Bam et son paysage culturel
Bam and its Cultural Landscape
Bam is situated in a desert environment on the southern edge of the Iranian high plateau. The origins of Bam can be traced back to the Achaemenid period (6th to 4th centuries BC). Its heyday was from the 7th to 11th centuries, being at the crossroads of important trade routes and known for the production of silk and cotton garments. The existence of life in the oasis was based on the underground irrigation canals, the qanÄts, of which Bam has preserved some of the earliest evidence in Iran. Arg-e Bam is the most representative example of a fortified medieval town built in vernacular technique using mud layers (Chineh ).
La description est disponible sous licence CC-BY-SA IGO 3.0
Bam et son paysage culturel
Bam et son paysage culturel sâinscrivent dans un environnement désertique, à la lisière sud du haut plateau iranien. On peut retracer les origines de Bam jusquâà la période achéménide (VIe au IVe siècle av. J.-C.). Située au carrefour dâimportantes routes marchandes et réputée pour la production de soie et de vêtements de coton, elle connut son apogée du VIIe au XIe siècle. La vie dans lâoasis reposait sur les canaux dâirrigation souterrains, les qanÄts, dont Bam a préservé quelques-uns des plus anciens en Iran. Arg-e Bam est lâexemple le plus représentatif dâune ville médiévale fortifiée construite selon une technique vernaculaire, à lâaide de couches de terre (chineh).
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source: UNESCO/CPE
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source: UNESCO/CPE
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ÐоÑод Ðам и его кÑлÑÑÑÑнÑе ландÑаÑÑÑ
ÐоÑод Ðам ÑаÑположен в пÑÑÑÑнной меÑÑноÑÑи, на Ñжной оконеÑноÑÑи возвÑÑенного ÐÑанÑкого плаÑо. ÐÑнование Ðама Ð¼Ð¾Ð¶ÐµÑ Ð±ÑÑÑ Ð¾ÑнеÑено к пеÑÐ¸Ð¾Ð´Ñ Ð²Ð»Ð°ÑÑи ÐÑ ÐµÐ¼ÐµÐ½Ð¸Ð´Ð¾Ð², Ñ.е. к VI-IV вв. до н.Ñ. Ðго наивÑÑÑий ÑаÑÑвеÑ, пÑиÑедÑийÑÑ Ð½Ð° VII-XI вв. н.Ñ., бÑл обÑÑловлен ÑаÑположением на пеÑекÑеÑÑке важнÑÑ ÑоÑговÑÑ Ð¿ÑÑей и пÑоизводÑÑвом ÑелковÑÑ Ð¸ Ñ Ð»Ð¾Ð¿ÐºÐ¾Ð²ÑÑ Ð¸Ð·Ð´ÐµÐ»Ð¸Ð¹. ÐÐ¸Ð·Ð½Ñ Ð² оазиÑе поддеÑживалаÑÑ Ð±Ð»Ð°Ð³Ð¾Ð´Ð°ÑÑ Ð¿Ð¾Ð´Ð·ÐµÐ¼Ð½Ñм оÑоÑиÑелÑнÑм каналам («канаÑам»), пÑиÑем ÐºÐ°Ð½Ð°Ð»Ñ Ðама ÑвлÑÑÑÑÑ ÑÑаÑейÑими в ÐÑане. ЦиÑÐ°Ð´ÐµÐ»Ñ Ð´Ñевнего гоÑода ÐÑк-Ñ-Ðам â ÑÑо наиболее наглÑднÑй пÑÐ¸Ð¼ÐµÑ ÑкÑепленного ÑÑедневекового гоÑода, поÑÑÑоенного по меÑÑнÑм ÑÐµÑ Ð½Ð¾Ð»Ð¾Ð³Ð¸Ñм Ñ Ð¸ÑполÑзованием глинобиÑнÑÑ Ð¼Ð°ÑеÑиалов â «ÑÐ¸Ð½ÐµÑ Â».
source: UNESCO/CPE
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Bam y su paisaje cultural
La ciudad de Bam está situada en una región desértica del extremo sur de la meseta iranà y sus orÃgenes se remontan al periodo aqueménida (siglos VI al IV a.C.). Situada en una encrucijada de rutas comerciales y reputada por su producción de tejidos de seda y algodón, conoció su máximo apogeo entre los siglos VII y XI d.C. Bam creció en un oasis creado gracias a los qanats, canales de riego subterráneos, de los que ha conservado algunos de los más antiguos de todo el Irán. El sitio comprende la ciudad fortificada medieval de Arg-e-Bam, que es el ejemplo más representativo de conjunto arquitectónico de este tipo construido con una técnica autóctona de apilamiento de capas de adobe (chineh).
source: UNESCO/CPE
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Cultuurlandschap van Bam
Bam ligt in een woestijnomgeving aan de zuidelijke rand van de Iraanse hoogvlakte. Haar oorsprong is terug te voeren naar de Achaemenidische periode (6e tot 4e eeuw voor Christus). De stad beleefde haar hoogtepunt in de 7e tot 11e eeuw â door haar ligging op het kruispunt van belangrijke handelsroutes. Bam stond bekend om de productie van zijden en katoenen kleding. Het leven in de oase was gebaseerd op ondergrondse irrigatiekanalen (qanÄts) waarvan in Bam een aantal van de vroegste vondsten bewaard zijn gebleven. Arg-e Bam is het meest representatieve voorbeeld van een versterkte middeleeuwse stad, gebouwd met een inheemse techniek die gebruikmaakte van modderlagen (Chineh). In 2003 verwoestte een aardbeving de stad, de restauratie zal nog jaren in beslag nemen.
Source : unesco.nl
Valeur universelle exceptionnelle
Brève synthèseLe bien de Bam et son paysage culturel se trouve à la lisière sud du haut plateau iranien, dans la province de Kerman, au sud-est de lâIran, près de la frontière du Pakistan. Bam est à 1,060 mètres au dessus du niveau de la mer au centre de la vallée dominée au nord par les monts Kafut et au sud par les monts Jebal-e Barez. Cette vallée constitue le paysage culturel élargi du comté de Bam. Au-delà des montagnes sâétend le vaste désert de Lut de lâIran central. Lâeau des monts Jebal-e Barez alimente le cours dâeau saisonnier Posht-e Rud qui borde la ville de Bam entre lâArg-e Bam et le Qalâeh Doktar. La rivière Chelokhoneh et ses affluents sont alimentés par lâeau des parties centrales des monts Jebal-e Barez. Elle coule maintenant en direction du nord-est alors quâautrefois elle traversait la ville de Bam jusquâà son détournement par un barrage lui donnant une nouvelle orientation et la faisant confluer avec le Posht-e Rud au nord-ouest de la ville. Lâeau des monts Kafut alimente aussi le bassin versant.
Les origines de la citadelle de Bam, Arg-e Bam, remontent à la période achéménide (VIe au IVe siècle avant J.-C.) et même plus loin. Lâapogée de la citadelle se situe du VIIe au XIe siècle, en raison de sa position au carrefour dâimportantes routes marchandes et de sa réputation en matière de production de vêtements en soie et en coton. La citadelle, qui contient les quartiers du gouverneur et la zone résidentielle fortifiée, constitue le centre dâun vaste paysage culturel qui est marqué par une série de forts et de citadelles aujourdâhui en ruines. Lâexistence de la vie dans lâoasis était fondée sur les canaux dâirrigation souterrains, les qanats, dont Bam a conservé certains des témoignages les plus anciens en Iran et qui continuent à fonctionner aujourdâhui. Arg-e Bam est lâexemple le plus représentatif dâune ville médiévale fortifiée construite selon la technique vernaculaire utilisant des couches de terre (chineh), des briques de terre séchées au soleil (khesht) et des structures à voûtes et à coupoles.
