NGC 577
NGC 577 | |
La galaxie spirale intermédiaire NGC 577 | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Baleine |
Ascension droite (α) | 01h 30m 40,7s[1] |
Déclinaison (δ) | −01° 59′ 40″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 12,9 [2] 13,8 dans la Bande B [2] |
Brillance de surface | 14,04 mag/am2[2] |
Dimensions apparentes (V) | 1,9′ × 1,5′ [2] |
Décalage vers le rouge | +0,019827 ± 0,000019 [1] |
Angle de position | 140° [2] |
Localisation dans la constellation : Baleine | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 5 944 ± 6 km/s [1] |
Distance | 83,23 ± 5,83 Mpc (∼271 millions d'al) [1] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie spirale barrée |
Type de galaxie | (R')SB(r)a pec[1] SBa[2] (R)SB(rs)a?[3] |
Dimensions | environ 54,58 kpc (∼178 000 al)[1],[a] |
Découverte | |
Découvreur(s) | Aaron Nichols Skinner[3] |
Date | [3] |
Désignation(s) | NGC 580 PGC 5628 UGC 1080 MCG 0-4-165 CGCG 385-165 IRAS 01281-0215 [2] |
Liste des galaxies spirales barrées | |
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NGC 577 est une vaste galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Baleine. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 5 643 ± 22 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 83,2 ± 5,8 Mpc (∼271 millions d'al)[1].
NGC 577 a été découverte par l'astronome américain Aaron Nichols Skinner. Cette galaxie a été observée par l'astronome allemand Wilhelm Tempel le et inscrite au New General Catalogue sous la désignation NGC 580[3].
Avec une brillance de surface égale à 14,04 mag/am2, on peut qualifier NGC 577 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.
Groupe de NGC 545 et Abell 194
[modifier | modifier le code]NGC 577 fait partie du groupe de NGC 545, la plus grosse et la plus brillante galaxie de ce groupe[4]. Le groupe de NGC 545 fait partie d'un ensemble plus vaste, l'amas galactique Abell 194[5],[6].
Deux galaxies de ce groupe, NGC 545 et NGC 547, produisent d'immenses et puissants jets de matière dans la région qui entoure leur trou noir supermassif central[7]. Ces jets ont été captés en onde radio par les radiotélescopes du VLA et sont montrés en violet sur l'image de l'amas ci-dessous. Les jets de ces deux galaxies en interaction gravitationnelle sont projetés à des distances d'environ 250 000 années-lumière[7]. Le jet plus court de la galaxie NGC 541, un peu plus bas à droite, entre en collision avec un nuage d'hydrogène coloré en bleu foncé qui a aussi été détecté en onde radio par le VLA. L'onde de choc créé par ce jet a engendré une zone de formation de formation d'étoiles, colorée en bleu pâle, imagée dans le visible par le télescope de 2,3 m de l'observatoire de Siding Spring en Australie. Ce type assez rare de pouponnière d'étoiles est connu sous le nom d'objet de Minkowski[8],[7], un exemple de trou noir créant la vie dans l'univers sous forme d'étoiles bébés.
Outre NGC 577, les principales galaxies du groupe de NGC 545 sont NGC 530, NGC 530, NGC 541, NGC 547, NGC 560, NGC 564, NGC 570, NGC 585, UGC 892 et UGC 1062 (respectivement CGCG 0118.7-0048 et CGCG 0126.4-0049 notées 0118-0048 et 0126-0049 dans un article d'Abraham Mahtessian paru en 1998)[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Results for object NGC 577 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le )
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 500 à 599 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 577 » (consulté le )
- (en) « NGC 545 -- Brightest galaxy in a Cluster (BCG) » (consulté le )
- Akos Bogdan, Ralph P Kraft, William Forman, Christine Jones et al., « CHANDRA AND ROSAT OBSERVATIONS OF ABELL 194: DETECTION OF AN X-RAY CAVITY AND MAPPING THE DYNAMICS OF THE CLUSTER », The Astrophysical Journal, vol. 743 #1, , p. 11 pages (DOI 10.1088/0004-637X/743/1/59, lire en ligne)
- (en) « Abell 194, Sky & Telescope, septembre 2017 » (consulté le )
- (en) « Star birth triggered by a jet from a black hole » (consulté le )
- Steve Croft, Wil van Breugel, Win de Vries et al., « Minkowski's Object: A Starburst Triggered by a Radio Jet, Revisited », The Astrophysical Journal, vol. 647 #2, , p. 52 pages, 15 figures (DOI 10.1086/505526, lire en ligne)
- Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3, , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) NGC 577 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 577 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 577 sur spider.seds.org
- (en) NGC 577 sur la base de données LEDA
- (en) NGC 577 sur WikiSky
- (en) NGC 577 sur le site du professeur C. Seligman