Régis Bérenger
Régis Bérenger | |
Nom de naissance | Marie-Daniel-Régis Bérenger |
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Naissance | Chamaret |
Décès | (à 82 ans) Saint-Laurent-du-Pape |
Origine | Française |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Vice-amiral |
Années de service | 1906 – 1945 |
Commandement | Polyphème Marne Touareg Tonkinois Lamotte-Picquet Forces navales françaises d'Indochine |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Bataille de Koh Chang |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur |
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Marie-Daniel-Régis Bérenger, né le à Chamaret dans la Drôme et mort le à Saint-Laurent-du-Pape, en Ardèche, est un vice-amiral français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Début de carrière
[modifier | modifier le code]Fils d'Ernest Béranger et d'Honorine Chaix, il entre en 1906 à l'école navale à l'âge de 18 ans. Trois ans plus tard, il en sort aspirant. Durant toute l'année 1911, il embarque sur le cuirassé Justice et est promu enseigne de vaisseau en octobre 1911. En 1912, il est embarqué en Indochine sur le contre-torpilleur Fronde. En 1913, il est second sur le Protet. En 1914, lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est à Rochefort avant d'embarquer l'année suivante aux Dardanelles sur le cuirassé Patrie. En 1916, il commande le Polyphème avec lequel il participe au débarquement de l'armée serbe à Corfou. En , il est promu lieutenant de vaisseau, puis officier canonnier sur le Jean Bart, avant de rallier Rochefort en . Il est fait chevalier de la Légion d'honneur au lendemain de la guerre[1].
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Après la Première Guerre mondiale, il est pilote de dirigeable puis commande le centre d'essais aéronautique de Saint-Cyr puis de Hyères le Palyvestre. En , il est promu capitaine de corvette, puis capitaine de frégate en , après avoir embarqué sur les croiseurs cuirassés Marseillaise et Ernest-Renan, puis après avoir commandé l'aviso Marne. Il est fait Officier de la Légion d'honneur. À Brest il embarque sur le Jules Verne, puis commande les torpilleurs Touareg et Tonkinois. En , il est promu capitaine de vaisseau.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Envoyé en Extrême-Orient en en tant que commandant du croiseur léger Lamotte-Picquet, il pénètre dans les eaux siamoises en compagnie des avisos Dumont d'Urville, Amiral Charner, Marne et Tahure, et détruit, devant la base navale de Koh Chang, les cuirassés garde-côtes Sri Ayuthia et Dhomburi ainsi que trois torpilleurs. Le tiers de la flotte thaïe est neutralisée alors qu'aucun tué n'est à déplorer côté français. La petite escadre française regagne ensuite tranquillement sa base, et Régis Bérenger, en récompense de cette victoire, est fait contre-amiral.
Par la suite, il commande les forces navales françaises d'Indochine et est fait vice-amiral en . Fait prisonnier par les Japonais en [2], il est rapidement libéré du fait de la capitulation du Japon. Admis à la retraite en , il décède le .
Décorations
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur (28 janvier 1941)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Parcours de vies dans la Royale : Officiers et anciens élèves », sur ecole.nav.traditions.free.fr (site personnel) (consulté le ), Marie Daniel Régis Bérenger (1888 - 1971).
- geneanet.org
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, éditions Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4)
- Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'histoire, Rennes, Marines Éditions, , 619 p. (ISBN 978-2-35743-077-8)