Aller au contenu

Prades-le-Lez

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Prades-le-Lez
Prades-le-Lez
Vue sur Prades est.
Blason de Prades-le-Lez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Florence Brau
2020-2026
Code postal 34730
Code commune 34217
Démographie
Gentilé Pradéens
Population
municipale
6 107 hab. (2021 en évolution de +17,37 % par rapport à 2015)
Densité 688 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 51″ nord, 3° 51′ 53″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 134 m
Superficie 8,88 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Montpellier
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Prades-le-Lez
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Prades-le-Lez
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Prades-le-Lez
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Prades-le-Lez

Prades-le-Lez [pʁad lə lɛz] Écouter et Pradas de Les en occitan est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie, en périphérie de Montpellier.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Lez, le Lirou, le Terrieu et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Lez ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Prades-le-Lez est une commune urbaine qui compte 6 107 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Pradéens ou Pradéennes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Située au nord de Montpellier, Prades-le-Lez avec ses quelque 6 000 habitants est une petite ville relativement calme à dominance résidentielle, au bord du Lez, fleuve qui prend sa source à Saint-Clément-de-Rivière et se jette dans la mer Méditerranée, à Palavas-les-Flots.

Prades-le-Lez se situe à 25 km de la mer à vol d'oiseau, dans la vallée du Lez et au pied du pic Saint-Loup, cette situation géographique fait que les températures minimales y sont 2 à 3 degrés plus fraîches qu'à Montpellier ; en revanche les températures maximales y sont régulièrement supérieures notamment en été.
Prades est souvent victime d'inondations lors des épisodes cévenols en automne.

En 2000, une tornade tua trois personnes à Montpellier. Elle toucha la commune et occasionna la fermeture d'un supermarché durant plusieurs semaines, le toit s'étant envolé.

Communes limitrophes et proches

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Assas, Clapiers, Les Matelles, Montferrier-sur-Lez, Saint-Clément-de-Rivière, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues et Le Triadou.

Communes limitrophes de Prades-le-Lez
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[1]
Le Triadou (4.73 / 6,62 km)
St-Jean-de-Cuculles (6.53 / 8,73 km)
Les Matelles (5.60 / 10,56 km)
St-Mathieu-de-Tréviers
(7.96 / 9,14 km)
Ste-Croix-de-Quintillargues
(9.18 / 13,33 km)
St-Vincent-de-Barbeyrargues
(1.68 / 2,50 km)
Assas (3.08 / 4,51 km)
Argelliers
(15.18 / 30,77 km)
Prades-le-Lez St-Geniès-des-Mourgues
(13.74 / 22,80 km)
St-Gély-du-Fesc (4.76 / 12,45 km)
St-Clément-de-Rivière (1.96 / 6,00 km)
Montferrier-sur-Lez
(3.49 / 4,53 km)
Teyran (5.28 / 7,48 km)
Jacou (5.64 / 7,41 km)
Clapiers (4.98 / 7,00 km)

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records PRADES-LE-LEZ (34) - alt. : 69 m, lat : 43°43'05"N, lon : 3°52'00"E
Records établis sur la période du 01-01-1980 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,1 3,6 6,7 10,2 13,7 16,2 16 12,3 9,8 5,1 2 8,2
Température moyenne (°C) 6,6 7,3 10,3 13,1 16,9 21,2 23,9 23,6 19,3 15,4 10,4 7,3 14,6
Température maximale moyenne (°C) 12,1 13,5 16,9 19,6 23,7 28,6 31,6 31,3 26,3 21 15,7 12,5 21,1
Record de froid (°C)
date du record
−14,6
15.01.1985
−14,6
12.02.12
−12
02.03.05
−5,5
08.04.21
0,5
07.05.19
4,9
04.06.1984
6,8
13.07.00
5,7
29.08.1998
2,4
16.09.08
−4,5
25.10.03
−9,6
28.11.1985
−10,3
17.12.09
−14,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
22,9
26.01.24
25
22.02.19
28,3
31.03.12
32,3
08.04.11
34,7
31.05.01
44,4
28.06.19
39,5
07.07.1982
42
14.08.03
38
04.09.16
34,3
02.10.1997
25,6
15.11.15
21,9
30.12.21
44,4
2019
Précipitations (mm) 79 52,3 56,5 75,2 63,5 45,4 23,3 44,6 112,4 127,8 106,1 83,6 869,7
Source : « Fiche 34217001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000

