Moon (film)
Réalisation | Duncan Jones |
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Scénario |
Nathan Parker Duncan Jones |
Musique | Clint Mansell |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Sony Pictures Classics Stage 6 Films (en) Liberty Films Xingu Films |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | Science-fiction, drame |
Durée | 97 minutes |
Sortie | 2009 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Moon est un film de science-fiction britannique écrit et réalisé par Duncan Jones, sorti en 2009.
Ce film est présenté pour la première fois au festival du film de Sundance, le .
En France, Moon n'a jamais fait l'objet d'une sortie cinéma en bonne et due forme. Il a néanmoins été projeté dans les salles lors de plusieurs festivals, dont le Festival international du film fantastique de Gérardmer le , le festival du film anglais et irlandais d'Ajaccio Under My Screen (4 au ), et le Festival européen du film fantastique de Strasbourg, où il a reçu le premier prix.
Ce film a reçu une bonne critique, entre autres au festival du film de Sundance, a reçu le prix du jury et le prix du public au Festival du film fantastique de Gérardmer 2010, a été considéré comme meilleur film indépendant britannique à la 12e cérémonie des British Independent Film Awards et a gagné le prix de British Academy of Film and Television Arts en 2010.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Sam Bell est un employé de la société Lunar, entreprise d'extraction d'hélium 3. Cette ressource-clef répond à la crise énergétique grandissante sur Terre tout en fournissant une énergie propre. L'hélium 3 n'est récupérable que dans le régolithe (poussière lunaire), ce qui a imposé à Lunar de bâtir une station spatiale lunaire très automatisée dont un employé a la surveillance. Sam Bell y est en poste avec pour seul compagnon GERTY, un ordinateur mobile polyvalent doté de la parole. Arrivant à la fin de son contrat de trois ans, il s'apprête à achever sa longue mission en solitaire et à retrouver sa famille, mais, petit à petit, il est pris d'hallucinations.
Résumé détaillé
[modifier | modifier le code]Lors d'une sortie hors de la base en astromobile, déconcentré par une de ses hallucinations, Sam percute une moissonneuse. Blessé, il perd connaissance. Il se retrouve ensuite à l'infirmerie, sous la surveillance de GERTY, qui lui apprend qu'il a eu un accident. Sam surprend une communication entre le robot et l'entreprise Lunar, alors que les messages directs ne sont plus censés fonctionner depuis un étrange incident technique sur une antenne. Suspicieux vis-à-vis du robot, Sam apprend qu'il a interdiction de sortir de la base avant l'arrivée d'une équipe de réparation envoyée pour la moissonneuse. Sam sabote une conduite de gaz pour faire croire à un impact de météorite sur la base et donc, obliger le robot à le laisser sortir vérifier l'intégrité de la coque de son habitat lunaire. Au lieu d'inspecter la base, Sam se rend sur le lieu de l'accident et fouille le Rover endommagé. Il y découvre un corps encore en vie : à sa grande stupéfaction, celui-ci lui ressemble trait pour trait. L'ayant ramené à la base, il comprend peu à peu qu'ils sont des clones, créés à partir d'un Sam Bell original dont ils utilisent les souvenirs. Le deuxième a été réveillé pour remplacer le premier, et l'interdiction de sortie avait pour but d'éviter une rencontre entre les deux.
Surmontant leurs dissensions initiales, les deux Sam Bell en viennent peu à peu à coopérer pour élucider le mystère de leur identité. Comprenant que les clones ne peuvent provenir que du site lunaire où ils travaillent, ils découvrent en fouillant la base une réserve à clones avec des centaines de corps prêts à être mis en service. L'état du Sam accidenté continue de se dégrader et il comprend que cela est en fait lié à sa durée de vie : trois ans, comme la durée officielle de son contrat. Des enregistrements lui permettent de constater que de nombreux autres clones arrivés en fin de contrat dégénèrent rapidement et que leur corps est incinéré dans un simulacre de capsule de retour sur Terre, et ce pour laisser place au prochain clone. En même temps, le deuxième Sam comprend que le problème de communication est en fait volontairement simulé afin que les clones en poste ne puissent pas contacter la Terre directement. Les deux Sam découvrent ensuite des brouilleurs éloignés de la base, et le premier Sam décide, grâce à un vidéophone portable, de sortir du périmètre brouillé pour appeler chez lui. Il entre en contact avec une jeune adolescente — sa propre fille, ou plutôt celle du Sam originel, bien plus âgée qu'il ne le croyait ; il apprend la mort de sa femme, celle qu'il espérait rejoindre à son retour, ainsi que la présence du « vrai » Sam demeuré sur Terre. Plus tard le deuxième Sam, en consultant l'appel enregistré, comprend lui aussi la vérité.
