République de Haute-Volta
Drapeau |
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Statut | République (1958-1984) |
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Capitale | Ouagadougou |
Langue(s) | Français |
Monnaie | Franc CFA |
Superficie | 274 200 km² |
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Création de la république autonome au sein de la Communauté française | |
Indépendance | |
Changement de nom |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La république de Haute-Volta, ou simplement Haute-Volta en forme courte, est un État établi le en tant qu'État au sein de la Communauté française, elle avait auparavant le statut de territoire d'outre-mer et faisait partie de l'Union française. Le , elle obtient son indépendance de la France.
Elle change de nom le pour devenir le Burkina Faso.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Haute-Volta vient de la Volta, le fleuve dont la partie supérieure coule dans la région.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Haute-Volta accède à l'indépendance le . Le premier président, Maurice Yaméogo, est à la tête de l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain. La Constitution de 1960 établit l'élection au suffrage universel direct du président et l'Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans. Peu après son arrivée au pouvoir, Yaméogo bannit tous les partis politiques autres que l'Alliance pour la démocratie.
Thomas Sankara arrive au pouvoir par un coup d'État le . Après son arrivée au pouvoir, il forme le Conseil national de la Révolution (CNR), et en devient le président. Sous sa domination, le , la Haute-Volta change de nom pour devenir le Burkina Faso, ce qui signifie « le pays des hommes intègres ».
Politique
[modifier | modifier le code]De 1958 à 1960, la république de Haute-Volta était dirigée par un haut-commissaire :
- Max Berthet ( à ),
- Paul Masson ( au ).
De 1966 à 1968 le pays était dirigé par Riyad Ouedraogo
Symboles
[modifier | modifier le code]Drapeau
[modifier | modifier le code]Les trois couleurs du drapeau national de la Haute-Volta vient du fait que la Volta comporte trois parties :
- la Volta Noire ;
- la Volta Blanche ;
- la Volta Rouge.
Hymne national
[modifier | modifier le code]Couplet 1 :
Fière Volta de mes aïeux,
Ton soleil ardent et glorieux
Te revêt d'or et de clarté
Ô Reine drapée de loyauté !
Refrain :
Nous te ferons et plus forte, et plus belle
À ton amour nous resterons fidèles
Et nos cœurs vibrant de fierté
Acclameront ta beauté
Vers l'horizon lève les yeux
Frémis aux accents tumultueux
De tes fiers enfants tous dressés
Promesses d'avenir caressées
Couplet 2 :
Le travail de ton sol brûlant
Sans fin trempera les cœurs ardents,
Et les vertus de tes enfants
Le ceindront d'un diadème triomphant.
Refrain :
Nous te ferons et plus forte, et plus belle
À ton amour nous resterons fidèles
Et nos cœurs vibrant de fierté
Acclameront ta beauté
Vers l'horizon lève les yeux
Frémis aux accents tumultueux
De tes fiers enfants tous dressés
Promesses d'avenir caressées
Couplet 3 :
Que Dieu te garde en sa bonté,
Que du bonheur de ton sol aimé,
L'Amour des frères soit la clé,
Honneur, Unité et Liberté.
Cet hymne a été remplacé depuis 1984 par un nouvel hymne, la Ditanyè.
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Le chancelier ouest-allemand Helmut Schmidt aimait décrire l'Union soviétique des années 1980 comme la « Haute-Volta avec des missiles », d'après David Halberstam dans un article publié en août 2007 dans le magazine Vanity Fair. L'expression « Haute-Volta avec des fusées » fut aussi utilisé pour décrire l'Union soviétique (en citation mais sans attribution) dans une enquête sur l'économie soviétique dans The Economist du . D'après Perry Anderson, l'expression était populaire parmi les diplomates dans les années 1970. Il suggéra aussi que la Russie moderne pouvait être l'« Arabie saoudite avec des fusées »[1].
La chanson Salut à toi de Bérurier Noir fait référence à ce pays, sous cette appellation dans la strophe « Salut à toi, la Haute-Volta ! ».
Sources
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Perry Anderson, London Review of Books, vol. 29, , chap. 2
- Benoit Beucher, Manger le pouvoir au Burkina Faso. La noblesse mossi à l'épreuve de l'Histoire, Karthala, 2017, 348 p. (ISBN 978-2-8111-1693-4)
Compléments
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Histoire du Burkina Faso
- Présidents du Burkina Faso
- Premiers ministres du Burkina Faso
- Arzouma Michel Ouédraogo
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :