreprend l’écriture de son Requiem en 1791. Accablé par les dettes, le maestro viennois est aussi gravement malade. Pour ajouter à son malheur, sa musique ne séduit plus, la fréquentation de ses concerts diminue.
On ne compte plus les légendes qui entourent le contexte de création de l’œuvre. Mais parmi elles, une vérité se dessine. Le commanditaire de l’œuvre serait le comte von Walsegg, désireux d’obtenir une messe des morts pour célébrer le souvenir de son épouse, tout juste disparue. La demande est faite à Mozart de manière anonyme. Le comte souhaitait en effet se faire passer pour l'auteur de l’œuvre, une supercherie dont il était familier !
Épuisé, Mozart s’éteint le 5 décembre 1791 à l'âge de 35 ans. S’il a probablement composé entièrement les deux premières parties de l’œuvre, l’Introïtus et le Kyrie, le reste a été repris en main par l’un de ses élèves, Franz-Xaver Süssmayr, à partir d’esquisses plus ou moins détaillées.
Pour aller plus loin : https://www.youtube.com/watch?v=pnRWtHCk-n0
Distribution :
Marita Solberg, soprano
Karine Deshayes, mezzo-soprano
Joseph Kaiser, ténor
Alexander Vinogradov, basse
Chœur de Radio France,
Nicolas Fink, chef de chœur
Orchestre National de France,
James Gaffigan, direction
A propos du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791) :
Wolfgang Amadeus Mozart est l’un des compositeurs les plus importants de l’histoire de la musique occidentale, et la figure majeure de la période du classicisme. Il fait partie avec Haydn et Beethoven de la « triade classique viennoise », incarnant l’un des trois maîtres dont l’influence a été la plus considérable sur les générations suivantes de compositeurs. Virtuose du clavecin et du violon, il connaît un succès précoce et une carrière fulgurante, en portant toutes les formes musicales existantes à un état d’accomplissement inégalé.
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https://wn.com/Mozart_Requiem_(Orchestre_National_De_France_James_Gaffigan)
James Gaffigan dirige l'Orchestre national de France et le Choeur de Radio France dans le Requiem en ré mineur K.626 de Wolfgang Amadeus Mozart, avec la soprano Marita Solberg, la mezzo-soprano Karine Deshayes, le ténor Joseph Kaiser, et la basse Alexander Vinogradov. Concert enregistré le 29 juin 2017 en direct de la basilique de Saint-Denis dans le cadre du Festival de Saint-Denis.
#Mozart #MozartRequiem #OrchestreNationalDeFrance
00:00 - Début du concert
01:19 - I. Introïtus
02:00 - Requiem
05:46 - II. Kyrie
08:13 - III. Sequentia. Dies Irae
10:09 - Tuba mirum
13:29 - Rex tremendae
15:31 - Recordare
20:27 - Confutatis
22:49 - Lacrimosa
25:52 - IV. Offertorium Domine Jesu Hostias
32:52 - V. Sanctus
34:30 - VI. Benedictus
38:52 - VII. Agnus Dei
41:45 - VIII. Communio - Lux Aeterna
A propos de l’œuvre :
Mozart croule sous les problèmes quand il entreprend l’écriture de son Requiem en 1791. Accablé par les dettes, le maestro viennois est aussi gravement malade. Pour ajouter à son malheur, sa musique ne séduit plus, la fréquentation de ses concerts diminue.
On ne compte plus les légendes qui entourent le contexte de création de l’œuvre. Mais parmi elles, une vérité se dessine. Le commanditaire de l’œuvre serait le comte von Walsegg, désireux d’obtenir une messe des morts pour célébrer le souvenir de son épouse, tout juste disparue. La demande est faite à Mozart de manière anonyme. Le comte souhaitait en effet se faire passer pour l'auteur de l’œuvre, une supercherie dont il était familier !
Épuisé, Mozart s’éteint le 5 décembre 1791 à l'âge de 35 ans. S’il a probablement composé entièrement les deux premières parties de l’œuvre, l’Introïtus et le Kyrie, le reste a été repris en main par l’un de ses élèves, Franz-Xaver Süssmayr, à partir d’esquisses plus ou moins détaillées.
Pour aller plus loin : https://www.youtube.com/watch?v=pnRWtHCk-n0
Distribution :
Marita Solberg, soprano
Karine Deshayes, mezzo-soprano
Joseph Kaiser, ténor
Alexander Vinogradov, basse
Chœur de Radio France,
Nicolas Fink, chef de chœur
Orchestre National de France,
James Gaffigan, direction
A propos du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791) :
Wolfgang Amadeus Mozart est l’un des compositeurs les plus importants de l’histoire de la musique occidentale, et la figure majeure de la période du classicisme. Il fait partie avec Haydn et Beethoven de la « triade classique viennoise », incarnant l’un des trois maîtres dont l’influence a été la plus considérable sur les générations suivantes de compositeurs. Virtuose du clavecin et du violon, il connaît un succès précoce et une carrière fulgurante, en portant toutes les formes musicales existantes à un état d’accomplissement inégalé.
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- published: 02 Mar 2018
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49:37
Tchaïkovski : Symphonie n°5 (Orchestre national de France / Emmanuel Krivine)
L'Orchestre national de France placé sous la direction d'Emmanuel Krivine joue la Symphonie n°5 de Piotr ilytch Tchaïkovski (1840-1893). Extrait du concert enre...
L'Orchestre national de France placé sous la direction d'Emmanuel Krivine joue la Symphonie n°5 de Piotr ilytch Tchaïkovski (1840-1893). Extrait du concert enregistré le 31 mai 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
00:00 • Intro
01:12 • Andante Scherzo
15:48 • Andante cantabile
27:54 • Valse
33:51 • Finale
#tchaikovsky #symphony #Emmanuel Krivine
Si onze ans séparent la Quatrième Symphonie de la Cinquième, elles ont en commun une même organisation du matériau musical autour d’un motif récurrent, symbolisant le destin. Dans la Quatrième, le «fatum » (terme employé par Tchaïkovski dans une lettre à sa mécène Nadejda von Meck) revenait dans trois des quatre mouvements. Le leitmotiv de la Cinquième est plus présent encore, véritable « idée fixe » au sens berliozien du terme, qui apparaît dans les quatre mouvements et leur donne une force tragique implacable. Sur une feuille d’esquisse, Tchaïkovski avait écrit à propos du début de sa symphonie « Introduction : soumission totale devant le destin ou, ce qui est pareil, devant la prédestination inéluctable de la Providence ».
Le motif est formulé à l’ouverture de la partition (cordes graves, bassons et clarinettes), introduction sombre que suit un Allegro con anima sur un rythme pointé d’un « lyrisme haletant » (André Lischke). Le premier mouvement se referme dans les graves, sur une nuance triple piano. « Tchaïkovski a cru dans le pouvoir évocateur des plus infimes pianissimos, explique le chef russe Valery Gergiev dans un récent livre. Il y a des passages, dans ses partitions, qui débutent par un simple piano, ce qui signifie que la musique doit être jouée avec une délicatesse particulière. Et puis viennent un double piano, puis un triple (…). Cette graduation vers le silence pur m’a toujours fasciné. » C’est sur un pianissimo que commence le deuxième mouvement, murmure des cordes graves, avant un grand solo de cor, l’un des plus longs de tout le répertoire symphonique. Le caractère tendre et fervent de l’Andante, riche en cantilènes des vents (cor, hautbois, clarinette…) est interrompu par le surgissement sévère du motif du destin lancé par les trompettes. Le troisième mouvement, le plus bref de la symphonie, est une valse où l’idée-fixe sourd vers la fin. Le dernier mouvement s’ouvre sur le motif transformé : formulé désormais en mode majeur et sous la forme d’un choral. Passage de l’ombre à la lumière, comme dans la Nuit transfigurée de Schoenberg ?
Texte de Laetitia Le Guay
Citations de Valery Gergiev extraites de Valery Gergiev, Rencontre, de Betrand Dermoncourt, paru chez Actes sud de 2018.
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https://wn.com/Tchaïkovski_Symphonie_N°5_(Orchestre_National_De_France_Emmanuel_Krivine)
L'Orchestre national de France placé sous la direction d'Emmanuel Krivine joue la Symphonie n°5 de Piotr ilytch Tchaïkovski (1840-1893). Extrait du concert enregistré le 31 mai 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
00:00 • Intro
01:12 • Andante Scherzo
15:48 • Andante cantabile
27:54 • Valse
33:51 • Finale
#tchaikovsky #symphony #Emmanuel Krivine
Si onze ans séparent la Quatrième Symphonie de la Cinquième, elles ont en commun une même organisation du matériau musical autour d’un motif récurrent, symbolisant le destin. Dans la Quatrième, le «fatum » (terme employé par Tchaïkovski dans une lettre à sa mécène Nadejda von Meck) revenait dans trois des quatre mouvements. Le leitmotiv de la Cinquième est plus présent encore, véritable « idée fixe » au sens berliozien du terme, qui apparaît dans les quatre mouvements et leur donne une force tragique implacable. Sur une feuille d’esquisse, Tchaïkovski avait écrit à propos du début de sa symphonie « Introduction : soumission totale devant le destin ou, ce qui est pareil, devant la prédestination inéluctable de la Providence ».
Le motif est formulé à l’ouverture de la partition (cordes graves, bassons et clarinettes), introduction sombre que suit un Allegro con anima sur un rythme pointé d’un « lyrisme haletant » (André Lischke). Le premier mouvement se referme dans les graves, sur une nuance triple piano. « Tchaïkovski a cru dans le pouvoir évocateur des plus infimes pianissimos, explique le chef russe Valery Gergiev dans un récent livre. Il y a des passages, dans ses partitions, qui débutent par un simple piano, ce qui signifie que la musique doit être jouée avec une délicatesse particulière. Et puis viennent un double piano, puis un triple (…). Cette graduation vers le silence pur m’a toujours fasciné. » C’est sur un pianissimo que commence le deuxième mouvement, murmure des cordes graves, avant un grand solo de cor, l’un des plus longs de tout le répertoire symphonique. Le caractère tendre et fervent de l’Andante, riche en cantilènes des vents (cor, hautbois, clarinette…) est interrompu par le surgissement sévère du motif du destin lancé par les trompettes. Le troisième mouvement, le plus bref de la symphonie, est une valse où l’idée-fixe sourd vers la fin. Le dernier mouvement s’ouvre sur le motif transformé : formulé désormais en mode majeur et sous la forme d’un choral. Passage de l’ombre à la lumière, comme dans la Nuit transfigurée de Schoenberg ?
Texte de Laetitia Le Guay
Citations de Valery Gergiev extraites de Valery Gergiev, Rencontre, de Betrand Dermoncourt, paru chez Actes sud de 2018.
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- published: 12 Jun 2018
- views: 369534
25:49
Debussy : La Mer (Orchestre national de France)
Debussy : La Mer, trois esquisses symphoniques
L'Orchestre national de France joue, sous la direction de Cristian Măcelaru, La Mer, ensemble de trois esquisses...
Debussy : La Mer, trois esquisses symphoniques
L'Orchestre national de France joue, sous la direction de Cristian Măcelaru, La Mer, ensemble de trois esquisses symphoniques composé par Claude Debussy.
#debussy #lamer #CristianMacelaru #orchestrenationaldefrance
Structure :
00:00 - I. De l’aube à midi sur la mer (Très lent – si mineur)
09:45 - II. Jeux de vagues (Allegro – do dièse mineur)
17:00 - III. Dialogue du Vent et de la Mer (Animé et tumultuex – do dièse mineur)
Après la création de son opéra Pelléas et Mélisande en 1902, qui connut un retentissement considérable, Debussy était attendu par ses thuriféraires comme par ses détracteurs : les uns espéraient qu’il poursuivrait dans la même veine, les autres préparaient leurs invectives. Mais le compositeur avait prévenu : « Quant aux personnes qui me font l’amitié d’espérer que je ne pourrai jamais sortir de Pelléas, elles se bouchent l’œil avec soin. Elles ne savent donc point que si cela devait arriver, je me mettrais immédiatement à cultiver l’ananas en chambre ; considérant que la chose la plus fâcheuse est bien de se “recommencer”. »
Tout en innovant, il perpétue cependant une certaine tradition française. La Mer, soustitrée « trois esquisses symphoniques », se souvient de la symphonie en trois mouvements illustrée par Franck, d’Indy, Chausson ou encore Dukas ; elle contient plusieurs thèmes et motifs cycliques traversant l’ensemble de l’œuvre ; ses mouvements sont dotés d’un intitulé évocateur et poétique. Néanmoins, elle présente une ductilité rythmique sans précédent : les nombreux changements de tempo et les superpositions de rythmes différents figurent le caractère insaisissable de la mer et du vent, éléments en perpétuelle métamorphose. La partition produit à la fois une sensation d’architecture solide et d’imprévisibilité.
En outre, le timbre devient l’un des fondements de l’œuvre, indissociable du rythme, de la mélodie et de l’harmonie. L’orchestration reste toujours transparente, qu’elle évoque le mystère de l’aube, la clarté méridienne ou le conflit de l’air et de l’eau. On songe alors à Turner, « le plus beau créateur de mystère qui soit en art », selon Debussy. Comme chez le peintre anglais, la lumière flamboie, les formes semblent fusionner les unes dans les autres et l’aspect onirique se double parfois d’angoisse. On se rappellera aussi la passion du compositeur pour Hokusai, dont La Vague au large de Kanagawa (vers 1831) fut reproduite sur la couverture de La Mer.
Debussy partageait avec l’artiste japonais la fermeté du dessin, le contraste des couleurs et la stylisation du sujet, s’efforçant de saisir non l’objet lui-même, mais son essence. Comme il l’écrivait en 1902, « l’art est le plus beau des mensonges. Et quoiqu’on essaie d’y incorporer la vie dans son décor quotidien, il faut vérifier qu’il reste un mensonge, sous peine de devenir une chose utilitaire, triste comme une usine. Ne désillusionnons donc personne en ramenant le rêve à de trop précises réalités… Contentons-nous de transpositions plus consolantes par ce qu’elles peuvent contenir d’une expression de beauté qui ne mourra pas ».
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Debussy : La Mer, trois esquisses symphoniques
L'Orchestre national de France joue, sous la direction de Cristian Măcelaru, La Mer, ensemble de trois esquisses symphoniques composé par Claude Debussy.
#debussy #lamer #CristianMacelaru #orchestrenationaldefrance
Structure :
00:00 - I. De l’aube à midi sur la mer (Très lent – si mineur)
09:45 - II. Jeux de vagues (Allegro – do dièse mineur)
17:00 - III. Dialogue du Vent et de la Mer (Animé et tumultuex – do dièse mineur)
Après la création de son opéra Pelléas et Mélisande en 1902, qui connut un retentissement considérable, Debussy était attendu par ses thuriféraires comme par ses détracteurs : les uns espéraient qu’il poursuivrait dans la même veine, les autres préparaient leurs invectives. Mais le compositeur avait prévenu : « Quant aux personnes qui me font l’amitié d’espérer que je ne pourrai jamais sortir de Pelléas, elles se bouchent l’œil avec soin. Elles ne savent donc point que si cela devait arriver, je me mettrais immédiatement à cultiver l’ananas en chambre ; considérant que la chose la plus fâcheuse est bien de se “recommencer”. »
Tout en innovant, il perpétue cependant une certaine tradition française. La Mer, soustitrée « trois esquisses symphoniques », se souvient de la symphonie en trois mouvements illustrée par Franck, d’Indy, Chausson ou encore Dukas ; elle contient plusieurs thèmes et motifs cycliques traversant l’ensemble de l’œuvre ; ses mouvements sont dotés d’un intitulé évocateur et poétique. Néanmoins, elle présente une ductilité rythmique sans précédent : les nombreux changements de tempo et les superpositions de rythmes différents figurent le caractère insaisissable de la mer et du vent, éléments en perpétuelle métamorphose. La partition produit à la fois une sensation d’architecture solide et d’imprévisibilité.
En outre, le timbre devient l’un des fondements de l’œuvre, indissociable du rythme, de la mélodie et de l’harmonie. L’orchestration reste toujours transparente, qu’elle évoque le mystère de l’aube, la clarté méridienne ou le conflit de l’air et de l’eau. On songe alors à Turner, « le plus beau créateur de mystère qui soit en art », selon Debussy. Comme chez le peintre anglais, la lumière flamboie, les formes semblent fusionner les unes dans les autres et l’aspect onirique se double parfois d’angoisse. On se rappellera aussi la passion du compositeur pour Hokusai, dont La Vague au large de Kanagawa (vers 1831) fut reproduite sur la couverture de La Mer.
Debussy partageait avec l’artiste japonais la fermeté du dessin, le contraste des couleurs et la stylisation du sujet, s’efforçant de saisir non l’objet lui-même, mais son essence. Comme il l’écrivait en 1902, « l’art est le plus beau des mensonges. Et quoiqu’on essaie d’y incorporer la vie dans son décor quotidien, il faut vérifier qu’il reste un mensonge, sous peine de devenir une chose utilitaire, triste comme une usine. Ne désillusionnons donc personne en ramenant le rêve à de trop précises réalités… Contentons-nous de transpositions plus consolantes par ce qu’elles peuvent contenir d’une expression de beauté qui ne mourra pas ».
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- published: 30 May 2022
- views: 83137
4:47
Le Boléro de Ravel par l'Orchestre national de France
#Ravel #Boléro #confinement
Durant le confinement, les musiciens de l'Orchestre National de France ont souhaité, malgré la distance, jouer ensemble pour offri...
#Ravel #Boléro #confinement
Durant le confinement, les musiciens de l'Orchestre National de France ont souhaité, malgré la distance, jouer ensemble pour offrir et partager avec chacun ce qu'ils savent le mieux faire : de la musique.
En espérant que ces quelques notes de Ravel, universelles, vous apporteront un peu de chaleur et de réconfort.
Crédits :
Arrangements - Didier Benetti
Réalisation - Dimitri Scapolan
#Bolero #Ravel #OrchestreNationaldeFrance #confinement
10 choses que vous ne savez peut être pas sur le boléro de Ravel
https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-le-bolero-de-ravel-564
Le Boléro serait il dû à une maladie de Ravel? https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/le-bolero-de-ravel-portrait-d-un-cerveau-malade-446
Le contexte de création du Boléro:
https://www.francemusique.fr/musique-classique/musicopolis-maurice-ravel-paris-en-1928-534
Le Boléro au cinéma !
https://www.francemusique.fr/musique-classique/le-bolero-au-cinema-535
10 choses que vous ne savez peut être pas sur Ravel:
https://www.francemusique.fr/musique-classique/10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-ravel-33496
Biographie de Maurice Ravel
https://www.francemusique.fr/personne/maurice-ravel?xtmc=maurice%20ravel&xtnp=1&xtcr=1
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#Ravel #Boléro #confinement
Durant le confinement, les musiciens de l'Orchestre National de France ont souhaité, malgré la distance, jouer ensemble pour offrir et partager avec chacun ce qu'ils savent le mieux faire : de la musique.
En espérant que ces quelques notes de Ravel, universelles, vous apporteront un peu de chaleur et de réconfort.
Crédits :
Arrangements - Didier Benetti
Réalisation - Dimitri Scapolan
#Bolero #Ravel #OrchestreNationaldeFrance #confinement
10 choses que vous ne savez peut être pas sur le boléro de Ravel
https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-le-bolero-de-ravel-564
Le Boléro serait il dû à une maladie de Ravel? https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/le-bolero-de-ravel-portrait-d-un-cerveau-malade-446
Le contexte de création du Boléro:
https://www.francemusique.fr/musique-classique/musicopolis-maurice-ravel-paris-en-1928-534
Le Boléro au cinéma !
https://www.francemusique.fr/musique-classique/le-bolero-au-cinema-535
10 choses que vous ne savez peut être pas sur Ravel:
https://www.francemusique.fr/musique-classique/10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-ravel-33496
Biographie de Maurice Ravel
https://www.francemusique.fr/personne/maurice-ravel?xtmc=maurice%20ravel&xtnp=1&xtcr=1
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- published: 30 Mar 2020
- views: 3473284
40:31
Debussy : Images pour orchestre (Orchestre national de France / Emmanuel Krivine)
Emmanuel Krivine dirige l'Orchestre national de France dans les Images pour orchestre de Claude Debussy, composées entre 1905 et 1912. Extrait du concert donné ...
Emmanuel Krivine dirige l'Orchestre national de France dans les Images pour orchestre de Claude Debussy, composées entre 1905 et 1912. Extrait du concert donné le 24 mars 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
Retrouvez tous les concerts de France Musique sur https://www.francemusique.fr/concerts
Détails de l'oeuvre :
I. Gigues (Modéré)
II. Iberia
1. Par les rues et par les chemins (Assez animé)
2. Les Parfums de la nuit (Lent et rêveur)
3. Le Matin d’un jour de fête (Dans un rythme de marche lointaine, alerte et joyeuse)
III. Rondes de printemps (Modérément animé)
Pour cette troisième série des Images, Claude Debussy abandonne le piano et s'aventure du côté du genre symphonique. L'écriture du triptyque débute en 1905 et s’achève en 1912. Si Gigues s’inspire d’airs écossais, Rondes de printemps puise pour sa part du côté de chansons populaires comme « Nous n’irons plus au bois » et « Do, do, l’enfant do ».
L’œuvre doit surtout son succès à la deuxième image, Ibéria. Sa musique se nourrit d’un folklore imaginé, et c'est une réussite ! Elle évoque les parfums d’Espagne avec une authenticité saisissante, alors que Debussy n’y a jamais séjourné. Même le compositeur espagnol Manuel de Falla se prend au jeu, retrouvant l'« enivrante magie des nuits andalouses ».
A l’époque, Debussy est gravement malade. Épuisé, il peut néanmoins compter sur son ami André Caplet qui l’aide à apporter les ultimes corrections aux Images. L’œuvre est créée en intégralité sous la direction de Debussy le 26 janvier 1913 aux Concerts Colonne à Paris.
https://wn.com/Debussy_Images_Pour_Orchestre_(Orchestre_National_De_France_Emmanuel_Krivine)
Emmanuel Krivine dirige l'Orchestre national de France dans les Images pour orchestre de Claude Debussy, composées entre 1905 et 1912. Extrait du concert donné le 24 mars 2018 en direct de l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
Retrouvez tous les concerts de France Musique sur https://www.francemusique.fr/concerts
Détails de l'oeuvre :
I. Gigues (Modéré)
II. Iberia
1. Par les rues et par les chemins (Assez animé)
2. Les Parfums de la nuit (Lent et rêveur)
3. Le Matin d’un jour de fête (Dans un rythme de marche lointaine, alerte et joyeuse)
III. Rondes de printemps (Modérément animé)
Pour cette troisième série des Images, Claude Debussy abandonne le piano et s'aventure du côté du genre symphonique. L'écriture du triptyque débute en 1905 et s’achève en 1912. Si Gigues s’inspire d’airs écossais, Rondes de printemps puise pour sa part du côté de chansons populaires comme « Nous n’irons plus au bois » et « Do, do, l’enfant do ».
L’œuvre doit surtout son succès à la deuxième image, Ibéria. Sa musique se nourrit d’un folklore imaginé, et c'est une réussite ! Elle évoque les parfums d’Espagne avec une authenticité saisissante, alors que Debussy n’y a jamais séjourné. Même le compositeur espagnol Manuel de Falla se prend au jeu, retrouvant l'« enivrante magie des nuits andalouses ».
