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Nick Cave

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Nick Cave
Description de cette image, également commentée ci-après
Nick Cave en 2009.
Informations générales
Nom de naissance Nicholas Edward Cave
Naissance (67 ans)
Warracknabeal, Drapeau de l'Australie Australie
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, romancier
Genre musical Post-punk, rock gothique[1],[2], indie, rock, garage rock
Années actives depuis 1973
Labels Mute
Site officiel www.nickcave.com

Nicholas Edward Cave, dit Nick Cave [nɪk ˈkeɪv][3], AO, né le à Warracknabeal, en Australie, est un artiste pluridisciplinaire australien ayant acquis sa notoriété en tant que chanteur, auteur et compositeur du groupe Nick Cave and the Bad Seeds.

Il a également composé pour le cinéma. Parmi ses travaux, on trouve les bandes originales de la série Peaky Blinders[5], et des films biographiques comme L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford[6], Blonde[7] et Back to Black[8]. Il a aussi participé à la bande originale de Joker : Folie à deux[9].

Prédicateur rock à la voix de baryton[10] , il exprime par ses chansons une fascination pour la musique populaire américaine et ses racines[11]. Son esthétique musicale est caractérisée par son intensité émotionnelle et des obsessions lyriques pour la mort, la religion, l'amour et la violence[12]. Son univers singulier se nourrit d'influences variées dont celle du blues, qu'il associe volontiers à un imaginaire biblique[13]. En plus d'être musicien, Nick Cave est aussi écrivain, poète, scénariste et acteur[14]. Après avoir longtemps résidé à Brighton au Royaume-Uni[12], il vit également dans une petite maison à Londres depuis 2021[15].

Nicholas Edward Cave passe son enfance en milieu rural, dans la région céréalière de l'État de Victoria, d'abord dans la petite bourgade de Warracknabeal, puis à Wangaratta, une ville un peu plus importante. Il a deux frères aînés, Tim (né en 1952) et Peter (né en 1954), et une sœur cadette, Julie (née en 1959). Il grandit dans un environnement littéraire : son père, Colin, est professeur[16] d'anglais et de littérature, tandis que sa mère, Dawn, exerce le métier de bibliothécaire dans le même établissement scolaire ; elle est décédée le 15 septembre 2020. Ses parents, anglicans fervents, lui inculquent une éducation religieuse qui le marquera, comme l'attestent les nombreuses références au sacré dans ses écrits ; il fait partie du chœur de garçons de la cathédrale de Wangaratta et y suit les écoles. À l'époque, il crée ses premières histoires pour endormir Julie, qui partage sa chambre à coucher[17]. Souvent en conflit avec l'autorité scolaire, il est envoyé en pension en 1970, à la Caulfield Grammar School de Melbourne. L'année suivante, ses parents emménagent dans une banlieue de Melbourne, à Murrumbeena, dans l'état australien de Victoria et Nick redevient simple demi-pensionnaire. Il peut ainsi profiter du piano familial et participer à la chorale de son école, bientôt soutenu et dirigé par son professeur Norman Kaye, chef de chœur.

Nick Cave lors d'un concert solo à Mayence (Allemagne).

The Birthday Party

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En 1973, au lycée Caulfield, Nick Cave fait la connaissance de Mick Harvey, Tracy Pew et Phill Calvert, avec lesquels il monte son premier groupe, The Boys Next Door qui deviendra The Birthday Party. En 1978, Rowland S. Howard rejoint le groupe en qualité de guitariste. En 1976, Nick Cave entame des études de peinture au Caulfield Institute of Technology, mais il abandonne en 1977, afin de se consacrer entièrement à la musique. À la fin de l'année 1978, peu après les 21 ans de Nick, son père meurt dans un accident de voiture.

À la fin des années 1970, le groupe, partie prenante de la scène post-punk locale, donne de très nombreux concerts dans toute l'Australie avant de changer de nom en 1980 pour devenir The Birthday Party et de s'installer en Europe cette même année, d'abord à Londres, où il partage des piaules avec les critiques musicaux et journalistes Paul Gorman et Barney Hoskyns, ou encore Johnny Thunders[18] puis à Berlin-Ouest. Ami de Mat Snow en 1981, Nick Cave a entre autres rencontré Barney Hoskyns au Tropicana Motel de West Hollywood. En raison d'une mauvaise critique de l'album The First Born is Dead, ils se brouilleront, et Nick écrira la chanson Scum contre lui personnellement, sans omettre de le lui avouer[19]. Au début de la chanson Scum, Nick Cave se racle la gorge et crache ; à la sortie des textes de Nick Cave dans King Ink, le texte de Scum n'est pas présent. Dans une version de tous ses textes et écrits jusque Lightning Bolts, dernier texte de Push the Sky Away, parue chez Penguin Books en 2001, le texte est bien présent[20].

