Pierre Bonirote
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Enseignant (- |
Maîtres |
---|
Pierre Bonirote, né le à Lyon et mort à Orliénas le , est un peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Pierre Bonirote entre à l'École nationale des beaux-arts de Lyon en 1824 et étudie la peinture auprès de Pierre Révoil et Claude Bonnefond. Il expose son premier tableau intitulé Une petite Savoyarde blessée au pied à Lyon en 1833, toile acquise par la Société des amis des arts.
Après un voyage de deux ans en Italie où il rencontre Jean-Auguste-Dominique Ingres et Hippolyte Flandrin, il est recommandé en 1840 par Ingres à la duchesse de Plaisance pour fonder une école de peinture à Athènes. Il dirige cette école pendant trois ans et revient en France en 1843. En 1857 le sculpteur François-Felix Roubaud fait son portrait sous la forme d'un médaillon en plâtre, aujourd'hui il est présenté au musée des Beaux-Arts de Lyon[1].
Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Lyon en , dans la 2e division de la classe de principes, puis remplace Michel-Philibert Genod à la 1re division pour enfin succéder à Joseph Guichard à la classe de peinture en 1871.
Pierre Bonirote prend sa retraite en 1874.
Œuvres référencées
[modifier | modifier le code]- Jeunes filles romaines à la fontaine, 1837[2]
- Femme en costume italien, assise sur des rochers, au bord de la mer, 1840[3]
- L'Improvisateur napolitain, 1842, exposition de Paris
- Jeune fille albanaise, 1842, acquis par le roi de Grèce Othon Ier
- Portrait de la duchesse de Plaisance, de la reine de Grèce, de l'amiral Canaris, de l'amiral Botzaris, des princesses Soutzo, 1842
- La Romaïka (Dans grecque), 1843, exposition de Paris, acquis par la ville
- Fontaine arabe, 1844, acquis par la Société des amis des arts
- L'Odalisque au narghilé, 1844, acquis par Augustin-Alexandre Thierriat
- Le Temple d'Erechthée, 1845, exposition de Paris
- Le Baptême grec, 1845, exposition de Paris
- Son portrait, 1845[4]
- Mater Amabilis, 1846, exposition de Lyon, collection Courajod
- La Prière du soir, 1847, exposition de Paris
- Introduction de la fabrication des étoffes de soie à Lyon, 1849[5], acquis par la ville
- Saint-Clair et Saint-Joseph, 1850, église de Châtillon-en-Michaille
- Charles VIII ennoblissant les Échevins, 1851, collection Desgrand
- Jean Gerson, 1856, médaillé
- Phryné posant chez Apelles, 1861, exposition de Paris
- Vue de l'Acropole, 1863, collection Livet
- Vue de Venise, 1863, collection Colombat.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Barbillon, Claire, et Musée des beaux-arts (Lyon, France),, Sculptures du XVIIe au XXe siècle : Musée des beaux-arts de Lyon, Paris/Lyon, Somogy éditions d'art / Musée des beaux-arts de Lyon, 592 p. (ISBN 978-2-7572-1269-1 et 2757212699, OCLC 1007810976, lire en ligne)
- Notice no M0350002173, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 50350015778, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 000PE025858, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 000PE025847, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- T. d'Or, Notice sur Pierre Bonirote, peintre lyonnais, professeur à l'École des beaux-arts, fondateur de l'École de peinture à Athènes, Lyon, Imprimerie Mougin-Rusand, , 6 p. (lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :