Saint-Jean-de-la-Porte
Saint-Jean-de-la-Porte | |||||
Chef-lieu et mairie de Saint-Jean-de-la-Porte. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Savoie | ||||
Maire Mandat |
Alain Combaz 2020-2026 |
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Code postal | 73250 | ||||
Code commune | 73247 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saintgerins | ||||
Population municipale |
964 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
220 200 hab. (2016) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 27″ nord, 6° 07′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 273 m Max. 1 569 m |
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Superficie | 16,02 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Saint-Pierre-d'Albigny (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pierre-d'Albigny | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saintjeandelaporte.fr | ||||
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Saint-Jean-de-la-Porte est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Jean-de-la-Porte est située dans la combe de Savoie au pied du massif des Bauges, à environ 25 km de Chambéry, chef-lieu du département de la Savoie.
D'une superficie de 16 km2, son altitude varie de 273 mètres dans la plaine au niveau de l'Isère au sud-est, à 1 572 m au sommet du mont Charvet à l'ouest. Le chef-lieu se trouve dans la plaine à 300 m et le mont Morbier qui constitue l'extrémité nord de la commune culmine à 1 542 m.
L'Isère constitue le plus important cours d'eau arrosant le sud-est de la commune. Les autres cours d'eau prennent leur source dans le massif des Bauges tels que le ruisseau du Morbier, le ruisseau de Combefolle ou le ruisseau du Gargot (prenant sa source à Saint-Pierre-d'Albigny).
Saint-Jean-de-la-Porte est par ailleurs une commune du parc naturel régional du massif des Bauges.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Les principaux axes de communication desservant Saint-Jean-de-la-Porte sont situés dans la zone de plaine au sud de la commune.
En ce qui concerne le réseau routier, Saint-Jean-de-la-Porte est traversé sur environ 1 km par l'ancienne Route nationale 6, déclassée en Route départementale 1006. Cet axe majeur du département de la Savoie se contente toutefois de longer l'Isère en rive droite sans desservir le chef-lieu ou zones urbanisées. Cette desserte est assurée par la route départementale 201 reliant Chambéry à Albertville, traversant également le hameau de Bourg-Evescal. Enfin sur la rive gauche de l'Isère, hors du territoire de la commune, se trouve l'autoroute A43 reliant Lyon à l'Italie dont l'échangeur n° 23 permet de desservir Saint-Jean-de-la-Porte par Saint-Pierre-d'Albigny.
En matière de transport ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Culoz à Modane (frontière) dite « de la Maurienne », ligne à double voie électrifiée longeant le chef-lieu au sud. La gare ferroviaire ouverte la plus proche est la gare de Saint-Pierre-d'Albigny située à environ 3 km du chef-lieu. Elle permet des liaisons par TER Auvergne-Rhône-Alpes vers Chambéry et Lyon à l'ouest et vers Modane et Bourg-Saint-Maurice à l'est.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Jean-de-la-Porte compte sept communes limitrophes : quatre communes dans la plaine de la combe de Savoie au sud et trois communes dans le massif des Bauges au nord.
- Combe de Savoie
Saint-Pierre-d'Albigny à l'est, Châteauneuf (sur moins de 500 m sur la rive gauche de l'Isère), Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier au sud et Cruet au sud-ouest.
- Massif des Bauges
La Thuile à l'ouest (sur environ 1 km), Aillon-le-Jeune au nord-ouest et Sainte-Reine au nord.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Jean-de-la-Porte est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pierre-d'Albigny[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (22 %), cultures permanentes (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales[Note 4] (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].
Saint-Jean-de-la-Porte compte un chef-lieu et 7 hameaux : La Ravoire, Montlambert, Le Féal, Combefolle, Les Reys - Le Chanay, Le Bourg Evescal et Les Grangettes[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sin Djan, selon la graphie de Conflans[8].
Histoire
[modifier | modifier le code]Saint-Jean-de-la-Porte, à l'époque romaine, est l'antique « Mantala ». Sous la Révolution, elle prit le nom de « Côte rouge ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la Communauté de communes Cœur de Savoie. Le territoire du Cœur de Savoie regroupe une quarantaine de communes de la Combe de Savoie et du Val Gelon[9].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2021, la commune comptait 964 habitants[Note 5], en évolution de +6,87 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[14],[15].
Saint-Jean-de-la-Porte est par ailleurs une commune viticole dont le potentiel est de 104,93 hectares de vigne en 2016 selon la Direction générale des Douanes et Droits indirects[16].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- le château de Saint-Philippe.
- le château de Mollard.
- le château de Chanay avec un parc, propriété de la famille Arminjon.
- le château de Saint-Réal, situé à Bourg Evescal, érigée en centre de seigneurie. Propriété des Vichard dit de Saint-Réal.
- les maisons fortes : de La Ravoire (XVe siècle), du nom de ses anciens propriétaires, les de La Ravoire ; du Triat, siège d'une ancienne seigneurie ; de Montfort ; du Thouvet (ruinée au XIIIe siècle, puis reconstruite), siège d'une ancienne seigneurie ; et de La Pallud, près d'Albigny.
- une partie du domaine de la Grangerie de Lourdens.
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]- Parc naturel régional du Massif des Bauges.
- Rives de l'Isère.
- Circuit touristique des vins de Savoie.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Famille Vichard de Saint-Réal dont
- Jacques-Alexis Vichard de Saint-Réal (1746-1832), natif[17], haut fonctionnaire du royaume de Sardaigne[18], membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (1820).
- Michel de la Barge de Certeau, prêtre jésuite et historien, né au château de Lourdens.
- Thierry Repentin, homme politique.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN 2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC 1202710836), « Saint-Jean-de-la-Porte », p. 800-833
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 421-430. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Pierre-d'Albigny comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Pierre-d'Albigny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-de-la-Porte ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- AHCS 2020, p. 801
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- Direction départementale des Territoires de la Savoie, « Territoire du Coeur de Savoie », sur le site de la Direction départementale des Territoires - observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté en ), Observatoire des Territoires de la Savoie.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- Observatoire des Territoires de la Savoie, « Agriculture », sur observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie,J. Dépollier, Annecy, 1883, 123 pages, p. 97 (lire en ligne).
- François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les premiers présidents et les procureurs généraux », Revue savoisienne, , p. 218-219 (lire en ligne).