La compagne et muse de Nick Cave Anita Lane suit le groupe en Europe, où il devient rapidement célèbre pour l'énergie déployée dans ses concerts, volontiers provocateurs, qui voient régulièrement Cave hurler et torturer sa voix, bondissant sans relâche aux quatre coins de la scène dans un déluge de rock agressif et d'effet Larsen. Malgré de nombreux enregistrements et un culte[21],[23] grandissant autour du groupe, The Birthday Party se sépare en 1984. Rowland S. Howard et Nick Cave ont en effet de plus en plus de mal à travailler ensemble[24], et leurs abus respectifs de drogues et d'alcool n'arrangent rien. Même si The Birthday Party n'a connu qu'un succès limité au long de sa carrière, leur rock gothique[25] est considéré comme une influence majeure des mouvements psychobilly[26],[27] et death rock[26],[28] des années 1980. Cave se lie à cette époque à la culture gothique en fréquentant assidument un haut lieu londonien de cette scène, le Batcave[29].

Nick Cave and the Bad Seeds

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Nick Cave forme alors avec Mick Harvey ce qui devient la première version de Nick Cave and the Bad Seeds, dont le nom exprime clairement le changement notable de statut du chanteur, qui est désormais le vrai meneur du groupe. Les paroles des chansons explorent alors de nouveaux thèmes, Nick Cave délaissant quelque peu l'expressionnisme de ses débuts pour écrire des histoires pétries de lyrisme, foisonnant de détails narratifs. Les Bad Seeds se posent d'emblée comme un groupe à composante internationale en intégrant, outre Nick Cave et Mick Harvey, le guitariste allemand du groupe de rock industriel Einstürzende Neubauten, Blixa Bargeld, l'ex-bassiste anglais de Magazine, Barry Adamson, et le guitariste australien Hugo Race. Anita Lane participe également, notamment en écrivant les paroles de quelques chansons. C'est dans cette configuration que le groupe enregistre son premier album, sorti en 1984 : From Her To Eternity.

Cette année-là, Nick Cave entame à Berlin, où il s'est installé, l'écriture de ce qui deviendra son premier roman, Et l'âne vit l'ange, dont les thèmes bibliques et le lyrisme noirs reflètent les préoccupations exprimées dans les paroles de ses chansons pour les Bad Seeds. À cette époque, s'étant séparé d'Anita Lane, il vit une histoire avec une Berlinoise du nom d'Elisabeth Recker. Au cours de ses années de vie à Berlin, il met la touche finale à quatre albums des Bad Seeds : The First Born is Dead en 1985, Kicking Against the Pricks (album de reprises) et Your Funeral... My Trial en 1986, et Tender Prey en 1988. Cette même année, il publie aussi King Ink[30] : recueils de textes de chansons et de pièces de théâtre, incluant une partie de son travail avec l'artiste américaine Lydia Lunch, son ex petite-amie.

En 1989, après avoir terminé son premier roman, Et l'âne vit l'ange, Nick Cave quitte Berlin-Ouest, peu de temps avant la chute du mur, pour s'installer à São Paulo, au Brésil, où il fait la connaissance d'une styliste brésilienne du nom de Viviane Carneiro, qu'il épouse et avec qui il aura un fils, Luke, né en 1991. Ce dépaysement et la saudade brésilienne lui inspireront la plupart des chansons de The Good Son. Nick Cave a également trois autres enfants résidant en Australie. En 1993, il retourne s'installer à Londres, où il vit dans les environs de Brighton, au Royaume-Uni, en compagnie de son épouse Susie Bick, ancienne mannequin et actrice britannique dont il est tombé amoureux la première fois qu'il l'a vue, au Victoria and Albert Museum[31]. Le couple est parent de jumeaux, Earl et Arthur.