L'équipe de réparation est en réalité une équipe de « nettoyage » chargée de s'assurer qu'un seul clone à la fois ne soit éveillé. Ils vont donc chercher à faire disparaître l'ancien corps, et, s'ils découvrent deux clones éveillés dans la base, les éliminer pour préserver le secret de l'opération. Le deuxième Sam, considérant que le premier est plus méritant, lui propose d'échanger leur place, de l'envoyer sur Terre, par l'intermédiaire de la capsule d'envois périodiques d'hélium 3 sur Terre, ayant préalablement demandé à GERTY d'initier le réveil d'un autre clone, qu'il s'agira de placer inconscient dans le Rover endommagé (ce qui revient à le condamner à mort). Mais, voyant sa santé se dégrader rapidement (au point qu'il ne soit plus du tout en état de supporter le voyage), et refusant d'utiliser de la sorte un autre être humain (même si celui-ci a été conçu, aussi bien que lui-même, comme un automate interchangeable), le premier Sam refuse et demande à retourner au Rover endommagé afin d'y mourir. Le deuxième Sam pourra ainsi tenter de revenir sur Terre selon le plan initialement prévu. Les deux Sam font ensemble le trajet jusqu'au Rover en échangeant leurs « souvenirs », strictement identiques et fictifs, entre ironie et amertume.
Afin que l'équipe de « réparation » ne soit pas informée de l'évasion, l'ordinateur GERTY, programmé pour assurer la sécurité de l'opérateur « Sam Bell » en toutes circonstances, indique au deuxième Sam comment redémarrer ses systèmes et en vider ainsi la mémoire, laquelle sans cela pourrait le trahir. Tandis que le nouveau clone est sur le point de se réveiller, le deuxième Sam programme in extremis une moissonneuse pour entrer en collision avec un des brouilleurs, afin de permettre les communications en direct, puis s'enfuit dans la capsule. Le premier Sam, encore conscient dans la moissonneuse accidentée, voit d'un hublot la capsule décoller vers la Terre et peut ainsi mourir en paix. Alors que la capsule est en route pour la Terre avec le deuxième Sam à bord, le film se termine par un montage de commentaires télévisés signalant la chute brutale du cours de l'action Lunar, l'accusation pour crime contre l'humanité de l'entreprise à la suite des révélations du clone, et enfin une diatribe dénonçant celui-ci comme « un dingo ou un immigrant illégal » et demandant sa détention.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
- Titre original : Moon
- Titre français : Moon : La face cachée
- Titre québécois : Moon
- Réalisation : Duncan Jones
- Scénario : Duncan Jones, d'après une histoire de Nathan Parker
- Musique : Clint Mansell
- Direction artistique : Hideki Arichi
- Décors : Tony Noble
- Costumes : Jane Petrie
- Photographie : Gary Shaw
- Montage : Nicolas Gaster
- Production : Stuart Fenegan et Trudie Styler (producteurs), Julia Valentine (producteur exécutif), Trevor Beattie, Bil Bungay, Michael Henry et Bill Zysblat (producteurs délégués), Justin Lanchbury (producteur associé)
- Sociétés de production : Sony Pictures Classics, Stage 6 Films (en), Liberty Films, Xingu Films
- Société de distribution : Sony Pictures Classics (États-Unis), Sony Pictures Releasing (France, Royaume-Uni), Métropole Films (Québec)
- Budget : 5 000 000 $ US
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (DeLuxe) — 35 mm — 2,35:1 — son Dolby Digital / Dolby Atmos
- Genre : Science-fiction et drame
- Durée : 97 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis : (première séance au festival du film de Sundance)
- Royaume-Uni :
- Belgique :
- Suisse :
- France : (uniquement en DVD)
- Classification :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Sam Rockwell (VFB : Sébastien Hébrant ; VQ : Gilbert Lachance) : un clone de Sam Bell
- Robin Chalk (en) (VQ : Daniel Picard) : un autre clone de Sam Bell
- Kevin Spacey (VF : Gabriel Le Doze ; VQ : Pierre Auger) : voix de GERTY
- Dominique McElligott (VFB : Valérie Muzzi ; VQ : Geneviève Désilets) : Tess Bell
- Kaya Scodelario (VFB : Maia Baran ; VQ : Aline Pinsonneault) : Eve Bell, adolescente
- Rosie Shaw (VFB : Marcha Van Boven ; VQ : Léa Roy) : Eve Bell, enfant
- Benedict Wong (VQ : François Godin) : Thompson
- Matt Berry (VQ : Denis Michaud) : Overmeyers
- Malcolm Stewart (en) : le technicien
Production
[modifier | modifier le code]Tournage
[modifier | modifier le code]Les spécialistes de décors ont construit une Lune de vingt pieds sur trente (environ 6 × 9 m)[1].
