Sélection de la ville hôte pour les Jeux olympiques de 2020
Comité | CIO |
---|---|
Session du CIO (ville) | 125e ( Buenos Aires) |
Vainqueur (votes) | Tokyo (60 votes) |
---|---|
Finaliste (votes) | Istanbul (36 votes) |
Autres villes candidates | Madrid |
Inscription des villes requérantes | |
---|---|
Envoi des dossiers de candidature | |
Liste des villes candidates | |
Élection |
Pour l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2020, cinq villes requérantes ont déposé un dossier auprès du Comité international olympique[1], mais le CIO en a retenu trois le .
Échéancier de sélection
[modifier | modifier le code]Le calendrier de sélection de la ville hôte a été approuvé par la commission exécutive du Comité international olympique (CIO)[2],[3] :
- — Le CIO envoie des lettres invitant les comités nationaux olympiques (CNO) à soumettre les candidatures.
- — Date limite de soumission des noms des villes requérantes par les CNO.
- — Envoi des dossiers des villes requérantes et lettres de garantie au CIO.
- — La commission exécutive du CIO (à Québec) décide quelles villes seront retenues comme villes candidates.
- — Remise des dossiers officiels de candidature.
- 4 au — Visite de la commission d'évaluation du CIO à Tokyo.
- 18 au — Visite de la commission d'évaluation du CIO à Madrid.
- 24 au — Visite de la commission d'évaluation du CIO à Istanbul.
- — Rapport de la commission d'évaluation[4].
- — 125e session du CIO à Buenos Aires - Élection de la ville hôte des Jeux olympiques en 2020 et signature du contrat ville hôte. Tokyo l'emporte face à Istanbul par 60 voix contre 36 au deuxième tour de scrutin[5].
Villes candidates
[modifier | modifier le code]La liste des six villes requérantes a été annoncée par le CIO le [6]. Bien que retenue, la ville de Rome a retiré sa candidature in extremis, le gouvernement italien décidant de refuser son soutien à la veille du dépôt définitif des dossiers le [7]. Les villes requérantes étaient donc finalement cinq.
Finalement, le , la commission exécutive du CIO a éliminé Doha et Bakou, donc les trois villes candidates sont, dans l'ordre officiel défini par le CIO[8]
- Istanbul (Turquie), proposée lors de la 123e session du CIO à Durban le et confirmée comme étant la candidature officielle turque le . C'est la cinquième candidature de la ville qui est un pont entre l'Europe et l'Asie (2000, 2004, 2008 et 2012). Cette candidature est confirmée par le Premier ministre turc, Recep Erdoğan le ; la ville propose un projet estimé à 15,1 milliard d’euros[9].
- Tokyo (Japon), le comité olympique japonais, avec l'appui du gouvernement métropolitain de la ville de Tokyo, a proposé la candidature de la ville à la suite de la défection d'Hiroshima[10]. Mais le , La Repubblica annonce un retrait possible de Tokyo ainsi que de Paris, alors que l'échéance approche. Le choix de Pyeongchang en 2018 rendait en effet plus difficile une candidature de Tokyo deux ans après. Malgré cela, le , le président du comité national olympique japonais, Tsunekazu Kaneda, en présence de Jacques Rogge, rend officielle la candidature de la ville après l'échec de 2016, alors que la ville semblait avoir le meilleur dossier ; la capitale nippone a misé sur un projet raisonnable, ultra-compact (85 % des épreuves se tiendront, en ville, dans un rayon de seulement 8 kilomètres autour du Village olympique). Le coût estimé du budget est de 3,4 milliards d’euros[9].
- Madrid (Espagne), proposée le et confirmée en juillet par Ana Botella, la maire de la ville qui envisage des infrastructures à faible coût restant à construire (80 % environ sont déjà réalisées) Lourdement endettée, Madrid a présenté une candidature low-cost, reposant sur des équipements sportifs en grande partie déjà construits (28 sur 35). De plus, l’Espagne bénéficie d’un savoir-faire dans l’organisation de ce type d’évènement sportif. Le coût estimé de son projet s’élevait au total à 2,4 milliards d’euros[9].
-
Logo de la candidature d'Istanbul.
-
Logo de la candidature de Tokyo.
-
Logo de la candidature de Madrid.
Villes requérantes
[modifier | modifier le code]Deux villes ont été éliminées par le CIO le [11] :
- Bakou (Azerbaïdjan). Candidature officialisée le [12]. C'est la deuxième candidature de la ville et du pays (après l'échec de 2016) ;
- Doha (Qatar). Candidature officialisée le [13]. Tout comme Bakou, il s'agit de la deuxième candidature de la ville après n'avoir pas été sélectionnée en tant que ville candidate pour 2016.
Candidature abandonnée
[modifier | modifier le code]- Rome (Italie). Ville proposée par le CONI et son président Gianni Petrucci, le (Venise, autre ville candidate est alors écartée). Rome a déjà organisé les Jeux en 1960. Alors qu'elle était donnée largement favorite par les bookmakers, en raison du faible nombre de candidatures, le gouvernement de Mario Monti en lui refusant sa garantie financière, obligatoire pour le CIO, pousse la ville à renoncer le par peur d'un engagement budgétaire trop important en période de crise[14].
-
Logo de la candidature de Rome.
Autres villes ayant envisagé une candidature
[modifier | modifier le code]- Afrique du Sud : le , le pays renonce à être candidat. Durban, Port Elizabeth et Johannesburg étaient pressenties pour représenter le pays dans la course à l'obtention de ces Jeux[15].
- Canada : Toronto a officiellement renoncé le , arguant du fait qu'une candidature coûterait cher à la ville.
- États-Unis : le Comité olympique américain a annoncé dans un premier temps qu'il n'y aurait aucune candidature des États-Unis pour 2020, arguant des échecs cuisants de New York pour les Jeux olympiques d'été de 2012 et de Chicago pour les Jeux olympiques d'été de 2016. Le , les États-Unis renoncent définitivement à présenter une candidature malgré des pressions de dernière minute de Las Vegas.
- Japon : après avoir été un temps candidate, Hiroshima a finalement retiré sa candidature en juin 2011 laissant la voie libre à Tokyo pour représenter le pays[16].
- République tchèque : Prague jette l'éponge en .
Vote
[modifier | modifier le code]Le vote a eu lieu le à Buenos Aires (Argentine).
La ville organisatrice des Jeux de la XXXIIe Olympiade a été élue et annoncée à 22 h 20, heure de Paris, le : il s'agit de Tokyo, qui a battu Istanbul au 2e tour. La ville de Madrid avait été éliminée lors du 1er tour, avec les votes suivants :
Résultats du choix de la ville organisatrice | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Ville candidate | Pays | 1er tour | 1er tour bis | 2e tour | ||
Tokyo | Japon | 42 | 60 | |||
Istanbul | Turquie | 26 | 49 | 36 | ||
Madrid | Espagne | 26 | 45 | - |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « JO 2016 - Sept villes ont remis leur dossier », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
- La commission exécutive conclut sa première réunion de 2011 - 13 janvier 2011
- Timeline For 2020 Summer Olympic Bids - 13 janvier 2011 - GamesBids.com
- Rapport de la commission d'évaluation - Comité International Olympique
- site officiel du Comité International Olympique "Le CIO choisit Tokyo pour l'accueil des Jeux Olympiques d'été de 2020" mis en ligne le 7/09/2013
- Six villes requérantes pour les Jeux Olympiques de 2020 - Comité International Olympique -
- Roma 2020, il governo dice no Monti: «Non possiamo correre rischi»
- Les organisateurs des prochains Jeux présentent leurs rapports d'activité à la commission exécutive du CIO - Comité international olympique 8 décembre 2011
- https://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/dossier/0202987469562-jo-2020-l-heure-du-verdict-601879.php
- actualites.yahoo.com, 23/06/11 Tokyo en lice pour les JO de 2020
- Tokyo, Madrid et Istanbul retenues comme candidates à l'organisation des JO en 2020 sur francetvinfo.fr, le 24 mai 2012
- Oltre a Tokyo si candida anche Baku, La Repubblica
- Article sur la candidature sur le Site du Comité olympique asiatique
- Richard Heuzé, « Rigueur oblige, il n'y aura pas de JO à Rome en 2020 », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
- (en) « South Africa Won't Bid For 2020 Summer Games », sur www.gamesbids.com (consulté le )
- (en) « Hiroshima Opts Out Of 2020 Olympic Bid », sur www.gamesbids.com (consulté le )