La musique de Nick Cave illustre plusieurs films de Wim Wenders, dont Les Ailes du désir en 1987, dans lequel Nick Cave apparaît en concert, Jusqu'au bout du monde en 1991, Si loin, si proche ! en 1993 et The Soul of a Man en 2003, et fait partie de la distribution du film australien indépendant Ghosts… of the Civil Dead, réalisé par John Hillcoat en 1988, dont il a coécrit le scénario ; et dans le film Johnny Suede de Tom DiCillo, en 1991, aux côtés de Brad Pitt[32]. Sa musique figure à la BO de nombreux films comme Des hommes sans loi de John Hillcoat en 2012 ou encore The Road en 2009, et des séries comme True Detective et Peaky Blinders. Il a également fait plusieurs apparitions en tant qu'acteur ou en caméo[32].

Collaborations

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En 1996, Nick Cave and the Bad Seeds publient l'album Murder Ballads, un recueil de chansons sur le thème du meurtre. Nick Cave y interprète deux duos : Henry Lee avec la chanteuse britannique PJ Harvey, avec qui il vit une brève histoire d'amour, et Where the Wild Roses Grow, avec la star de la pop australienne Kylie Minogue. Ce second titre connaît un franc succès à l'échelon international, et remporte en 1996 trois ARIA Awards en Australie, dont celui de la « Chanson de l'année ». L'album suivant, The Boatman's Call, qui paraît en 1997, marque une rupture de style radicale par rapport à la structure narrative quasi-théâtrale de Murder Ballads, Nick Cave choisissant d'adopter cette fois un ton autobiographique intimiste pour évoquer dans ses morceaux ses relations avec Viviane Carneiro et PJ Harvey. En 1998 paraissaient à la fois une compilation Best of des morceaux les plus populaires des albums antérieurs de Nick Cave and the Bad Seeds[33] et, en Australie exclusivement, une compilation non officielle de divers artistes ayant inspiré Nick Cave, Original Seeds (en) comprenant, entre autres, des morceaux de Johnny Cash et de Leonard Cohen.

En octobre de la même année, Nick Cave signe une introduction à l'Évangile selon Marc parue dans la collection Pocket Canon Bible Series ; un deuxième volet, Original Seeds Volume 2, sort en 2004. La même année, Nick Cave collabore avec le groupe Current 93, notamment sur leur album All the Pretty Little Horses, sur lequel il lit des extraits des Pensées de Blaise Pascal. Après la sortie de Murder Ballads, Nick Cave décide de s'éclipser quelque temps de la scène publique afin de régler ses problèmes de dépendance à l'héroïne et à l'alcool. Il refait surface quatre ans plus tard, en 2001, ressourcé, avec un album complexe et sombre auquel ont collaboré Kate et Anna McGarrigle, No More Shall We Part, qui reçoit un excellent accueil, tant de la part des critiques que de la part des fans, puis en interprétant une reprise des chansons Let It Be et Here Comes the Sun en single. En 2004, Nick Cave et le groupe des Bad Seeds avaient composé la chanson Crazy Love de Marianne Faithfull, parue sur son album Before the Poison. Nick a collaboré par une chanson complète et une composition à l'album Give my Love to London de Marianne Faithfull, et interprète une des dix-neuf versions de Daisy Bell reprises sur l'album-concept The Music Gay Nineties Old Tyme: Daisy Bell - sorti le , il s'agit d'un projet initié par le peintre Mark Ryden. Nick Cave écrit en 2004 le scénario du film The Proposition, qui sort en Australie, en octobre 2005, et courant 2006 dans le reste du monde. Situé dans l'outback australien, ce western poétique et violent, réalisé par John Hillcoat, fait notamment se croiser les acteurs Guy Pearce, John Hurt et Emily Watson. La B.O. est enregistrée par Nick Cave, épaulé par son complice Warren Ellis[34], et mise sur le marché une semaine avant la sortie australienne du film[37].

Tournées solo

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À partir des années 1990, Nick Cave effectue des tournées « seul en scène », en plus de ses concerts avec les Bad Seeds. Pour ces concerts sans les Bad Seeds au complet, le groupe se compose de Nick Cave au piano et d'une équipe variable de trois autres musiciens à la basse, à la batterie et au violon. Le trio avec lequel Nick Cave tourne en 2006 inclut trois membres des Bad Seeds : Martyn P. Casey ou Susan Stenger, Jim Sclavunos et Warren Ellis (surnommés les Mini-Seeds). En , on le retrouve en choriste et pianiste au Subterania Club, une scène londonienne, pour un concert de John Cale avec entre autres Chrissie Hynde. En 2000, il co-écrit et compose Little Water Song pour l'album Punishing Kiss de Ute Lemper, reprise en français sur un CD-bonus dans une édition limitée.

