Aller au contenu

Pierre Bonirote

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Bonirote
Pierre Bonirote photographié par Camille Dolard en 1856.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
OrliénasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Maîtres

Pierre Bonirote, né le à Lyon et mort à Orliénas le , est un peintre français.

François Félix Roubaud, Pierre Bonirote (1857), musée des beaux-arts de Lyon.

Pierre Bonirote entre à l'École nationale des beaux-arts de Lyon en 1824 et étudie la peinture auprès de Pierre Révoil et Claude Bonnefond. Il expose son premier tableau intitulé Une petite Savoyarde blessée au pied à Lyon en 1833, toile acquise par la Société des amis des arts.

Après un voyage de deux ans en Italie où il rencontre Jean-Auguste-Dominique Ingres et Hippolyte Flandrin, il est recommandé en 1840 par Ingres à la duchesse de Plaisance pour fonder une école de peinture à Athènes. Il dirige cette école pendant trois ans et revient en France en 1843. En 1857 le sculpteur François-Felix Roubaud fait son portrait sous la forme d'un médaillon en plâtre, aujourd'hui il est présenté au musée des Beaux-Arts de Lyon[1].

Il est nommé professeur à l'École des beaux-arts de Lyon en , dans la 2e division de la classe de principes, puis remplace Michel-Philibert Genod à la 1re division pour enfin succéder à Joseph Guichard à la classe de peinture en 1871.

Pierre Bonirote prend sa retraite en 1874.

Œuvres référencées

[modifier | modifier le code]
  • Jeunes filles romaines à la fontaine, 1837[2]
  • Femme en costume italien, assise sur des rochers, au bord de la mer, 1840[3]
  • L'Improvisateur napolitain, 1842, exposition de Paris
  • Jeune fille albanaise, 1842, acquis par le roi de Grèce Othon Ier
  • Portrait de la duchesse de Plaisance, de la reine de Grèce, de l'amiral Canaris, de l'amiral Botzaris, des princesses Soutzo, 1842
  • La Romaïka (Dans grecque), 1843, exposition de Paris, acquis par la ville
  • Fontaine arabe, 1844, acquis par la Société des amis des arts
  • L'Odalisque au narghilé, 1844, acquis par Augustin-Alexandre Thierriat
  • Le Temple d'Erechthée, 1845, exposition de Paris
  • Le Baptême grec, 1845, exposition de Paris
  • Son portrait, 1845[4]
  • Mater Amabilis, 1846, exposition de Lyon, collection Courajod
  • La Prière du soir, 1847, exposition de Paris
  • Introduction de la fabrication des étoffes de soie à Lyon, 1849[5], acquis par la ville
  • Saint-Clair et Saint-Joseph, 1850, église de Châtillon-en-Michaille
  • Charles VIII ennoblissant les Échevins, 1851, collection Desgrand
  • Jean Gerson, 1856, médaillé
  • Phryné posant chez Apelles, 1861, exposition de Paris
  • Vue de l'Acropole, 1863, collection Livet
  • Vue de Venise, 1863, collection Colombat.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Barbillon, Claire, et Musée des beaux-arts (Lyon, France),, Sculptures du XVIIe au XXe siècle : Musée des beaux-arts de Lyon, Paris/Lyon, Somogy éditions d'art / Musée des beaux-arts de Lyon, 592 p. (ISBN 978-2-7572-1269-1 et 2757212699, OCLC 1007810976, lire en ligne)
  2. Notice no M0350002173, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  3. Notice no 50350015778, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  4. Notice no 000PE025858, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  5. Notice no 000PE025847, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • T. d'Or, Notice sur Pierre Bonirote, peintre lyonnais, professeur à l'École des beaux-arts, fondateur de l'École de peinture à Athènes, Lyon, Imprimerie Mougin-Rusand, , 6 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

[modifier | modifier le code]