A l’époque, Debussy est gravement malade. Épuisé, il peut néanmoins compter sur son ami André Caplet qui l’aide à apporter les ultimes corrections aux Images. L’œuvre est créée en intégralité sous la direction de Debussy le 26 janvier 1913 aux Concerts Colonne à Paris.
- published: 27 Mar 2018
- views: 107902
18:42
Ravel : le Tombeau de Couperin (Orchestre national de France)
L'Orchestre national de France joue sous la direction de Cristian Măcelaru le Tombeau de Couperin, composé entre 1914 et 1917 par Maurice Ravel.
Structure :
-...
L'Orchestre national de France joue sous la direction de Cristian Măcelaru le Tombeau de Couperin, composé entre 1914 et 1917 par Maurice Ravel.
Structure :
- Prélude. Vif
- Forlane. Allegretto
- Menuet. Allegro moderato
- Rigaudon. Assez vif
Ravel fait partie de ces compositeurs dont on dit qu’ils sont doués du sens de l’orchestration. Leur science du timbre est telle qu’ils peuvent, d’un modeste recueil de pièces pour piano, faire un éblouissant kaléidoscope. C’est dire aussi qu’ils ne pensent pas directement leur musique pour les couleurs de l’orchestre (contrairement à ce que fait un Berlioz, par exemple) : les instruments sont une parure qui vient magnifier une pensée musicale déjà tout entière dans la version première de leurs œuvres. C’est ainsi que Ravel écrivit d’abord pour le clavier Ma mère l’Oye ou les Valses nobles et sentimentales. C’est ainsi également qu’il signa en 1922 l’orchestration des Tableaux d’une exposition de Moussorgski.
« Au commencement de 1915, je m’engageai dans l’armée et vis de ce fait mon activité musicale interrompue jusqu’à l’automne de 1917, où je fus réformé. Je terminai alors Le Tombeau de Couperin. L’hommage s’adresse moins en réalité au seul Couperin lui-même qu’à la musique française du XVIIIe siècle », raconte Ravel.
Œuvre de la nostalgie ou du désespoir le plus pudique qui soit devant une civilisation qui fuit (à la manière des ultimes Sonates de Debussy), Le Tombeau de Couperin fut d’abord conçu comme une suite pour piano formée de six pièces (Prélude, Fugue, Forlane, Rigaudon, Menuet, Toccata), créée par Marguerite Long. Au moment d’en entreprendre l’orchestration, Ravel sacrifia deux pages, la Fugue et la Toccata. Comme l’écrit Marcel Marnat, « on estime généralement que leur caractère trop pianistique les éliminait d’emblée, mais l’argument ne tient guère si l’on songe à des orchestrations tout aussi improbables que Ravel sut mener à bien et, par exemple (...) celle de sa lointaine Alborada del gracioso ». Ravel choisit également de modifier l’ordre des quatre autres morceaux afin, sans doute, d’aboutir à une fin plus allante.
https://wn.com/Ravel_Le_Tombeau_De_Couperin_(Orchestre_National_De_France)
L'Orchestre national de France joue sous la direction de Cristian Măcelaru le Tombeau de Couperin, composé entre 1914 et 1917 par Maurice Ravel.
Structure :
- Prélude. Vif
- Forlane. Allegretto
- Menuet. Allegro moderato
- Rigaudon. Assez vif
Ravel fait partie de ces compositeurs dont on dit qu’ils sont doués du sens de l’orchestration. Leur science du timbre est telle qu’ils peuvent, d’un modeste recueil de pièces pour piano, faire un éblouissant kaléidoscope. C’est dire aussi qu’ils ne pensent pas directement leur musique pour les couleurs de l’orchestre (contrairement à ce que fait un Berlioz, par exemple) : les instruments sont une parure qui vient magnifier une pensée musicale déjà tout entière dans la version première de leurs œuvres. C’est ainsi que Ravel écrivit d’abord pour le clavier Ma mère l’Oye ou les Valses nobles et sentimentales. C’est ainsi également qu’il signa en 1922 l’orchestration des Tableaux d’une exposition de Moussorgski.
« Au commencement de 1915, je m’engageai dans l’armée et vis de ce fait mon activité musicale interrompue jusqu’à l’automne de 1917, où je fus réformé. Je terminai alors Le Tombeau de Couperin. L’hommage s’adresse moins en réalité au seul Couperin lui-même qu’à la musique française du XVIIIe siècle », raconte Ravel.