Johnny Cash

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La même année, Johnny Cash, l'une des idoles de Nick Cave, reprend le titre The Mercy Seat, emblématique des Bad Seeds sur l'album American III: Solitary Man. Il rend ainsi la politesse à Nick Cave qui avait, quelques années auparavant, sur Kicking Against the Pricks, repris The Folksinger. Nick Cave est ensuite convié, comme plusieurs autres artistes des scènes rock et country, à participer à la rédaction des notes de pochette de la rétrospective consacrée à Johnny Cash à l'occasion de son 70e anniversaire : The Essential Johnny Cash (en). Les carrières des deux artistes se croisent encore un moment, en 2002, le temps d'un duo sur le quatrième opus de la série American Recordings de Johnny Cash (American IV: The Man Comes Around). Ils reprennent pour l'occasion I'm So Lonesome I Could Cry, célèbre chanson d'une autre légende de la country, Hank Williams. Dans le coffret posthume Johnny Cash: Unearthed se trouve un ultime duo rassemblant Johnny Cash et Nick Cave : il s'agit de leur version de Cindy, chanson traditionnelle américaine. Nick Cave a enregistré une version du morceau Disco 2000 du groupe Pulp, paru comme face B de leur single Bad Cover Version en 2001.

En 2003, consécutivement à l'échec commercial de l'album Nocturama pour lequel Nick et son groupe ne sont pas partis en tournée promotionnelle, Blixa Bargeld annonce qu'il quitte le groupe afin de se consacrer davantage à Einstürzende Neubauten. Hormis Nick Cave lui-même, Mick Harvey demeure alors le seul membre restant de la composition originelle des Bad Seeds. L'année suivante paraît le premier double album du groupe, Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus, L'année 2005 est celle de la sortie de B-Sides and Rarities, coffret de trois disques rassemblant pour la première fois cinquante-six chansons jusqu'alors éparpillées : faces B de singles, raretés et morceaux figurant sur des bandes originales de films. Après le séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien ayant violemment touché l'Asie du Sud-Est, Nick Cave fait une apparition au concert Wave Aid à Sydney, organisé afin de récolter des fonds pour les organisations humanitaires travaillant dans les régions dévastées.

Fin 2006, il fonde avec trois autres membres des Bad Seeds, Jim Sclavunos, Warren Ellis et Martyn P. Casey, un nouveau groupe de garage rock, baptisé Grinderman, dont le premier album sort en mars 2007. Nick Cave y joue pour la première fois de la guitare en studio. En 2007, il revient à la composition de BO avec Warren Ellis, pour le film L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, et apparaît dans une des scènes finales dans le rôle d'un musicien, et en 2010, sa chanson O Children, extraite de l'album Abattoir Blues/The Lyre of Orpheus, est utilisée dans Harry Potter et les Reliques de la Mort lors de la scène où Harry et Hermione dansent brièvement dans la tente.

Début 2008, Nick Cave and The Bad Seeds signent un retour salué par les critiques avec Dig, Lazarus, Dig!!!, album qualifié de gothique par le NME[38], qui s'inspire librement de la résurrection de Lazare ; la chanson Up jumped the devil est utilisée comme générique de l'épisode 3 du jeu vidéo Alan Wake (XBOX 360). Début 2009, Mick Harvey, qui a accompagné Nick dans tous ses projets musicaux depuis leur adolescence, décide de se séparer des Bad Seeds. Le second roman de Nick Cave The Lonesome Death Of Bunny Monroe, paru chez Faber & Faber le est sorti en même temps qu'une nouvelle BO composée pour l'occasion ; la version française est disponible chez Flammarion sous le titre La Mort de Bunny Munro. Nick Cave et John Hillcoat projettent de réaliser un second film ensemble, une comédie située en Grande-Bretagne, dont le titre provisoire est Death of a Ladies Man (référence à Leonard Cohen). À partir de 2011, il enchaîne les sorties de collaborations avec sa collègue de maison de disque Neko Case pour une reprise de She's not there, du groupe de The Zombies, ainsi qu'avec le groupe UNKLE[39] pour leur album à paraître, sur le titre Money and Run. Deux compositions et participations sortent également pour l'album West of Memphis : Voices for Justice, plaidoyer contre la peine de mort inspiré par le cas des West Memphis Three.

