Noyon
Noyon | |||||
De haut en bas, de gauche à droite : l'ancienne école des Filles rue de Paris ; la fontaine du dauphin et l'hôtel-de-ville ; la place Aristide Briand ; la cathédrale Notre-Dame ; la nef de la cathédrale ; l'ancien évêché Saint-Benoît ; la rue Corbault ; le manoir Saint-Eloi ; le chevet de la cathédrale et la bibliothèque du chapitre ; l'hôtel Arnette de la Charlonny. |
|||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | CC du Pays Noyonnais (siège) |
||||
Maire Mandat |
Sandrine Dauchelle 2021-2026 |
||||
Code postal | 60400 | ||||
Code commune | 60471 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noyonnais | ||||
Population municipale |
12 987 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 722 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
14 948 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 34′ 54″ nord, 2° 59′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 36 m Max. 153 m |
||||
Superficie | 18 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Noyon (ville-centre) |
||||
Aire d'attraction | Noyon (commune-centre) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Noyon (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | 6e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://www.ville-noyon.fr/ | ||||
modifier |
Noyon est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
La commune de Noyon donne son nom au pays traditionnel du Noyonnais, qui est une région historique de Picardie dont elle est la ville principale. Sous l'Ancien Régime, Noyon fut le centre d'un évéché dont l'évêque-comte figurait parmi les Douze pairs primitifs de France.
La commune est aussi connue comme étant la ville natale du célèbre théologien Jean Calvin, dont elle abrite la maison natale.
Ses habitants sont appelés les Noyonnais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Noyon est située à 25 km au nord de Compiègne, 62 km au sud-est d'Amiens, 47 km au sud de Saint-Quentin, 40 km à l'ouest de Soissons, à 114 km au nord de Paris. Noyon est un carrefour routier entre les véhicules venant du nord, de l'ouest et de l'est vers le sud sur Paris.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal latéral à l'Oise, l'Oise, le canal du Nord, la Verse, la Goele[1], le fossé 01 de la commune de Sempigny[2], le ru du Marquais[3] et divers bras de la verse[4],[5],[Carte 1].
Le canal latéral à l'Oise est un canal de gabarit Freycinet qui dessert l'Est de la Picardie. D'une longueur de 35, il connecte le canal de Saint-Quentin (depuis Chauny) à l'Oise canalisée à hauteur de JanvilleChauny) à l'Oise canalisée à hauteur de Janville, après avoir traversé 22 communes[6].
L'Oise constitue la limite sud du territoire communal. Elle prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[7]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune de Sempigny. Le débit moyen mensuel est de 33,8 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 279 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 287 m3/s, atteint le même jour[8].
La Verse, d'une longueur de 23 km, prend sa source dans la commune de Ugny-le-Gay et se jette dans l'Oise (rive gauche) à Sempigny, après avoir traversé 15 communes[9]. Les caractéristiques hydrologiques de la Verse sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,693 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 4,58 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 4,82 m3/s, atteint le même jour[10].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de la commune de Noyon (0,7 ha)[Carte 1],[11].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[12].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 16 km à vol d'oiseau[15], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Noyon est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Noyon[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon, dont elle est la commune-centre[Note 6],[21]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (26,2 %), zones urbanisées (23,5 %), prairies (17,4 %), forêts (15,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), eaux continentales[Note 7] (0,1 %)[24]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]La gare de Noyon est desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France.
La ville dispose de son propre réseau de bus gratuit baptisé Lib'bus[25]. Huit lignes sont disponibles, toutes ayant pour point de départ la gare et desservant la totalité de l'agglomération (centre commercial, écoles, lycées, hôpital, zone à emploi, etc.)
Noyon est également le point central de plusieurs routes majeures de sa région :
- la D 1032 pour se rendre à Compiègne et Chauny ;
- la D 932 qui s'étend jusque Ham ;
- la D 934 permettant d'atteindre Roye, Amiens et Soissons.
La commune est desservie, en 2023, par les lignes 668, 670, 671, 672, 673, 674, 675, 676, 677, 678, 679, 680, 681, 6321, 6331, 6332 et 6333 du réseau interurbain de l'Oise[26].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous les formes Noviomagus, Noviomago au IIIe siècle, Novionum au XIIe siècle et Noionum[réf. nécessaire].
Basé sur Noviomagus, composé gaulois de novio- (« nouveau ») et -ó-magos, ou magos (« marché ») ; donc, « le nouveau marché »[27], ou « la ville nouvelle »[réf. nécessaire].
Une particularité du nom de Noyon est d'être un palindrome.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'agglomération antique
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle, certains auteurs[réf. souhaitée] ont placé à Noyon le Noviodunum Suessionum, oppidum principal des Suessions, où Jules César établit son camp avant de se tourner vers les Bellovaques (La Guerre des Gaules, II, 12). Mais cette hypothèse est abandonnée depuis longtemps.
La ville a été fondée à l'époque gallo-romaine[27]. Elle faisait partie de la cité des Viromanduens. C'était une petite ville qui bénéficiait de sa position à proximité de la vallée de l'Oise. L'Itinéraire d'Antonin indique le nom de Noviomagus à son possible emplacement[28]. L'agglomération gallo-romaine était située sur la via Agrippa de l'Océan sur le tronçon Augusta Suessionum (Soissons) - Samarobriva (Amiens).
Au Bas-Empire romain, la ville était protégée par une fortification, elle était le siège d'un commandement militaire (préfecture des Lètes de Condren[27], cf. la Notitia Dignitatum).
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]En 531, saint Médard de Noyon y déplace le siège de l'évêché de la civitas Viromanduorum[réf. nécessaire].
À l'époque mérovingienne, l'évêché de Noyon bénéficie de sa proximité avec Soissons, qui fut l'une des capitales du royaume franc et des palais voisins.
Né en Limousin vers 588, l'orfèvre Éloi devint monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d'être élu évêque de Noyon (641). Fondateur de monastères à Solignac et à Paris, il accueillit Godeberthe comme moniale à Noyon. Il meurt en 659/660.
Noyon est une ville importante au Moyen Âge. Charlemagne y est couronné roi des Francs en 768[29]. En 891 après avoir pillé Balâtre, Roye et Roiglise, les Vikings font subir le même sort à Noyon. Hugues Capet y est sacré roi des Francs le et les évêques de Noyon comptent au nombre des pairs ecclésiastiques du royaume de France[29].
Lors de la minorité du duc Richard Ier de Normandie, s'opposant à la mainmise sur la Normandie par le roi de France et la donation de divers fiefs à Arnould de Flandres, l'un de ses fidèles, le Normand Sygtryg, revenu d'Angleterre et d'Irlande avec Hrolf Turtain, leva des flottes pour dévaster les côtes du comté de Flandres et pénétra jusqu'à Beauvais, Amiens et Noyon, afin de soulever les colonies vikings locales contre le comte de Flandres[30].
En 1293, la ville est détruite par un incendie, à l'exception de deux établissements ecclésiastiques, l'abbaye Saint-Gilles et l'abbaye Saint-Barthélemy[31].
Jusqu'à la guerre de Cent Ans, le comté ecclésiastique de Noyon a un rôle stratégique entre le domaine royal (l'Île-de-France), les terres des comtes de Vermandois et des seigneurs de Boves-Coucy[réf. souhaitée]. La ville bénéficie d'institutions communales dès 1108 : la charte lui est concédée par l'évêque Baudry et confirmée plus tard par le roi[32].
Au début du XIVe siècle, Jean de Meudon est chanoine de Noyon.
En 1363, Noyon est transmis comme apanage à la maison de Bourgogne et reste composante du duché jusqu'à Charles Quint[réf. souhaitée].
En 1430, Jeanne d'Arc est emprisonnée quelque temps à la petite prison de "l'Officialité du Chapitre " de Noyon, avant d'être vendue aux Anglais le de cette même année[réf. souhaitée].
Noyon à l'époque moderne
[modifier | modifier le code]Traité de Noyon du entre François Ier et Charles Quint (la France obtient le Milanais mais abandonne Naples). L'empereur restitue finalement le duché de Bourgogne à la France en 1544 au traité de Crépy-en-Laonnois.
La ville est définitivement française après le traité du Cateau-Cambrésis en 1559.
Le , Henri IV prend la ville[33],[34].
Ancienne viticulture
[modifier | modifier le code]La vigne y fut longtemps cultivée[35]. Au Moyen Âge, c'est même le terroir mieux adapté à la vigne qui fit choisir Noyon comme siège épiscopal plutôt que Saint-Quentin[36]. L'hôtel de ville de Noyon, construit de 1485 à 1523, présente, dans ses frises et encadrements de fenêtres, de très nombreuses sculptures de grappes de raisin[37]. À la fin du XVIIe siècle, Noyon produisait 5 000 pièces de vin de 216 pintes de Paris[38]. Vers 1850, 124 vignerons en cultivaient 62,02 ha sur le territoire de la commune où on comptait encore vingt-six tonneliers et cinq marchands de vin[39]. La production annuelle était encore de 340 000 litres, à Noyon on en consommait alors 13 500 litres[37]. La vigne y était cultivée en hautains[40] ou en fosses sur échalas[41]. Les vendanges s'effectuaient le plus souvent début octobre[42]. On trouve encore aujourd'hui de nombreuses traces de cette culture dans la dénomination des lieux-dits et des voiries de la commune (Vinottes, Berceau-Roger, Vigne-aux Moines, etc.)[43].
Noyon à l'époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Disparition du diocèse de Noyon à la Révolution française
[modifier | modifier le code]La ville est chef-lieu de district de 1790 à 1795.
L'évêché de Noyon est supprimé en 1790.
- Noyon, ville de garnison
Régiments stationnés au quartier Berniquet.
- 1890-1913 : 9e régiment de cuirassiers
- 1945-1962 : 7e régiment de cuirassiers
- 1962-1977 : 16e régiment de dragons
- 1977-1997 : 8e régiment d'infanterie
- 1997-2010 : Régiment de marche du Tchad
Le , le Camp de Noyon est cédé[Par qui ?] pour l'euro symbolique à la communauté de communes du Pays Noyonnais[réf. nécessaire].
- Noyon durant la Première Guerre mondiale
La ville est prise dès lors de l'offensive allemande passant par la Belgique et se rabattant sur Paris.
En septembre/, après la bataille sur la Marne et lors de la course à la mer, le front se stabilise dans la vallée de l'Oise en aval de Noyon.
