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30 lignes dont : 1 ligne de tramway 2 lignes de BHNS 9 lignes de bus régulières 9 lignes de bus de rabattement 7 lignes de bus périurbaines 1 ligne de bus saisonnière 1 ligne de bus de nuit
Le réseau est composé d'une ligne de tramway et de 27 lignes régulières de bus. Il est organisé par le Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise (SMTC-AC). Outre l'EPIC T2C, il est marginalement exploité par des transporteurs indépendants (Keolis Pays des Volcans, Osicars Auvergne, Fontanon, Cellier-Chevanet, Freedom Evasions, Europ Voyages 03, Nenot & Giron).
Sayat a rejoint le PTU en 2003[F 1], suivi par Pont-du-Château et Saint-Genès-Champanelle en 2004[F 1],[Off 1] — portant à 22 le nombre de communes membres du PTU —, Saint-Beauzire en 2013 (soit 23 communes), puis Mezel, Dallet et Pérignat-sur-Allier le [4].
Le ressort territorial du SMTC se composait, en 2021[a 1], des vingt-trois communes suivantes :
Le , Sayat et Saint-Beauzire, qui ont respectivement intégré le syndicat mixte en 2003[F 1] et 2013[5], l'ont quitté ; ces deux communes appartiennent à la communauté de communes Riom Limagne et Volcans, devenue communauté d'agglomération à cette date, laquelle possède la compétence mobilité, et n'envisage pas d'adhérer au SMTC-AC. Les lignes 32 et 33, dans un souci de continuité de service, sont tout de même maintenues jusqu'au ; en revanche, l'ensemble des services de transport à la demande sont supprimés sur ces communes dès le 1er janvier[6],[Off 2]. Concernant la ligne 32, il était envisagé au de prolonger la ligne 10 à Nohanent. Par suite de l'incapacité du SMTC de mettre en service le prolongement de la ligne 10 à cette date, le SMTC a décidé de maintenir la ligne 32 jusqu'au , Sayat a demandé s'il pouvait bénéficier de ce prolongement, ce qui a été approuvé par accord de principe. La ligne 32 devrait rester maintenue dans les conditions actuelles jusqu'au 31 août 2019[7]. La ligne 33, quant à elle, devait être supprimée à compter du mais grâce à la mobilisation des élus de la commune auprès de Riom Limagne et Volcans pour avoir une desserte directe vers le tramway, la ligne reste maintenue jusqu'au 31 août 2019 comme la ligne 32 dans l'attente d'un nouveau service[8],[9]. Après études techniques de différents scénarios qui conduiraient à une rupture de charge, le SMTC et RLV ont décidé de maintenir les lignes 32 et 33 de façon pérenne pendant trois ans dans les conditions actuelles via une convention de groupement de commande cofinancé par ces deux autorités organisatrices.
Le syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise (SMTC-AC) est un syndicat mixte fermé (noSIREN : 256300120)[11] créé par un arrêté ministériel du . Il regroupait, à sa création, treize communes plus le département du Puy-de-Dôme (qui se retire en décembre 2006, retrait effectif par arrêté préfectoral du ). En 2000, son périmètre s'étend à vingt communes plus la communauté d'agglomération Clermont Communauté[a 2].
Le SMTC-AC siège au 2 bis, rue de l'Hermitage, à Clermont-Ferrand[11]. Il est présidé par François Rage, par ailleurs maire de Cournon-d'Auvergne[13]. Le comité syndical se compose de 31 élus titulaires et autant de suppléants, dont six vice-présidents[14].
Sa compétence historique, l'organisation et l'exploitation des transports en commun sur les 23 communes de son périmètre[12], s'étend aux nouvelles mobilités (covoiturage, autopartage et vélos en libre-service) depuis un arrêté préfectoral du [a 1].
Il comporte 47 salariés[2] et assure l'exploitation du réseau de transports en commun par l'intermédiaire de la société T2C depuis 1983.
Son slogan est : « Votre mobilité a de l'Avenir… »[2].
Les Transports en commun clermontois (T2C) sont la société chargée par le SMTC d'exploiter le réseau de transports en commun de Clermont-Ferrand et de sa métropole. Elle est dirigée par Blandine Galliot et Richard Peyrin en est le directeur général. L'entreprise compte 822 salariés[15] et son siège social se situe au 17, boulevard Robert-Schuman à Clermont-Ferrand[Off 3].
Elle possède un espace d'information et de vente de titres de transport, l'Espace T2C, situé 35, rue Montlosier, à Clermont-Ferrand[Off 3].
Le logo du réseau T2C a évolué deux fois depuis sa création en 1983 : en 1990, pour « évoquer la rigueur et le professionnalisme », et une deuxième fois en mars 2004 dans le cadre de l'arrivée du tramway. La nouvelle identité visuelle a été confiée en octobre 2003 à l'agence de communication lyonnaise BL/LB Communiquez. Le fond est de couleur rouge teinte « fleur de lave »[Note 1],[Off 4].
En 2005, le slogan de l'EPIC T2C est : « Vers un nouveau mode de ville »[Off 5], jouant sur la paronymie entre « ville » et le « vie » de l'expression « mode de vie ». En 2014, le slogan évolue pour devenir « Connectons la ville ».
Le syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise (SMTC-AC) a été créé par un arrêté du ministre de l'Intérieur du 9février 1976[16]. L'exploitation du réseau est assurée par la société anonyme d'économie mixte T2C depuis 1983[16], T2C succédant aux TCRC (Transports en commun de la région clermontoise)[réf. nécessaire].
En 1997, une procédure de délégation de service public a été lancée pour la réalisation d'une ligne de tramway sur fer, qui a été abandonnée par la suite au profit d'une ligne sur pneus[16].
Dans le cadre de la modification du plan de déplacements urbains mené le 30janvier 2001, le SMTC a eu pour objectifs de créer deux lignes structurantes faisant appel à des innovations technologiques, comme le tramway sur pneumatiques pour l'axe nord-sud et Léo 2000 pour l'axe est-ouest, ainsi que l'acquisition de véhicules au gaz naturel pour véhicules : une station de compression est inaugurée début 2002[16].
Le projet Léo 2000 a été mis en œuvre sur la ligne 14 reliant la place Allard à la gare SNCF en janvier 2001. Cette ligne est exploitée avec les six Irisbus Civis conçus comme un intermédiaire entre le bus et le tramway, en complément de Renault Agora L, permettant une augmentation de l'offre à Chamalières et à Royat (la ligne 16 était donc affectée)[17].
En août 2003, avec l'intensification des travaux liés à la construction de l'infrastructure du tramway, l'« Interligne » a été créée spécifiquement pour maintenir la desserte de la place Gaillard. Cette ligne reliait la place Delille à la place des Salins, au droit de la gare routière, via la place de Jaude (alors en travaux). Elle était assurée avec des midibus de type GX 117 et fonctionnait par fréquences de passage, en fonction des contraintes de circulation[Off 1].[source secondaire souhaitée]
En mars 2004, le réseau T2C change d'identité et adopte une couleur rouge foncé[Off 4].
Les travaux de réalisation du tramway engendrent des déviations sur plusieurs lignes, comme la ligne 6 où le terminus de Montferrand est déplacé[Off 1]. Une liaison entre les Gravanches et le musée d'art Roger-Quilliot a également existé[Off 1].
Le , les communes de Pont-du-Château et Saint-Genès-Champanelle intègrent le périmètre de transport urbain du SMTC, sans changement d'offre de service, mais en bénéficiant de la tarification urbaine[Off 1].
Un Gruau Microbus sur le service Citadine, place de Jaude, en avril 2007.
Le , T2C lance Citadine, un service de proximité fonctionnant dans le centre-ville, sur un circuit allant de la place Delille à l'arrêt Alexandre Varenne, via la place de Jaude et la place de la Victoire. Fonctionnant l'après-midi, du mardi au samedi, avec une navette toutes les 17 minutes, cette ligne, assurée avec des Gruau Microbus, bénéficiait d'une tarification spéciale[Off 6].[source secondaire souhaitée]
En 2005, le réseau était composé de dix-neuf lignes[18],[19] (la comparaison s'effectue avec le réseau au ) :
Le réseau a fait le choix d'un tramway sur pneumatiques, présentant des avantages pour la circulation sur forte pente et des inconvénients en cas de conditions climatiques exceptionnelles, notamment la neige[F 2]. Le tracé, fixé en 2002, est géographiquement éloigné de la gare principale, ce qui aurait permis d'améliorer l'intermodalité selon la CCI de Clermont-Ferrand / Issoire[F 2]. Le passage du tramway par la gare aurait entraîné un prolongement de deux kilomètres de la ligne au détriment du quartier des Carmes, où se situe l'entreprise Michelin, par ailleurs fournisseur des pneus du tramway, qui aurait fait pression pour que la ligne passe à proximité du siège. La déclaration d'utilité publique a été accordée en décembre 2003[F 2].
Après deux années de travaux sur les voiries, le tramway est inauguré le . Sa mise en service, repoussée au pour des ajustements techniques, a permis d'augmenter la fréquentation sur le réseau et d'attirer une clientèle nouvelle[F 3]. Le tramway dessert les quartiers de Champratel, Montferrand, la place de Jaude, les universités et le CHU Gabriel-Montpied en attendant son prolongement vers le campus des Cézeaux et le parc technologique de La Pardieu effectif l'année suivante[S 3].
Après plusieurs années de mise en œuvre[Off 7] avec l'élaboration d'un réseau type en 2002, l'approbation par le SMTC-AC fin 2003 et la consultation auprès des communes concernées en 2003 et 2004[Off 8], tout le réseau est remanié le . Il a pour objectif une augmentation de la fréquentation de 30 % sur l'année 2008-2009, reposant sur plusieurs principes, comme le développement de l'offre globale ainsi que l'offre de service des dimanches et jours fériés ou la desserte de nouveaux quartiers comme Saint-Alyre. En outre, une ligne est créée entre le nord et le sud de Clermont-Ferrand en évitant le centre-ville (ligne 21) et une ligne reliant Cournon-d'Auvergne et Le Cendre à la gare du Cendre - Orcet (ligne 28)[Off 8].[source secondaire souhaitée]
Le réseau est alors ordonné et structuré comme suit[Off 8] :
des lignes mixtes permettant des trajets directs et des correspondances avec le tramway ;
des lignes de rabattement permettant des correspondances avec le tramway (par exemple, des lignes 20 et 21 à la station Musée d'Art Roger-Quilliot, ou de la ligne 22 à CHU Gabriel-Montpied[Note 2]) ;
des lignes de proximité.
La mise en service du réseau T2C a fait l'objet d'une information au public avant et pendant la mise en place du nouveau réseau. Le réseau a même été gratuit, au titre de découverte, le 10décembre 2006[Off 8].
L'offre de la ligne B a progressé avec l'affectation de bus spécifiques[S 3] (en l'occurrence des Agora L), en dépit d'un réseau cyclable mal développé[S 4].
Le succès du tramway nécessite une rame supplémentaire aux heures de pointe. La ligne 6, reliant Durtol à Cournon, a dû faire face à une exploitation en bus sous-capacitaires. Dans l'attente de la mise en service du prolongement de la ligne de tramway jusqu'à la gare de La Pardieu, la ligne 22 était prolongée du lycée Lafayette au CHU Gabriel-Montpied[Off 9].[source secondaire souhaitée]
Une rame de tramway approchant de la station Fontaine du Bac, en février 2015.
Le tramway est prolongé le du CHU Gabriel-Montpied jusqu'au parc technologique de la Pardieu, permettant une correspondance avec les trains TER Auvergne[F 3]. Le réseau de bus est adapté à la suite de son prolongement, notamment la ligne 22 qui voit son parcours limité au lycée Lafayette, la ligne 12 prolongée de Romagnat à Aubière ou la ligne 8 desservant la gare centrale[Off 10].[source secondaire souhaitée]
Châteaugay, par la ligne 31 aux heures de pointe ;
Nohanent et Sayat, par la ligne 32 (la ligne 10 qui les desservait étant alors limitée à Durtol ou Tamaris) ;
Le Cendre, par la ligne 34 ;
Lempdes, par la ligne 35 ;
Pont-du-Château, par la ligne 36.
Les travaux du réaménagement de la rue Anatole-France, à Clermont-Ferrand, ont eu pour conséquence, et pour une durée de deux ans (d'avril 2011 à fin 2013), les déviations des lignes 9, 10, 35 et 36[Off 11].[source secondaire souhaitée]
2011 : entrée contestée de la RATP au capital de la T2C
En juin 2011, la RATP souhaitait entrer dans le capital de la T2C, bien qu'une convention de partenariat existe depuis 2002. Le , 28 élus du comité syndical s'étaient prononcés pour l'entrée de la RATP et deux contre[20] ; le , 14 voix pour et 12 contre[21].
Les salariés de la T2C ont fait grève pour protester contre l'arrivée de la RATP au capital fin août ; en cause, une expertise sur les rames du tramway consécutivement au déraillement d'une rame survenu en janvier[22],[23].
2012 : desserte de l'aéroport et première ligne exploitée en bus à haut niveau de service
En 2012, le tracé de la ligne 20 est modifié. Cette ligne, jusque-là en tronc commun avec la ligne 10 sur le territoire de la commune d'Aulnat, dessert désormais la halte d'Aulnat et l'aéroport[Off 12].
À la suite des travaux sur l'avenue Joseph-Claussat à Chamalières, les bus de la ligne 6 étaient déviés et l'itinéraire était alors en tronc commun, entre les arrêts Alexandre Varenne et le carrefour Europe, avec la ligne B[Off 12].
La ligne de tramway est interrompue dans sa totalité (entre les stations Champratel et La Pardieu Gare) du au , afin de permettre des travaux de maintenance de la plate-forme, et plus particulièrement sur le pont de Neyrat qui enjambe le boulevard Étienne-Clémentel, qui pose des problèmes d'étanchéité. Le SMTC-AC privilégie l'interruption totale à un service limité par tronçons qui aurait nécessité huit mois de travaux. Ces travaux permettent aussi la connexion au prolongement vers Les Vergnes[25]. Le service de la ligne A est assuré avec des bus de substitution[26].
Le prolongement de la ligne de tramway de Champratel aux Vergnes (1,7 km) est effectif le et permet de relier le quartier des Vergnes (10 000 habitants et 1 800 emplois), jusqu'alors relativement isolé, mais aussi la Plaine, au centre-ville[27].
Consécutivement au prolongement du tramway, le réseau de bus est modifié le , affectant huit des vingt-deux lignes existantes[28] :
le tracé des lignes 3, 20 et 21 est modifié : pour compenser la limitation de parcours de la ligne 3 au stade Gabriel-Montpied ou à Iliane, une ligne 24 est créée entre Champratel et Blanzat via Cébazat ;
la ligne 6, reliant Tamaris à Cournon-d'Auvergne par le centre-ville et La Pardieu, devient la ligne C. La desserte de Durtol est récupérée par la ligne 10 (et par la ligne 5 les dimanches et jours fériés) ;
la ligne 21 récupère les arrêts de la ligne 3 à Cébazat ;
la ligne 31 est modifiée avec la desserte de l'écoquartier des Trois Fées à Cébazat ;
la ligne 32 (Gaillard ↔ Sayat) voit sa desserte améliorée ;
une ligne 33 est créée au départ des Pistes (correspondance avec le tramway) avec l'adhésion de Saint-Beauzire au SMTC-AC[29].
Le , à la suite de l'ouverture d'un magasin Ikea, une nouvelle ligne est créée au départ du musée d'art Roger-Quilliot (correspondance avec le tramway et la ligne 20, sans impact sur les dessertes de Gerzat et d'Aulnat). Initialement prévu pour passer par le boulevard Louis-Chartoire, le tracé est modifié à la demande de Michelin, qui possède une usine dans le quartier des Gravanches. La ligne fonctionne du lundi au samedi et est assurée avec le matériel roulant circulant sur la ligne 20[30]. Elle porte le numéro 25.
