Vendée

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du gaulois *Uinda (« blanche ») dérivé de uindos, apparenté ^[1] à vandoise, Vendeuil, Vendœuvres, Vienne.

(22 décembre 1789) Le département prend le nom de la rivière.

Nom propre

Nom propre
Vendée \vɑ̃.de\

Localisation du département de la **Vendée**. (1)

Vendée \vɑ̃.de\ féminin

Rivière française qui prend sa source à Saint-Paul-en-Gâtine.
- De sa source au Pont-Neuf de Fontenay-le-Comte, la Vendée est un cours d'eau non domanial. Son lit et ses berges sont la propriété des riverains.
Département français du Poitou dans les Pays de la Loire, qui porte le numéro 85.
- Dans une Vendée religieusement fidèle à ses martyrs, dans son village même, Clémenceau, le « bleu », était moins qu'un autre prophète. — (Michel Droit, De Lattre, maréchal de France, Pierre Horay, éditions de Flore, 1952, page 21)
(Histoire) Ancienne province, foyer de l’insurrection contre-révolutionnaire menée contre la Convention.
- Le mot Vendée, considéré politiquement, occupe un plus grand espace de terrain que ne lui en assigne la topographie. Cela vient de ce que le nom d’un seul département a donné le baptême à une guerre à laquelle quatre départemens ont servi de théâtre : aussi désigne-t-on généralement sous le nom collectif de Vendée les départemens de Maine-et-Loire, Morbihan, Deux-Sèvres et Vendée. — (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, La Revue des Deux Mondes Tome 1, 1831)
- Sous la première République, au moment même où toute l’Europe nous tombait sur le dos, c’est les curés qui ont excités la guerre civile en Vendée, fanatisant les paysans, les menant au combat, et leur promettant le paradis s’ils étaient tués. — (Émile Thirion, La Politique au village, page 203, Fischbacher, 1896)
- Celui de Bourges avait émigré, celui de Touraine s’était caché, celui d’Alençon avait guerroyé dans la Vendée et quelque peu chouanné. — (Honoré de Balzac, La Vieille fille, 1844)
- Le Comité de salut public vint à bout de la Vendée en nommant un seul généralissime, Séchelle, et en faisant la grande guerre. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)