Philippe Malaud
Philippe Malaud | |
Philippe Malaud en 1975 | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Élection | 19 mars 1978 |
Circonscription | 1re de Saône-et-Loire |
Législature | VIe (Cinquième République) |
Groupe politique | NI |
Prédécesseur | Romain Buffet |
Successeur | Jean-Pierre Worms |
– (1 mois et 4 jours) |
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Élection | 11 mars 1973 |
Circonscription | 1re de Saône-et-Loire |
Législature | Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | RI |
Prédécesseur | Romain Buffet |
Successeur | Romain Buffet |
– (1 mois et 2 jours) |
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Élection | 30 juin 1968 |
Circonscription | 1re de Saône-et-Loire |
Législature | IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | RI |
Prédécesseur | Louis Escande |
Successeur | Romain Buffet |
Maire de Dompierre-les-Ormes | |
– (18 ans) |
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Prédécesseur | François Dufour |
Successeur | Jean-Patrick Courtois |
Biographie | |
Nom de naissance | Philippe Roger Henri André Malaud |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris 16e |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Gleizé |
Nationalité | Française |
Résidence | Saône-et-Loire |
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Philippe Malaud, né le à Paris et mort le à Gleizé[1], est un diplomate et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Il naît le à Paris, fils de Jacques Malaud, agent de change, et d’Odette Desruol du Tronçay[2].
Il est scolarisé à l’école Ozanam à Mâcon, puis au lycée Lamartine. Il retourne ensuite à Paris, au lycée Janson-de-Sailly, puis aux Facultés de droit et des lettres de Paris[2].
Carrière diplomatique
[modifier | modifier le code]Il commence sa carrière dans la diplomatie comme attaché, puis secrétaire d’ambassade à Varsovie de 1949 à 1952 et au Caire de 1952 à 1953[2].
En , il devient le collaborateur de Maurice Couve de Murville au ministère des Affaires étrangères, puis son chef de cabinet de 1961 à 1967.
En octobre 1965, lorsque disparaît le leader marocain Mehdi Ben Barka, Philippe Malaud est envoyé en mission officieuse à Rabat[3].
Il est ensuite directeur de cabinet d’André Bettencourt, secrétaire d’État aux Affaires étrangères de 1967 à 1968.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Il est élu député Républicain indépendant de Saône-et-Loire en 1968. Il abandonne ce mandat pour devenir secrétaire d’État à la Fonction publique dans le cabinet Couve de Murville, puis en 1969, dans celui de Jacques Chaban-Delmas où il est également chargé des réformes administratives. À partir du remaniement du 7 janvier 1971, il n’est plus chargé que de la Fonction publique[4].
Dans le gouvernement de Pierre Messmer (1972-1974), il est secrétaire d'État à la Fonction publique et des services de l'Information, puis brièvement ministre de l'Information d'avril à [5], date à laquelle Pierre Messmer lui fait quitter le ministère de l'information et le nomme ministre de la Fonction publique, poste qu'il conservera jusqu'en , en raison du conflit qui l'a opposé à Arthur Conte, président-directeur général de l'office de radiodiffusion télévision française qui avait présenté sa démission, laquelle fut acceptée, au président Pompidou, en raison des critiques du ministre[6].
Il est maire de Dompierre-les-Ormes de 1965 à 1983. Une de ses grandes réalisations durant son mandat sera la création de la zone industrielle Genève-Océan à Dompierre, en bordure de la RCEA. Il sera élu conseiller général en 1967, puis président du conseil général de Saône-et-Loire de 1970 à 1979 et à nouveau député NI de 1973 à 1981[2].
En 1976, il publie La Révolution libérale, ouvrage dans lequel il affirme : « Ce n'est pas d'une alternative socialiste, qui n'est qu'une aggravation de la situation présente, dont la France a besoin, mais d'une alternative libérale. »[7]
Le , il est pris en otage à bord du vol Air Inter 429 Paris-Lyon sur l'aéroport d'Orly-Ouest et libéré par le GIGN sept heures plus tard[8].
La liste Union de défense interprofessionnelle pour une France indépendante dans une Europe solidaire (UDIP - FIDES) qu'il conduit avec Pierre Poujade et Jacques Médecin pour les élections européennes de 1979 recueille 1,40 % des suffrages[9].
En 1979, il adhère au Cercle renaissance[10]. Dans les années 1980, il écrit dans la revue du Club de l'horloge, Contrepoint[11]. En 1981, il cofonde Radio Solidarité avec Bernadette d'Angevilliers et Yannick Urrien.
Il préside de 1980 à 1987 le Centre national des indépendants et paysans (CNIP). Philippe Malaud est alors l'un des premiers en France à revendiquer haut et fort une appartenance à la « droite »[12] : « Les complexes, ça suffit : je représente ici un parti de droite, national et libéral. »[13]
Aux élections européennes de 1984, il figure en 8e position sur la liste Union de l'opposition UDF et RPR conduite par Simone Veil[14] et est ainsi élu député européen. Il demeurera en fonction jusqu'en 1989[15].
Face au succès de la liste Front national en 1984, il milite pour un rapprochement avec cette nouvelle force politique[16].
En 1988, Philippe Malaud s'éloigne du CNIP après des divergences stratégiques avec le comité directeur et le secrétaire général Yvon Briant, notamment sur la question du rapprochement avec le Front national[17], et il crée la Fédération nationale des Indépendants (FNI)[18],
Pendant une période, il se rapprocha du Front national[19]. Il fut ainsi candidat aux élections législatives de 1988, dans son ancienne circonscription de Mâcon, avec le soutien du FN. Par la suite, il s'éloignera de cette formation. [réf. nécessaire]
Il est président européen de la Fédération mondiale des villes jumelées (1973-1977). En novembre 1974, le bureau permanent en fait le président en exercice de la structure mondiale pour l'année 1975[20].
La place de la mairie de Dompierre-les-Ormes porte son nom.
Famille
[modifier | modifier le code]Philippe Malaud est le gendre de Hélène d'Argœuves[21].
Ouvrage
[modifier | modifier le code]- La Révolution libérale, 1976.
Carrière diplomatique et administrative
[modifier | modifier le code]- Diplômes[3]
- Licencié en droit
- Certifié d'études supérieures de lettres
- Diplômé de l'École libre des sciences politiques
- 1956 : École nationale d'administration (ENA), promotion Guy Desbos, Major de promotion
- Postes successifs
- 1947 - 1949 : Administration centrale des Affaires étrangères
- 1949 - 1952 : Attaché d'ambassade en Pologne
- 1952 - 1954 : Deuxième secrétaire en Égypte
- 1957 - 1958 : Administration centrale (personnel)
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Fonctions ministérielles
[modifier | modifier le code]- 1958 - 1961 : Chef adjoint de cabinet de Maurice Couve de Murville (ministre des Affaires étrangères)
- 1961 - 1967 : Chef de cabinet de Maurice Couve de Murville (ministre des Affaires étrangères)
- 1967 - 1968 : Directeur de cabinet d'André Bettencourt (secrétaire d'État aux Affaires étrangères)
- 1968 - 1969 : Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique
- 1969 - 1971 : Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives
- 1971 - 1972 : Secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de la Fonction publique
- 1972 - 1973 : Secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de la Fonction publique et des services de l'Information, puis Ministre de l'Information
- 1973 - 1974 : Ministre de la Fonction publique
- 1975 - 2007 : Ministre plénipotentiaire honoraire
Mandats électoraux
[modifier | modifier le code]- 1984 - 1989 : Député européen
- 1973 - 1981 : Député de la première circonscription de Saône-et-Loire (Mâcon)
- 1967 - 1991 : Conseiller général du canton de Matour (Saône-et-Loire)
- 1970 - 1979 : Président du Conseil général de Saône-et-Loire
- 1965 - 1983 : Maire de Dompierre-les-Ormes (Saône et Loire)
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'Ordre national du Mérite
- Chevalier des Palmes académiques
- Chevalier du Mérite agricole
- Chevalier des Arts et des Lettres
- Commander of the American Legion
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « Biographie Philippe Malaud Diplomate (E.R.), Homme politique », sur whoswho.fr (consulté le ).
- « M. Philippe Malaud », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Secrétariat générale de la Présidence et service communication de l'Assemblée nationale, « Les gouvernements et les assemblées parlementaires sous la Ve République »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
- Bourdon, Jérôme, (1957- ...)., Histoire de la télévision sous de Gaulle, Bry-sur-Marne/Paris, Presses des Mines-Paristech, impr. 2014, cop. 2014, 352 p. (ISBN 978-2-35671-080-2 et 2-35671-080-9, OCLC 892954922, lire en ligne), p. 334
- Jean Diwo, Si vous avez manqué le début, Albin Michel, 1976, pp.233-236
- « " La Révolution libérale " de Philippe Malaud », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Opérations du GIGN
- « Élection européenne 1979 », sur france-politique.fr (consulté le ).
- Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 351.
- Mathias Bernard, « L’opposition de droite après l’alternance de mai-juin 1981 », Histoire@Politique, vol. 1, no 28, , p. 97-107 (DOI 10.3917/hp.028.0097).
- « Les gueulantes de Philippe Malaud », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Antenne 2 / Jean-Louis Lescene, « L'extrême droite en France en 1983 », sur ina.fr, (consulté le ).
- « Élus élections européennes 1984 », sur france-politique.fr (consulté le ).
- « Élus élections européennes 1984 », sur france-politique.fr.
- Jean-Pierre Rissoan, Traditionalisme et révolution Volume 2 : Les poussées d'extrémisme des origines à nos jours - Volume 2 : du fascisme au 21 avril 2002, , 416 pages (ISBN 978-1-4092-7757-6), p. 232
- « Fédération Nationale des Indépendants (FNI) — France Politique », sur france-politique.fr (consulté le ).
- « Philippe Malaud », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Cohen, Philippe., Le Pen : une histoire française, , 548 p. (ISBN 978-2-221-12383-6 et 2-221-12383-2, OCLC 819716299, lire en ligne)
- « M. Philippe Malaud est élu à la présidence de la Fédération mondiale des villes jumelées », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Généalogie
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Fondateur de radio
- Ministre de la Cinquième République
- Personnalité de la Fédération nationale des républicains indépendants
- Député européen membre du Centre national des indépendants et paysans
- Élève au lycée Lamartine (Mâcon)
- Élève du lycée Janson-de-Sailly
- Député européen élu en France 1984-1989
- Député de Saône-et-Loire
- Élève de l'École nationale d'administration (France)
- Ministre français de l'Information
- Ministre français de la Fonction publique
- Conseiller général de Saône-et-Loire
- Président du conseil général de Saône-et-Loire
- Maire de Saône-et-Loire
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Chevalier de l'ordre national du Mérite
- Chevalier des Palmes académiques
- Chevalier du Mérite agricole
- Chevalier des Arts et des Lettres
- Naissance en octobre 1925
- Naissance dans le 16e arrondissement de Paris
- Décès en octobre 2007
- Décès à 82 ans
- Député de la IVe législature de la Ve République
- Décès à Gleizé
- Député de la Ve législature de la Ve République
- Député de la VIe législature de la Ve République