Mars 1917 : L'armée allemande réduit son front entre Arras et Soissons et évacue Noyon.
Lancée le , le flanc sud de l'offensive Michael conduit les troupes allemandes à Noyon. La ville est à nouveau prise par les forces allemandes du 23 au . Les violents combats à proximité (près du mont Renaud, du 26 au ) entraîneront sa destruction par bombardement par les Français eux-mêmes[44] afin de limiter les capacités logistiques allemandes. Les toits de la cathédrale ont été incendiés à cette occasion. La bataille sur le mont Renaud sera rude afin d'y barrer la route de Paris par la vallée de l'Oise et de conserver un point d'observation sur la région. Une photo d'archive[45] montre fin la colline du mont Renaud totalement dénudée, ne laissant paraître que restes d'arbres dont ne restent que les troncs noircis, totalement démunis de leurs feuilles et branches. Le château qui s'y tenait a lui disparu. Le 57e régiment d'infanterie de ligne s'est illustré dans cette zone.
Le : Noyon fut définitivement libérée lors de l'offensive de libération alliée de l'été 1918 partie du Matz le . Une partie des soldats tombés se trouvent à la Nécropole nationale de Cuts.
De cette époque, François Flameng, peintre officiel de l'armée, nous a laissé de nombreux croquis et dessins de ces lieux. Ils parurent dans la revue L'Illustration à l'article « Le Récit en mars 1917 ».
- Noyon durant la Seconde Guerre mondiale
: combats le long du canal du Nord et dans la ville, lors de la Bataille de France.
Nouvelle occupation allemande.
Libération en , par la 1re armée US de Courtney Hodges après quelques combats retardateurs au mont Renaud.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription de l'Oise.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Noyon[46]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 23 à 42 communes.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Noyon est le siège de la communauté de communes du Pays Noyonnais créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de la haute vallée de l'Oise, qui succédait au district de la haute vallée de l'Oise créé en 1994 et qui lui-même avait été précédé en 1970 par un syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) regroupant 51 communes réparties sur les cantons de Noyon, de Guiscard et de Lassigny.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste PS menée par le maire sortant Patrick Deguise obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 2 006 voix (42,38 %, 24 conseillers municipaux élus dont 16 communautaires, devançant les listes menées respectivement par[47] :
- Gérard Deguise (UMP, 1 801 voix (38,05 %, 6 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires) ;
- Michel Guiniot (FN, 926 voix, 19,56 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 37,21 % des électeurs se sont abstenus.
Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par Sandrine Dauchelle (LR) bat (1 122 voix, soit 35,65 % des suffrages exprimés) au second tour de 11 voix celle du maire sortant Patrick Deguise (LREM, 1 111 voix, soit 35,30 %), suivie de celles menées par Olivier Garde (Div C., "citoyenne", 620 voix, 19,70 %) et par Nathalie Jorand (RN, 294 voix, 9,34 %)[48],[49].
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 58,78 % des électeurs se sont abstenus.
Politique locale
[modifier | modifier le code]Au terme des élections municipales de 2020, le maire sortant, Patrick Deguise, dont la liste a été battue de 11 voix par celle menée par Sandrine Dauchelle, a contesté le résultat de ce scrutin. Le Tribunal administratif d'Amiens a annulé les élections, en raison de la différence entre le nombre de votes électroniques et celui indiqué sur le procès-verbal, ainsi que la différence de signatures entre certains émargements des deux tours[50],[51]. Le Conseil d'État a confirmé le cette annulation[52] |Parti=LR, et de nouvelles élections municipales ont eu lieu les 10 et .
Lors du second tour de ces élections municipales partielles, la liste LR menée par la maire invalidée Sandrine Dauchelle remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 56,44 % des voix, devançant ainsi de 460 voix celle menée par l'ancien maire LREM Patrick Deguise battu en 2020, liste qui a obtenu 43,56 % des voix, avec une participation en hausse par rapport au second tour de 2020[53]. Sandrine Dauchelle est donc réélue maire par le conseil municipal le [54]
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Distinctions et labels
[modifier | modifier le code]Noyon a obtenu 3 fleurs, attribuées en 2007 au concours des villes et villages fleuris[62] et renouvelées depuis lors. Toutefois, en novembre 2018, la ville n'a obtenu que deux fleurs, et a décidé en juillet 2019 de cesser sa participation à ce concours, l'estimant « trop contraignant ».
En contrepartie, la communauté de communes a voté l'adhésion à APIcité. Ce label, lancé en 2016 par l'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) valorise les politiques locales en matière de protection des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages[63]
Jumelages
[modifier | modifier le code]Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Hexham[64] | Royaume-Uni | depuis | ||
Metzingen[64] | Allemagne | depuis |
Noyon, Metzingen et Hexham constituent un cas de jumelage tripartite.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[65],[Note 8].