Musique
[modifier | modifier le code]Original Score
Sortie | |
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Durée | 00:55:12 |
Genre | musique de film |
Compositeur | Clint Mansell |
Label | BLACK RECORDS |
Critique |
Pour ce film, Clint Mansell a composé les titres suivants :
No | Titre | Durée | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1. | Welcome to Lunar Industries | 7:11 | |||||||
2. | Two Weeks & Counting… | 2:00 | |||||||
3. | I'm Sam Bell | 3:44 | |||||||
4. | I'm Sam Bell, Too… | 5:05 | |||||||
5. | Memories (Someone We'll Never Know) | 4:52 | |||||||
6. | Are You Receiving? | 3:17 | |||||||
7. | Can't Get There from Here | 3:17 | |||||||
8. | We're Not Programs, GERTY, We're People | 5:10 | |||||||
9. | The Nursery | 3:45 | |||||||
10. | Sacrifice | 3:03 | |||||||
11. | We're Going Home | 3:41 | |||||||
12. | Welcome To Lunar Industries (Three Year Stretch…). | 10:02 | |||||||
00:55:12 |
Le réalisateur Duncan Jones ne cache pas qu'il apprécie la musique de Requiem for a Dream de Darren Aronofsky (2000), aussi réalisée par Clint Mansell. En plein projet de son premier film, Jones n'avait pas encore songé à ce musicien lorsqu'il utilisa d'anciens titres de celui-ci[1].
Accueil
[modifier | modifier le code]Festivals
[modifier | modifier le code]Étant donné qu'il s'agit d'un petit film indépendant avec un faible budget de cinq millions de dollars, Moon a parcouru les festivals de ville en ville. Le premier a eu lieu le au Festival du film de Sundance à New York[3].
Critiques
[modifier | modifier le code]Dès sa sortie, le film a reçu des critiques positives. Les spectateurs AlloCiné lui attribuent la note de 4/5[4] et IGN celle de 8/10[5].
IGN classe GERTY 3000, le robot accompagnant Sam Rockwell dans le film, à la 7e place des intelligences artificielles les plus « cool » de l'histoire du cinéma[6].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- 63e cérémonie des British Academy Film Awards : Meilleur nouveau scénariste, réalisateur ou producteur britannique pour Duncan Jones[7]
- 12e cérémonie des British Independent Film Awards : Meilleur film indépendant britannique et Prix « Douglas Hickox Award » (meilleur premier film) pour Duncan Jones[8]
- 30e cérémonie des London Film Critics Circle Awards (en) : Prix du meilleur nouveau réalisateur britannique pour Duncan Jones
- National Board of Review : Top 10 des meilleurs films indépendants de l'année 2009[9]
- Austin Film Critics Association : Top 10 des meilleurs films de l'année 2009[10]
- Utopiales 2009 : Grand prix du jury et le Prix du public[11]
- 17e Festival international du film fantastique de Gérardmer : Prix du jury et Prix de la critique pour Duncan Jones
Nominations
[modifier | modifier le code]- 63e cérémonie des British Academy Film Awards : Meilleur film britannique de l'année
- 22e cérémonie des Chicago Film Critics Association Awards : Prix du réalisateur le plus prometteur pour Duncan Jones
- 30e cérémonie des London Film Critics Circle Awards (en) : Prix du film britannique de l'année et Prix du réalisateur de l'année pour Duncan Jones
- 17e Festival international du film fantastique de Gérardmer : Grand Prix, Prix du Jury Jeunes, Prix du Public et Prix du Jury SyFy
Analyse
[modifier | modifier le code]Certaines séquences du film font penser aux moments angoissants du film 2001, l'Odyssée de l'espace (1968) de Stanley Kubrick : la Lune, l'ordinateur, les morts programmées par ce dernier, sa neutralisation, la forme du sarcophage qui rappelle celui des hibernautes de 2001 attendant d'être réveillés, l'échappée de l'astronaute. Les références visuelles au film de Kubrick sont nombreuses : polices de caractères utilisés par les écrans d'affichage, couloirs de forme octogonale… Le traitement de l'intelligence artificielle est toutefois très différent, sur le fond comme sur la forme : contrairement à HAL 9000, l'ordinateur GERTY n'est pas affecté par un dysfonctionnement d'ordre psychotique évoluant vers des comportements meurtriers du fait de devoir dissimuler des informations et mentir à son partenaire humain ; et, quand celui-ci découvre accidentellement qu'il a été manipulé, GERTY réagit par la compassion plutôt que par l'hostilité, puis l'aide dans sa quête de sa propre identité, allant même jusqu'à se faire complice des deux clones en leur suggérant spontanément d'effacer ses banques de mémoire avant d'activer son propre redémarrage afin que leur plan fonctionne. En outre les expressions de GERTY sont symbolisées par des smileys, évoquant une gamme certes limitée d'émotions humaines, en opposition à la représentation de HAL par l'œil fixe d'une caméra de surveillance de couleur rouge (qui a été comparé à celui d'un cyclope)[réf. nécessaire].
