Valmont (Moselle)
Valmont | |
Église Saint-Gengoulf. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | CA Saint-Avold Synergie |
Maire Mandat |
Salvatore Coscarella 2020-2026 |
Code postal | 57730 |
Code commune | 57690 |
Démographie | |
Gentilé | Valmontois |
Population municipale |
2 945 hab. (2021 ) |
Densité | 319 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 09″ nord, 6° 41′ 59″ est |
Altitude | Min. 246 m Max. 387 m |
Superficie | 9,24 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Saint-Avold (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Avold (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Avold |
Législatives | 7e circonscription de la Moselle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-valmont.fr |
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Valmont est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Le territoire de Valmont est limitrophe de ceux de Saint-Avold, Macheren, Lachambre, Altviller et Folschviller.
Écarts et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Semmeringen : mentionné en 1365 et 1695 comme village de l'avouerie de Saint-Avold, inclus dans le fief de Valmont. En 1616, Semmeringen est mentionné comme « ban désert ».
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande, le ruisseau de Folschviller et le ruisseau de Valmont[Carte 1].
La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 890 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Valmont est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Avold (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (25,1 %), prairies (22,6 %), zones urbanisées (18,7 %), terres arables (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Walmena en 1134, Walmen en 1365, Vallemont en 1433, Valmen en 1459, Wulmont en 1599, Valmen et Valmon au XVIIe siècle), Vualmont en 1684, Walmon en 1688, Volmont en 1753, Walmont en 1793, Walmen en 1871-1918[17],[18],[19],[20].
Wallmen[17] en francique lorrain.
Albert Dauzat, pour expliquer les deux Valmont, a considéré qu'il s'agissait d'une formation toponymique en Val- « val, petite vallée » sans expliquer le second élément[21], sans doute obscur pour lui. Il se base uniquement sur la forme relativement récente Vallemont de 1433. Or, elle est contredite par les autres formes anciennes et la forme francique contemporaine (voir ci-dessus). Il n'y a pas lieu non plus d'y voir le nom de personne germanique Wal(a)mund pris absolument. En outre, la comparaison avec Valmont (Normandie, Seine-Maritime, Walemunt XIIe siècle) n'est pas pertinente, puisque ce dernier s'inscrit dans le contexte toponymique régional normand des toponymes en Val(le)-, comme Valletot, Valleville, Valtot (avec -tot d'origine scandinave)[22], pour lesquels Val(le)- représente le nom de personne scandinave Váli (ancien danois Wale).
L'étymologie de Walmen reste incertaine.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Village de l'ancienne province de Lorraine, dans la seigneurie de Hombourg-Saint-Avold.
- Siège d'un fief appelé Kolgersbrück, qui mouvait[C'est-à-dire ?] de l'évêché de Metz en 1681.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]- Le maire de la ville, Dominique Steichen (Divers droite) a été élu deux fois : une première fois en 2008 et une seconde fois en 2014.
- De plus, Dominique Steichen était remplaçant sur la liste UMP-UDI de Jean Schuler et Béatrice Krause aux élections départementales de .
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2021, la commune comptait 2 945 habitants[Note 6], en évolution de −8,05 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Gare de Saint-Avold.
- Église paroissiale Saint-Gengoulf, reconstruite de 1775 à 1777 ; réparée au XIXe siècle et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ; autel baroque du XVIIIe siècle.
- Calvaires du XVIIIe siècle.
- Église serbe orthodoxe Saint-Lazare construite en 1980. La paroisse serbe orthodoxe Saint-Lazare a été fondée en 2011.
- Château de Valmont (privé).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Les seigneurs Caillou de Valmont[29],[30].
- François-Louis Fleck, 100e évêque de Metz avait été curé à Valmont.
- Camille Cellier, ancien résistant durant la seconde Guerre mondiale au sein du 122e bataillon[réf. nécessaire].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à une bande d'argent accompagnée de quatre roses d'or, posées 2 - 2 en bande. |
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Détails | Les armoiries de Valmont sont celles de la famille Cailloux : le 6 juillet 1680, Jean Caillou acquit le fief de Valmont[31]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Valmont sur le site de l’Insee
- Histoire de Valmont sur le site de la société d'histoire du pays naborien
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Avold (partie française) comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La salle polyvalente de la commune a été nommée complexe André Lair.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Valmont » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Nied Allemande »
- « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Valmont et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Avold (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Valmont ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Les dossiers de la Société d'Histoire du Pays Naborien - 45
- Mémoires de la Société d'Archéologie et d'Histoire de la Moselle - 1862
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 696a.
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 203.
- « Les Maires de Valmont »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Historique, sur mairie-valmont.fr (consulté le ).
- Décès du maire de Valmont sur republicain-lorrain.fr (consulté le 11 janvier 2016)
- « Un deuxième mandat de maire pour Salvatore Coscarella », Le Républicain lorrain, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- La noblesse belge, (lire en ligne)
- « Découvrez l'historique de Valmont », sur Mairie de Valmont (consulté le ).
- Les armoiries sur mairie-valmont.fr