Taxi Avia France
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
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TF | ATX |
Date de création | 22/12/1961 |
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Date de disparition | 1973 (fusion avec la compagnie TAT) |
Fondateur | Claude Franjus |
Basée à | Aéroport de Saint-Nazaire |
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Alliance | A.T.A.R. (Association des transporteurs aériens régionaux) |
Nombre de destinations | 3 |
Siège social | Paris |
Société sœur | TAT (1973) |
Filiales | Aviaffaires |
Effectif | 15 (30 juin 1973) |
Dirigeants | Michel Marchais (1973) |
Taxi Avia France, connu également sous le premier nom de Avia Taxi France (code AITA : TF code OACI : ATX)[1] était une compagnie aérienne régionale française de troisième niveau créée en 1961 et assurant des liaisons au départ de l'aéroport de Saint Nazaire/La Baule vers Paris, Nantes et Toulouse.
Histoire
[modifier | modifier le code]La compagnie Avia-Taxi-France était créée par Claude Franjus le d'abord pour assurer des missions de prise de vues aériennes puis en 1962 des travaux aériens[1] et enfin de l'avion-taxi qu'elle assurait en Cessna dans ses débuts et à partir de , en Beechcraft 99 Airliner, immatriculé F-BSRZ[2].
En 1972, la compagnie avait déposé un dossier de projet d'ouverture de ligne auprès de la CCI du Morbihan pour une ligne Vannes - Paris/Le Bourget[3].
Elle commençait courant 1972, des liaisons vers l'aéroport de Paris-Le Bourget de juin à septembre de Belle-Ile-en-Mer[4] et ensuite des opérations de transporteur aérien régional régulier en exploitant la liaison Saint-Nazaire/La Baule vers l'aéroport de Paris Orly Ouest (ligne transférée en ) et assurée par un Fokker F27-200 immatriculé F-BUFU (lignée Rouge et blanc avec logo TAF), liaison assurée précédemment par la compagnie Air Inter et avant elle par Air France.
Elle adhérait à l'A.T.A.R. (Association des transporteurs aériens régionaux), présidée par Michel Ziegler, fondateur de la compagnie Air Alpes.
Après s'être associé avec la compagnie régionale de troisième niveau TAT, Avia-Taxi-France était rachetée en 1973 à 68% par cette compagnie[5],[6],[7], Michel Marchais, patron-fondateur de la compagnie TAT devenait à son tour président de Taxi-Avia-France, nouveau nom de la compagnie, connue sous le sigle TAF.
En 1973, Taxi Avia France avait transporté 11 888 passagers, ce qui la plaçait au 7ème rang des 15 compagnies aériennes régionales adhérentes de l'A.T.A.R., qui assuraient des liaisons régulières[8].
En 1974, elle ouvrait la liaison Saint-Nazaire-Nantes-Toulouse en Fokker 27-200, ligne fréquentée par le personnel des usines de l'Aérospatiale (aujourd'hui Airbus) et Saint-Nazaire-Londres via Dinard[9].
Elle entrait entièrement dans le capital du groupe TAT en 1974 au même titre que Rousseau Aviation, Air Alpes, Air Paris, Air Alsace, Air Languedoc, Air Centre et Air Rouergue. Les lignes de la compagnie était alors reprises par le réseau TAT.
Le réseau
[modifier | modifier le code]Taxi Avia France desservait les villes suivantes au départ de l'aéroport de Saint-Nazaire/Montoir (souvent appelé Aéroport de St-Nazaire/La Baule):
- Paris Orly-Ouest
- Nantes
- Toulouse
- Londres
- Dinard
Elle a également assuré la ligne saisonnière Paris-Le-Bourget - Belle-Ile-en-Mer de juin à .
Flotte
[modifier | modifier le code]Avia Taxi a utilisé des Cessna (180, 206, F-160 et 402 dont le 402A immatriculé F-BRAT)[10],[11], un Piper Pa-23 "Aztec"[11] et un Beechcraft 99A (immatriculé F-BSRZ).
TAF a utilisé des Beechcraft 99 Airliner et 1 Fokker F-27-200 (immatriculé F-BUFU) loués à la compagnie TAT.
Au 1 septembre 1973, TAF disposait d'un Fokker 27, d'un Beech 99 et de deux Cessna 402 soit 83 sièges[12].
Accidents
[modifier | modifier le code]- Vendredi :
Un avion bimoteur de type Cessna s'est écrasé vendredi vers 18h50 au Pin-la-Garenne (Orne) alors qu'il se rendait de St-Nazaire (départ 18h00) vers l'aéroport de Paris-Le Bourget où il devait atterrir vers 19h30. L'appareil a été pris dans une violente tempête de neige qui soufflait sur la région du Perche. Le pilote était une femme de 30 ans, Mlle Mengin et avait à son bord neuf passagers, notamment des techniciens de l'usine de construction métallurgique Babcock Atlantique, située à Saint-Nazaire, l'accident faisait 10 morts[13],[14].
- Vendredi :
Le Beechcraft 99 immatriculé F-BSRZ s'écrase sur la commune d'Auvers-sur-Oise (près de Pontoise)[15], lors d'un vol d'essai après des réparations majeures, 2 personnes à bord, pas de mort[16].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Autorisation délivrée à M. Claude Franjus avant création d'Avia-Taxi (prises de vues aériennes), 1960-1965. », sur FranceArchives (consulté le ).
- « Registration Search For F-BSRZ - PlaneLogger », sur www.planelogger.com (consulté le )
- « Projet Vannes-Le Bourget par Avia France page 285 »
- Aéroports de Paris (A.D.P.), Guide Horaires A.D.P. ETE 1972
- Le Monde, « Touraine air transport prend le contrôle d'avia taxi france », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- « LA SITUATION DES COMPAGNIES RÉGIONALES L'avion derrière le train », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « TOURS : pourquoi pas l'avion ? », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- https://www.senat.fr/rap/1974-1975/i1974_1975_0101_13.pdf
- « AVIA TAXI FRANCE page 14 »
- « Troisième niveau. Quel est-il et où va-t-il ? », Aviation Magazine International: les ailes, l'air et l'espace, photographie couleur du Cessna 402A immatriculé F-BRAT de Avia-Taxi., , p. 37 (lire en ligne)
- Air et cosmos, Impr. Reaumur., (lire en ligne)
- « Aviation magazine international : les ailes, l'air et l'espace », sur Gallica, (consulté le )
- Le Monde, « ORNE : un avion-taxi s'écrase (10 morts). », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/normandie/crash-de-vrigny-le-plus-grave-depuis-1970-3255953
- « Aviation Safety Network > ASN Aviation Safety Database > Operator index > France > Avia Taxi France », sur aviation-safety.net (consulté le ).
- https://rzjets.net/aircraft/?parentid=11079&typeid=38&frstatus=3