Omicron Geminorum
Ascension droite | 07h 39m 09,93466s[1] |
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Déclinaison | +34° 35′ 03,5028″[1] |
Constellation | Gémeaux |
Magnitude apparente | 4,90[2] |
Localisation dans la constellation : Gémeaux | |
Type spectral | F3 III[3] |
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Indice U-B | +0,09[2] |
Indice B-V | +0,41[2] |
Vitesse radiale | +7,3 km/s[4] |
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Mouvement propre |
μα = −37,975 mas/a[1] μδ = −105,132 mas/a[1] |
Parallaxe | 19,333 8 ± 0,126 3 mas[1] |
Distance | 51,723 ± 0,338 pc (∼169 al)[5] |
Magnitude absolue | +1,35[6] |
Rayon |
3,67+0,25 −0,09 R☉[7] |
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Gravité de surface (log g) | 3,56[8] |
Luminosité | 24 L☉[9] |
Température | 6 309 K[9] |
Métallicité | [Fe/H] = +0,12[6] |
Rotation | 91,1 km/s[8] |
Âge | ~109 a[6] |
Désignations
Omicron Geminorum (ο Geminorum / ο Gem), formellement nommée Jishui, est une étoile géante de la constellation zodiacale des Gémeaux. D'une magnitude apparente de 4,90[2], elle est visible à l'œil nu. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 19,33 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de ∼ 169 a.l. (∼ 51,8 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de +7 km/s[4].
Nomenclature
[modifier | modifier le code]ο Geminorum, latinisé Omicron Geminorum, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 71 Geminorum[5].
En astronomie chinoise, l'étoile porte le nom traditionnel de Jishui[10], issu de l'astérisme qu'elle constitue à elle seule. Le , le Groupe de travail de l'Union astronomique internationale sur les noms d'étoiles a officialisé le nom de Jishui pour désigner l'étoile et elle figure désormais dans la liste des noms d'étoiles officiellement reconnus par l'UAI[11].
Propriétés
[modifier | modifier le code]Omicron Geminorum est une étoile géante[8] jaune-blanc de type spectral F3 III[3], qui est âgée d'environ un milliard d'années[6]. Son rayon est 3,67 fois plus grand que celui du Soleil[7]. Elle est 24 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 6 309 K[9]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 91 km/s[8].
Omicron Geminorum est une étoile solitaire, qui ne possède pas de compagnon connu qui lui serait associée[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Omicron Geminorum » (voir la liste des auteurs).
- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD, (Bibcode 1986EgUBV........0M)
- (en) Olin J. Eggen, « Space-velocity vectors for 3483 stars with proper motion and radial velocity », Royal Observatory Bulletin, vol. 51, (Bibcode 1962RGOB...51...79E)
- (en) R. Wielen et al., Sixth Catalogue of Fundamental Stars (FK6). Part III. Additional fundamental stars with direct solutions, Karlsruhe, Allemagne, Verlag G. Braun, , 1–308 p. (ISBN 3-7650-0536-3, Bibcode 2000VeARI..37....1W), chap. 37
- (en) * omi Gem -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) J. Holmberg, B Nordström et J. Andersen, « The Geneva-Copenhagen survey of the solar neighbourhood. III. Improved distances, ages, and kinematics », Astronomy & Astrophysics, vol. 501, no 3, , p. 941–947 (DOI 10.1051/0004-6361/200811191, Bibcode 2009A&A...501..941H, arXiv 0811.3982)
- (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
- (en) C. Schröder, A. Reiners et J. H. M. M. Schmitt, « Ca II HK emission in rapidly rotating stars. Evidence for an onset of the solar-type dynamo », Astronomy & Astrophysics, vol. 493, no 3, , p. 1099–1107 (DOI 10.1051/0004-6361:200810377, Bibcode 2009A&A...493.1099S, lire en ligne)
- (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1, , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
- (en) « WG Triennial Report (2015-2018) - Star Names » (consulté le ), p. 7
- « Naming Stars », sur IAU.org, Union astronomique internationale (consulté le )
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Omicron Geminorum sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.