En dehors de la zone principale de Arg-e Bam, autres structures historiques protégées sont les suivantes : le Qal'eh Dokhtar (forteresse de la Vierge, VIIe  siècle environ), le mausolée d'Emamzadeh Zeyd (XIe -XIIe  siècle) et celui d'Emamzadeh Asiri (XIIe  siècle) et les systèmes des qanâts historiques et des cultures du sud-est de Arg
Bam et son paysage culturel représentent un exemple exceptionnel dâancien habitat fortifié qui sâest développé autour du haut plateau central de lâIran et un témoignage exceptionnel du développement dâun peuplement marchand dans lâenvironnement désertique de la région dâAsie centrale. Cette construction impressionnante représente sans nul doute lâapogée et est la plus importante réalisation de son espèce non seulement dans la région de Bam, mais aussi dans une région culturelle bien plus étendue dâAsie de lâOuest. Bam est située dans une oasis dont lâexistence a reposé sur lâutilisation des canaux dâirrigation souterrains, les qanâts, pendant plus de deux millénaires. Des siècles durant, Bam a conservé une position stratégique sur les Routes de la soie la reliant à lâAsie centrale à lâest, au Golfe persique au sud et à lâEgypte à lâouest et constitue un exemple de lâinteraction de diverses influences.
Le paysage culturel de Bam est une représentation importante de lâinteraction de lâhomme et de la nature et conserve un riche patrimoine de canalisations anciennes, dâhabitats et de forts qui témoignent de manière tangible de lâévolution de la région.
Critère (ii) : Bam sâest développée au carrefour dâimportantes routes marchandes à la limite sud du haut plateau iranien, jusquâà devenir un exemple exceptionnel de lâinteraction de diverses influences.
Critère (iii) : Bam et son paysage culturel représentent un témoignage exceptionnel du développement dâun peuplement marchand dans un environnement désertique dâAsie centrale.
Critère (iv) : La Citadelle de Bam (Arg-e de Bam) représente un exemple exceptionnel de peuplement fortifié et de citadelle dâAsie centrale, reposant sur la technique de couches de terre (chineh) combinées à des briques de terre (khesht).
Critère (v) : Le paysage culturel de Bam est une représentation exceptionnelle de lâinteraction de lâhomme et de la nature dans un environnement désertique, utilisant les qanâts, qui reposent sur un système social strict, aux tâches et aux responsabilités précisément définies, et qui sont demeurés en usage jusquâà nos jours, mais qui sont désormais devenus vulnérables à un changement irréversible.
IntégritéBam et son paysage culturel constitue un paysage culturel relique issu dâune croissance organique. Le bien du Patrimoine mondial englobe la partie centrale de lâoasis de Bam, y compris la Citadelle de Bam et la zone qui longe la faille sismique de Bam. Il contient les témoignages historiques de lâévolution de la construction des qanâts du premier millénaire jusquâà aujourdâhui. Le bien inscrit et la zone tampon sont dâune taille suffisante et englobent les attributs qui justifient la valeur universelle exceptionnelle du bien, y compris les éléments qui expriment la relation entre lâhomme et lâenvironnement.
Dans lâArg-e Bam, les structures en terre ont conservé des formes urbaines et leur type de construction qui, bien que nécessitant des interventions du fait du séisme, ont préservé un haut niveau dâintégrité. Le nouveau plan directeur de la ville moderne de Bam, très touchée par le séisme de 2003, suivra le schéma de rues traditionnel et lâapproche urbaine des jardins pour préserver le caractère du bien.
Le paysage culturel vivant conserve un haut niveau dâintégrité du fait de la poursuite de lâutilisation et de lâentretien du système hydraulique historique des qanâts et de la poursuite de lâutilisation des terres à des fins agricoles. La relation visuelle traditionnelle de lâensemble fortifié et de son contexte est préservée. Toutefois, il y a des problèmes liés aux nouvelles constructions des zones industrielles et résidentielles autour de la ville de Bam, qui devront être réglementées et gérées de manière appropriée pour préserver cette relation.
AuthenticitéLe bien conserve plusieurs attributs qui matérialisent son authenticité. Pour ce qui est du tissu historique, bien quâune certaine détérioration soit survenue et que des restaurations partielles aient été effectuées entre 1976 et 2003, celles-ci ont utilisé des matériaux traditionnels.
Le séisme de 2003 a causé lâécroulement de diverses parties des Quartiers du Gouverneur et des parties hautes des remparts. Cependant, une grande partie du tissu perdu provenait de restaurations modernes. Les matériaux trouvés aux niveaux les plus anciens sont bien préservés et ont maintenant été mis au jour. La culture architecturale traditionnelle et le plan de la ville ont aussi été préservés, y compris la continuité du travail et des savoir-faire de la construction en terre. Pour maintenir lâauthenticité du bien, il sera important que les interventions suivent des principes et des directives appropriés en matière de restauration, conformément à la doctrine internationale et en prenant en considération les matériaux et les techniques dâorigine.
