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Tagada Jones

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Tagada Jones
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo de presse de Tagada Jones, en 2014.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Punk metal, crossover thrash, digital hardcore, punk hardcore, thrash metal (au début)
Années actives Depuis 1993
Labels At(h)ome, Enragé Production
Influences Parabellum, Les Sheriff, The Exploited, Ramones, Bad Religion, Suicidal Tendencies, Bérurier noir
Site officiel www.tagadajones.com
Composition du groupe
Membres Niko
Stef
Waner
Job
Anciens membres David
Seb
Benoît
Pascal
Pepel
Gus
Boiboi

Tagada Jones est un groupe de punk métal français, originaire de Rennes, en Bretagne. Le style musical du groupe est entre autres teinté de heavy métal et d'électro. Il est actuellement composé de Niko au chant et guitare, Waner (Right 4 Life, Kickback, Nevrotic Explosion) à la basse, Stef à la guitare, Job (Right 4 Life, Tromatized Youth, Nevrotic Explosion) à la batterie et compte 1 800 concerts et 24 pays traversés.

Tagada Jones en concert au Fahreinheit à Issy Les Moulineaux ( 26 Mars 2004 ).

Tagada Jones s'est formé en Décembre 1993 à Rennes, en Bretagne[1]. Le groupe est à l'origine composé de Niko (chant et guitare), Pascal (guitare), Pepel (basse), et Benoît (batterie). En 1995, Tagada Jones publie son premier album/EP éponyme, Tagada Jones, dans la veine punk rock[1]. Un an plus tard, en 1996, ils publient un deuxième EP, intitulé À Grands coups de bombes. En Juin 1997, le groupe publie son premier album studio, intitulé Plus de bruit, puis en 1998 un album très brutal influencé punk hardcore, intitulé Virus, il est à ce jour le moins commercial et plus indépendant. Aucun de cette période n'apparait sur les plateformes musicales.

En 2000, Tagada Jones effectue un split avec le groupe Mass Murderers. L'année suivante, en 2001, ils publient leur troisième album studio, Manipulé, puis partent en tournée en soutien à l'album, notamment à La Boule Noire à Paris le avec Grimskunk et Black Bomb A[2]. La tournée est enregistrée et publiée la même année sous format CD intitulé Manipulé Tour 2001. En 2003, Tagada Jones publie son quatrième album studio, intitulé L'Envers du décor, qui comprend un total de 13 chansons, dont la version dub de la chanson S.O.S.[3]. En 2004 ils sortent leur compilation The Worst of Tagada Jones qui comprend « les pires chansons » de Tagada Jones.

En 2005, ils publient le DVD L’envers du Tour qui comprend h 30 d'images, dont h 30 de concert au VIP de Saint-Nazaire[4]. En 2006, trois ans après la sortie de L'Envers du décor, le groupe publie son cinquième album studio, intitulé Le Feu aux poudres, vendu à 11 000 exemplaires[5]. En 2007 le groupe compte un total de 850 concerts, 19 pays visités, cinq albums, deux EP, 40 compilations, et 50 000 exemplaires vendus[6]. En septembre 2008 sort leur sixième album, Les Compteurs à zéro, toujours chez Enragé Production[7],[8].

Tagada Jones sort son septième album, Descente aux enfers, le , encore une fois chez Enragé Production, cette fois dans un registre plus axé punk metal[9]. Le , Tagada Jones publie un DVD live de 16 titres, intitulé 20 ans d'ombre et de lumière, au label At(h)ome[10]. Le huitième album studio, Dissident est publié en 2014.

Le , Tagada Jones publie son neuvième album la Peste et le Choléra au sein du label At(h)ome[11]. D'après le site critique musicodrome.com, le titre « évoque la situation actuelle au proche orient, résumant en un choix cornélien la situation des nombreux habitants fuyant leurs patries en guerre pour atterrir dans une Europe hostile. Entre la peste et le choléra, seuls « choix » donc laissés à ceux que l’on catalogue quotidiennement comme « migrants », Tagada Jones a choisi la révolte[11]. »

Le , le groupe publie son dixième album À feu et à sang, toujours au sein d'At(h)ome[12]. Réalisé pendant le 1er confinement[12], l'album a été enregistré par l'ingénieur lumière live de No One Is Innocent et produit par Bill Stevenson (Rise Against, NOFX...)[13]. Trois clips en sont issus : "Nous avons la rage" (réalisé à partir de vidéos d'internautes[14]), "De rires et de larmes" (réalisé par Cedric Gleyal[15]) et "Le dernier baril". Ce dernier a été réalisé chez Monic La Mouche[16] (constructeur des décors du festival Hellfest) et dévoilé sur Facebook lors d'une interview live avec le journaliste Samuel Degasne[17], en direct du Hellfest Corner.

Style musical et influences

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Citant Parabellum, Les Sheriff, The Exploited, Ramones, Bad Religion, Suicidal Tendencies et Bérurier noir comme influences, underground et alternatif, Tagada Jones assimile au fur et à mesure des courants musicaux divers comme le metal, l'Electro, le punk rock le punk hardcore ou le dub[1].

Tagada Jones construit son univers sur des textes réalistes, chantés en français, qui prônent le respect, la liberté ou l’écologie, et critiquent la mondialisation, les manipulations, le « capitalisme sauvage », le fanatisme ou encore le sexisme et l’intolérance.

Membres actuels

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  • Niko (Nicolas Giraudet[18]) - chant, guitare (1993 -)
  • La Guiche (Stéphane Guichard Auray[19]) - guitare (Février 1997 -)
  • Waner (Erwan Herry[20]) - basse (15/11/2013 -)
  • Job (Jean Baptiste Tronel[21]) - batterie (23/12/2009 -)

Anciens membres

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  • Boiboi (David Boiramé) - batterie (1997 - 29/11/2009)
  • David [Alcaline] - guitare (1994 - 1997)
  • Seb (Sébastien Corbe) - basse (18/09/2003 - 20/12/2013)
  • Mr Mitraillette (Benoit Duval[22]) - batterie (1993 - 1995)
  • Pascal Véron - guitare (1993 - 1994)
  • Pepel (David Pelatre) - basse (1993 - 07/06/2003)
  • Gus (Ghislain Savigny) - chant, samples (2000 - 01/09/2007)

Discographie

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Albums studio

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Albums live

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  • 2001 : Manipulé Tour 2001 (CD)
  • 2005 : L'Envers du tour (DVD + album live)
  • 2013 : 20 ans d'ombre et de lumière (DVD + album live)
  • 2015 : Live Dissident Tour (album live)
  • 2018 : Live at Hellfest 2017
  • 1995 : Tagada... (album/EP)
  • 1996 : À Grands coups de bombes
  • 2003 : Ecowar (single 3 titres)
  • 2011 : Zéro de conduite (single 3 titres)
  • 2015 : Je suis démocratie (single 2 titres)
  • 1993 : Mortelle rébellion (cassette)
  • 1998 : Tagada Jones CD 4 titres
  • 2000 : Split avec Mass Murderers
  • 2004 : The Worst of Tagada Jones (compilation)
  • 2007 : 6.6.6 (CD sorti à l'occasion du 1000e concert, 6 reprises, 6 inédits, 6 remixes)

Notes et références

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  1. a b et c « Groupes - Tagada Jones », sur metalorgie.com (consulté le ).
  2. « Grimskunk + Tagada Jones + Black Bomb A », sur Thrashocore, (consulté le ).
  3. « Chronique - Tagada Jones - L'envers du décor », sur Thrashocore (consulté le ).
  4. Erwan Le Nagard, « Tagada Jones – L’envers du Tour », sur vacarm.net, (consulté le ).
  5. « Chronique - Tagada Jones - Le Feu Aux Poudres », sur Thrashocore (consulté le ).
  6. Erwan Le Nagard, « Tagada Jones – Le Feu Aux Poudres », sur vacarm.net, (consulté le ).
  7. « Tagada Jones « Les compteurs à zéro » (2008) », sur vacarm.net, (consulté le ).
  8. « Chronique - Tagada Jones - Les Compteurs A Zéro », sur Thrashocore (consulté le ).
  9. « Tagada Jones « Descente aux enfers » (2011) », sur lemusicodrome.com, (consulté le ).
  10. « TAGADA JONES (FRA) - 20 Ans d'Ombre & de Lumière (2013) », sur metal-impact.com (consulté le ).
  11. a et b « Tagada Jones « La peste et le choléra », un album dans un contexte (2017) », sur lemusicodrome.com, (consulté le ).
  12. a et b Samuel Degasne, « Tagada Jones et la dernière croisade ? », sur Longueur d'Ondes,
  13. Samuel Degasne, « À feu et à sang : manifeste », sur SamuelDegasne.com,
  14. Mathieu Ezan, « Tagada Jones - Nous avons la rage (Clip officiel) », sur YouTube,
  15. Uriprod, « Tagada Jones - De rires & de larmes (Clip officiel) », sur YouTube,
  16. Uriprod, « Tagada Jones - Le dernier baril (Clip officiel) », sur YouTube,
  17. Tagada Jones, « NIKO JONES : chef d’œuvres [sic] », sur SamuelDegasne.com, (consulté le )
  18. « Nicolas Giraudet », sur Discogs (consulté le ).
  19. « Stéphane Guichard Auray », sur Discogs (consulté le ).
  20. « Erwan Herry », sur Discogs (consulté le ).
  21. « Jean Baptiste Tronel », sur Discogs (consulté le ).
  22. « Benoit Duval », sur Discogs (consulté le ).

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Liens externes

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