Œuvre de la nostalgie ou du désespoir le plus pudique qui soit devant une civilisation qui fuit (à la manière des ultimes Sonates de Debussy), Le Tombeau de Couperin fut d’abord conçu comme une suite pour piano formée de six pièces (Prélude, Fugue, Forlane, Rigaudon, Menuet, Toccata), créée par Marguerite Long. Au moment d’en entreprendre l’orchestration, Ravel sacrifia deux pages, la Fugue et la Toccata. Comme l’écrit Marcel Marnat, « on estime généralement que leur caractère trop pianistique les éliminait d’emblée, mais l’argument ne tient guère si l’on songe à des orchestrations tout aussi improbables que Ravel sut mener à bien et, par exemple (...) celle de sa lointaine Alborada del gracioso ». Ravel choisit également de modifier l’ordre des quatre autres morceaux afin, sans doute, d’aboutir à une fin plus allante.
- published: 07 Jan 2021
- views: 61717
43:04
Brahms : Symphonie n°4 (Orchestre national de France / Emmanuel Krivine)
L'Orchestre National de France, dirigé par Emmanuel Krivine, joue la Symphonie n° 4 de Johannes Brahms. Concert enregistré le 13 septembre 2018 à l'Auditorium d...
L'Orchestre National de France, dirigé par Emmanuel Krivine, joue la Symphonie n° 4 de Johannes Brahms. Concert enregistré le 13 septembre 2018 à l'Auditorium de la Maison de la Radio, à Paris.
La dernière symphonie de Brahms est considérée par certains comme une réponse à la Septième de Bruckner dont la création en 1884, au Gewandhaus de Leipzig, avait propulsé le compositeur autrichien au premier plan. La partition de Brahms reste fidèle aux canons des trois symphonies antérieures, dont elle n’excède ni la durée, ni les moyens. Manière de récuser une démesure dans laquelle Bruckner, amoureux dévot de la musique de Wagner (mort en 1883), se serait, selon Brahms, laissé emporter.
La Symphonie en mi mineur fut accueillie avec beaucoup de chaleur par le public de Meiningen lors de sa création. Il n’en alla pas de même à Vienne où un certain nombre de brahmines (ainsi qu’on nommait les partisans du compositeur), le jeune Hugo Wolf mais aussi, plus étonnamment, le critique Eduard Hanslick, pourtant fidèle défenseur de Brahms, émirent plus d’une réserve à son égard. Il fallut attendre la toute fin de la vie de Brahms pour que la capitale autrichienne fasse sienne la partition du vieil homme. La pianiste Florence May, qui fut l’élève de Brahms et sa première biographe en langue anglaise, raconte avec une émotion un peu appuyée comment les Viennois firent un accueil enthousiaste à la Quatrième Symphonie lors d’un concert qui eut lieu le 7 mars 1897 dirigé par le fidèle Hans Richter (qui avait assuré la création des Deuxième et Troisième Symphonies), alors qu’il restait à Brahms moins d’un mois à vivre :
« Une tempête d’applaudissements éclata à la fin du premier mouvement, ne s’apaisant que lorsque le compositeur, s’avançant jusqu’au bord de la loge où il était assis, se montra au public. Cette manifestation se renouvela après les deuxième et troisième mouvements, et une scène extraordinaire suivit la conclusion de l’œuvre. L’auditoire applaudissait, criait, les regards fixés sur cette silhouette si familière, mais si étrange d’apparence, au balcon, et semblait ne pas vouloir le laisser partir. Son visage était ruisselant de larmes et il restait là, ridé et amaigri, ses cheveux blancs raides et ternes. Il y eut une sorte de sanglot refoulé dans l’auditoire, car tous savaient qu’ils lui disaient adieu. »
Cette Quatrième Symphonie est d’une certaine manière une «symphonie d’automne», comme le dit Claude Rostand. Elle fait alterner la douleur d’un trop-plein de santé qui n’arrive plus à s’exprimer, et la résignation dans les joies simples de la nature. C’est aussi, par l’usage réservé ici aux bois, la plus colorée des symphonies de Brahms. Elle s’ouvre sur un thème d’une grande beauté, portée par une houle à la fois nostalgique et passionnée. Le premier mouvement se poursuit dans une tension orageuse, la musique semblant parfois avancer avec douleur, avec rage, jusqu’à une coda dont le pathos est assez rare dans l’œuvre plutôt introvertie de Brahms.
Le mouvement lent se partage entre le recueillement et l’effusion, puis glisse dans une atmosphère de légende où les bois apportent autant leur animation que leur couleur. Page aux sentiments variés qui n’atteint pas aux sommets d’éloquence du mouvement initial cependant, et reste un épisode de répit en attendant d’autres moments décisifs.
