Info. personnage[]
Teyvat est un continent qui ne manque pas d'animation. Les commerçants transportent leurs produits, les chevaliers se consacrent à leurs patrouilles et les paysans travaillent la terre.
Si on demandait à Mona ce qu'elle faisait de ses journées, celle-ci vous répondrait qu'elle paie la dette qu'est la vie.
Cependant, elle déniera farouchement être dans le besoin.
« La beauté cache la vérité. »
Comme de la nourriture appétissante nous fait oublier ses valeurs nutritionnelles souvent pauvres.
D'après Mona, il lui en faut peu pour être heureuse.
Vivre dans la simplicité serait un moyen de donner une certaine authenticité à sa vie.
Tout le monde vaque à ses occupations en Teyvat et cette mystérieuse astromancienne ne fait pas exception à la règle.
Ceci dit, les bardes seraient peut-être les seuls à ne rien faire de leur vie...
Histoire du personnage 1[]
Le maître de Mona, une astromancienne aussi âgée qu'expérimentée, lui a récemment confié une importante mission.
L'amie et rivale de celle qui forma Mona se trouvait autrefois à Mondstadt, et Mona y fut donc envoyée en vue de récupérer des mains de sa successeure une certaine boîte mystérieuse.
« Si jamais tu oses regarder ce que la boîte contient... Tu es prévenue. » Ainsi fut avertie Mona avant son départ.
À la grande surprise de cette dernière, la successeure en question s'avéra être Klee, le Chevalier de l'étincelle...
La boîte était toujours en sa possession, mais suite à certaines actions de Klee et à une série d'événements échappant à son contrôle, Mona résolut à son corps défendant l'énigme se cachant derrière la boîte...
« C'est... Ce... Ce journal... C'est juste le journal que la vieille a écrit il y a cinquante ans ?! Si je rentre maintenant, elle va me passer un de ces savons... »
En désespoir de cause, Mona dut se résoudre à rester à Mondstadt, et à y entamer une nouvelle vie, difficile mais enrichissante.
Histoire du personnage 2[]
Mona utilise l'hydromancie pour ses prévisions. Il lui est arrivé par le passé d'expliquer ainsi cet art particulier :
« Le destin des hommes brille dans les étoiles. Son reflet à la surface de l'eau n'a beau être qu'une illusion, la vérité n'en demeure pas moins révélée. »
Personne d'autre n'est à même de comprendre ce principe, mais le talent de Mona suffit à convaincre que cette technique fonctionne... Parfois même un peu trop bien.
Ses prévisions astromanciennes sont d'une précision exceptionnelle, et Mona n'a pas pour habitude de taire ou d'enjoliver les résultats qui se révèlent à elle.
« Votre fils a dit qu'il avait réussi, mais il vous ment. »
« Tu n'as aucune chance avec lui. Il va d'ailleurs te quitter bientôt. »
La vérité sans artifices est ainsi dévoilée à ceux qui la consultent, avec tous les détails inconvenants que certains préféreraient ne pas connaître.
Mona ne fait aucune exception, ce qui peut la faire passer aux yeux de beaucoup pour une personne dénuée d'émotions et de sentiments...
Mais parfois, lorsque la nuit est claire, on peut l'apercevoir en haut de quelque sommet, les yeux perdus dans les étoiles – si proches qu'elle pourrait presque les toucher, pense-t-elle. Et regardant les cieux d'un air affectueux, chantonnant pour elle-même une mélodie inconnue de tous.
Histoire du personnage 3[]
N'ayant jamais étudié l'art de la finance, Mona l'astromancienne se retrouve souvent à la limite de l'extrême pauvreté.
Elle s'est ainsi par le passé contentée de champignons à chaque repas durant un mois entier afin d'économiser sur ses frais de nourriture, et ce n'est que grâce à une aide inespérée qu'elle put réussir à tenir.
En réalité, Mona arrive bien à mettre quelque argent de côté, mais en l'absence de revenus fixes, elle économise autant qu'elle en est capable au niveau de son alimentation.
Où passe donc le reste de ses moras ? Un coup d'œil à son laboratoire et aux nombreux appareils compliqués qui le meublent donnent une idée de la réponse à cette question.
Tout cet équipement, tous ces ouvrages rares sont d'une valeur inestimable. Livres antiques de Liyue, astrolabe de Sumeru... Rien que les frais de port en feraient pâlir plus d'un.
Rien d'étonnant donc à ce que Mona vive dans une pauvreté quasi-permanente.
Afin de jouir d'une source de revenus plus stable, Mona a fini par signer un contrat avec le journal « L'Oiseau de vapeur », et tient pour le magazine une rubrique à propos des constellations.
Cela lui a permis dans une certaine mesure de se sortir des difficultés financières auxquelles elle était habituée, mais la poursuite du savoir ne saurait s'arrêter ainsi...
Aussi peut-on voir Mona partir en chasse de quelque nouveau matériel dès que son salaire tombe, pour se retrouver à nouveau sans le sou jusqu'à la prochaine paie.
Mona n'a donc pas vraiment résolu son problème, mais possède désormais un laboratoire (encore plus) fourni.
Histoire du personnage 4[]
Il arrive que Mona retrouve Klee et Albedo. D'abord pour profiter d'un repas gratuit, certes, mais aussi pour discuter recherches avec son confrère.
Tous deux partagent un même désir de révéler les principes sous-jacents qui dirigent le monde et sont les élèves de professeurs renommés. Rien d'anormal donc à ce qu'ils aient nombre de sujets de conversation en commun.
Devant Albedo, Mona défend avec ferveur l'image de la femme à qui elle doit sa formation. Cela étant, cela ne l'empêche pas de se plaindre malgré tout régulièrement de « la vieille »...