En 2021, la commune comptait 12 987 habitants[Note 9], en évolution de −6,45 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 287 hommes pour 6 948 femmes, soit un taux de 52,5 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
[modifier | modifier le code]On trouve à Noyon le collège Paul Éluard et le collège Louis Pasteur, ainsi que le lycée Jean Calvin qui a pour particularité de proposer comme enseignement post bac une classe préparatoire ECE (économique et commerciale option économique), aussi appelée "prépa HEC", en 2 ans dans les locaux du lycée Charles de Bovelles. La classe préparatoire ECE du lycée Jean Calvin a été fondée en 2011. Les élèves de classe préparatoire et de BTS du lycée Jean Calvin ont la possibilité de se loger tels de véritables étudiants dans des studios individuels au sein du campus Inovia, qui se situe boulevard Cambronne[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Le marché aux fruits rouges, créé en 1988 et dont la 32e édition a eu lieu le , et qui a rassemblé plus de 10 000 chalands[69].
Crée en 2006 l'association "Chants et Danses du Monde" a organisé chaque année en juillet jusqu'à 2019 le "Festival International de Folklore" de Noyon. En 2020 et 2021 ce festival n'a pu avoir lieu, il devrait pouvoir reprendre à l'été 2022.
En 2020 l'Association "Paris Noyon Jazz Festival" a lancé "Jazz in Noyon"https://jazzinnoyon.fr/, un festival qui met à l'honneur la scène jazz française à travers ses jeunes talents et ses artistes confirmés. Ce festival a notamment reçu le soutien et les encouragements d'Archie Shepp, saxophoniste mondialement reconnu. La première édition en avril 2021 s'est déroulée sous la forme d'un E-Festival en live-streaming gratuit.
Sports
[modifier | modifier le code]- Football : l'US Roye-Noyon évolue en Régional 1 (D6), lors de la saison 2020-2021.
- Rugby : RC de Noyon évoluant dans le Championnat Ile-de-France.
Économie
[modifier | modifier le code]Commerce
[modifier | modifier le code]Le marché franc de Noyon a lieu le 1er mardi de chaque mois. Il se situe principalement dans la rue de Paris et dans ses alentours. Il accueille le public de 7 h à 13 h. Deux autres marchés ont lieu le mercredi et le samedi matin sur la place de l'Hôtel-de-Ville.
Industrie
[modifier | modifier le code]Une fonderie – qui était une unité de production de la société parisienne Muller et Roger – est installée en 1899 sous l'impulsion du sénateur-maire Ernest Noël. À partir des années 1920, la fonderie se spécialise dans la production de baignoires et de sanitaires en fonte émaillée et l'usine est par la suite rattachée à la Société générale de fonderie[70]. Le rachat des activités sanitaires de la Société générale de fonderie en 1986 par le groupe américain Kohler Company[70] révèle l'inscription de la ville dans un processus de mondialisation, notamment caractérisé par une nouvelle division internationale du travail au sein de laquelle les firmes transnationales jouent un rôle de premier ordre. Le site Jacob-Delafon Kohler fut fermé en 2009, un entrepôt subsiste à Passel.
Mobilier de bureau. Ronéo Samas jusqu'en 2004. Majencia, sur l'ancien site de Ronéo, en difficulté en 2006 est devenu leader en France dans son secteur en 2013 et emploie 210 salariés.
Accessoires et fournitures pour l'industrie de l'automobile et du cycle. Abex Ferrodo, devenu Federal-Mogul et installé à Noyon depuis la fermeture du site de Pont-l'Évêque en 1993. Rigida Van Schotorst, site fermé définitivement en 2009.
Bâtiment et travaux publics. Brezillon, devenu filiale de Bouygues, relocalisé à Compiègne depuis 2012.
Au début du XXe siècle, la brique se développe en raison de l'extinction des carrières de pierre surexploitées et de la profusion de limons argileux facilement extractibles[71].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La cathédrale Notre-Dame, parvis Notre-Dame, campée sur le point le plus élevé de la ville, là où se situait jadis le castrum du Bas-Empire romain et son enceinte de la fin du IIIe siècle : la cathédrale romane, dans laquelle Charlemagne puis Hugues Capet avaient été couronnés, fut ravagée par un incendie en 1131. De 1145 à 1235 fut ainsi édifiée l'une des premières grandes églises gothiques (gothique primitif)[72].
- Le quartier canonial[72] : au nord de la cathédrale, les maisons des chanoines, reconstruites aux XVIIe et XVIIIe siècles[73],[74], le réfectoire du XIIIe siècle, la bibliothèque du chapitre, édifice à pans de bois du début du XVIe siècle[75], l'officialité.
- Le quartier épiscopal : au sud de la cathédrale, la chapelle privée de l'évêque, rue De Gaulle, du XIIe siècle, le palais épiscopal totalement réaménagé en 1996 (devenu le musée du Noyonnais)[76].
- Musée du Noyonnais[77],[78], dont les parties les plus anciennes datent de la fin du XIIe siècle.
- L'hôtel de ville de Noyon, du XVIe siècle, de style gothique flamboyant au sein duquel est conservé l'Evangéliaire de Morienval.
- L'église Notre-Dame, rue de l'Église à Tarlefesse.
- L'église Sainte-Marie-Madeleine, rue Saint-Antoine.
- La chapelle de l'hôpital, avenue d'Alsace Lorraine.
- Théâtre municipal, salle des fêtes édifiée au début du XXe siècle sur les plans de Charles Letrosne[79]
- Place du Marché : la fontaine du Dauphin érigée en 1771, commémorant le mariage du Dauphin, futur Louis XVI et de Marie-Antoinette.
