Pteropus
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Placentalia |
Ordre | Chiroptera |
Sous-ordre | Megachiroptera |
Famille | Pteropodidae |
Sous-famille | Pteropodinae |
- Eunycteris Gray, 1866
- Pharopus Bowdich, 1825
- Pselaphon Gray, 1870
- Reropus Hauch, 1827
- Sericonycteris Matschie, 1899
- Spectrum Lacepède, 1799
Statut CITES
Le genre Pteropus regroupe plusieurs espèces de chauves-souris parmi les plus grandes au monde. Elles sont toutes appelées renards volants[réf. souhaitée] ou roussettes.
Description et caractéristiques
[modifier | modifier le code]Ce sont de très grandes chauves-souris frugivores, dépourvues de queue visible, avec une crinière souvent rousse (d'où leur nom français) autour du cou. Leur tête ressemble à celle d'un chien, et dans plusieurs langues elles sont surnommées « renards volants » (par exemple en anglais : flying foxes et en portugais : raposa-voadora).
Les plus grandes espèces comme Pteropus giganteus peuvent largement dépasser 1 m d'envergure.
Habitat et répartition
[modifier | modifier le code]On rencontre ces chauves-souris en Asie (dans les zones tropicales ou subtropicales, y compris en Inde), en Australie, en Océanie, dans les îles est-africaines (mais pas sur le continent africain) et un certain nombre d'îles océaniques éloignées à la fois dans l'océan Indien et le Pacifique.
Elles passent les heures chaudes de la journée à dormir dans les arbres, souvent en groupes très nombreux. Elles sont essentiellement actives à l'aube et au crépuscule.
En Australie, dès les premiers jours de l'été 2018, des milliers de roussettes (Pteropus) se sont écrasées au sol en raison de la chaleur excessive. Le chercheur Justin Welbergen se montre pessimiste quant à l'avenir de ces animaux : « Il ne fait guère de doutes que nos étés vont devenir de plus en plus chauds. Les chauves-souris mourront sur un territoire plus vaste et plus régulièrement. Surtout les femelles et leurs petits. » La disparition massive de ces animaux essentiels à la pollinisation fragilise la sylve australienne[1].
Liste des espèces
[modifier | modifier le code]Selon BioLib (24 décembre 2016)[2] :
- Pteropus admiralitatum Thomas, 1894
- Pteropus aldabrensis True, 1893
- Pteropus alecto Temminck, 1837
- Pteropus allenorum Helgen, Helgen & Wilson, 2009 †
- Pteropus anetianus Gray, 1870
- Pteropus aruensis Peters, 1867
- Pteropus brunneus Dobson, 1878 †
- Pteropus caniceps Gray, 1870
- Pteropus capistratus Peters, 1876
- Pteropus chrysoproctus Temminck, 1837
- Pteropus cognatus Andersen, 1908
- Pteropus conspicillatus Gould, 1850
- Pteropus coxi Helgen, Helgen & Wilson, 2009 †
- Pteropus dasymallus Temminck, 1825
- Pteropus faunulus Miller, 1902
- Pteropus fundatus Felten & Kock, 1972
- Pteropus giganteus (Brünnich, 1782)
- Pteropus gilliardorum Van Deusen, 1969
- Pteropus griseus (E. Geoffroy, 1810)
- Pteropus howensis Troughton, 1931
- Pteropus hypomelanus Temminck, 1853
- Pteropus insularis Hombron & Jacquinot, 1842 — roussette des îles Truk
- Pteropus intermedius K. Andersen, 1908
- Pteropus keyensis Peters, 1867
- Pteropus livingstonii Gray, 1866 — roussette de Livingstone
- Pteropus lombocensis Dobson, 1878
- Pteropus loochoensis Gray, 1870
- Pteropus lylei K. Andersen, 1908
- Pteropus macrotis Peters, 1867
- Pteropus mahaganus Sanborn, 1931
- Pteropus mariannus Desmarest, 1822
- Pteropus melanopogon Peters, 1867
- Pteropus melanotus Blyth, 1863
- Pteropus molossinus Temminck, 1853
- Pteropus neohibernicus Peters, 1876
- Pteropus niger (Kerr, 1792) — roussette noire
- Pteropus nitendiensis Sanborn, 1930
- Pteropus ocularis Peters, 1867
- Pteropus ornatus Gray, 1870
- Pteropus pelewensis K. Andersen, 1908
- Pteropus personatus Temminck, 1825
- Pteropus pilosus K. Andersen, 1908 †
- Pteropus pohlei Stein, 1933
- Pteropus poliocephalus Temminck, 1825
- Pteropus pselaphon Lay, 1829 — roussette de l'île Bonin
- Pteropus pumilus Miller, 1911
- Pteropus rayneri Gray, 1870
- Pteropus rennelli Troughton, 1929
- Pteropus rodricensis Dobson, 1878 — roussette de Rodrigues