« Tu dis avoir été formée par un maître d'exception, mais tu dis aussi qu'elle n'est qu'une « vieille idiote butée ». Laquelle de ces descriptions est correcte ? »
Albedo ne put s'empêcher de lui poser un jour cette question – et Mona dû bien reconnaître qu'elle n'avait jamais considéré la chose.
Se grattant le menton, elle se plongea dans une intense réflexion.
« Hmph. Les techniques que la vieille m'a inculquées sont exceptionnelles, pas de doute là-dessus. Mais ça ne veut pas dire qu'elle me surpasse. Est-ce qu'elle connaît le prix d'un œuf, du beurre ou de la farine ? Vu comme ça, je lui suis de loin supérieure ! »
Histoire du personnage 5[]
Lorsqu'elle était encore apprentie, Mona apprit que les principes abstraits enseignés par son maître étaient capables d'expliquer les lois gouvernant l'existence de toute chose.
Le cœur des hommes est régi par ces lois, et celui (ou celle) capable de faire montre d'un pouvoir de déduction exceptionnel pourrait en théorie être à même de lever le voile sur tous les mystères de l'humanité...
Ou du moins pensait ainsi autrefois Mona.
Mais lorsque vint le jour où la jeune astromancienne dû rejoindre le monde pour subvenir elle-même à ses besoins, le doute commença progressivement à l'envahir.
Elle réalisa que tout le monde n'avait pas la chance de vivre une vie de confort, et que nombreux étaient ceux qui se couchaient le soir le ventre vide.
Un aventurier rencontré alors qu'elle était occupée à chercher quelques fruits pour se remplir l'estomac, lui offrit un jour de partager ses vivres.
« Il faut savoir se serrer les coudes, par ici. »
Voilà un principe que Mona n'avait jamais vu compter parmi les soi-disant principes régissant ce monde... Et elle en découvrit d'autres : l'honnêteté du voleur, la bonté du bandit, le courage du lâche...
Bien qu'habitée par le doute, Mona sentit néanmoins qu'elle avait mis le doigt sur quelque chose de tangible, et d'indispensable dans ses recherches.
Désormais, alors qu'elle laisse libre cours à ses pensées en s'absorbant dans la contemplation du ciel nocturne, elle s'émerveille à la réalisation qu'il lui reste encore tant à découvrir et à apprendre.
Qui sait, peut-être que ses recherches continueront sa vie entière ? Le monde a encore tellement à offrir...
« Parlons astromancie »[]
« L'Oiseau de vapeur », le principal journal de la Cour de Fontaine, est notamment connu pour la large variété de rubriques paraissant dans ses pages, contenant toutes sortes de nouvelles et de ragots issus des Sept Nations de Teyvat.
Mona y est responsable de la rubrique « Parlons astromancie », une rubrique dédiée aux constellations. C'est d'ailleurs par pur hasard qu'elle put décrocher ce contrat.
Le précédent auteur de la rubrique entendit parler lors de ses voyages d'une astromancienne étrange répondant au nom de « Mona », et sa curiosité professionnelle le poussa à aller à sa rencontre.
Leurs échanges firent à l'homme une forte impression.
Il cherchait justement à prendre sa retraite, et voyant que Mona menait une vie particulièrement frugale, il décida de la recommander pour prendre sa succession au rédacteur en chef du journal.
Le changement d'auteur marqua un tournant radical dans le style autrefois léger de « Parlons astromancie ».
À chaque parution, les sujets discutés, tels que le mouvement des astres célestes, étaient aussi obscurs que fouillés, accompagnés de descriptions approfondies, de notes denses et de temps en temps de cartes incroyablement complexes réalisées à la main par l'auteure.
Le rédacteur en chef s'inquiéta que cette approche ne se révèle bien trop académique pour le public. N'était-ce pas là un risque susceptible de faire déserter les lecteurs habituels ?
Il s'avéra très vite que ses inquiétudes n'avaient pas lieu d'être. En un rien de temps, la maison d'édition reçut lettre après lettre, toutes de cet acabit :
« Bravo pour votre rubrique « Parlons astromancie » ! Je n'y comprends pas grand-chose, je dois bien l'avouer, mais je trouve ça passionnant ! L'astromancienne Mona Megistus peut me compter parmi ses fans ! »
Ayant reçu l'approbation de son éditeur, Mona put enfin souffler un peu et profiter enfin d'une rentrée d'argent stable.
Il fallait bien sûr fêter la chose... Oui, rien de tel que se faire un petit cadeau, comme cette dernière édition du globe céleste qui lui faisait de l'œil depuis un moment...
Œil divin[]
Aux yeux de Mona, le fait que son œil divin soit un cadeau des dieux ne signifie pas grand-chose.
Cela étant, posséder un appareil permettant de canaliser la puissance élémentaire n'est pas dénué d'utilité, bien sûr, mais la puissance martiale paraît bien dérisoire comparée à la vérité.
Les dieux sont, eux aussi, liés par les principes de ce monde, après tout. Quant à Mona, elle cherche dans les étoiles la vérité, qui englobe ces mêmes principes.
Ceci explique son attitude vis-à-vis de l'objet considéré par tous comme le signe de la faveur divine et une source de pouvoir incomparable.
Néanmoins, bien qu'elle considère l'objet comme n'ayant aucune utilité pratique, elle le chérit comme la prunelle de ses yeux.
Il lui fut en effet donné par son maître pour l'aider dans ses études, et est le seul souvenir matériel qu'elle possède de l'époque passée comme apprentie aux côtés de la vieille femme.
Elle a donc gardé cet œil divin avec le plus soin, et l'objet exquis l'accompagne partout comme un bijou précieux.
Jusqu'au jour qui verra le joyau à ses yeux inutiles briller d'un nouvel éclat, celui d'un œil divin à sa mesure...