Le , une nouvelle ligne de bus est créée, au départ du lycée Lafayette, pour desservir le secteur de la Grande Halle d'Auvergne, sur le territoire communal de Cournon-d'Auvergne, à la demande d'entreprises installées dans le secteur de la plaine de Sarliève (800 emplois). La ligne 23, créée d'abord à titre expérimental, circule en heures de pointe, et, au départ de la Grande Halle, permet un trajet en dix minutes jusqu'au lycée Lafayette et quarante minutes jusqu'à Jaude[31].
Fin août 2017, une ligne 28 est créée, reprenant en partie des services usines.
Un projet de transformation de la ligne B en tramway a été évoqué en 2017, pour une mise en service prévue en 2025. Seuls 30 % de la ligne étaient aménagés en site propre, mais il faut composer avec les difficultés techniques liées au relief, notamment la desserte du plateau central, des « incertitudes stratégiques » de la desserte de l'est de Clermont-Ferrand ainsi que Chamalières pour ce projet estimé à 150 millions d'euros[32].
Olivier Bianchi, président de Clermont Auvergne Métropole, annonce, en conseil métropolitain, la transformation des lignes B et C en lignes à haut niveau de service, en site propre, avec des bus électriques (sur le modèle du Busway de Nantes). La nécessité de desservir la gare principale de Clermont-Ferrand était évidente, d'autant plus que la ligne B, qui termine au stade Marcel-Michelin, devrait être prolongée au Brézet et à l'aéroport d'Aulnat. Quant à la ligne C, elle devrait également desservir la Grande Halle d'Auvergne. Le coût de ce chantier est estimé, selon le président de la métropole, à 240 millions d'euros (contre 180 millions pour la seule transformation de la ligne B en tramway)[33].
En 2016, une ligne D, assurée en bus à haut niveau de service, avait également été projetée[34].
Cette section est liée à un événement en cours. Les informations peuvent manquer de recul ou changer suivant l'évolution des événements et de l'actualité.
Le projet InspiRe, dont le nom a été choisi à la fin de l'année 2020 en conseil métropolitain[35], a pour objectif la transformation des lignes B et C en lignes à haut niveau de service assurées avec des bus électriques, la promotion des mobilités douces, la création de nouveaux aménagements cyclables ainsi que la restructuration du réseau qui devrait permettre à chaque habitant de la métropole d'être à trente minutes des services essentiels[36]. D'un montant de 324 millions d'euros[37], sa mise en service est prévue en 2026.
Le projet a fait l'objet d'une concertation publique entre le 11 janvier et le 31 mars 2021, même si certains riverains, notamment ceux de Chamalières, ont exprimé une réticence[38]. L'enquête publique s'est tenue du 30 mai au 4 juillet 2022[39] ; l'utilité publique est déclarée le 19 octobre 2022[40].
Début , le nouveau réseau est dévoilé après 83 réunions et cinq variantes présentées : le futur réseau comprendra 27 lignes avec quatre niveaux de service[41] :
un réseau structurant, composé de la ligne de tramway et des lignes exploitées en bus à haut niveau de serviceB (Aulnat ↔ Royat) et C (Durtol ↔ Cournon-d'Auvergne via la Grande Halle d'Auvergne et le Zénith) circulant de 5 h à 1 h avec une fréquence de six à huit minutes ;
sept lignes desservant les secteurs les plus peuplés, fonctionnant de 6 h à 21 h 30 avec une fréquence maximale de quinze minutes en heure de pointe ;
six lignes de liaison, reliant la majorité des lignes de l'agglomération et fonctionnant du lundi au samedi de 7 h à 20 h 30 ;
onze lignes de proximité desservant les sites les plus éloignés en évitant le centre de Clermont-Ferrand, fonctionnant du lundi au vendredi.
Le réseau est complété par un service de transport sur réservation (TSR, nouveau nom du transport à la demande), avec un service expérimental de soirée fonctionnant de Clermont-Ferrand à une commune périphérique lorsque le service des lignes régulières est terminé[41].
Il existe une seule ligne de tramway qui circule sur les communes de Clermont-Ferrand et Aubière en suivant un axe Nord-Sud. À elle seule, la ligne assure près de 50 % du trafic. Véritable épine dorsale du réseau, le tramway clermontois arpente la capitale auvergnate sur près de 14 km. Inaugurée le et entrée en service le , celle-ci a déjà connu une extension en septembre 2007, ainsi qu'entre 2011 et 2013 (prolongement de la ligne au nord de 1,7 km jusqu'au quartier des Vergnes).
Desserte :Clermont-Ferrand (Les Vergnes, Champratel, Croix de Neyrat, Les Pistes, Musée d'Art Roger-Quilliot, 1er Mai, Delille Montlosier, Gaillard, Jaude, Maison de la Culture, CHU G.-Montpied) et Aubière (Cézeaux Pellez, Campus, La Pardieu Gare)
Autre : Fonctionne du lundi au vendredi de 4 h 22 à 0 h 42 et les dimanches et jours fériés de 4 h 32 à 0 h 32.
Ces lignes résultant de la conversion de lignes d'autobus classiques en lignes de bus à haut niveau de service (haute fréquence de passage et grande amplitude horaire) ont été conçues pour desservir l'axe Est-Ouest de la métropole, en complément de l'axe Nord-Sud parcouru par le tramway.