- Pteropus rufus E. Geoffroy, 1803[Note 1] — renard volant malgache
- Pteropus samoensis Peale, 1848
- Pteropus scapulatus Peters, 1862
- Pteropus seychellensis Milne-Edwards, 1877 — roussette des Seychelles ou roussette des Comores
- Pteropus speciosus K. Andersen, 1908
- Pteropus subniger (Kerr, 1792) † — roussette rougette
- Pteropus temminckii Peters, 1867
- Pteropus tokudae Tate, 1934 †
- Pteropus tonganus Quoy & Gaimard, 1830
- Pteropus tuberculatus Peters, 1869
- Pteropus ualanus Peters, 1883
- Pteropus vampyrus Linnaeus, 1758 — roussette de Malaisie ou grand renard volant
- Pteropus vetulus Jouan, 1863 — roussette des roches ou renard volant de Nouvelle-Calédonie
- Pteropus voeltzkowi Matschie, 1909
- Pteropus woodfordi Thomas, 1888
- Pteropus yapensis K. Andersen, 1908
Extinction
[modifier | modifier le code]Pteropus brunneus - Endémique de l'île Percy en Australie. Pteropus loochoensis (Roussette d'Okinawa) - Éteinte (Japon) Pteropus pilosus - Éteinte au XIXe siècle (îles Palau).
Références taxinomiques
[modifier | modifier le code]- (en) Myers, P. et al., Animal Diversity Web : Pteropus, 2023 (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Pteropus R.W. Ham (consulté le )
- (en) Référence CITES : espèce Pteropus (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (fr + en) Référence CITES : genre Pteropus (sur le site de l’UNEP-WCMC)
- (en) Référence Catalogue of Life : Pteropus Brisson, 1762 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Pteropus Brisson, 1762 (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Pteropus Brisson, 1762 (TAXREF) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Pteropus Brisson, 1762 (consulté le )
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Pteropus Brisson, 1762 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Pteropus (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Pteropus (consulté le )
- (en) Référence Taxonomicon : Pteropus Brisson, 1762 (consulté le )
- (en) Référence UICN : taxon Pteropus (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La paternité de Pteropus rufus a fait l'objet d'une controverse taxinomique. Certains, considérant que les noms décrits dans le Catalogue des mammifères du Muséum National d'Histoire naturelle d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire publié en 1803 n'étaient pas disponibles, ont attribué cette paternité à Friedrich Tiedemann (1808)[3]. Le travail d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire ayant été proposé à l'inscription sur la liste officielle des travaux approuvés et disponibles à des fins de nomenclature zoologique[4] et cette proposition acceptée et publiée par la Commission internationale de nomenclature zoologique[5], la paternité de Pteropus rufus revient à Étienne Geoffroy Saint-Hilaire[6].
Références
[modifier | modifier le code]- Maxime Lancien, « En Australie, une saison en enfer », sur Le Monde diplomatique,
- BioLib, consulté le 24 décembre 2016
- Koopman, K. F. 1993. Order Chiroptera. P: 137-241, in Mammal species of the world, a taxonomic and geographic reference, Second ed. (D. E. Wilson and D. M. Reeder, eds.). Smithsonian Institution Press, Washington D.C., 1207 pp.
- Grubb, P. 2001. Catalogue des mammifères du Muséum National d'Histoire Naturelle by Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1803): Proposed placement on the Offical List of Works Available for Zoological Nomenclature. Bulletin of Zoological Nomenclature, 58: 41-52.
- International Commission on Zoological Nomenclature. 2002. Opinion 2005 (Case 3022). Catalogue des mammifères du Muséum National d’Histoire Naturelle by Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1803): Placed on the Official List of Works Approved as Available for Zoological Nomenclature. Bulletin of Zoological Nomenclature, 59: 153-154.
- Wilson, D.E., Reeder, DA.M. (editors). 2005. Mammal Species of the World. A Taxonomic and Geographic Reference (3rd ed), Johns Hopkins University Press, 2142 pages. (Johns Hopkins University Press, http://www.press.jhu.edu).