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Montferrand (Aude)

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Montferrand
Montferrand (Aude)
Blason de Montferrand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois
Maire
Mandat
Christophe Pradel
2020-2026
Code postal 11320
Code commune 11243
Démographie
Gentilé Montferrandais
Population
municipale
636 hab. (2021 en évolution de +16,91 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 55″ nord, 1° 49′ 12″ est
Altitude Min. 186 m
Max. 301 m
Superficie 17,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Bassin chaurien
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montferrand
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Montferrand
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Montferrand
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Montferrand

Montferrand Écouter est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, la Rigole du canal du Midi et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montferrand est une commune rurale qui compte 636 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montferrandais ou Montferrandaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Pierre, inscrite en 1948, le canal du Midi (Bassin de Naurouze, bief de partage des eaux et obélisque), inscrit en 1996, et les Vestiges archéologiques, classés en 1964.

Géographie

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Localisation

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Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans le Lauragais sur la rigole de la plaine en Pays Lauragais. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne. C'est sur la commune que se trouve le seuil de Naurouze.

Communes limitrophes

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Montferrand est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Airoux, Baraigne, Labastide-d'Anjou, Montmaur et Avignonet-Lauragais.

Lieux-dits et écarts

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Saint-Pierre-d'Alzonne (Elusiodunum[2] Ier siècle av. J.-C., Mansio Elusione[3] IVe siècle, Eluso IVe siècle) dont le nom est une corruption par l'hydronyme Alzonne d'une racine préceltique Elus- de sens obscur (cf. Eauze, ancienne Elusa.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 1 793 hectares ; son altitude varie de 186 à 301 mètres[4].

Voies de communication et transports

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Accès avec l'autoroute A 61 et les routes départementales D 6113 (ex-RN 113) et la D 218 ainsi qu'avec la via Tolosana, le canal du Midi et la voie verte du canal du Midi en Haute-Garonne.

La commune est desservie par la ligne 350 du réseau liO.

Hydrographie

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La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[6]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, la rigole du canal du Midi, la Cantarane et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[8].

Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[9].

La rigole du canal du Midi, d'une longueur totale de 27 km, prend sa source dans la commune de Saint-Félix-Lauragais et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal du Midi sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 769 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 758,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Statistiques 1991-2020 et records MONTFERRAND (11) - alt. : 190 m, lat : 43°21'12"N, lon : 1°49'18"E
Records établis sur la période du 01-01-1970 au 31-12-2009
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 3,1 5,1 7 11,1 14,1 15,9 16,4 13,1 10,7 5,8 3,5 9,1
Température moyenne (°C) 6,2 7 9,9 12 16,2 19,8 22,1 22,5 18,6 14,8 9,3 6,4 13,7
Température maximale moyenne (°C) 9,3 11 14,7 17 21,4 25,5 28,4 28,6 24,2 18,8 12,7 9,3 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−19
16.01.1985
−13
10.02.1986
−9
01.03.05
−3
14.04.1986
−2
01.05.1976
4
07.06.1984
7
18.07.1984
5
31.08.1986
2
19.09.1977
−2
25.10.03
−8
23.11.1988
−12
31.12.1970
−19
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
25.01.1995
22,5
15.02.1998
27
21.03.1990
28,5
25.04.02
34,7
30.05.01
38,1
21.06.03
39
22.07.1990
41,3
12.08.03
34,2
05.09.06
29,5
01.10.1997
24
01.11.1970
21,2
18.12.1989
41,3
2003
Précipitations (mm) 71 51,4 56,8 82,9 83,5 64,3 48,7 49,3 53,5 64,4 72,3 60,7 758,8
Source : « Fiche 11243001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[16] : les « collines de la Piège » (27 918 ha), couvrant 40 communes dont 38 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[17].

Au , Montferrand est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,9 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), forêts (3,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Montferrand est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montferrand.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 257 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 257 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Montferrand correspond probablement à l'ancien carrefour routier du bourg gallo-romain d'Elesiodunum, cité par Cicéron dans son discours Pro Fonteio (69 av. J.-C.), où un des péages instauré par le gouverneur romain Fonteius collectait une taxe sur le vin exporté d'Italie vers la Gaule indépendante. Pendant la croisade des Albigeois, un siège (oc) y eut lieu en 1210. Il est cité, sous le nom de Mansio Elusione, comme une des étapes du pèlerinage de Bordeaux à Jérusalem au IVe siècle. Sulpice Sévère y a résidé à la fin du siècle. Par la suite, l'insécurité a amené les habitants à déplacer leur habitat vers la hauteur qui a pris le nom de Montferrand[26].

Découvert en 1955 par un minotier, le complexe architectural et funéraire chrétien de l'Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (IVe – VIIIe siècles après J.-C.) situé à Peyre Clouque est unique dans le Lauragais[27].

Politique et administration

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La mairie.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de l'arrondissement de Carcassonne de la communauté de communes de Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Montferrand faisait partie de l'ex-canton de Castelnaudary-Sud) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de Castelnaudary et du Bassin Lauragais.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 En cours Christophe Pradel SE Agriculteur, vice-président de la Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 636 habitants[Note 3], en évolution de +16,91 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
740776752815889961960990940
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
962974863830792710730608640
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
597574561535569565539485497
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
480438395352356410459467496
2014 2019 2021 - - - - - -
533602636------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[34] 1975[34] 1982[34] 1990[34] 1999[34] 2006[35] 2009[36] 2013[37]
Rang de la commune dans le département 114 128 167 138 136 136 137 131
Nombre de communes du département 439 436 435 437 438 438 438 438

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 213 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 544 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 910 [I 2] (19 240  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 5,8 % 5 % 6,2 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 346 personnes, parmi lesquelles on compte 82,9 % d'actifs (76,8 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 17,1 % d'inactifs[Note 5],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 93 emplois en 2018, contre 82 en 2013 et 74 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 277, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,2 %[I 8].

Sur ces 277 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 70 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 85,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,6 % les transports en commun, 2,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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43 établissements[Note 6] sont implantés à Montferrand au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 43
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 9,3 % (8,8 %)
Construction 7 16,3 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 32,6 % (32,3 %)
Activités immobilières 1 2,3 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 18,6 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 4,7 % (13,2 %)
Autres activités de services 7 16,3 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,6 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 43 entreprises implantées à Montferrand), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :

  • Ateliers C, travaux de menuiserie bois et PVC (125 k€)
  • SARL Cambouyer, production d'électricité (29 k€)

Agriculture

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La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[39],[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 6].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 23 19 21 19
SAU[Note 9] (ha) 970 1237 1266 1797

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 23 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 19 en 2000 puis à 21 en 2010[41] et enfin à 19 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 17 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[42],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 970 ha en 1988 à 1 797 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 42 à 95 ha[41].

Service public

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Enseignement

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Montferrand fait partie de l'académie de Montpellier.

Activités sportives

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Écologie et recyclage

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Montferrand Blason
D'azur au monde d'or, au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Anne-Bénédicte Mérel-Brandenburg, « A propos du mobilier métallique récemment découvert à Peyre Clouque, Montferrand (Aude) », (2005) - In : La Méditerranée et le monde mérovingien, pages 193-205.
  • Anne-Bénédicte Mérel-Brandenburg, « Le complexe architectural et funéraire de Peyre Clouque à Montferrand (Aude) (Ve-Modèle:VIle siècles) », (2005) - In : L'édifice cultuel entre les périodes paléochrétienne et carolingienne pages 143-154.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Montferrand » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021)..
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles(PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Cicéron, Pro Fonteio.
  3. Itinerarium Burdigalense
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  5. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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