L’Allegro qui suit est réellement giocoso, avec son entrain rustique, les sonorités de son triangle, et une atmosphère qui n’est pas sans rappeler celle de la Symphonie « Printemps » de Schumann. Mais il faut attendre le finale, construit en forme de passacaille (à la manière, aimait rappeler Brahms, du finale de la Symphonie héroïque de Beethoven), et qui reprend par ailleurs un thème d’une cantate de Bach (Nach dir, Herr, verlanget mich, BWV 150) pour retrouver le Brahms de la grande forme. L’orchestre, ici, tour à tour raconte, se confie, élabore, le tout avec une véhémence qui laisse assez peu de répit. Malgré son énergie cependant, le morceau ne s’attarde guère et se termine par une coda brève et abrupte.
La Symphonie n°4 de Brahms par Emmanuel Krivine, une musique à partager : https://youtu.be/SFuCwROuhXM
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L'Orchestre National de France, dirigé par Emmanuel Krivine, joue la Symphonie n° 4 de Johannes Brahms. Concert enregistré le 13 septembre 2018 à l'Auditorium de la Maison de la Radio, à Paris.
La dernière symphonie de Brahms est considérée par certains comme une réponse à la Septième de Bruckner dont la création en 1884, au Gewandhaus de Leipzig, avait propulsé le compositeur autrichien au premier plan. La partition de Brahms reste fidèle aux canons des trois symphonies antérieures, dont elle n’excède ni la durée, ni les moyens. Manière de récuser une démesure dans laquelle Bruckner, amoureux dévot de la musique de Wagner (mort en 1883), se serait, selon Brahms, laissé emporter.
La Symphonie en mi mineur fut accueillie avec beaucoup de chaleur par le public de Meiningen lors de sa création. Il n’en alla pas de même à Vienne où un certain nombre de brahmines (ainsi qu’on nommait les partisans du compositeur), le jeune Hugo Wolf mais aussi, plus étonnamment, le critique Eduard Hanslick, pourtant fidèle défenseur de Brahms, émirent plus d’une réserve à son égard. Il fallut attendre la toute fin de la vie de Brahms pour que la capitale autrichienne fasse sienne la partition du vieil homme. La pianiste Florence May, qui fut l’élève de Brahms et sa première biographe en langue anglaise, raconte avec une émotion un peu appuyée comment les Viennois firent un accueil enthousiaste à la Quatrième Symphonie lors d’un concert qui eut lieu le 7 mars 1897 dirigé par le fidèle Hans Richter (qui avait assuré la création des Deuxième et Troisième Symphonies), alors qu’il restait à Brahms moins d’un mois à vivre :
« Une tempête d’applaudissements éclata à la fin du premier mouvement, ne s’apaisant que lorsque le compositeur, s’avançant jusqu’au bord de la loge où il était assis, se montra au public. Cette manifestation se renouvela après les deuxième et troisième mouvements, et une scène extraordinaire suivit la conclusion de l’œuvre. L’auditoire applaudissait, criait, les regards fixés sur cette silhouette si familière, mais si étrange d’apparence, au balcon, et semblait ne pas vouloir le laisser partir. Son visage était ruisselant de larmes et il restait là, ridé et amaigri, ses cheveux blancs raides et ternes. Il y eut une sorte de sanglot refoulé dans l’auditoire, car tous savaient qu’ils lui disaient adieu. »
Cette Quatrième Symphonie est d’une certaine manière une «symphonie d’automne», comme le dit Claude Rostand. Elle fait alterner la douleur d’un trop-plein de santé qui n’arrive plus à s’exprimer, et la résignation dans les joies simples de la nature. C’est aussi, par l’usage réservé ici aux bois, la plus colorée des symphonies de Brahms. Elle s’ouvre sur un thème d’une grande beauté, portée par une houle à la fois nostalgique et passionnée. Le premier mouvement se poursuit dans une tension orageuse, la musique semblant parfois avancer avec douleur, avec rage, jusqu’à une coda dont le pathos est assez rare dans l’œuvre plutôt introvertie de Brahms.
Le mouvement lent se partage entre le recueillement et l’effusion, puis glisse dans une atmosphère de légende où les bois apportent autant leur animation que leur couleur. Page aux sentiments variés qui n’atteint pas aux sommets d’éloquence du mouvement initial cependant, et reste un épisode de répit en attendant d’autres moments décisifs.
L’Allegro qui suit est réellement giocoso, avec son entrain rustique, les sonorités de son triangle, et une atmosphère qui n’est pas sans rappeler celle de la Symphonie « Printemps » de Schumann. Mais il faut attendre le finale, construit en forme de passacaille (à la manière, aimait rappeler Brahms, du finale de la Symphonie héroïque de Beethoven), et qui reprend par ailleurs un thème d’une cantate de Bach (Nach dir, Herr, verlanget mich, BWV 150) pour retrouver le Brahms de la grande forme. L’orchestre, ici, tour à tour raconte, se confie, élabore, le tout avec une véhémence qui laisse assez peu de répit. Malgré son énergie cependant, le morceau ne s’attarde guère et se termine par une coda brève et abrupte.
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- published: 18 Sep 2018
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