Le film rappelle aussi par divers points le film Solaris d'Andreï Tarkovski (1972) ou son remake par Steven Soderberg (2002)[12].
Dans la deuxième partie du film, le compte à rebours indiquant l'heure d'arrivée de l'équipe de secours est une référence probable à Outland (1981), film se déroulant dans une base d'exploitation minière sur une lune de Jupiter[réf. nécessaire].
Projet de suite
[modifier | modifier le code]Dès 2009, Duncan Jones envisage une suite qui ferait office d'épilogue au film. Il déclare alors « Sam (Rockwell) a accepté de jouer un petit rôle » et espère qu'il pourrait faire une trilogie[13]. Quelque temps plus tard, il déclare avoir en projet un autre film de science-fiction, intitulé Mute, qui se déroulerait dans un Berlin futuriste. Il s'agirait d'une œuvre inspirée de Blade Runner, une sorte de « petite lettre d'amour pour le film »[14]. Dans le futur Berlin, la mystérieuse disparition d'une femme pousse son partenaire, un barman muet, à se confronter aux gangsters de la ville[15]. Le film se situe à la même époque que Moon, et Sam Rockwell y fera une apparition en tant que Sam Bell, personnage principal de Moon[16]. Cependant, le projet est mis en attente en faveur d'un autre film dont le titre n'est pas dévoilé, et Jones déclare finalement que Mute sortira d'abord comme un roman graphique avant d'être converti en film[17].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Rurik Sallé, Duncan Jones, réalisateur et scénariste : A Piece of Space Cake dans le magazine Mad Movies no 231 de juin 2010, p. 66-67.
- (en) « Moon [Original Score] », sur AllMusic (consulté le ).
- William Goss, « Interview: 'Moon' Director Duncan Jones »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Cinematical, (consulté le ).
- « critique Allociné », sur AlloCiné, (consulté le ).
- « critique IGN », sur ign.com, (consulté le ).
- (en) « the 9 coolest AIs in movie history », sur uk.ign.com, (consulté le ).
- (en) « Moon (2009) | Duncan Jones », sur bafta.org, (consulté le ).
- (en-GB) « Moon · BIFA · British Independent Film Awards », sur BIFA · British Independent Film Awards, (consulté le ).
- (en-US) « 2009 Archives », sur National Board of Review (consulté le ).
- (en) Austin Film Critics, « 2009 Awards »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Medium, (consulté le ).
- https://www.utopiales.org/app/uploads/2019/12/Palmares2009.pdf
- Opération Lune sur CINE+ - Cineplus.fr,
- (en) « Duncan Jones (a.k.a. Zowie Bowie): Moon », SuicideGirls.com, (lire en ligne, consulté le )
- David Bentley Bentley, « Duncan Jones talks Moon and reveals his next film », Coventry Telegraph, (lire en ligne)
- (en) David Bentley, « Concept Art For Duncan Jones' Mute, News on the Shoot /Film », Slashfilm.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Sam Rockwell Will Have A Cameo in Moon's Quasi-Sequel », sfx.co.uk, SFX, (consulté le ).
- (en) « Duncan Jones : Mute sera un roman graphique avant d'être un film », actucine.com, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- 2009 en science-fiction
- Mute, film du même univers
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Film britannique sorti en 2009
- Film de science-fiction britannique
- Film dramatique britannique
- Film avec une musique composée par Clint Mansell
- Film tourné aux studios de Shepperton
- Film se déroulant sur la Lune
- Film se déroulant dans l'espace
- Film sur le clonage
- Film sur l'intelligence artificielle
- Film sur la solitude
- Film de science-fiction mettant en scène un robot
- 2009 en science-fiction