[modifier | modifier le code]
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Lez »[8], d'une superficie de 239 ha, l'unique site de présence du Chabot endémique, Cottus petiti[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] : les « rivières du Lirou et du Lez » (127 ha), couvrant 7 communes du département[11] et la « vallée du Terrieu et domaine de Restinclières » (325 ha), couvrant 2 communes du département[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[13].

Au , Prades-le-Lez est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,8 %), forêts (22 %), cultures permanentes (16,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,4 %), terres arables (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Prades-le-Lez est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[17], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2001, 2003, 2005, 2008 et 2014[19],[15].

Prades-le-Lez est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Prades-le-Lez.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[21]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 760 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 760 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

L'ancienne porte Nord (restaurée) ouvrant sur la « rue du Vieux-Prades ».

Préhistoire et Antiquité

[modifier | modifier le code]

La première occupation humaine remonte au Néolithique final (environ 3 000 ans av. J.-C.) : silex taillés, outils en os et céramiques caractéristiques ont été découverts sur un site qui a vraisemblablement été un lieu de taille de silex. Le territoire de la commune a aussi été occupé à l'époque Chalcolithique (2 500 ans av. J.-C.). Un site gallo-romain daté du Haut-Empire (entre 30 ans av. J.-C. et 193 ans apr. J.-C.) a été également identifié.

La première mention écrite de Prades — « villa Pratis » — est faite aux alentours de 804 dans le « cartulaire de Gellone », bien qu'on ne puisse pas parler de village à cette époque. En 1144, l'église Saint-Jacques-le-Majeur est citée dans le « cartulaire de Maguelone ».

En 1156, Prades-le-Lez est une paroisse. Ce hameau médiéval va se développer derrière une enceinte quadrangulaire médiévale datée des XIIe siècle et XIIIe siècle, dont les vestiges de deux portes (Nord et Sud) sont encore visibles aujourd'hui, de part et d'autre de la « rue du Vieux-Prades » située derrière l'église. Cette rue sera l'artère principale du village jusqu'au XIXe siècle. Les portes médiévales auraient été rehaussées à la fin de la Guerre de Cent Ans afin de renforcer la protection face aux pillards qui sévissaient dans la région à cette époque.

Aujourd'hui, l'enceinte médiévale reste bien visible et on peut l'observer sur toute la longueur de son tracé : route de Mende, rues Roucayrol, de la Rivière et de Sauvielle. Cette rue a été créée à la fin du XIXe siècle sur l'emplacement des anciens fossés, lieux de dépôts du fumier et autres déchets dégageant une odeur peu agréable…
Outre les portes, on peut observer l'ancien chemin de ronde (rue Roucayrol et route de Mende) ainsi qu'une tour d'angle (rue de Sauvielle / rue de la Rivière).
Récemment, une portion du rempart a été dégagée et mise en valeur à la suite de la destruction d'une petite maison bordant la route de Mende et attenante au café du Nord.

Temps modernes

[modifier | modifier le code]
Château de Restinclières.

Sous Louis XIV fut construit le château de Restinclières actuel sur dit-on l'emplacement d'un ancien château fort de la fin du XIIe siècle. Ce château abrite aujourd'hui la Maison départementale de l'environnement et est le siège de nombreuses animations, expositions, spectacles…

Révolution française

[modifier | modifier le code]

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » en 1792[25].

Le XIXe siècle

[modifier | modifier le code]

Sur le cadastre napoléonien figurent que de nombreuses rues existaient déjà (en tant que chemins) avec le nom actuel (chemin des Mazes, chemin de Cabanis, chemin du Mas d'Aussel, chemin du Nouau….), leur tracé étant le même ou légèrement différent.
D'autres existaient mais portaient alors un nom différent : la rue du Mas-de-Prades s'appelait alors chemin de Montpellier à Saint-Vincent et suivait le même tracé qu'aujourd'hui pour rejoindre le chemin de Prades à Teyran (aujourd'hui route de Vendargues). En passant par l'actuelle rue de l'Occitanie, puis celle des Chênes-Kermès qui fait l'intersection avec celle du Plo-Midi (chemin de Prades à Assas à l'époque) et en continuant vers le nord sur l'impasse en face de celle des Asphodèles, on arrivait au village de Saint-Vincent de Barbeyrargues. Cet itinéraire existe toujours, au bout de cette impasse, la rue devient un authentique chemin (sans doute le même qu'à cette époque) permettant de rejoindre la portion de la route actuelle qui mène à Saint-Vincent.
L'ancien chemin de Prades à St-Vincent, à l'époque Chemin de Prades à St-Vincent, démarrait là où démarrait la Rue de la Cantarelle, à l'intersection avec la Rue du Mas d'Aussel, traversait le Chemin des Mazes, et continuait sur la rue qui porte toujours son nom. Au delà, le chemin est différent de l'itinéraire actuel, en effet il passe au Nord de l'actuelle route. Il est toujours praticable aujourd'hui.

Plan cadastral napoléonien de Prades réalisé en 1832.

Les plans font figurer les noms de quartiers d'aujourd'hui (Coste Rousse, Bouissousse, Nouau, Le Viala, Plo-Midi, Puech Marty, etc.) sur les zones mêmes de ces quartiers, à l'état de terrains (vignes, cultures, champs…) à cette époque.
Ces plans sont consultables sur le site des archives départementales de l'Hérault.

Au milieu de ce siècle, le cimetière déménage sur son emplacement actuel. Il occupait jusque-là le terrain où se trouve aujourd'hui l'église, reconstruite en 1891 (voir ci-après la rubrique : « L'église »).

La seconde moitié du XIXe siècle voit également la création de nouvelles routes, dont l'« allée des Platanes », connue de tous les Pradéens et permettant de rejoindre la route de Saint-Clément ainsi que le moulin depuis le centre du village. La construction de cette route inaugure le nouveau pont sur le Lez. Auparavant, pour se rendre au moulin à la sortie du village et à Saint-Clément, il fallait emprunter l'actuel « chemin du Lirou » (qui s'appelait le « chemin du Moulin »). Ce chemin prend naissance au niveau de l'actuel rond-point qui fait l'intersection entre la route de Mende et l'allée des platanes. Il mène sur les berges du Lirou, au nord-est, qui se franchissait à gué (une partie des pierres du passage sont toujours visibles aujourd'hui) afin de rejoindre le chemin qui mène au château de Restinclières. Ici, il fallait alors suivre ce chemin vers le sud en passant le vieux pont sur le Lez et au bout du chemin bordé de platanes, on arrivait au moulin, tout comme aujourd'hui. De là, il était alors possible de rejoindre la route de Saint-Clément.
Cet itinéraire rendait donc le trajet beaucoup plus long. De plus, le passage à gué sur le Lirou devenait impraticable lors des fortes pluies et l'accroissement des communications et du transport nécessitait une route digne de ce nom. La nouvelle route répondit parfaitement à ces exigences. Pendant longtemps, cette route a posé de nombreux problèmes de circulation, aujourd'hui résolus grâce à l'aménagement d'une nouvelle voie parallèle.

