Nantoin
Nantoin | |
Le moulin à eau et sa grande roue à aubets (monument historique). | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Arrondissement de Vienne |
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jean-Claude Cretinon 2019-2020 |
Code postal | 38260 |
Code commune | 38274 |
Démographie | |
Gentilé | Nantuyots/Nantuyotes |
Population | 472 hab. (2016 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 26′ 20″ nord, 5° 16′ 15″ est |
Altitude | Min. 430 m Max. 609 m |
Superficie | 9,5 km2 |
Élections | |
Départementales | Bièvre |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Porte des Bonnevaux |
Localisation | |
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Nantoin est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis le , elle est une commune déléguée de Porte des Bonnevaux[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Nantoin se situe à flanc de coteaux dans la forêt des Bonnevaux. Dominant la plaine du Liers. La forêt occupe 50 % de la superficie communale. Nantoin comprend 10 étangs (Petit Étang, Mucillor, Malymorte, Eau Noire, la Grande Chaume, Roux, Orgières, Charlin, Rif Blanc et Girard) tous situés dans la forêt des Bonnevaux.
Toponymie
[modifier | modifier le code]« Nantoin » vient du mot « nant » qui signifie « ruisseau ». C'est ici que la Gère prend sa source. Lieu de culte gaulois à la déesse Nanto-suelta[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1927, la commune défraye le chronique à l'occasion du Mystère de Nantoin : le 2 décembre meurt d'un coup de fusil de chasse l'ancien maire Louis Crétinon et disparaît Paul Berrier (jeune marié de 27 ans). Le meurtrier ne sera jamais arrêté [3],[4].
Le , la commune fusionne avec Arzay, Commelle et Semons pour former la commune nouvelle de Porte des Bonnevaux dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [1].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6].
En 2016, la commune comptait 472 habitants[Note 1], en évolution de +7,52 % par rapport à 2010 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le moulin à eau de Nantoin, du XIXe siècle, est doté par la famille Reypin d’une roue à augets métallique, de 10 mètres de diamètre sur 1 mètre de largeur ; il s’agit d'une des plus grandes roues conservées en France ce qui lui vaut d'avoir été pour partie classé et pour partie inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [9]. Le système hydraulique comprenant la grande roue et l'ensemble du dispositif qui l'accompagne fait l'objet du classement, tandis que la retenue et l'adduction d'eau au moulin du système hydraulique font l'objet d'une inscription partielle. Propriété privée accessible au public (fléchage pour parking et chemin pour se rendre à la réserve du moulin)possibilité de visite en contactant le propriétaire
Autres monuments notables
[modifier | modifier le code]- l'église Saint-Martin de Nantoin
- la maison Royon, du XIIIe siècle
- le lavoir de Bonnafond
- le lavoir du Rivier
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Avec une importante surface boisée (forêt des Bonnevaux) et un grand nombre d'étangs, Nantoin compte une des plus grandes populations d'Odonata de la région. Elle abrite aussi une grande diversité d'oiseaux d'eau, comme le Héron pourpré ou le Blongios nain.
La forêt de Nantoin (comme l'ensemble des Bonnevaux) est classée en ZNIEFF.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Ninon Vallin a passé toute son enfance au village[10]
- En , le connétable de Bourbon déguisé en serviteur et déclaré traître au royaume de France, se restaure avec ses compagnons de fuite dans une auberge de Nantoin. Son complice Pompérant garde son sang-froid et nie toute participation à cette trahison. Les hommes atteindront Besançon début octobre après une errance de plusieurs semaines.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Nantoin possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- Lionel Beffre, « Recueil des actes administratifs n°38-2018-136 : Arrêté portant création de la commune nouvelle Porte des Bonnevaux » [PDF], sur isere.gouv.fr, (consulté le ), p. 195-198
- Henri (1872-1927) Auteur du texte Hubert, Divinités gauloises : Sucellus et Nantosuelta, Epona, dieux de l'autre monde / H. Hubert, (lire en ligne)
- https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/11/29/isere-crime-mysterieux-a-nantoin-le-juge-se-fait-lyncher
- « Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste] », sur Gallica, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Moulin », notice no PA38000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Isère magazine décembre 2009