Push The Sky Away et 2013

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En 2013, l'album Push The Sky Away de Nick Cave & the Bad Seeds reçoit un bon accueil critique. Le NME qualifie le chanteur de « grand lord gothique » et présente le disque comme un « chef-d’œuvre majestueux et triste »[40].

Décès d'Arthur

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Le , le fils de Nick Cave, Arthur Cave, meurt à l’âge de 15 ans, sous l’emprise de LSD, d'une chute accidentelle d'une falaise de 18 mètres à Brighton[41],[42]. En , il sort l'album Skeleton Tree avec les Bad seeds, dont le ton témoigne de la tragédie récente. À la sortie internationale de cet album, précède la diffusion, la veille, du documentaire One More Time With Feeling qui raconte l'histoire de la création de cet album[43].

Décès de Jethro

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Le , son fils aîné Jethro, atteint de schizophrénie, se donne la mort[44]. La même année, Nick Cave publie l'ouvrage Faith, Hope and Carnage, dans lequel il livre son rapport de la musique à la foi. L'artiste y raconte comment la musique l'a aidé à surmonter le chagrin, et établit un lien étroit entre musique et spiritualité : « C'est la forme artistique qui répond le mieux à notre besoin de combler notre manque de Dieu, parce qu'elle permet de nous sentir moins seuls : elle nous connecte spirituellement[44]. »

Légendes autour de Nick Cave

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  • On raconte que Nick Cave serait membre d'une société semi-secrète humoristique fondée par le réalisateur Jim Jarmusch, « The Sons of Lee Marvin », qui réunit des célébrités telles que Benicio del Toro et Tom Waits, dont les traits du visage pourraient laisser croire qu'ils sont les fils de l'acteur Lee Marvin.
  • Nick Cave a déclaré que la cicatrice qu'il porte à la joue gauche lui a été faite par Anita Lane du temps où ils étaient ensemble, au cours d'une bagarre au couteau entre eux.
  • Nick Cave a joué son morceau fétiche, The Mercy Seat, écrit à Berlin[45], à l'occasion de la quasi-totalité des concerts qu'il a donnés depuis 1988, en solo comme avec son groupe.

Le mercredi marque le début d'une nouvelle campagne de PETA, association destinée à établir et protéger les droits de tous les animaux. Engagé pour cette cause, le titre Breathless de Nick Cave est la bande-son d’un clip vidéo avec Iggy Pop, engagé également[46].

Distinction

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Nick Cave est nommé Officier de l'Ordre d'Australie en janvier 2017 pour son « service distingué aux arts de la scène en tant que musicien, auteur-compositeur, auteur et acteur, tant au niveau national qu'international, et en tant que contributeur majeur à la culture et au patrimoine musicaux australiens »[47].

Discographie

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Albums studio

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Compilations et Albums en public

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  • 2021 : Carnage
  • 2023 : Australian Carnage: Live at the Sydney Opera House(Concerts enregistrés les 16, 17 & 18 décembre 2022 durant leur tournée australienne)

Collaborations de Nick Cave

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  • 1987 : The Atra Virago, lecture d'un extrait de Et l'âne vit l'ange pour l'album Smack my Crack, compilation de lectures d'artistes divers.
  • 1997 : September Songs: The Music of Kurt Weill - Nick Cave y interprète Mack the Knife
  • 1999 : And the Ass Saw the Angel, lecture d'extraits du roman avec accompagnement musical - en collaboration avec Ed Clayton-Jones et Mick Harvey
  • 2000 : The Secret Life of the Love Song & The Flesh Made Word : Two Lectures by Nick Cave - Lectures, récitation, plus cinq chansons[50]
  • 2014 : Shell Shock - opéra de Nicholas Lens, livret de Nick Cave, (2CD)
  • 2020 : AngelHeaded Hipster : The Songs Of Marc Bolan & T.Rex : Cosmic Dancer
  • 2020 : L.I.T.A.N.I.E.S, opéra confiné, composition de Nicholas Lens, livret de Nick Cave

Albums autour de Nick Cave

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Musiques de film

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Participations

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Compilations

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Sélection de vidéos et DVD

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Publications

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En français

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Filmographie

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Scénariste

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Distinctions

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Notes et références

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  1. Reynolds 2007, p. 521-522.
  2. (en) Lewis, Luke, « Release The Bats - It's The 20 Greatest Goth Tracks »,  : « 7. The Birthday Party – Release The Bats. Knuckle-dragging drums. Sickening, scything distortion. Barely comprehensible vocals in the Vic Reeves 'club style': here was a compelling sonic template for goth's lunatic fringe. Most gothic moment: Nick Cave's blood-curdling shriek: "Whooaaargh! BITE!" It was a story about vampire sex was promoted by an advert with the words "Dirtiness is next to antigodliness". »
  3. Prononciation en anglais australien retranscrite par la norme API.
  4. (en) Andrew Trendell, « Nick Cave on the impact of Red Right Hand being used in Peaky Blinders », sur New Musical Express, (consulté le ).
  5. Le générique de cette série utilise la célèbre chanson Red Right Hand extraite de l'album Let Love In de Nick Cave and the Bad Seeds[4].
  6. Deniau 2018, p. 220-222.
  7. Daniel Kreps, « Nick Cave et Warren Ellis : écoutez leur musique pour le film Blonde », sur Rolling Stone, (consulté le ).
  8. Larisha Paul, « Amy Winehouse et Nick Cave dans Back to Black », sur Rolling Stone, (consulté le ).
  9. (en) Damian Jones, « Listen to Nick Cave’s surprise new medley from Joker: Folie à Deux », sur New Musical Express, (consulté le ).
  10. Fabrice Gaignault, « Nick Cave, portrait d'un rocker inoxydable », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès payant).
  11. Deniau 2018, p. 8.
  12. a et b Deniau 2018, p. 11.
  13. Deniau 2018, p. 9.
  14. « Fiche artiste : Nick Cave », sur Rock & Folk (consulté le ).
  15. (en) Jo Wadsworth, « Nick Cave's house sold for £2.9m », sur Brighton and Hove News, (consulté le ).
  16. Hoskyns 2011, p. 285, note 1
  17. Push The Sky Away, "On the Inside Sleeve", ABC Radio National
  18. Hoskyns 2011, p. 18
  19. (en) « Nick Cave : Prick Me Do I Not Bleed? », sur rocksbackpages.com (consulté le ).
  20. Nick Cave 2007, p. 119.
  21. a et b Philippe Robert, Post-Punk, No Wave, Indus & Noise : chronologie et chassés-croisés, Le mot et le reste, (ISBN 978-2360540198), p. 150-151.
  22. (en) Phil Graham, Music, Management, Marketing, and Law : Interviews Across the Music Business Value Chain, Springer, (ISBN 978-3030021429, lire en ligne), p. 77.
  23. L'agent artistique John Watson, qui a travaillé avec de nombreux artistes australiens, avait déclaré : « The Birthday Party s'est transplanté à Londres, Nick Cave est devenu Nick Cave, le culte de Birthday Party et celui de Nick n'auraient jamais été ce qu'ils étaient s'ils étaient restés à Melbourne[22] ».
  24. Nick va même jusqu'à dire qu'il n'avait tout simplement plus envie de chanter ses chansons.
  25. Reynolds 2007, p. 521.
  26. a et b Jean-Baptiste Roch, « Playlist : trente ans de carrière du rocker australien Nick Cave en vidéos », sur Télérama, (consulté le ).
  27. Le journaliste Philippe Robert rapproche l'univers blasphématoire et halluciné de Birthday Party de celui des Cramps, pionniers et figures de proue du mouvement psychobilly[21].
  28. (en) Robert Palmer, Blues & Chaos : The Music Writing of Robert Palmer, Scribner, (ISBN 978-1416599753), p. 279.
  29. (en) Nix Lowrey. "In The Batcave With Mr & Mrs Fiend : Alien Sex Fiend On Goth & Marriage", dans Thequietus.com du 8 septembre 2010.
  30. King Ink 2 sortit quelques années plus tard. Les traductions parues chez Le Serpent à Plumes de Nick Cave sont de mauvaise qualité, et ne reprennent aucune des illustrations ou photos des éditions originales
  31. Abusing the Muse, 2008
  32. a et b Luc Lagier, « Nick Cave au cinéma », sur Blow-Up, Arte, .
  33. ainsi qu'un album reprenant des titres joués lors de deux concerts enregistrés au Royal Albert Hall de Londres
  34. Julien Beaunay et Julien Savès, « Warren Ellis : "Composer pour le cinéma, c'est faire ce que je veux sans être forcément en première ligne" », sur Les écrans terribles, (consulté le ).
  35. (en) « The Proposition [Original Soundtrack] - Nick Cave & Warren Ellis », sur AllMusic (consulté le ).
  36. (en) « The Proposition (2005) - John Hillcoat », sur AllMovie (consulté le ).
  37. Plus précisément, la bande originale a été commercialisée le [35], un peu plus d'une semaine avant la sortie officielle du film le [36].
  38. Dig!!! Lazarus Dig!!! (album review), NME, 21 February 2008, consulté le 15-2-2013, "a gothic psycho-sexual apocalypse"
  39. Leur première collaboration date d'un remix par UNKLE du titre de Grinderman Hyper Worm Tamer
  40. (en) Jenny Stevens, « Push The Sky Away », NME, (consulté le )
  41. Mort accidentelle du fils du rockeur Nick Cave, Le Figaro, 15 juillet 2015.
  42. [1]
  43. « Nick Cave : un film en salles uniquement jeudi raconte la création douloureuse de son nouvel album » (consulté le )
  44. a et b Yves Bigot, « Let It Be », Rolling Stone, no 151,‎ , p. 13 (ISSN 1764-1071).
  45. WTF with Marc Maron, épisode 403 (4 juillet 2013)
  46. [2]
  47. (en-US) Lars Brandle, « Jimmy Barnes, Nick Cave and Paul Kelly Recognized in Australia Day Honors », sur Billboard, (consulté le )
  48. Les deux derniers EP sont plus tard sortis en un seul CD
  49. [3]
  50. Texte disponible dans The Complete Lyrics (2013) (ISBN 978-0-241-96658-7)
  51. « Nick Cave - To Be By Your Side », sur Last.fm (consulté le ).
  52. version augmentée et compilée de King Ink I et King Ink II et diverses lectures déjà parues, notamment en bootleg
  53. « Une lettre de Nick Cave adressée à la chaîne MTV », sur La Première, (consulté le )