- Musée Jean-Calvin[77],[80], construit entre 1927 et 1930, à l'initiative de la Société de l'histoire du protestantisme français sur les plans de Charles Letrosne à l'emplacement présumé de la maison natale de Jean Calvin[81].
- Musée-ferme de la patte d'oie (métiers anciens et traditions rurales)[82].
- Hôtels particuliers rue de Paris et rue Saint-Éloi dont l'hôtel Arnette de la Charlonny[83] construit à la fin du XVIIIe siècle.
- Hôtel particulier, 54 boulevard Carnot, construit en 1862[84].
- Hôtel 12 rue de Gruny de 1844[85]
- Hôtel, 18 rue de Grèce, du 3e quart du XVIIIe siècle[86]
- Maisons :
- 8 rue de l'Arc, du début du XVIIe et de la fin du XVIIIe siècle[87],
- 6 à 16 bis rue de Belfort (anciennement rue de l'Ange), du XVIIe siècle[88],
- 5 rue de Belfort (anciennement rue de l'Ange), de la première moitié du XIXe siècle[89],
- 1 rue des Boucheries, de la fin du XVIIe siècle[90],
- 4 rue des Boucheries, du XVIIe et du début du XVIXe siècle[91],
- 6 rue des Deux-Bornes, du début du XVIIe siècle[92],
- 1 rue de Driencourt (anciennement rue des Juifs), du début du XIXe siècle[93],
- 12 rue de Driencourt, des XVIIe et mi- XIXe siècle[94],
- 14 boulevard Ernest-Noël, dite le Clos Vert, du début du XXe siècle[95],
- 14 rue de Grèce, des 4e quart du XVIIIe siècle et 3e quart du XIXe siècle[96],
- 12 rue du Général-de-Gaulle (anciennement rue Dame-Journe), de la 2e moitié du XVIIe siècle[97],
- 10 rue du Général-de-Gaulle, du XVIIe siècle[98],
- 40 rue du Général-de-Gaulle, dont les parties les plus anciennes datent de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle[99].
- Anciennes fermes :
- Cité ouvrière de l'ancienne fonderie de bronze et de fer Muller Roger et Cie, 1 à 14 rue Emile-Loubet, du début du XXe siècle[103].
- Abattoirs municipaux, 48 boulevard Carnot, construits sur la Versette en 1855[104].
- Ancien moulin du chapitre de la cathédrale, dit moulin d'Wez, devenu minoterie, 49 rue du Faubourg-d'Amiens, sur la Verse, dont les parties les plus anciennes datent de 1825/1828[105].
- Briqueterie du Mont Saint-Siméon, puis Mazet, de 1935, sentier Grand-Vignoble[106].
- Monument aux morts de la guerre franco-allemande de 1870, au cimetière, édifié sur les plans de E. Colombier[107].
- Nécropole nationale de Noyon.
- Cimetière militaire britannique de Noyon.
- Ancienne abbaye Saint-Éloi de Noyon.
- Abbaye Saint-Barthélemy de Noyon, détruite
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Saint Achaire, évêque de Noyon de 621 à 639.
- Saint Hermeland, moine franc, né à Noyon vers 640.
- Étienne Aubert, évêque de Noyon devenu Innocent VI, pape (1352-1362).
- Antoine-Henri de Bérault-Bercastel, chanoine d'Ourscamps, historien et poète.
- Jean Calvin, né à Noyon le , mort à Genève (1564). Réformateur protestant et théologien français, fondateur du courant calviniste.
- Alain Danilet (1947-2012), homme politique de droite (RPR), y est né.
- Pierre Descaves (1924-2014), homme politique d'extrême droite, condamné comme activiste de l'OAS en 1961. Il a été le conseiller général de Noyon de 1998 à 2004.
- Claude-Emmanuel Dobsen (1743-1822), magistrat et révolutionnaire né à Noyon.
- Guillaume d'Ercuis (1255-1314), chanoine puis propriétaire terrien.
- Paschal de L'Estocart né à Noyon, en 1539 ou 1540, est un compositeur français contemporain du réformateur Jean Calvin.
- Antoine Galland (1646?-1715), y fit toutes ses études secondaires et y apprit le latin, le grec et l'hébreu. Orientaliste, arabophone, traducteur des Mille et Une Nuits.
- Henry Jacques Hardouin, (1891-1957), écrivain de guerre, y passa son enfance au château du Marquet.
- Laurent de Normandie (1510-1569), maire de Noyon, compagnon de Calvin, huguenot réfugié à Genève et imprimeur.
- Innocent Le Masson (1627-1703), 51e prieur-général de l'Ordre des Chartreux.
Noyonnais de naissance, Philippe Le Masson entre à la chartreuse de Mont-Saint-Louis, sur le Mont Renaud, près de Noyon en fin 1644. Là il reçoit le nom d'Innocent en hommage au pape Innocent Ier. Dom Le Masson a eu une carrière monastique marquante, étant l'auteur de nombreux ouvrages. En 1675, il est élu prieur de la Grande Chartreuse et par conséquent prieur-général de tout l'ordre jusqu'à sa mort en 1703. il est le grand réalisateur de la vie cartusienne. - Louis-André de Grimaldi (1736-1804), dernier évêque de Noyon.
