Aller au contenu

Priay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Priay
Priay
La mairie.
Blason de Priay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon
Maire
Mandat
Fabienne Charmetant
2020-2026
Code postal 01160
Code commune 01314
Démographie
Gentilé Priaysiens
Population
municipale
1 764 hab. (2021 en évolution de +4,69 % par rapport à 2015)
Densité 112 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 00′ 11″ nord, 5° 17′ 22″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 342 m
Superficie 15,77 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-d'Ain
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Priay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Priay
Géolocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Priay
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Priay
Liens
Site web priay.com

Priay est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les habitants de Priay s'appellent les Priaysiens.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Priay est une petite commune de l'Ain. Elle comporte un peu plus d'un millier d'habitants. Elle est composée de plusieurs hameaux, dont certains se trouvent en haut d'une colline (280 m environ) : Bellegarde, les Carronnières, la Blanchère, les Barrières, et le Biez.

Le village borde la rivière de l'Ain, en face du Bugey. Il se trouve à l'extrémité orientale de la Côtière, dite aussi Côtière de Bresse dans ce secteur, et à l'ouest du plateau de la Dombes, dont les premiers étangs se situent sur le territoire de Priay, sur la route de Chalamont.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 111 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Priay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), prairies (8,5 %), zones urbanisées (8,3 %), terres arables (6,9 %), eaux continentales[Note 2] (5,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

La ville de Priay s'est développée autour de son centre, place Ferrand. Le hameau des Carronnières était spécialisé dans la fabrication de briques (d'où son nom venant de carrons, les faiseurs de briques).

De 1999 à 2012, elle appartient à la communauté de communes de Pont-d'Ain, Priay, Varambon, avant sa fusion au sein de la communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon.

Hameau de Bellegarde (De Bellagarda)

Fief démembré de la seigneurie de Richemont par Jean-Philibert de la Palud, comte de Varax, en faveur de Gilbert de Varax, seigneur de la Berruyère, le .

Jean-Philibert de Varax, seigneur de Château-Martin, le vendit à Thomas du Croset, avocat au bailliage de Bresse, qui l'aliéna, le , à Simon Gave, bourgeois de Lyon. Il arriva dans la suite à Éléonord de Chaponay, seigneur de Fessin, qui le céda, le , à Pierre Blanc de Marlignat.

Au mois de , Aymond de la Palud, seigneur de Varambon, chevalier, et Jean de la Palud, son frère, seigneur de Richemont, transigèrent avec l'abbé d’Ambronay, au sujet du droit qu'avaient les habitants du village de Bellegarde de mener paître leurs troupeaux sur les deux rives de la rivière d'Ain. Dans cet acte, il est fait mention du port de Bellegarde[12].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Priay est membre de la communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Jujurieux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pont-d'Ain pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].

Administration municipale

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1970 1977 Albert Busssy[15]    
mars 1989 juin 1995 René Santhonnax    
juin 1995 octobre 2006
(démission)
Jaqui Rey DVD  
décembre 2006 mars 2014 Danielle Blanchet    
mars 2014 mai 2020 Gérard Théveaux SE Retraité
mai 2020 En cours Fabienne Charmetant    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 1 764 habitants[Note 3], en évolution de +4,69 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0311 0179748548959471 0361 0701 097
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0199871 0331 0231 0611 0061 0281 013991
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
935905893742757702702645703
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7097107717879481 1521 3991 4331 553
2017 2021 - - - - - - -
1 7291 764-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Pierre de Priay.
  • Le pont de Priay : la guerre franco-allemande de 1870 a retardé la réalisation du pont. Les travaux du pont ont commencé en et se sont achevés en . Sa longueur totale est de 160 mètres sur une épaisseur d'un mètre. Il est composé de cinq arches.
  • La maison Bordet, demeure du XVIIIe siècle en galets de la rivière d'Ain.
  • Le château de la Tour ou château de Saint-Didier, construit en 1749 par monseigneur Michon.
  • Le château de Richemont : le château, bâti par Pierre de La Palud à fin du XIIIe siècle, est cité le 23 avril 1300. Il est ruiné en 1595 et restauré aux XVIIe et XIXe siècles.
  • La fontaine du Bulet depuis 1871 où la population peut utiliser l'eau.

Espaces verts et fleurissement

[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[21].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]


Armes de Priay

La commune de Priay porte :

Écartelé : au premier de vair de trois tires, au deuxième de gueules à la clef d'or, au troisième aussi de gueules à la clef d'argent, au quatrième d'argent aux huit mouchetures d'hermine ordonnées 3, 2 et 3 ; à la fasce ondée d'argent brochant sur la partition[22].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Priay et Château-Gaillard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Archives de l'Ain, Fonds d’Ambronay, lit. de Druillat, carton n° 52.
  13. « communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  15. « Albert Bussy, ancien maire de Priay, pilote d'avions chevronné », Bugey-Côtière, no 1278,‎ , p. 20 (ISSN 2678-534X, BNF 45751068).Voir et modifier les données sur Wikidata.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Paroisse de Priay », sur catholique-belley-ars.cef.fr.
  21. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  22. « Armes de Priay »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sur labanquedublason2.com.

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe

[modifier | modifier le code]