Terre verte
La terre verte (all. Grüne erde, ang. green earth) est un terme général désignant des pigments minéraux naturels de teinte vert clair (sorte de gris-vert), constitués de différents composés siliceux (fer, manganèse, magnésium, aluminium) et d'autres minéraux. On en trouvait autrefois deux sortes : les terres vertes de Bohème et du Tyrol aux teintes chaudes, et celles de Vérone aux tonalités plus froide[1] - ville dont elle tire son surnom de « terre de Vérone ».
Utilisée depuis l'Antiquité pour imiter la chrysocolle sous le nom de vert appien[2], elle fut beaucoup employée par les peintres de la Renaissance, notamment en sous-couche des tons chairs qu'elle rendait plus réalistes (verdaccio).
Elle est classée dans le Colour Index sous le code PG23.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nicolas Wacker, La peinture à partir du matériau brut et le rôle de la technique dans la création d'art, Paris, Éd. Allia, , 112 p., p. 33-34
- Edgar Baes, Recherches sur les couleurs employées par les peintres anciens depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, Bruxelles, Imprimerie Baertsoen, , 107 p. (lire en ligne), p. 11