- Pierre Henri Hélène Lebrun-Tondu (1754-1793), journaliste et homme politique, naturalisé liégeois en 1783, qui a joué un rôle important dans la vie politique de la principauté de Liège de 1781 à 1791, puis en France pendant la Révolution, étant ministre en 1792-1793. Proche des Girondins, il meurt guillotiné pendant la Terreur.
- Jean Isaac Tondu du Metz (1789-1871), homme politique, maire d'Attichy, député de l'Oise de 1848 à 1849.
- Le baron Alexandre de La Fons de Mélicocq (1802-1867), archiviste, archéologue et naturaliste.
- François de Maucroix (1619-1708), poète et littérateur, le meilleur ami de La Fontaine, né à Noyon.
- Ernest Noël (1847-1930), ingénieur, ancien maire, député puis sénateur (Gauche républicaine).
- Pierre Robert Olivétan (1506-1538), érudit humaniste français né à Noyon vers 1506.
- Jacques Ramade, (1928-2013), né à Noyon, chansonnier, humoriste et acteur français.
- Jacques Sarrazin y est né en 1588 ou 1592, sculpteur.
- Pierre Tempête (XVIe siècle), régent du collège de Montaigu, qualifié par Rabelais de « fouetteur d'enfants », puis chanoine de Noyon[réf. nécessaire].
- Enric Crous-Vidal (1908-1987), artiste catalan.
- Henry Alphonse Dantier (1810[108]-1885[109]), professeur d'histoire, membre correspondant du ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques, officier d'académie et chevalier de la Légion d'honneur[110], époux de l'inspectrice générale honoraire de l'Instruction publique Julienne Rieger[111],[112]. Il lègue la totalité de ses livres à la bibliothèque de Noyon, où il est né et mort[111].
- Auguste Bougon (1850-1935), militaire et homme politique, député de l'Oise.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Noyon se blasonnent ainsi : d'argent à la fasce de gueules
|
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alexandre de La Fons de Mélicocq, Une cité picarde au Moyen Âge, ou Noyon et le Noyonnais aux XIVe et XVe siècles, Noyon : Soulas-Amoudry, 1841 [1]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Noyon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Noyon » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 832 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1955 au 01/06/2024.
- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 205 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1968 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Noyon comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Noyon » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Goele »
- Sandre, « le fossé 01 de la commune de Sempigny »
- Sandre, « le ru du Marquais »
- Sandre, « divers bras de la verse »
- « Fiche communale de Noyon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « le canal latéral à l'Oise »
- Sandre, « l'Oise »
- « Station hydrométrique L'Oise à Sempigny », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- Sandre, « la Verse »
- « Station hydrométrique La Verse à Noyon », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Noyon et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Noyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Noyon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Lib'bus - Ville de Noyon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ville-noyon.fr (consulté le ).
- « Transports en commun à Noyon », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
- T. Ben Redjeb, M. Amandry, J.-P. Angot, B. Desachy, M. Talon, D. Bayard, J.-L. Collart, J.-P. Fagnard, F. Laubenheimer et G. P. Woimant, « Une agglomération secondaire des Viromanduens : Noyon (Oise) », Revue archéologique de Picardie, nos 1-2, , p. 37-74 (lire en ligne).
- A. Fortia-d'Urban, P. Lapie, Recueil des itinéraires anciens : comprenant l'Itinéraire d'Antonin, la Table de Peutinger et un choix de périples grecs : avec dix cartes dressées par M. le colonel Lapie, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 107.
- Olivier Guyotjeannin, Episcopus et comes : affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beauvais-Noyon, Xe : début XIIIe s.), Genève-Paris, Librairie Droz, coll. « Mémoires et documents publiés par la Société de l'École des Chartes, avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique », .
- André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 80.
- Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 27.
- André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d'Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p. 18.
- G. Pierson, « Noyon : place forte », La ville de Noyon, Amiens, A.G.I.R.PIC., Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, , p. 49-58.
- Suzanne Martinet : Le Siège de Laon sous Henri IV (1594).
- P. Galet, 2006, p. 150 : « [en 1789] toute la vallée de l'Oise était couverte de vigne à partir de Noyon (où même le mont Saint-Siméon portait des vignes canoniales mentionnées dès 1115 dans le capitulaire du chapitre). » in Cépages et vignobles de France, tome III, Vignobles de France. vol. 2, Paris : Tec & Doc, éd. Lavoisier, 1285 p.
- M. Lachiver, Vins, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français, éditions Fayard, Paris, 1988, (ISBN 221302202X), p. 53.
- J. Lefranc (2013) "La vigne (2e partie)" Vivre Noyon no 55, p. 14.
- J. Lefranc (2013) "La vigne" Vivre Noyon no 52, p. 14.
- L. Graves, Précis statistique Annuaire de l'Oise, 1850.
- M. Lachiver, Vin, vigne et vignerons en région parisienne du XVIIe au XIXe siècle, Société historique et archéologique de Pontoise, Compiègne, 1982, 957 p.
- G. Ragache, Vignobles d'Ile de France ; deux siècles de viticulture XIXe et XXe siècles, Presses du village Édition Francillienne, 2005.
- H. Duchaussoy, « La vigne en Picardie et le commerce des vins de la Somme », mémoire de la Société des antiquaires de Picardie, tome 41-42., 1926-1927, p. 143.
- J. C. Le Bihan, Cultiver sa treille bio, Mens : Terre vivante éditions, 2011, p. 11.
- Jean-Yves Bonnard, Didier Guénaff, Le Mont-Renaud, un rempart sur la route de Paris, éditeur : Alan Sutton, octobre 2003, 128 p. (ISBN 2-84253-966-4).
- intitulée "Mont Renaud, Oise, troupes françaises en position, 29 08 1918, Jacques Ridel - SPA 62 w 2250.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ministère de l'Intérieur - Noyon
- « À Noyon, Sandrine Dauchelle bat le maire sortant Patrick Deguise de 11 voix : Celle menée par Sandrine Dauchelle, « Noyon à l'unisson », qui siégeait jusqu'alors comme principale opposante à Patrick Deguise, a recueilli, sur l'ensemble des bureaux 1122 voix, soit 35,65 % des suffrages exprimés », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Alexis Bisson, « Municipales à Noyon : le maire LREM poussé vers la sortie… à 11 voix près : Patrick Deguise (LREM), qui briguait un troisième mandat, a été battu à la surprise générale par la candidate (LR) Sandrine Dauchelle. Des recours devraient d'ores et déjà être engagés », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Arrivé en tête à l'issue du premier tour (33,12%) le maire-candidat vient de se faire ravir son fauteuil… à 11 petites voix près. Patrick Deguise (35,30%) est devancé d'une tête par Sandrine Dauchelle, l'ancienne conseillère municipale d'opposition ».
- Alexis Bisson, « Votes irréguliers, troubles près des bureaux… vers une annulation des municipales à Noyon ? : C'est ce que préconise le rapporteur après le recours déposé par Patrick Deguise (LREM), qui avait été battu de onze voix par Sandrine Dauchelle (LR). La décision devrait être connue début février », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « En cause, notamment, selon l'équipe du candidat, une différence entre le nombre de votes et le nombre de signatures à l'émargement. Dans trois bureaux de vote, le rapporteur préconise que soient retranchées quatre voix. Le rapporteur a constaté par ailleurs « 15 votes irréguliers » en s'appuyant sur des différences entre les signatures à l'émargement et celles figurant sur la carte d'identité des électeurs ».
- Stéphanie Forestier, « « Je suis déçue mais pas abattue » : après l'annulation des municipales, Noyon s'apprête à revoter : Le tribunal administratif a donné raison ce jeudi à l'ancien maire, Patrick Deguise, qui contestait l'élection remportée en 2020 par Sandrine Dauchelle. Si le Conseil d'Etat confirme cette décision, les habitants de la cité de Calvin retourneront aux urne », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « En place depuis huit mois, Sandrine Dauchelle entend désormais faire appel et compte bien se représenter, si le Conseil d'Etat devait confirmer la décision du tribunal ».
- Eline Erzilbengoa, « Le Conseil d'État confirme l'annulation des élections municipales à Noyon : "c'est une victoire pour la démocratie" : Jeudi 22 juillet, le Conseil d'État confirme le jugement du tribunal administratif d'Amiens rendu le 11 février 2021 annulant les élections municipales de Noyon. Il donne ainsi raison au maire sortant Patrick Deguise (LREM), battu par Sandrine Dauchelle (LR), qui contestait la régularité du scrutin », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ) « Une position adoptée par le Conseil d'État jeudi 22 juillet qui confirme que 12 votes sur 13 sont bien irréguliers et que l'élection doit être annulée ».
- Sylvia Bouhadra, « Élections municipales à Noyon : la maire sortante LR Sandrine Dauchelle réélue avec 56,44 % des voix : À l'issue du second tour des élections municipales à Noyon ce dimanche 17 octobre, la candidate Les Républicains Sandrine Dauchelle est une nouvelle fois élue maire avec 56,44 % des voix. Elle devance largement Patrick Deguise, le candidat LREM qui avait demandé l'annulation du scrutin de 2020 », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ) « Ce second tour marque la fin d'un duel entre deux poids lourds de la politique locale. Et ce résultat en faveur de la candidate LR est un lourd revers pour Patrick Deguise qui conteste depuis plus d'un an le résultat des élections ».
- « À Noyon, Sandrine Dauchelle retrouve son fauteuil de maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Le nouveau conseil municipal a été installé, à l'hôtel de ville. Sandrine Dauchelle (LR), dont la liste a remporté le deuxième tour des élections municipales partielles, dimanche 17 octobre, a été élue maire, au terme d'un scrutin sans surprise. Seule à se présenter, elle a rassemblé les 26 voix de sa majorité ; les sept membres de l'opposition menée par Patrick Deguise (LREM) ont voté blanc ».
- « Les maires de Noyon », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « Il y a dix ans, Bertrand Labarre disparaissait », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « L'itinéraire de l'ancien maire de Noyon est plutôt atypique. Conseiller municipal alors que le premier magistrat était le RPR Pierre Dubois, Bertrand Labarre se présente contre le maire sortant alors que lui aussi est RPR, et le détrône en 1989. Dans la foulée, il devient aussi conseiller régional de Picardie. Puis se heurte à la montée en flèche du Front national dans la cité de Calvin. En 1995, il garde la mairie de Noyon, avec 150 voix d'avance seulement sur son vieil adversaire frontiste Pierre Descaves. Ce dernier prend sa revanche trois ans plus tard, en battant Labarre aux élections cantonales. Bertrand Labarre s'en souvient et, lors des élections régionales suivantes, il est le seul élu de droite à s'abstenir lors du vote qui va reconduire à la présidence l'UDF Charles Baur, grâce aux voix des élus du FN ».