Une nouvelle route est ouverte entre Prades et Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, remplaçant le vieux chemin qui a donné son nom à une rue du village. Plus sinueuse, cette nouvelle route présente néanmoins des pentes moins raides, critère essentiel à l'époque pour permettre le transport des marchandises. L'ancien chemin est toujours praticable aujourd'hui, sauf à la sortie du village en direction de Saint-Vincent à cause des maisons construites sur son tracé durant l'urbanisation de Prades.

En 1859 est inauguré le bâtiment de l'actuelle poste, destiné à accueillir le groupe scolaire du village. Sa construction a suscité une polémique : à l'époque, le ruisseau « la Cantarelle » n'était pas enterré et le bâtiment se trouvait à l'extérieur du village, ainsi de nombreuses personnes y voyaient un danger pour les enfants qui devaient traverser le ruisseau pour se rendre à l'école, ruisseau qui par temps pluvieux voyait son niveau monter assez vite.

Il fut question d'une ligne de chemin de fer de Montpellier à Quissac traversant la commune de Prades, mais le projet n'a jamais abouti. L'emplacement envisagé pour la gare était l'actuel chemin des Mazes.

Le 11 août 1889, le conseil est amené à discuter sur la nécessité de changer la nomination du village. Plusieurs réclamations concernent la distribution des courriers et paquets n'y arrivant pas. En effet plusieurs communes portent le nom de Prades dans la région du Languedoc-Roussillon (Prades dans les Pyrénées-Orientales et Prades-sur-Vernazobre). Il est donc tout naturellement rattaché le nom de la rivière « le Lez » qui traverse le village d'où le nom de « Prades-le-Lez ».

C'est durant la seconde moitié du XIXe siècle que la route de Mende, qui s'entoure progressivement de maisons essentiellement vigneronnes, devient la rue principale du village : les photos du début du XXe siècle montrent les habitants prenant la pose en plein milieu de la route, chose qui serait très périlleuse aujourd'hui… Plus tard, la route sera alignée et élargie. Le centre du village se déplace donc vers l'est, délaissant la trop étroite et sombre rue du Vieux-Prades d'origine médiévale. Il n'en bougera plus : aujourd'hui encore, l'artère principale de Prades est constituée par la route de Mende et son trafic trop dense aux heures de pointe…

Le XXe siècle et l'explosion démographique

[modifier | modifier le code]

La mairie actuelle est inaugurée en 1954. Elle sert également de locaux à l'école primaire. Les années 50 voient aussi la création du foyer rural. Dans la première moitié du XXe siècle, Prades reste un village petit et peu peuplé. Des maisons se construisent petit à petit de part et d'autre de l'ancien village mais cela se fait lentement. C'est à partir des années 1980 qu'il va commencer son essor. Des quartiers entiers sortent de terre en quelques années. La construction du « nouveau centre » (aujourd'hui place Jean-Jaurès et place du Marché avec le gymnase, l'extension de l'école primaire de l'autre côté de la mairie, la nouvelle école maternelle, la salle Jacques Brel, etc.) est lancée au début des années 1980 sur l'emplacement de vignes (on distingue encore quelques parcelles restantes dans des maisons avoisinantes). La population double durant cette décennie pour encore augmenter durant les années 1990.

Le village s'étend le long de la route de Mende vers le sud en direction de Montpellier, et également à l'est avec l'apparition des quartiers du Mas de Prades, du Plo-Midi, des Baronnes, de Coste-Rousse, du Nouau, du Viala… à l'urbanisation plus ou moins diffuse dans la pinède et la garrigue, laissant des zones et collines sans construction. Du côté de la plaine du Lez, l'urbanisation s'étend beaucoup moins et laisse une grande place aux champs bordant la rivière, excepté au sud ou celle-ci est proche de la route. Au nord, il n'y a pas d'urbanisation, seuls sont présents le château de Restinclières et son parc, acquis par le conseil général en 1990 qui se chargera d'en rénover l'ensemble.