Desserte :Royat (Place Allard), Chamalières (Centre commercial Europe, Mairie) et Clermont-Ferrand (Maison de la Culture, Delille, Gare SNCF, Stade Marcel-Michelin)
Desserte :Clermont-Ferrand (Tamaris, immeubles Galaxie, Maison de la Culture, Delille, gare SNCF de la Pardieu, zone commerciale de la Pardieu) et Cournon-d'Auvergne (Pointe de Cournon, Place Joseph-Gardet, Dômes, Plaine de Jeux, Lycée Descartes)
Desserte :Clermont-Ferrand (Stade G. Montpied, Neyrat, Champratel, Les Vergnes, Les Vignes, Cataroux, 1er Mai, Gare SNCF, Delille Salford, Cours Sablon, Cote Blatin, Puget), Aubière (Place des Ramacles, Prat) et Romagnat (La Gazelle (desserte du lycée professionnel), Pérouses, Place François-Mitterrand)
Autre :
Fonctionne de 5 h 23 à 21 h 37.
Depuis le 14 décembre 2013, un terminus partiel est créé aux Vignes ; la ligne 3 est limitée au stade Gabriel-Montpied (du lundi au samedi uniquement). La desserte de Cébazat est reprise par la ligne 21 et celle de Blanzat par la ligne 24 (13 janvier 2014).
Les dimanches et jours fériés, la ligne est limitée aux Vignes et fonctionne de 5h31 à 23h50 (le dernier départ de la soirée effectue son terminus au 1er mai).
4
Trémonteix Charcot ⥋Beaumont — Pont de Boisséjour / Ceyrat — Pradeaux
Desserte :Clermont-Ferrand (quartier de Trémonteix, Cataroux, 1er Mai, gare SNCF, Delille Salford, Maison de la Culture, stade nautique Pierre-de-Coubertin, quartier de Vallières), Beaumont (mairie, pont de Boisséjour) et Ceyrat (quartier de Boisséjour, centre-ville, Robinson et Pradeaux)
Desserte :Clermont-Ferrand (quartiers de Fontgiève et Galaxie), Chamalières (ESPE (ex-IUFM), Mairie, Carrefour Europe et Royat (Place Allard, centre-ville, Pépinière)
Autre :
Les dimanches et jours fériés, la ligne 5 est prolongée à Durtol pour assurer la desserte dominicale inédite de la commune en remplacement de la ligne 10, depuis le 19 janvier 2014.
Desserte :Beaumont (clinique de la Châtaigneraie, mairie, place d'Armes, collège Molière) et Clermont-Ferrand (CHU Gabriel-Montpied, quartier saint-Jacques, gare SNCF, Delille, Maison de la Culture, quartier des Salins et de Vallières)
Autre : Fonctionne de 5 h 36 à 20 h 43.
9
Trémonteix Eychart ⥋ Jean Moulin / Brézet / Georges Besse
Desserte :Clermont-Ferrand (quartiers de Trémonteix, de la Glacière, de Fontgiève, Galaxie, Maison de la Culture, Delille, Cartoucherie, Jean Moulin, zone industrielle du Brézet)
Autre :
Fonctionne de 5 h 25 à 21 h 27 en semaine.
Les dimanches et jours fériés, le terminus de la ligne 9 est déplacé à Centre Routier (trois courses sont terminus La Pardieu Gare via Crouël).
Desserte :Durtol (centre-ville), Clermont-Ferrand (Tamaris, quartier Galaxie, Maison de la Culture, Delille, parc SNCF, Centre Routier, zone industrielle du Brézet) et Aulnat (mairie, Saint-Exupéry)
Autre : Fonctionne de 5 h 45 à 21 h 4. Les services partiels à Tamaris sont supprimés depuis le 13 janvier 2014.
Desserte :Chamalières (Hauts de Chamalières, Lycée, Teilhard de Chardin, Centre commercial Europe, Mairie, Beausite (desserte de la gare), Galoubies), Clermont-Ferrand (Salins Pasteur, Maison de la Culture, Delille, Raye Dieu, Observatoire, Margeride) Aubière (Quartier Chambon (centre commercial)) et Pérignat-lès-Sarliève (Église, Les Horts)
Le tracé est modifié dans le quartier des Vergnes pour mieux le desservir et éviter les embouteillages du boulevard Edgar-Quinet (en raison de la mise en service du prolongement du tramway).
21
Cébazat — CHU Louise Michel ⥋ Quartier Chambon / Aubière — Z.I. Ribes
Desserte :Cébazat (centre-ville), Clermont-Ferrand (quartiers Croix de Neyrat, la Gauthière, Musée d'Art Roger-Quilliot, les Gravanches, Jean Moulin, Fontaine du Bac) et Aubière (Quartier Chambon, zone commerciale et industrielle des Ribes)
Autre : Fonctionne de 5 h 53 à 23 h 43. Depuis 2014, la commune de Blanzat n'est plus desservie au profit de la desserte du CHU L. Michel (anciennement CHR Nord) de Cébazat à la ligne 3. Les services de soirée sont supprimés.
22
La Pardieu Gare ⥋Cournon — Pasteur / Cournon — Hortensias
Desserte :Clermont-Ferrand (Gare SNCF de La Pardieu) et Cournon-d'Auvergne (Pointe de Cournon, zone industrielle, place Joseph-Gardet, Plaine de Jeux, collège de la Ribeyre, quartier des Hortensias (limite avec Le Cendre))
Desserte : Entreprise du Bois-Joli, Grande Halle, Ernest Cristal
Autre : Ligne créée pour desservir les entreprises du Bois-Joli. Elle permet aussi la desserte de la Grande Halle d'Auvergne. Elle est prolongée à Grande Halle Parvis et renforcée lors de la Foire Internationale de Clermont-Cournon.
Autre : La ligne a été créée pour reprendre la desserte de Blanzat. Les dimanches et jours fériés, la ligne dessert Cébazat - CHU L. Michel en plus de son trajet habituel, en raison du non-fonctionnement de la ligne 21 ces jours-ci.
Desserte :Romagnat (Opme, Saulzet-le-Chaud, Clémensat, Tocqueville) puis tronc commun avec la ligne 12 jusqu'à Delille Montlosier par Beaumont et Clermont-Ferrand.
Autre :
Fonctionne de 7 h 6 à 18 h 2 aux heures de pointe uniquement, le transport à la demande assure le service aux heures creuses.
28
Ladoux Porte de Troyes ⥋ Parc SNCF / Maison des Sports
Desserte :Châteaugay, le quartier des Trois Fées à [Cébazat] et Clermont-Ferrand (Croix Neyrat et Les Vignes) ainsi que Blanzat Les Mauvaises à certaines courses. Lycée de Gergovie
Autre :
Ligne fonctionnant aux heures de pointe uniquement, le transport à la demande assure le service aux heures creuses.
Entre le 4 décembre 2006 et le 1er septembre 2007, cette ligne a porté le numéro 25.
Depuis le 13 janvier 2014, la ligne dessert deux arrêts supplémentaires dans le quartier des Trois Fées à Cébazat quatre fois par jour.
Depuis fin août 2016, la ligne change d'itinéraire (desserte de Croix de Neyrat et Hauts de Chanturgue) et dessert systématiquement le quartier des Trois Fées. Certaines courses en semaine font leur terminus aux Gravanches.
Ligne fonctionnant aux heures de pointe uniquement, le transport à la demande assure le service aux heures creuses.
Sayat n'est plus adhérente du SMTC-AC depuis le ; sa desserte par la ligne 32 reste tout de même maintenue via une convention entre le SMTC-AC et Riom Limagne et Volcans. De ce fait, la ligne 32 est confinancée par les deux structures précitées.
Desserte :Saint-Beauzire (Lilas Centre-Bourg et le Biopôle), Gerzat (Clément Ader) et Clermont-Ferrand (Stade des Gravanches, Musée d'Art Roger Quillot, Les Pistes)
Autre :
Nouvelle ligne créée à la suite de l'entrée de Saint-Beauzire dans le PTU du SMTC en 2014.
Saint-Beauzire n'est plus adhérente du SMTC-AC depuis le ; sa desserte par la ligne 33 reste tout de même maintenue via une convention entre le SMTC-AC et Riom Limagne et Volcans. De ce fait, la ligne 33 est confinancée par les deux structures précitées.
Desserte :Cournon-d'Auvergne (Lycée Descartes, mairie, Dômes, Hortensias) et Le Cendre (gare, espace des Marronniers, Bel Horizon).
Autre :
Entre le et le , cette ligne a porté le numéro 28.
Depuis le , en période scolaire, le mardi et jeudi, une navette est mise en place entre Cournon — Joseph Gardet et Lempdes — Charles de Gaulle via le lycée Descartes pour permettre aux habitants de Lempdes de se rendre au Pôle emploi.
Le SMTC-AC a mis en place, en , une navette saisonnière reliant la place du 1er-Mai et la gare du Panoramique des Dômes, train à crémaillère permettant d'aller jusqu'au sommet du Puy de Dôme. Lors de sa première année de fonctionnement, la navette a transporté 12 000 voyageurs sur les trois mois de fonctionnement[42] ; son service est étendu d'avril à septembre[43].
Desserte :Clermont-Ferrand (Gare SNCF, Universités, Maison de la Culture), Chamalières (Europe), Royat (Place Allard) et Orcines (La Font de l'Arbre, Gare du Panoramique des Dômes).
Autre : Fonctionne de 9 h à 20 h 20 entre fin avril et fin septembre. Le numéro 40 n'est utilisé qu'en interne.
Le SMTC-AC et T2C ont mis en place, à titre expérimental, une navette entre le centre-ville et le parc de Montjuzet, à Clermont-Ferrand, depuis le [44].
Cette ligne fonctionne de 11 h à 19 h les mercredis, samedis, dimanches et jours fériés en période scolaire ainsi que du lundi au dimanche en période de vacances scolaires.
Jours de fonctionnement L, Ma, Me, J, V, S, D en vacances scolaires Me, S, D en période scolaire
Jour / Soir / Nuit / Fêtes O / N / N / O
Voy. / an —
Exploitant Transports Fontanon
Desserte :Clermont-Ferrand (Place Royale, Beaurepaire, Berthelot, Chambre de Commerce, Gravouses, Parc de Montjuzet)
Autre : Fonctionne de 11 h à 19 h le mercredi, samedi, dimanche, jours fériés en période scolaire et du lundi au dimanche pendant les vacances scolaires. Le numéro 41 n'est utilisé qu'en interne.
Une navette, baptisée « C.la navette », est mise en service le , afin de « faciliter l'accès et la desserte de l'hypercentre de Clermont-Ferrand » pendant les travaux liés notamment au projet InspiRe. Cette navette circulaire, assurée en minibus, dessert l'arrêt Saint-Éloi (situé à côté de la Poste de Ballainvilliers) mais aussi la place Gaillard, et fonctionne de 9 h 30 à 19 h du lundi au samedi. Elle devrait fonctionner jusqu'en [45].