- R. L., « Pierre Vaurs se verrait bien rester maire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
- François-Xavier Chauvet, « Patrick Deguise intronisé à Noyon », Le Parisien, Municipales 2008, (lire en ligne).
- Réélu pour le mandat 2014-2020: Orianne Maerten, « Patrick Deguise reprend son fauteuil de maire : Le nouveau conseil municipal de Noyon a été mis en place ce samedi 5 avril. Sans surprise, Patrick Deguise (PS) retrouve son fauteuil de maire. Neuf adjoints l'aideront dans sa tâche. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Noyon. Sandrine Dauchelle (LR) élue maire, l'opposition quitte le conseil municipal », Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le ).
- Paul-Antoine Leclercq, « Municipales 2020 : qui est Sandrine Dauchelle, la nouvelle maire de Noyon ? », France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise, .
- Paul Abran, « Noyon renonce au label Villes et Villages Fleuris », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « http://www.ville-noyon.fr/-Jumelages-.html » (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Noyon (60471) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
- Anne-Laure Simon, « Noyon : le marché aux fruits rouges parvient encore à se renouveler : La 32e édition de cet événement phare du territoire se déroule ce dimanche. Avec cette année des nouveautés comme… le lancer de noyau de cerise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
- « Ancienne fonderie de bronze et de fer Muller Roger et Cie, usine de fabrication de baignoires émaillées Fonderie et Emaillerie de Noyon, puis Société générale de Fonderie, devenu Jacob Delafon », sur inventaire.hautsdefrance.fr, (consulté le ).
- J.-Y. Bonnard (2013), "La Briqueterie du Mont Renaud" Vivre Noyon no 56, p. 1.
- Dominique Vermand, « Noyon, cathédrale Notre-Dame », Diocèse : Noyon, Eglises de l'Oise, art roman et gothique (consulté le ).
- « Ancienne maison de chanoines », notice no IA00049440, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne maison de chanoines », notice no IA00049443, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Bibliothèque du Chapitre », notice no IA00049439, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Thierry Crépin-Leblond, « Le palais épiscopal de Noyon et ses liens avec la construction de la cathédrale au XIIe siècle », in L'art gothique dans l'Oise et ses environs (XIIe – XIVe siècle), Actes du colloque organisé par le GEMOB (Groupe d'étude des monuments et œuvres d'art du Beauvaisis), Beauvais, 1998, Beauvais, 2001, p. 55-65.
- « Les musées de Noyon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Culture, sur ville-noyon.fr (consulté le ).
- « Ancien évêché Saint-Benoît (actuel musée du Noyonnais) », notice no IA00049496, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Salle des fêtes, dit théâtre municipal », notice no IA00049608, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- http://www.ville-noyon.fr/Le-musee-Jean-Calvin.html.
- « Maison Calvin, actuellement musée Calvin », notice no IA00049495, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Musée ferme patte d'oie », sur fermepattedoie.fr (consulté le ).
- 19, rue de Paris, actuellement Conservatoire de musique Paschal de l'Estocart.
- « Hôtel », notice no IA00049485, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel », notice no IA00049610, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Hôtel », notice no IA00049470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049473, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049460, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049484, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049479, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00049464[Maison dite le Clos Vert, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049468, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison », notice no IA00049472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne ferme », notice no IA00049490, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancienne ferme », notice no IA00049489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ferme », notice no IA00049491, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cité ouvrière », notice no IA00049436, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Abattoir communal », notice no IA00049438, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien moulin du chapitre de la cathédrale, dit moulin d'Wez, devenu minoterie », notice no IA00049502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Briqueterie du Mont Saint-Siméon, puis Mazet », notice no IA00049503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Monument aux morts de la guerre de 1870 », notice no IA60000346, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Isabelle Havelange, Françoise Huguet et Bernadette Lebedeff-Choppin, « Les inspecteurs généraux de l'Instruction publique. Dictionnaire biographique 1802-1914 : DANTIER née RIEGER Julienne (notice biographique) », Institut national de recherche pédagogique, Paris, vol. 11, , p. 277-278 (lire en ligne)
- Archives départementales de l'Oise, « Acte de décès de Henri Alphonse Dantier », cote 3E471/131, acte n°164 (consulté le ), p. 119/151
- Archives nationales de France, « Dossier de la légion d'honneur : DANTIER Henry Alphonse », Ordre de la Légion d'honneur, cote LH//657/14, notice n°L0657014 (consulté le )
- Jean-Yves Bonnard, « Alphonse Dantier (1810-1885), l'historien lettré », Vivre à Noyon, no 113, , p. 12 (lire en ligne)
- Archives départementales de Paris, « Relevé de mariage d'Henri Alphonse Dantier et Julienne Rieger », Fichier alphabétique des actes reconstitués (cotes V3E & 5MI), sur Geneanet (consulté le ), p. 254/725
- Jean-Paul Labourdette et Pascaline Ferlin, Guide des lieux de mémoire, Nouvelles Editions de l'Université, , 357 p. (ISBN 2-7469-1403-4, présentation en ligne), sur Google books.