Les moutons ne vont plus paître sur les collines du village, qui ont retrouvé leur état sauvage : souvent, la pinède s'est développée mais on peut trouver çà et là des restes de vieux murs en pierre, vestiges d'anciennes cultures. D'anciennes vignes sont également visibles à divers endroits, mais les hautes herbes et la végétation les dissimulent plus ou moins des regards.

Un programme de rénovation du centre médiéval a été mis en œuvre : restauration de la porte médiévale Nord, réfection des façades…
D'autres travaux ont également été réalisés : réaménagement de la place du Marché, de la place du Café-du-Nord la rénovation totale de la salle Jacques Brel, création de parkings, aménagement d'un nouveau parvis de l'église, travaux de voirie dans plusieurs rues (aménagements, lutte contre les inondations, création de pistes cyclables)… La croix de mission, présente à côté de l'ancienne porte médiévale Nord a été déplacée en 2007 sur le nouveau parvis de l'église, s'élevant sur l'emplacement d'une ancienne maison et plus anciennement sur l'ancien cimetière du village.

Le XXIe siècle : la seconde croissance de Prades

[modifier | modifier le code]

Après l'explosion démographique des années 1980, achevée au milieu des années 1990, la population de Prades n'a évolué que faiblement, le village gagnant quelques centaines d'habitants jusqu'à l'arrivée de la nouvelle équipe municipale en 2008. Celle-ci engagea une révision du plan local d'urbanisme pour mettre en place le projet de la Zac multisites Prata, renommée en projet Horizons. Un projet de ZAC avait envisagé en 2005 mais celui-ci n'avait pas eu de suite. Avec l'arrivée du projet Horizons, ce sont de nouveaux quartiers qui vont sortir de terre, leur construction étant déjà entamée. On compte dans la liste de ces nouveaux quartiers le Viala Est (construit sur le vaste terrain vague faisant face au rond-point des Baronnes), Coste-Rousse (qui va occuper la colline du même nom entre le quartier des Baronnes et le Mas de Prades) et Nouau (construit au sud du chemin du même nom). On compte également l'ensemble des logements (les « Terrasses du Lirou ») construits à la sortie nord du village.

Après une décennie de calme, Prades va connaitre une nouvelle explosion démographique. Ce sont 7 000 habitants qui sont prévus à l'horizon 2020, soit environ 2 500 de plus qu'aujourd'hui. L'arrivée prévue de la ligne 5 du tramway de Montpellier dans les années à venir va contribuer au développement du village et au renforcement de son intégration dans l'agglomération de Montpellier.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1935 1938 Raoul Meler SFIO Viticulteur
démissionnaire
1938 1945 Paul Crouzet[26] Socialiste sentimental[26] Universitaire et pédagogue
1945 1953 Raoul Meler SFIO Viticulteur
1953 1959 Jean Dusfour    
1959 1971 Yves Auriacombe    
1971 1976 Emile Causse    
1976 mars 1977 Robert Leblanc    
mars 1977 juin 1995 Philippe Ogé PS Docteur
juin 1995 mars 2008 Jean-Pierre Damiens SE  
mars 2008 juin 2020 Jean-Marc Lussert DVG Professeur de faculté
juin 2020 en cours Florence Brau[27],[28] Liste citoyenne et écologiste[27] Journaliste indépendante[29]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 6107 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
207233274268275315337367390
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
380403415415368409423442464
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
576506511483492509502419476
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5237049171 5383 6044 3614 4944 5405 451
2021 - - - - - - - -
6 107--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune s'inscrit dans l'agglomération urbaine de Montpellier qui comptait 421 647 habitants en 2014.

En 2018, la commune compte 2 403 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 5 889 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 050 [I 6] (20 330  dans le département[I 7]). 64 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,5 % 7,9 % 7,5 %
Département[I 9] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 698 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 108 emplois en 2018, contre 1 071 en 2013 et 918 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 582, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,1 %[I 12].

Sur ces 2 582 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 419 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

482 établissements[Note 11] sont implantés à Prades-le-Lez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 482 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
18 3,7 % (6,7 %)
Construction 55 11,4 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
74 15,4 % (28 %)
Information et communication 20 4,1 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 15 3,1 % (3,2 %)
Activités immobilières 34 7,1 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
118 24,5 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
111 23 % (14,2 %)
Autres activités de services 37 7,7 % (8,1 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (118 sur les 482 entreprises implantées à Prades-le-Lez), contre 17,1 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

  • Fladro, supermarchés (13 546 k€)
  • EURL Œnologie et Culture, activités des sociétés holding (438 k€)
  • JMP, activités de soutien au spectacle vivant (332 k€)
  • General Vendors, activités des sociétés holding (314 k€)
  • MTP, location et location-bail de machines et équipements pour la construction (224 k€)

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 36 20 12 7
SAU[Note 13] (ha) 162 69 59 26

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (36 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 26 ha[35],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Le village de Prades en 1832.
Place devant l'église : carte postale ( fin du XIXe siècle - début du XXe)

Durant le XIXe siècle apparaît également la nécessité d'agrandir l'église à cause du manque de plus en plus important de places pour l'accueil des habitants. Le projet d'agrandissement est finalement validé et la reconstruction de l'église est achevée en 1891. À l'origine, il avait été envisagé d'intégrer l'ancienne église romane (XIIe siècle) à la nouvelle, mais il apparut qu'il était plus pratique de la démolir et de construire la nouvelle. Seul le clocher (celui comportant une girouette) a été conservé, rattaché à la nouvelle église. La construction attenante au vieux clocher a été refaite, agrandie, afin d'y ajouter une cloche. Elle est en quelque sorte devenue un second clocher. À l'intérieur de l'église se trouve une Vierge du XVIIe siècle.

Cette nouvelle église d'un style romano-gothique s'élève sur l'emplacement de l'ancien cimetière de Prades, auparavant déplacé à l'endroit où il se trouve toujours aujourd'hui, et sur le lieu de passage de l'ancien rempart médiéval. Le cimetière était trop petit, et il devait être rétréci à cause de l'aménagement de la route de Mende. L'ancienne église romane s'élevait à l'emplacement du « passage de l'église », ruelle reliant le Vieux-Prades à cette même route, tout en empiétant légèrement sur le terrain occupé par la nouvelle. Son orientation était contraire : en effet, son abside était orientée vers l'est et son entrée, orientée au nord, donnait sur le vieux village, directement dans la rue perpendiculaire à celle du Vieux-Prades. Peut être existait-il aussi une entrée orientée au sud, donnant sur l'ancien cimetière. Quant à la nouvelle église, elle opère un changement radical en se tournant vers l'Est, lieu d'urbanisation du village : l'abside est alors orientée vers le vieux Prades et son entrée donne sur la route de Mende.

L'abside s'élevait dans le prolongement de l'arrière du bâtiment de l'auto-école, empiétant sur le terrain occupé par l'église actuelle. Le bâtiment se prolongeait vers l'intérieur et jusqu'au niveau de l'actuel clocher. Elle donnait sur la rue perpendiculaire à l'actuelle église dont l'accès se fait par la petite porte ouverte dans le mur. De cette rue, on fait face en regardant vers le sud au clocher conservé et à l'abside de la nouvelle église, empiétant en partie sur l'emplacement de l'ancienne puisque le clocher lui appartenait. Cette rue effectue un angle droit et rejoint la « rue du Vieux-Prades ».