Le contexte a aussi conservé nombre des caractéristiques historiques qui se réfèrent à lâintégration de lâhomme et de lâenvironnement et autres associations symboliques avec le paysage naturel. Pour maintenir lâauthenticité de cette relation, la gestion de la zone tampon jouera un rôle critique, de même que les dispositions prises pour le maintien des pratiques et rituels historiques et la continuité des fonctions et des utilisations du site.
Eléments requis en matière de protection et de gestionBam et son paysage culturel est protégé depuis 1945 en vertu de la législation iranienne (Loi de conservation des monuments nationaux du 3 novembre 1930) et dâautres instruments de contrôle juridique et normes de protection concernant lâarchitecture et le contrôle de lâutilisation des terres. Les fouilles illégales sont interdites en Iran.
La principale autorité de gestion est lâOrganisation iranienne du patrimoine culturel, de lâartisanat et du tourisme (ICHHTO), direction indépendante qui collabore avec les autres autorités nationales et locales et suit un programme qui est régulièrement actualisé. Certains des bâtiments listés en dehors de lâArg appartiennent à dâautres institutions du gouvernement, mais les modifications sont subordonnées à lâaccord de lâICHHTO. La gestion implique la collaboration en particulier avec lâOrganisation des biens religieux (Sazeman-e Owqaf), le Ministère du logement et de lâurbanisme (Vezarat-e Maskan va Shahrsazi) et les municipalités (Shahrdari) de Bam et Baravat. LâICHHTO a deux bureaux dans la région, le bureau régional de Kerman et le bureau de lâEquipe spéciale à Bam.
Alors que le bien du Patrimoine mondial est généralement une zone archéologique, la zone tampon comprend deux villes, Bam et Baravat, ainsi que les palmeraies attenantes. La zone tampon 1 couvre la zone urbaine située près de la citadelle : toute activité de construction ou altération y est interdite sans la permission et la supervision de lâICHHTO. Une zone élargie de protection du paysage est prévue, englobant toute la ville, les zones dâirrigation et les terres cultivées de Bam et Baravat, ce qui permet de contrôler lâutilisation des terres. Le profil et les points de vue sur lâArg seront protégés aussi longtemps que la hauteur des constructions restera limitée à 10 mètres. Les activités agricoles sont autorisées dans la mesure où elles ne nécessitent pas de constructions nuisant au paysage. Toute activité extractive (mines ou carrières) est interdite si elle perturbe la vue des montagnes visibles de Bam. Lâéquilibre entre les palmeraies et les zones bâties est le même quâavant le séisme.
à la suite du séisme de 2003, une équipe dâexperts coordonnée par le Bureau multipays de lâUNESCO à Téhéran et lâICHHTO a élaboré un Plan de gestion globale 2008-2017 qui couvre le bien du Patrimoine mondial et a été mis au point au moyen dâun processus associant les autorités locales du comté, les cinq districts et les municipalités. Le nouveau plan directeur dâurbanisme pour la reconstruction de la ville de Bam, établi en 2004, respecte le schéma initial des rues. Les actions de conservation et de gestion concernant le bien doivent garantir la préservation et la présentation de toutes les caractéristiques essentielles de la Citadelle et des autres vestiges architecturaux du bien inscrit.
La restauration et la reconstruction partielle dâéléments sélectionnés doivent être fondées sur une évaluation critique de la fiabilité des documents et des informations recueillies sur place, et en veillant à ce que lâimpact sur le contexte archéologique et naturel ne perturbe pas lâéquilibre existant du bien. Le rétablissement de certaines des conditions antérieures au séisme devra être conforme aux conventions et chartes internationales pour faire en sorte que les conditions dâauthenticité et dâintégrité continuent dâêtre remplies. Dans le même temps, la conservation et la protection du bien du Patrimoine mondial requièrent une approche équilibrée pour conférer au site sa place dans la culture vivante et sa contribution à lâidentité spécifique de Bam, ainsi que les valeurs associées à lâhistoire longue et complexe de la ville et de son paysage.