Wendell Willkie
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Wendell Lewis Willkie |
Nationalité | |
Domicile |
Wendell Lewis Willkie House (en) (- |
Formation |
Université de l'Indiana Indiana University Maurer School of Law (en) |
Activités | |
Enfant |
Philip Willkie (en) |
Partis politiques |
Parti démocrate (jusqu'en ) Parti républicain (à partir de ) |
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Conflit | |
Archives conservées par |
Wendell Lewis Willkie, né à Elwood (Indiana) le et mort à New York le , est un avocat et homme politique américain, membre du Parti démocrate puis du Parti républicain. Il est le candidat républicain à la présidence des États-Unis en 1940.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après avoir combattu durant la Première Guerre mondiale, il s'installa à Akron en Ohio, où il milita pour le Parti démocrate. En 1929, Willkie, avocat, devint le conseiller juridique du Commonwealth & Southern Corporation, la plus grande compagnie d'électricité du pays, dont il devint le président en 1933.
En 1932, il milita d'abord pour Newton Baker lors des primaires démocrates, puis se rallia à la candidature de Franklin Delano Roosevelt. Arrivé à la présidence, Roosevelt mit en place son programme de New Deal, notamment en facilitant la mise en place d'une société publique, la Tennessee Valley Authority (TVA), compétente pour apporter de l'électricité moins chère aux résidents de la vallée du Tennessee. Cette autorité entrait en compétition avec les compagnies existantes d'électricité, notamment celle de Willkie, qui devint un vif critique du New Deal. Il ne parvint pas à imposer de restrictions législatives aux pouvoirs et compétences de la Tennessee Valley Authority et se heurta frontalement à Roosevelt.
En 1939, Willkie rejoignit le Parti républicain sur la base d'un programme d'opposition au New Deal. Il critiqua également l'insuffisance du programme militaire de Roosevelt, lequel allait répliquer en créant le service militaire et en accroissant les dépenses militaires. Willkie fut désigné candidat du Parti républicain à l'élection présidentielle de 1940, bien qu'il ne se fût jamais présenté à une élection. Le candidat à la vice-présidence était Charles McNary. Willkie chercha à se présenter pendant la campagne comme le candidat du peuple contre les élites intellectuelles[2]. Au soir du vote, Willkie obtenait 22 millions de voix, représentant 44,78 % des suffrages, et 82 grands électeurs (pour 10 États) contre 27 millions de voix, représentant 54,74 % des suffrages, et 449 grands électeurs à Roosevelt.
Après les élections, Willkie appela à un soutien national à Roosevelt pour réveiller l'Amérique de son Isolationnisme. Le , il demanda une aide illimitée au Royaume-Uni dans son combat contre l'Allemagne nazie, puis se rendit en Grande-Bretagne et au Moyen-Orient comme représentant personnel de Roosevelt. En 1942, il se rendit en URSS et en Chine. En 1943, il rédigea One World, a plea for international peacekeeping after the war pour lutter contre les appels à l'isolationnisme. Au côté d'Eleanor Roosevelt, il fut l'un des fondateurs de la Maison de la liberté (Freedom House) pour lutter contre les menaces à la paix et à la démocratie.
En 1944, il tenta d'être de nouveau candidat républicain à l'élection présidentielle, mais ses positions libérales et progressistes détonnaient dans ce parti de plus en plus conservateur. Il n'apporta pas son soutien au candidat désigné, Thomas Dewey. Au contraire, Willkie commença à travailler avec le nouveau Parti libéral de New York afin de constituer et lancer un nouveau parti national. Sa mort prématurée à l'âge de 52 ans, d'une crise cardiaque, mit fin au projet. Le , Eleanor Roosevelt lui rendit hommage en déclarant que c'était un « homme de courage dont les convictions affirmées notamment sur les relations raciales avaient beaucoup apporté au monde ». Willkie est enterré au cimetière de East Hill à Rushville (Indiana).
Wendell Willkie n'est pas oublié, car son nom était encore cité lors de la convention républicaine de 2004 par l'orateur Zell Miller.
Publications
[modifier | modifier le code]- 1940 : This Is Wendell Willkie (anthologie de ses discours).
- 1943 : One World (en)
- 1944 : An American Program.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « http://hdl.handle.net/10079/fa/mssa.ms.0556 »
- Serge Halimi, « Stratagème de la droite américaine, mobiliser le peuple contre les intellectuels », sur Le Monde diplomatique, .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Samuel Zipp, The idealist : Wendell Willkie’s Wartime Quest to Build One World, Cambridge (Mass.), The Belknap Press of Harvard University Press, , 393 p. (ISBN 9780674737518, OCLC 1111390371).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance dans le comté de Madison (Indiana)
- Naissance en février 1892
- Décès en octobre 1944
- Avocat américain
- Candidat à la présidence des États-Unis désigné par le Parti républicain
- Mort d'une crise cardiaque
- Essayiste américain du XXe siècle
- Étudiant de l'université de l'Indiana
- Militaire américain de la Première Guerre mondiale
- Décès à 52 ans
- Décès à New York