Desserte :Clermont-Ferrand (Saint-Éloi, Place Royale, Cathédrale, Gaillard, Sainte-Rose, Place de la Liberté, Blatin, Rameau, Julien, Allagnat, Saint-Éloi)
Autre : Fonctionne de 9 h à 19 h du lundi au samedi. Cette ligne est une Navette circulaire provisoire, qui fait la desserte du centre ville pendant les travaux du projet InspiRe. Le numéro 43 n'est utilisé qu'en interne.
Le , le SMTC-AC a mis en service une ligne de bus de nuit (BEN pour Bus DeNuit) circulant les jeudis, vendredis et samedis de 1 h 0 à 4 h 38. Cette ligne relie le centre-ville aux différents quartiers étudiants de Clermont-Ferrand et d'Aubière[Off 14]. Le service est entièrement gratuit et cesse de fonctionner à la fin de l'année scolaire pour une reprise à chaque rentrée[46].
Le transport à la demande (TAD) est un service accessible par réservation téléphonique préalable, la réservation se fait la veille du déplacement. Il est nécessaire au préalable de s'inscrire et d'établir auprès de Moovicité (service assurant le TAD) une carte d'adhérent au service.
No
Desserte
Points de rabattement
Période
Horaires
TAD
Desserte complémentaire de la ligne 31 desservant Châteaugay et le quartier des Mauvaises à Blanzat
Beaumont — Place d'Armes ↔ Romagnat — Château d'Opme Desserte complémentaire à trajet fixe de la ligne 27 desservant les quartiers Saulzet-le-Chaud et Opme
C.vélo (nom issu de la première lettre de la ville de Clermont-Ferrand et du mot vélo) est le système de vélos en libre-service et de location longue durée de vélos de la ville de Clermont-Ferrand. Mis en place par le SMTC, il a été inauguré le et est exploité par le SMTC en collaboration avec la société Citybike France.
Le service comptait, en 2023, 57 stations en activité pour environ 700 vélos et 18 000 abonnés[48].
Couloir bus sur la place Hippolyte-Renoux en 2014.
Certaines rues de Clermont-Ferrand et de son agglomération étaient aménagées avec des couloirs bus dès la fin des années 1970. C'est le cas sur le boulevard Desaix dès 1987, sur l'avenue de la République en 1985 et 1990, rue Montlosier ainsi que sur le boulevard Charles-de-Gaulle en 1977 (certains couloirs disparaîtront avec le chantier du tramway). En 2000, sont aménagés les couloirs bus de la rue Blatin et de l'avenue Carnot dans le cadre du projet Léo 2000[49].
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Avant la loi handicap du 11 février 2005, le SMTC s'engageait à aménager les arrêts pour les personnes à mobilité réduite, depuis fin 2000. Seule la ligne 14 était équipée de véhicules à plancher bas[50].
En 2005, ont été reçus 15 bus au GNV équipés d'une palette pour les usagers en fauteuil roulant[Off 7].
La ligne de tramway est entièrement accessible, tout comme les lignes B, C, 3, 4, 8, 9, 10, 12, 20, 21, la Navette Panoramique des Dômes et le bus de nuit BEN.
Globalement, sur l'ensemble du réseau, la fréquentation annuelle est de 32 millions de voyages, dont 18 millions sur le tramway et 14 millions sur les lignes de bus (chiffres de l'année 2016)[2].
En 2016, le service MooviCité a transporté 36 326 personnes à mobilité réduite et 30 752 autres passagers[2].
T2C a mis en place des bornes Système d'aide à l'exploitation et à l'information voyageurs (SAEIV) dans toutes les stations de Tramway et dans les stations les plus fréquentées des lignes de BHNS et de bus, permettant d'afficher les prochains départs et les informations sur d'éventuelles perturbations, modifications ou événements du réseau. Il y a également des écrans d'information dans les rames de tramway et les BHNS.
En 2005, le site T2C permettait d'effectuer une recherche d'arrêt à arrêt et d'adresse à adresse[Off 7].
Depuis 2009, T2C proposait aux voyageurs de connaître les prochains passages des bus et tramways par SMS, pour un arrêt donné et une ligne donnée. Depuis le 27août 2012, il est possible de consulter les 10 prochains passages à un arrêt donné, par la technique du code QR[Off 12].
Depuis 2016, T2C dispose également d'une application mobile disponible pour les appareils Apple et les smartphones sous Android[Off 15].
Dépôt de Champratel à Clermont-Ferrand, sert pour les bus et les Tramways de la T2C.le dépôt Champratel situé dans le quartier du même nom au nord de Clermont-Ferrand est utilisé pour le remisage et l'entretien des rames de tramway et d'une partie des bus de T2C ;
le dépôt La Pardieu situé au sud-est de Clermont-Ferrand dans la zone d'activités du même nom et est utilisé pour l'autre partie du parc d'autobus. Il abrite également le siège de l'entreprise et du syndicat mixte des transports en commun clermontois (SMTC).
Dépôt de la Pardieu.
Un nouveau dépôt et centre de maintenance technique devrait voir le jour fin 2025 à Cournon-d’Auvergne. Remplacent du dépôt de La Pardieu, il devrait également en accueillir le siège social et les bureaux. À la pointe de la technologie, il devra être capable de fournir 100 % de l'énergie électrique des BHNS via une installation photovoltaïque[55].
Le réseau T2C, comme tout réseau d'une grande agglomération en France, est sujet à diverses incivilités, surtout dans les quartiers sensibles de Champratel et des Vergnes.
Le , dans l'après-midi et, sur la ligne A, entre la station Champratel et le terminus Les Vergnes, un tramway verra l'une de ses vitres, pourtant équipée d'un film protecteur de sécurité, voler en éclat à la suite d'un tir effectué via un pistolet à billes par un groupe de jeune. Mise à part une passagère ayant subi un choc psychologique, personne ne fut blessé. Une semaine plus tôt, ce sont des feux de Bengale qui ont été lancés contre le tram[56]. Les conducteurs de la T2C ont alors fait valoir leur droit de retrait et, une plainte a été déposée. Pendant une semaine, aucun bus ni tramway ne desserviront le quartier Les Vergnes[57],[58]. Deux mineurs auraient été interpelés par la BAC suite au tir[59].
En 2022, se seraient, environ, 6000 comportements inappropriés constatés chaque jour sur la ligne du Tramway de Clermont-Ferrand durant les heures de pointes[60].
Quant aux violences, menaces et injures envers le personnel de la T2C, elles ont été près de 578 durant l'année 2021. Ce chiffre est en augmentation de 10% par rapport à 2019[61] et 12 dépôts de plaintes ont été faits durant les mois de et [62],[63]. Le , une motion conjointe entre le SMTC et la T2C fut adoptée contre les injures, les menaces et les violences[64].
Les agents de la T2C réalisent ainsi, souvent, des campagnes de préventions et de communications autour des incivilités[65],[66].
Le , un partenariat d'une durée de 3 ans fut signé entre la police municipale de Clermont-Ferrand et la T2C. Il comprend entre autres des venues des policiers dans les véhicules de la T2C durant leurs patrouilles quotidiennes[67]. Le partenariat est un complément à, une convention déjà signée le avec la préfecture et la justice[68] et, d'un Contrat de Sécurité Intégrée le avec l'Etat[69].
Le , Gérald Darmanin, alors ministre de l'intérieur annonce la création de 77 nouvelles unités pour la sécurisation des transports. Parmi ces nouvelles unités, Clermont-Ferrand fut retenue pour accueillir, au sein de la Police Nationale, une des 37 nouvelles Brigades de Sécurisation des Transports en Commun (BSTC). D'un effectif compris entre 10 et 20 policiers, ils effectueront les mêmes missions que les Services Interdépartementaux de Sécurisation des Transports en Commun (SISTC)[70],[71],[72].
La voie du tramway est exclusivement réservée au tramway et interdite aux deux roues. Les forces de l'ordre n'hésitent pas à verbaliser de tels comportements dangereux, comme les deux-roues à moteur circulant sur la voie[73].
Le réseau a obtenu plusieurs certifications NF Service 281[Off 16],[Off 17] : pour les lignes A et B depuis 2010, la ligne C depuis 2014[74], l'espace T2C depuis l'été 2006[75], le contrôle depuis l'été 2006 et l'information à distance depuis l'été 2008. Prochainement, la ligne 3 sera certifiée.
Le prix pour un voyage est de 1,60 euro au . Un ticket de dix voyages coûte 14,40 euros, un ticket 24 heures 5,30 euros, une carte mensuelle 54,80 euros et une carte annuelle 555,60 euros (tarifs en vigueur en 2022). Il existe également des tarifs solidaires et des réductions pour les scolaires, étudiants, jeunes, seniors, groupes, familles et familles nombreuses. Les tickets et cartes d'abonnement permettent de circuler en tramway comme en bus. Les tickets peuvent être achetés dans des automates présents à toutes les stations de tramway et aux stations les plus fréquentées de BHNS. Un ticket autorise des validations illimitées en correspondance sur tout le réseau T2C pendant 1 h 10 au maximum entre la première et la dernière validation[Off 18].
Au , les prix seront réévalués. Les tickets unitaires resteront au même prix mais les carnets de dix voyages passeront à 15 euros, les abonnements mensuels à 60 euros et les abonnements annuels à 600 euros[79].
Depuis le , le réseau est gratuit le week-end (sauf les jours fériés de semaine). Cette expérimentation, d'une durée de deux ans, est financée par Clermont Auvergne Métropole, la ville de Clermont-Ferrand et le SMTC (malgré un manque à gagner de 2,1 millions d'euros par an), et vise à réduire l'usage de la voiture [80],[81].
Depuis novembre 2023 une prolongation jusqu'à 2027 des transports gratuits le week-end a été votée en conseil municipal.
↑Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, « Arrêté no 2013-118 » [PDF], Recueil des actes administratifs de la Préfecture de Région no 48 - 2013, Préfecture de la région Auvergne, (consulté le ), PDF : p. 15 ; scan : p. 13.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Irène Fayette et al., Réalisation d'un compte déplacements pour le périmètre des transports urbains de Clermont-Ferrand : Le rôle du compte déplacements dans la démarche PDU (mémoire de master transports urbains et régionaux de personnes 2006-2007, sous tutelle de l'université Lumière-Lyon-II et de l'École nationale des travaux publics de l'État), , 99 p. (lire en ligne [PDF]).
État, Conseil régional d'Auvergne, Conseil général du Puy-de-Dôme, Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération clermontoise, Grand Clermont, Communauté d'agglomération Clermont Communauté, Communauté de communes Riom-Communauté et Ville de Clermont-Ferrand, Plan de Déplacements Urbains de l'agglomération clermontoise, : partie 1 [PDF]
Claude Schwartzmann (dir.) et al., Observatoire des déplacements de la métropole clermontoise. État zéro : 1996 - 2002, Agence d'urbanisme et de développement Clermont Métropole, (lire en ligne [PDF])