Tessaria integrifolia
Description
[modifier | modifier le code]Tessaria integrifolia est une plante de la famille des Asteraceae. C'est un arbre de hauteur moyenne, atteignant 5 à 9 m de haut, de couronne étroite et de feuillage gris-vert. Il est endémique de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay, du Pérou et de l'Uruguay. Il pousse sur les berges des rivières, particulièrement dans les deltas de la savane inondable du Paraná. C'est une espèce pionnière qui se développe rapidement sur les bancs de sable.
Il forme des massifs ou bosquets tantôt homogènes, tantôt associé à Salix humboldtiana (nom local : sarandí) ou Baccharis salicifolia (nom local : chilca, chilca blanca). En forêt humide, il est accompagné par des champignons et lichens.
Noms
[modifier | modifier le code]En Argentine, il est connu sous différents noms : palo bobo[1],[2], aliso, bobo, pájaro bobo[2] et, en guarani, büibé[2]. Il est aussi appelé sauce de Venezuela (« saule du Venezuela »)[3].
Sous-espèces
[modifier | modifier le code]On connaît trois sous-espèces : Tessaria integrifolia ambigua, T. integrifolia integrifolia et T. integrifolia polyandra[1].
Usages
[modifier | modifier le code]C'est une plante à racines vivaces qui peut être utilisée pour fixer les dunes[4].
En médecine traditionnelle, l'infusion de feuilles et de branches est utilisée contre la toux et les infections urinaires. On peut aussi en mastiquer l'écorce pour soulager les maux de dents.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Tessaria integrifolia » (voir la liste des auteurs).
- Sistema de Información de Biodiversidad : Tessaria integrifolia
- Ángel Marzocca, Vademécum de malezas medicinales de la Argentina, Orientación Gráfica Editora, Buenos Aires, Argentina, 1997.
- Miguel Colmeiro, Diccionario de los diversos nombres vulgares de muchas plantas usuales ó notables del antiguo y nuevo mundo, Madrid, 1871.
- Lorenzo R. Parodi, « Psammophytes argentines qui peuvent être employées pour fixer les dunes », Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, no 214, , p. 95 (DOI 10.3406/jatba.1939.5993, lire en ligne, consulté le )