L'ancienne église était toute petite, Jean-Marie Amelin, dans son Guide du voyageur dans le département de l'Hérault, nous donne comme dimensions 12,5 m de long et 10,5 m de large. Parmi les esquisses, dessins et peintures qu'il a réalisés sur Prades, certaines d'entre elles représentent l'ancienne église, ce qui nous permet d'avoir une idée de ce à quoi elle ressemblait. La médiathèque centrale de Montpellier Agglomération a numérisé ces archives et les a mises à disposition[36], ce qui permet de découvrir ce témoignage ancien du village (et de bien d'autres lieux de l'Hérault).
Au Moyen Âge, on accédait à l'église par le Vieux-Prades. Les dessins d'Amelin montrent qu'au début du XIXe siècle, on pouvait également accéder à l'extérieur, du côté de l'abside, par une petite porte ouverte dans un pan de mur bordant la route de Mende. À la gauche se trouvait le cimetière, délimité par des murs.

Les portes nord et sud du Vieux-Prades sont inscrites aux Monuments historiques. Une plaque a d'ailleurs été apposée récemment[Quand ?].

Le domaine de Restinclières (famille Cambacéres - fin du XVIIIe et début du XIXe) est au nord de Prades-le-Lez en direction de Saint-Mathieu-de-Tréviers. Dans le château de ce domaine de 220 hectares se trouve la Maison départementale de l'environnement, service du département de l'Hérault. Dans les communs se trouve l'association Les Écologistes de l'Euzière, association d'éducation à l'environnement.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

(Liste non exhaustive, classée en ordre croissant par date de naissance)

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Prades-le-Lez Blason
De sinople au lion d'or, armé et lampassé de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montpellier, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Prades-le-Lez ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Prades-le-Lez » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Prades-le-Lez » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Prades-le-Lez » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Prades-le-Lez » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Distances vers : Saint-Mathieu-de-Tréviers, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Assas, Saint-Geniès-des-Mourgues, Teyran, Jacou, Clapiers, Montferrier-sur-Lez, Saint-Clément-de-Rivière, Saint-Gély-du-Fesc, Argelliers, Les Matelles, Saint-Jean-de-Cuculles et Le Triadou, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Prades Le Lez » (commune des Les Aires) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Prades Le Lez » (commune des Prades-le-Lez) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Prades-le-Lez », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « site Natura 2000 FR9101392 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Prades-le-Lez », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF les « rivières du Lirou et du Lez » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF la « vallée du Terrieu et domaine de Restinclières » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Prades-le-Lez », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
  18. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
  19. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Prades-le-Lez », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  25. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
  26. a et b Guy Caplat (L'Inspection générale de l'Instruction publique au XXe siècle. Dictionnaire biographique des inspecteurs généraux et des inspecteurs de l'Académie de Paris, 1914-1939), « Paul Alphonse Guillaume Crouzet », Histoire biographique de l'enseignement, Paris, Institut national de recherche pédagogique, t. 13, no 31,‎ , p. 230 et 233 (lire en ligne, consulté le ).
  27. a et b Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
  28. Municipales à Prades-le-Lez : Florence Brau ravit la mairie à Jean-Marc Lussert, publié le par Diane Petitmangin, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
  29. Prades-le-Lez : Florence Brau et l’écologie du quotidien, publié le par Diane Petitmangin, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « Entreprises à Prades-le-Lez », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  33. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  34. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  35. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Prades-le-Lez - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  36. site Web
  37. (en) Cf. (en) Georges Bentham, Autobiography 1800-1834, Toronto, University of Toronto Press, (réimpr. éd. comm. de M. Filipiuk), 597 p. (ISBN 0-8020-0791-0), p. 234.
  38. « Le coureur qui n'a jamais reçu le bouquet du vainqueur », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  39. « Fabrice GRASSET », sur lnh.fr (consulté le ).
  40. « CORENTIN Sylvain », sur Artistes d'Occitanie (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Mission Archives 34, Archives communales de Prades-le-Lez : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 122 p.
  • Laurence Quatrefages, Chronique de la mer aux Cévennes : Prades le Lez, 1642 à 1960, Prades-le-Lez, Laurence Quatrefages, , 189 p.

Fonds d'archives

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]