Nélida Piñón
Naissance | |
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Nom de naissance |
Nélida Cuíñas Piñón |
Nationalités |
espagnole (à partir de ) brésilienne |
Formation | |
Activités |
Membre de |
Académie royale galicienne (- Académie brésilienne des lettres Académie mexicaine de la langue Académie royale espagnole Academia Brasileira de Filosofia (d) |
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Distinctions |
Prix Princesse des Asturies de littérature () Liste détaillée Médaille Castelao () Premio FIL de Literatura en Lenguas Romances (en) () Ordre du Mérite culturel (en) () Docteure honoris causa de l'université de Poitiers () Docteur honoris causa de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle () Cena Rosalíe de Castrové v portugalštině (d) () Prix international Menéndez Pelayo () Prix Jabuti () Prix Princesse des Asturies de littérature () Docteure honoris causa de l'université nationale autonome du Mexique () Prix Casa de las Américas () Lusophony Awards (d) |
A República dos Sonhos (d) |
Nélida Piñón, née le à Rio de Janeiro et morte le à Lisbonne, est une écrivaine brésilienne membre de l'Académie brésilienne des lettres.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle est née en mai 1937 à Rio de Janeiro[1],[2]. Son prénom de Nélida est une anagramme du prénom de son grand-père, Daniel. Ses grands-parents étaient des immigrants galiciens, de Cotobade dans la province de Pontevedra.
Nélida Piñón passe une partie de son enfance en Espagne[3]. Elle effectue des études supérieures de journalisme à Rio de Janeiro[3]. Elle devient rédactrice en chef et membre du conseil éditorial de plusieurs revues au Brésil et à l'étranger, tout en se consacrant à l'écriture.
Son livre Une république des rêves, publié au Brésil en 1984, traite de l'émigration telle que l'ont vécu ses grands-parents depuis la Galice au Brésil et les multiples difficultés et épreuves qu'ils ont subis[2].
Elle entre à l'Académie brésilienne des lettres en 1989, et en devient sept ans plus tard la première femme présidente[2]. Elle se voit décerner en 2005 le Prix Princesse des Asturies pour la littérature[1].
Elle meurt à Lisbonne en décembre 2022[1],[2],[4]. Son corps est rapatrié au Brésil, et est inhumé au mausolée de l’Académie brésilienne des lettres, dans un cimetière de Rio de Janeiro[1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1995 : prix Juan Rulfo décerné par Radio France internationale (RFI)
- 1996 : première femme à devenir membre de l'Académie brésilienne des lettres
- 1998 : docteur honoris causa de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle
- 2005 : prix Princesse des Asturies de littérature
- 2007 : docteur honoris causa de l'université nationale autonome du Mexique
- 2010 : prix Casa de las Américas
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Guía-mapa de Gabriel Arcanjo, 196)
- Madeira Feita Cruz, 1963
- Tempo das frutas, 1966
- traduit en français sous le titre Le Temps des fruits par Violante do Canto et Yves Colemanu, Paris, Éditions des Femmes, 1993, 189 p. (ISBN 2-7210-0433-6)
- Fundador, 1969
- traduit en français sous le titre Fundador par Violante do Canto et Yves Colemanu, Paris, Éditions des Femmes, 1998, 379 p. (ISBN 2-7210-0469-7)
- A casa da Paixao, 1972
- traduit en français sous le titre La Maison de la passion par Geneviève Leibrich, Paris, Éditions Stock, coll. « Nouveau Cabinet Cosmopolite », 1980, 186 p. (ISBN 2-7210-0469-7)
- Sala de armas (1973)
- traduit en français sous le titre La Salle d’armes par Violante do Canto et Yves Colemanu, Paris, Éditions des Femmes, 2005, 198 p. (ISBN 2-7210-0517-0)
- Tebas de mi corazón (1974)
- La fuerza del destino (1977)
- - traduit en français sous le titre La Force du destin par Geneviève Leibrich, Paris, Éditions des Femmes, 1987, 200 p. (ISBN 978-2-7210-0314-0)
- El calor de las cosas (1980)
- A doce canção de caetana
- O pão de cada dia
- Até amanhã, outra vez
- O presumível coração da América
- A república dos sonhos (1984)
- traduit en français sous le titre La République des rêves par Violante do Canto et Yves Colemanu, Paris, Éditions des Femmes, 1990, 933 p. (ISBN 2-7210-0319-4)
- Vozes do Deserto (2004)
- Um dia chegarei a Sagres(2020)
- traduit en français sous le titre Un jour j’irai à Sagres par Antoinette Fouque, Paris, Éditions des Femmes, 2022, 480 p. (ISBN 978-2-7210-0962-3)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « L’écrivaine Nelida Pinon, première femme présidente de l’Académie brésilienne des lettres, est morte à 85 ans », Le Monde, (lire en ligne)
- « Décès de l'écrivaine brésilienne Nelida Piñón à 85 ans », Le Figaro, (lire en ligne)
- Tania Pelligrini, « Piñón, Nélida [Rio de Janeiro 1937] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3456-3457
- « L’écrivaine brésilienne Nelida Piñón s’éteint à 85 ans », La Presse, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en mai 1937
- Naissance à Rio de Janeiro
- Romancière brésilienne
- Étudiant de l'université pontificale catholique de Rio de Janeiro
- Docteur honoris causa de l'université nationale autonome du Mexique
- Docteur honoris causa de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle
- Lauréat du prix Princesse des Asturies de littérature
- Lauréat du prix Casa de las Américas
- Membre de l'Académie brésilienne des lettres
- Membre de l'Académie mexicaine de la langue
- Membre de l'Académie royale espagnole
- Décès à 85 ans
- Décès à Lisbonne
- Décès en décembre 2022