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrages en français

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  • Nick Cave et Sean O'Hagan (trad. de l'anglais par Serge Chauvin), Foi, espérance et carnage, Table Ronde, coll. « Quai Voltaire », , 368 p. (ISBN 979-1037111517).
  • Arthur-Louis Cingualte, L'Evangile selon Nick Cave : Le Gospel de l'âge du fer rouillé, Eclisse, , 160 p. (ISBN 978-2490295029).
  • Christophe Deniau, Nick Cave : l'intranquille, Le Castor Astral, (réimpr. 2023) (1re éd. 2017), 309 p. (ISBN 979-1027801374, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    première édition parue chez Acetate Éditions à La Varenne-Saint-Hilaire (ISBN 978-2-9559950-0-6).
  • François Girodineau, Nick Cave & The Bad Seeds : Tender Prey, Densité, coll. « Discogonie » (no 10), , 110 p. (ISBN 978-2919296330).
  • Laurent Rieppi et Antoine Binamé, Nick Cave : Mauvaise graine, Rock & Folk, , 200 p. (ISBN 978-2380582604).

Ouvrages en anglais

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Autres ouvrages

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  • Barney Hoskyns (trad. de l'anglais par Corinne Julve), Tom Waits, une Biographie : Swordfishtrombones et chiens mouillés, Paris, Rivages, , 456 p. (ISBN 978-2-7436-2467-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Simon Reynolds (trad. de l'anglais par Aude de Hesdin), Rip It Up and Start Again : Post-Punk 1978-1984, Allia, (ISBN 978-2844852328), « Dark things : le gothique et le retour du rock », p. 510-531.

Bande dessinée

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Vidéographie

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Sources diverses

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  • (en) 1998 et 2004 : Notes de pochette des CD Original Seeds: Songs that inspired Nick Cave and the Bad Seeds, Kim Beissel, Éd. Rubber Records

Articles connexes

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Liens externes

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