Phoebe Snow
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Phoebe Ann Laub |
Nationalité | |
Formation |
Shimer College Teaneck High School (en) |
Activités |
Auteure-compositrice-interprète, auteure-compositrice, guitariste, compositrice, chanteuse, artiste d'enregistrement |
Période d'activité |
À partir de |
Mère |
Lili Mann (d) |
Tessiture | |
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Instrument | |
Label |
Shelter Records (en) |
Genre artistique | |
Site web | |
Discographie |
Discographie de Phoebe Snow (d) |
Phoebe Snow (née Phoebe Ann Laub le 17 juillet 1950 et décédée le 26 avril 2011) est une autrice-compositrice-interprète et guitariste américaine. Elle publie seize albums. Ell est connue pour ses chansons à succès de 1974 et 1975 Poetry Man et Harpo's Blues ", et pour son duo avec Paul Simon sur Gone at Last. Snow a également chanté de nombreux jingles commerciaux pour de nombreux produits américains au cours des années 1980 et 1990, notamment General Foods International Coffees, Salon Selectives et Stouffer's. Snow a connu le succès en Australie à la fin des années 1970 et au début des années 1980 avec cinq albums dans le top 100 sur ce territoire[1]. En 1995, elle enregistre un album gospel avec Sisters of Glory.
Jeunesse, famille et éducation
[modifier | modifier le code]Phoebe Ann Laub[2] nait à New York en 1950, et a grandi dans une famille de musiciens qui écoutait toute la journée du delta blues, des airs de spectacles de Broadway, du jazz Dixieland, de la Musique classique et des enregistrements de musique folklorique. Son père, Merrill Laub, exterminateur de métier, avait une connaissance encyclopédique du cinéma et du théâtre américains et était également un collectionneur et restaurateur passionné d'antiquités. Sa mère, Lili Laub, était une professeure de danse d'origine juive qui avait joué avec le groupe de Martha Graham[3],[4],[5].
Snow grandit à Teaneck, dans le New Jersey, et obtient son diplôme du lycée de Teaneck en 1968[6]. Elle fréquente ensuite le Shimer College à Mount Carroll, dans l'Illinois, mais n'obtient pas son diplôme[7]. En tant qu'étudiante, elle sillonne les clubs de Greenwich Village, jouant de sa guitare acoustique Martin 000-18 et chantant lors de soirées amateurs. Son nom de scène vient d'un personnage fictif du début des années 1900 présenté dans les publicités du Delaware, Lackawanna et Western Railroad. Dans les images peintes et imprimées ultérieurement sur des photographies, la jeune femme « Phoebe Snow » est habillée tout en blanc pour souligner la propreté des trains de voyageurs de la ligne. (Les locomotives de Lackawanna brûlaient à l'époque du charbon anthracite qui produisait moins de suie que le charbon bitumineux)[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]Repérage et premier album (1972-1975)
[modifier | modifier le code]Elle est repérée au club The Bitter End en 1972 par Denny Cordell, copropriétaire (avec Leon Russell) de Shelter Records[8]. Il est tellement séduit par la chanteuse qu'il la signe sur son label et produit son premier enregistrement, enregistré au Church Studio. Elle sort un album éponyme, Phoebe Snow, comprenant « San Francisco Bay Blues » et « Poetry Man », en 1974[9], avec des performances invitées de The Persuasions, Zoot Sims, Teddy Wilson, David Bromberg et Dave Mason.
L'album donne naissance à un single qui intègre le top cinq sur le Billboard Hot 100 avec "Poetry Man" en 1975. L'album est lui même top cinq dans Billboard, pour lequel elle reçoit une nomination pour le Grammy Award du meilleur nouvel artiste[10]. Elle fait ensuite la couverture du magazine Rolling Stone, tandis qu'elle se produisait en première partie des tournées de Jackson Browne et Paul Simon (elle fournit des chœurs à Simon sur le single à succès teinté de gospel Gone at Last plus tard en 1975 - #23 sur le Hot 100.). La même année, 1975, elle est invitée plusieurs fois dans le Saturday Night Live, et s'y produit à la fois en solo et en duo avec Simon et Linda Ronstadt. Lors de son apparition en 1975, elle est enceinte de sept mois de sa fille, Valérie. On peut entendre sa voix de fond sur la chanson à succès de Simon 50 Ways to Leave Your Lover, avec Valerie Simpson et Patti Austin, de 1975. Gone at Last[11] et 50 Ways to Leave Your Lover apparaissent tous deux sur l'album Still Crazy After All These Years de Simon, récompensé par un Grammy en 1975.
Cinq albums suivants (1976-1981)
[modifier | modifier le code]Des batailles juridiques ont lieu entre Snow et Shelter Records. Snow finit par signer chez Columbia Records. Son deuxième album, Second Childhood, paraît en 1976, produit par Phil Ramone. Il est plus jazzy et plus introspectif, et c'était un album d'or certifié par la RIAA pour Snow, l'album d'or étant décerné le 9 juillet 1976[12]. Elle s'oriente vers un son plus orienté rock pour It Looks Like Snow, sorti plus tard en 1976 avec David Rubinson à la production. En 1977 sort Never Letting Go, toujours avec Ramone, tandis qu'en 1978 Against the Grain est réalisé par Barry Beckett. Après cela, Snow se sépare de Columbia ; elle dira plus tard que le stress de ses obligations parentales compromettait sa capacité à faire de la musique efficacement. En 1979, elle fait de nombreuses tournées à travers les États-Unis et le Canada avec le célèbre guitariste Arlen Roth comme guitariste principal et directeur musical. Sa reprise de la chanson de Paul McCartney Every Night en janvier 1979 atteint la 37e place au Royaume-Uni[13]. En 1981, Snow, sort l'album Rock Away, chez Mirage Records, mais l'album déçoit le critique musical Geoffrey Himes[14].
Période sans albums (1982-1988)
[modifier | modifier le code]Le Rolling Stone Record Guide de 1983 résume la carrière de Snow jusqu'à ce point en disant : « L'une des voix les plus douées de sa génération, Phoebe Snow peut faire à peu près tout, stylistiquement comme techniquement. … La question qui reste sans réponse est de savoir comment canaliser au mieux un tel talent. ». Elle est décrite par le New York Times comme une « contralto ancrée dans un grognement blues et capable de balayer quatre octaves »[15].
Snow passe de longues périodes loin de l'enregistrement, chantant souvent des jingles commerciaux pour AT&T, General Foods International Coffees, Salon Selectives, Stouffer's, Hampton Bay Ceiling Fans et d'autres pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille[16]. Snow enregistre la chanson thème de la première saison de la série télévisée 9 to 5 (la voix de Dolly Parton est utilisée pour le reste de la série). Snow chante également la chanson thème de A Different World de NBC lors de la première saison de la série (1987-1988).
En 1988, un duo avec Dave Mason, intitulé Dreams I Dream, atteint la 11e place des charts américains de musique contemporaine pour adultes.
Nouvel album et participations (1989-2002)
[modifier | modifier le code]Snow revient à l'enregistrement avec Something Real en 1989 et rassemble quelques succès supplémentaires dans les charts Adult Contemporary. Snow composé également la publicité « Go 4 It ! » de WDIV-TV (Détroit) en 1980. Elle chante « Ancient Places, Sacred Lands », composé par Steve Horelick, dans le dixième épisode de Reading Rainbow, The Gift of the Sacred Dog. L'épisode est basé sur le livre du même nom de Paul Goble et a été narré par l'acteur Michael Ansara. Le film est tourné à Crow Agency, dans le Montana, en 1983.
Snow se produit en 1989 sur la scène de l'Avery Fisher Hall à New York, dans le cadre de Our Common Future : une émission télévisée en direct de cinq heures provenant de plusieurs pays[17]. Cette même année, Snow chante le jingle de « Colon Blow », une parodie de publicité pour céréales pour petit-déjeuner diffusée sur Saturday Night Live[18].
En 1990, elle interprete une reprise de la chanson de Delaney & Bonnie Get Ourselves Together pour la compilation Rubáiyát d'Elektra, avec notamment le guitariste de Earth, Wind and Fire Dick Smith. En 1992, elle part en tournée avec le New York Rock and Soul Revue de Donald Fagen et figure sur l'album du groupe enregistré en direct au Beacon Theatre de New York. Tout au long des années 1990, elle fait de nombreuses apparitions dans l’émission de radio de Howard Stern. Elle chante en live lors d'émissions spéciales et d'anniversaires. En 1997, elle chante la chanson thème de Roseanne a cappella pendant les derniers instants de l'épisode final[19].
En 1995, Snow participe au concert The Wizard of Oz in Concert: Dreams Come True au Lincoln Center de New York, en chantant un medley de « If I Only Had a Brain; a Heart; the Nerve ». De plus, le concert inclut des performances de Jewel, Joel Grey, Roger Daltrey et Jackson Browne, entre autres. Un album du concert sort sur disque compact sur Rhino Records.
Snow rejoint le groupe pop Zap Mama, qui enregistre une reprise de Poetry Man de Snow dans un duo impromptu dans la série PBS Sessions at West 54th. Le groupe de filles hawaïennes Nā Leo Pilimehana connaît également un succès dans le classement Adult Contemporary en 1999 avec sa reprise de Poetry Man.
En mai 1998, elle reçoit le Cultural Achievement Award du maire de New York, Rudolph Giuliani.
Snow se produit devant le président américain Bill Clinton ainsi que la première dame Hillary Clinton et son cabinet à Camp David en 1999.
Dernier album studio
[modifier | modifier le code]En 2003, Snow sort son album Natural Wonder sur Eagle Records, contenant 10 titres originaux, son premier album studio en 14 ans. Snow se produit au mariage d'Howard Stern en 2008 et fait une apparition spéciale dans le film Noah's Arc: Jumping the Broom dans son propre rôle. Certaines de ses musiques sont également présentées sur la bande originale du film. Son album Live (2008) contient plusieurs de ses tubes ainsi qu'une reprise de Piece of My Heart.
Vie personnelle et mort
[modifier | modifier le code]Entre 1975 et 1978, Snow est mariée à Phil Kearns (qui révélera plus tard révélé son homosexualité)[20]. En 1976, elle donne naissance à une fille, Valerie Rose, née avec de graves lésions cérébrales[4],[5]. Alors que Phil Kearns quitte le foyer, Snow décide de ne pas placer Valérie en institution et prend soin d'elle à la maison jusqu'à son décès, le 19 mars 2007, à l'âge de 31 ans[9]. Les efforts de Snow pour prendre soin de Valerie ont presque mis fin à sa carrière[21]. Elle continue de prendre des cours de chant et étudie l'opéra de manière informelle[21].
Snow réside alors dans le comté de Bergen, dans le New Jersey, et dans ses dernières années, elle embrasse le bouddhisme[5].
Phoebe Snow déclenche une hémorragie cérébrale[5] le 19 janvier 2010 et tombe dans le coma, souffrant de caillots sanguins, d'une pneumonie et d'une insuffisance cardiaque congestive. Elle décède le 26 avril 2011, à l'âge de 60 ans à Edison, dans le New Jersey[22].
