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Philippe Carli

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Philippe Carli
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Fonctions
Président-directeur général
Groupe EBRA
-
Président
Fondation CentraleSupélec (d)
depuis
Directeur général
Groupe Amaury
-
Président
Chambre franco-allemande de commerce et d'industrie
-
Vice-président
Alliance de la presse d’information générale (d)
Biographie
Naissance
(64 ans)
Alger (Algérie)
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Centre d'étude et de prospective stratégique (d)
Institut de l'Entreprise
Club économique franco-allemand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Philippe Carli, né le , est un dirigeant d'entreprise français. Il est le président du groupe EBRA, pôle presse du Crédit mutuel, de jusqu'à sa démission en , à la suite d'une controverse, lancée par Mediapart, sur ses « likes » sur des comptes d'extrême droite. Lors de sa présidence, son plan de redressement est fortement contesté.

Philippe Carli est né le [1].

Ingénieur diplômé de l'École supérieure d'électricité, Philippe Carli est titulaire d’une maîtrise de physique des solides de l'université d'Aix-Marseille et de la Fuqua School of Business de l’université Duke (États-Unis).[réf. nécessaire]

Il commence sa carrière dans l’aérospatiale (EADS) comme ingénieur de développement, puis rejoint le groupe Siemens. Après un passage de trois ans chez Hewlett Packard, il revient chez Siemens sur différentes fonctions en France et en Allemagne.

De 2003 à 2010, il est président de Siemens France Holding SAS et de Siemens SAS France. Il assure, à compter de 2008, le déploiement des activités du secteur énergie pour l’Europe du Sud-Ouest en plus de ses fonctions de dirigeant[2].

Directeur général, CEO et administrateur du groupe Amaury à partir d'[3], il quitte le groupe en [4].

Groupe EBRA

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Il prend la présidence du groupe EBRA, pôle presse du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF), dont il rejoint le comité de direction général le [5].

En 2023, les rédactions de trois titres du groupe EBRA actent une motion de défiance envers leur direction, estimant que Philippe Carli n'était plus en mesure d'assurer l'avenir des journaux[6]. Le rejet du plan de sauvegarde de l'emploi survient dans le contexte d'un plan de redressement, initié en 2018, très contesté et critiqué[7],[8],[9],[10],[11].

Controverse
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En , Mediapart affirme que Philippe Carli « aime » et relaie des publications d'extrême droite sur le réseau social LinkedIn, notamment des prises de paroles de députés du Rassemblement national, de l'eurodéputée Reconquête Sarah Knafo et d'éditorialistes de CNews et Valeurs actuelles. Ces publications suscitent des protestations de la part des syndicats et des rédacteurs en chef des titres de presse possédés par le groupe EBRA.

Confronté à ces accusations, le service communication du groupe répond que « retweeter ou liker ne vaut pas approbation » et soutient que les rédactions « sont évidemment indépendantes »[12],[13].

Le , il annonce sa démission du groupe[14].

Autres mandats

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Il est adhérent de l’ONG du Centre d'étude et de prospective stratégique et membre du conseil d'orientation de l'Institut de l'Entreprise.

De 2002 à 2010, il assure la présidence de la Chambre franco-allemande de commerce et d'industrie dont il reste membre et administrateur. Il est, pendant cette même période, vice-président du club économique franco-allemand qu’il crée avec Francis Mer et Claude Legal. Après la crise de 2008, il s’associe à plusieurs chefs d’entreprises dans Le Collectif.

Il est administrateur de Euler-Hermes SA, filiale du groupe Allianz et du conseil de gérance de Presstalis et président du comité de développement de l’association Astrée.

Il préside depuis début 2011 la Fondation Supélec.

Notes et références

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  1. « Philippe CARLI - Dirigeant de la société Amaury Sport Organisation », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le ).
  2. « Philippe Carli », Biographie officielle(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Siemens.
  3. « Philippe Carli passe de Siemens à Amaury », Les Échos.
  4. Enguérand Renault, « Philippe Carli quitte la direction du groupe Amaury », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Ebra débute son plan de transformation dans l'Est », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Motion de défiance au Progrès, au Bien public et au Journal de Saône-et-Loire », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Crise au Dauphiné libéré, en difficulté financière », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Le Dauphiné libéré : le plan de sauvegarde de l’emploi proposé par la direction rejeté », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Dans l'empire de presse du Crédit Mutuel [2/7] : Casse humaine sur fond de "management par la peur" », sur Blast, (consulté le ).
  10. « Dans l'empire médiatique du Crédit Mutuel [3/7] : Au quotidien les DNA repris par Ebra, la "détresse mentale" des salariés pousse au suicide », sur Blast, (consulté le ).
  11. « Les pistes de Philippe Carli pour redresser Ebra », sur La Lettre, (consulté le ).
  12. Youmni Kezzouf, « Sur LinkedIn, le patron du groupe de presse Ebra aime beaucoup l’extrême droite », sur Mediapart, (consulté le ).
  13. « Le PDG d’Ebra, plus grand groupe de presse locale, fan de Sarah Knafo et Marion Maréchal », sur StreetPress, (consulté le ).
  14. « Le patron du groupe de presse Ebra, Philippe Carli, démissionne après avoir "liké" des publications d’extrême droite », sur Libération, (consulté le ).

Articles connexes

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