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums studio
[modifier | modifier le code]Année | Album |
---|---|
1974 | Phoebe Snow |
1976 | Second Childhood |
It Looks Like Snow | |
1977 | Never Letting Go |
1978 | Against the Grain |
1981 | Rock Away |
1989 | Something Real |
1995 | Good News in Hard Times (with the Sisters of Glory) |
1998 | I Can't Complain |
2003 | Natural Wonder |
Albums en concert
[modifier | modifier le code]Année | Album |
---|---|
1991 | The New York Rock and Soul Revue: Live at the Beacon |
2008 | Live |
Compilations de divers artistes
[modifier | modifier le code]Singles
[modifier | modifier le code]Année | Chanson |
---|---|
1974 | "Good Times (Let the Good Times Roll)" |
"Poetry Man" | |
"Harpo's Blues" | |
1975 | "Gone at Last" (with Paul Simon) |
1976 | "Two-Fisted Love" |
"All Over" | |
"Shakey Ground" | |
1977 | "Teach Me Tonight" |
"Never Letting Go" | |
"Love Makes a Woman" | |
1978 | "In My Life"
(only released in the UK, Australia and New Zealand) |
"Every Night" | |
1981 | "Games" |
"Mercy, Mercy, Mercy" | |
"Baby Please" | |
1988 | "Dreams I Dream" (with Dave Mason) |
1989 | "If I Can Just Get Through the Night" |
"Something Real" |
Avec d'autres artistes
[modifier | modifier le code]Année | Single | Album | Artiste en duo | Note |
1975 | "50 Ways to Leave Your Lover" | Still Crazy After All These Years | Paul Simon | Simples choeurs |
"Gone at Last" | Still Crazy After All These Years | Paul Simon | ||
"Hymn" | Aftertones | Janis Ian | ||
1976 | "Smile" | David Sanborn | David Sanborn | |
1977 | "Everybody Has a Dream" | The Stranger | Billy Joel | Simples choeurs |
1978 | "Reelin'" | One-Eyed Jack | Garland Jeffreys | |
1980 | "Sometimes Love Forgets" | Hot Spot | Steve Goodman | |
1982 | "You Really Got a Hold on Me" | Bobby McFerrin | Bobby McFerrin | |
"Hammer & Nails" | Experiment in White | Janis Siegel | ||
"Whether or Not the World Gets Better" | Roll It | Jimmy Salvemini | ||
1984 | "Gravity's Angel" | Mister Heartbreak | Laurie Anderson | Simples choeurs |
"Eenie, Meenie, Minie, Moe" | You're Gettin' Even While I'm Gettin' Odd | The J. Geils Band | Simples choeurs | |
"Thankful N'Thoughtful" | Night Lines | Dave Grusin | ||
"Between Old and New York" | Night Lines | Dave Grusin | ||
1987 | "The One" | Unchain My Heart | Joe Cocker | |
"Dreams I Dream" | Two Hearts | Dave Mason | ||
1990 | "Don't Piss Me Off" | Funk of Ages | Bernie Worrell | |
1991 | "Club Soul City" | Scene of the Crime | Killer Joe | |
"Tossin' and Turnin'" | Johnnie Be Back | Johnnie Johnson | ||
"Don't Like the Way You Look at My Love" | Russ Irwin | Russ Irwin | Simples choeurs | |
1992 | "Knock on Wood" | The New York Rock and Soul Revue | Michael McDonald | |
1993 | "A Lover's Question" | Portrait of the Blues | Lou Rawls | |
"Inner City Blues" | The World's Most Dangerous Party | Paul Shaffer & the Party Boys of Rock 'N' Roll | ||
"My Emotion" | "Yuri" Original Soundtrack | Hiroshi Fujiwara | ||
1994 | "The Feeling" | Robotix | Program 2 | |
1996 | "Baby I'm Yours" | Naked City | Avenue Blue feat. Jeff Golub | |
"Three Little Birds" | One World! | Gregory Abbott | ||
1997 | "People Get Ready" | Ladysmith Black Mambazo & Friends | Ladysmith Black Mambazo | |
1999 | "Fugitive of Love" | The Importance of Being | Ernest Kohl | |
"The Best Thing" | In My Head | Robert Lamm | ||
"Swept Away" | In My Head | Robert Lamm | ||
"One Too Many Mornings" | Portraits of Bob Dylan | Steve Howe | ||
2003 | "Will You Love Me Tomorrow" | Harmony | Will & Rainbow | |
"For the Love of You" | ||||
"Trouble in Mind" | ||||
2004 | "B-itch/Dumb A-ss" | Back In 20 | Gary U.S. Bonds | |
2008 | "Pray for the USA" | Yes We Can! | Maria Muldaur, Women's Voices For Peace Choir | |
2009 | "Monkey Around" | Etruscan Soul | Rob Paparozzi | |
2018 | "Oh Happy Day" | Christmas at the Vatican | CeCe Peniston & Thelma Houston | Enregistré en concert au Aula Paolo VI, Vatican City. |
Compilations de divers artistes
[modifier | modifier le code]- 1982 : 9 to 5 (chanson thème des émissions de télévision 9 to 5 (1982-1983, 1986-1988) thème d'ouverture de la première saison) – reprise de Dolly Parton
- 1989 : Darling Be Home Soon (album de la bande originale du film Rude Awakening) — reprise de The Lovin' Spoonful
- 1990 : Get Ourselves Together (Rubáiyát : album du 40e anniversaire d'Elektra) — reprise de Delaney, Bonnie & Friends
- 1995 : Merry Christmas Baby (album Winter Fire & Snow) — reprise de Johnny Moore's Three Blazers
- 1997 : Time and Love (album Time and Love – La musique de Laura Nyro) — pochette de Laura Nyro
- 2002 : Single Again (album Sincerely - Mariya Takeuchi Songbook-) — reprise de Mariya Takeuchi
- 2002 : Always Here for You (album Once in a Lifetime -Mayo Okamoto Songbook-) — Reprise de Mayo Okamoto, titre original de la chanson Dear...
- 2003 : Beams of Heaven (album Shout, Sister, Shout! – un hommage à Sister Rosetta Tharpe) — reprise de Sister Rosetta Tharpe
- 2012 : In My Girlish Days (album ....First Came Memphis Minnie ) — reprise de Memphis Minnie
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- David Kent, Australian Chart Book 1970–1992, St Ives, N.S.W., Australian Chart Book, (ISBN 0-646-11917-6), p. 280
- Jack Kadden, « On a Train Back To a Golden Age », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Shewey, « The Blues of Phoebe Snow », DonShewey.com, Don Shewey (consulté le )
- Holden, Stephen, « Things Are Looking Up Again for Phoebe Snow », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Steve North, « Remembering my friend, Phoebe Snow », Jewish Morning Journal, (lire en ligne [obituary])
- Nash, Margo, « Still Singing, Still a Fan of Trains », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- « Named for a Train, Phoebe Snow Is on the Right Track », sur People (consulté le )
- « Phoebe Snow (1), sirène marxiste tendance Harpo », sur www.telerama.fr, (consulté le )
- « Décès de Phoebe Snow, à 60 ans », sur Gala, (consulté le )
- « Phoebe Snow, 'Poetry Man' Singer, Dies », sur Billboard,
- « Phoebe Snow Chart History », Billboard.com (consulté le )
- « Recording Industry Association of America », RIAA (consulté le )
- David Roberts, British Hit Singles & Albums, London, Guinness World Records Limited, (ISBN 1-904994-10-5), p. 511
- Himes, « Phoebe Snow I Can't Complain House of Blues/Platinum », WashingtonPost.com, (consulté le )
- Abdella, Fred T., « Singing Her Way Back to the Top », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- « Music: Throwing in the Crying Towel », Time, (lire en ligne [archive du ])
- Jon Pareles, « Review/Television; The Pop World Wrestles With 'Our Common Future' », The New York Times, (lire en ligne)
- Dunphy, « Listmania: Popdose's Favorite "SNL" Sketches », Popdose, (consulté le )
- « Roseanne: Episode 221 & 222 – Into That Good Night (part one and two) », Tvseriesfinale.com (consulté le )
- Lisa O'Donnell, « Ex-husband of Phoebe Snow leads a musical life out of the closet in Winston-Salem », Winston-Salem Journal, (lire en ligne, consulté le )
- Roger Friedman, « Saying goodbye to Valerie », Fox News, Fox News Channel, (lire en ligne, consulté le )
- Holden, Stephen, « Phoebe Snow, Bluesy Singer-Songwriter, Dies at 60 », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :