Monge (Q144)
Monge | |
L'Ajax, identique au Monge. | |
Type | Sous-marin |
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Classe | Classe 1500 tonnes |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Forges et chantiers de la Méditerranée La Seyne-sur-Mer |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | coulé le |
Équipage | |
Équipage | 5 officiers, 66 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 92,30 m |
Maître-bau | 8,10 m |
Tirant d'eau | 4,40 m |
Déplacement | 1 572 tonnes en surface 2 082 tonnes en plongée |
Propulsion | 2 moteurs Diesel 2 moteurs électriques |
Puissance | Diesel : 2 × 3 000 ch Électrique : 2 × 1 200 ch |
Vitesse | Surface : 17,5 nœuds Plongée : 10 nœuds |
Profondeur | 80 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 9 tubes lance-torpilles de 550 mm 2 tubes lance-torpilles de 400 mm 1 canon de 100 mm 1 mitrailleuse-double de 13,2 mm |
Rayon d'action | 14 000 nautiques à 7 nœuds (surface) 100 nautiques à 7 nœuds (immersion) |
Carrière | |
Port d'attache | Toulon |
Indicatif | Q144 |
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Le Monge est un sous-marin français de la classe 1 500 tonnes. Lancé en 1929, il appartient à la série M6. C'est le second sous-marin de la Marine française baptisé Monge, après un sous-marin de la classe Pluviôse coulé pendant la Première Guerre mondiale.
Histoire
[modifier | modifier le code]Développement
[modifier | modifier le code]Le Monge fait partie d'une série assez homogène de 31 sous-marins océaniques de grande patrouille, aussi dénommés 1 500 tonnes en raison de leur déplacement. Tous sont entrés en service entre 1931 (Redoutable) et 1939 (Sidi-Ferruch).
Longs de 92,30 mètres et larges de 8,10, ils ont un tirant d'eau de 4,40 mètres et peuvent plonger jusqu'à 80 mètres. Ils déplacent en surface 1 572 tonnes et en plongée 2 082 tonnes. Propulsés en surface par deux moteurs diesel d'une puissance totale de 6 000 chevaux, leur vitesse maximum est de 18,6 nœuds. En plongée, la propulsion électrique de 2 250 chevaux leur permet d'atteindre 10 nœuds. Appelés aussi « sous-marins de grande croisière », leur rayon d'action en surface est de 10 000 nautiques à 10 nœuds et en plongée de 100 nautiques à 5 nœuds.
Mis en chantier le avec le numéro de coque Q144, le Monge est lancé le et mis en service le .
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Il est affecté, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la 5e division de sous-marins, basée à Toulon, qu'il forme avec L'Espoir et le Pégase[1]. Il patrouille au sud de Malte avec le Pégase en .
Le , le Monge et le Pégase quittent Bizerte pour Diego-Suarez, sur l'île de Madagascar. Après une escale à Oran, ils arrivent avec L'Espoir et le Vengeur à Diego-Suarez le . Formant la 22e division, le Monge et le Pégase sont envoyés à Saïgon. Après une phase de réparations puis de grand carénage rendus nécessaires par la longue traversée depuis Toulon, le Monge quitte Saïgon, le , étant réaffecté à Diego-Suarez[2]. Il procède à une mission de ravitaillement de Djibouti du au [3].
En février puis en , le Monge escorte deux cargos jusqu'à La Réunion[4]. Il se trouve à Saint-Denis lorsque les Britanniques mènent une action sur Diego-Suarez, le . Il appareille immédiatement pour le cap d'Ambre. Le matin du , le Monge, après avoir tiré une torpille sur le porte-avions HMS Indomitable, est repéré et grenadé par les destroyers HMS Active et HMS Panther et disparaît corps et biens[5].
Personnalités ayant servi sur le navire
[modifier | modifier le code]- François Drogou (1904-1940), Compagnon de la Libération.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Huan 2004, p. 49
- Picard 2006, p. 48
- Picard 2006, p. 47
- Huan 2004, p. 129
- Huan 2004, p. 130-131
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Claude Huan, Les Sous-marins français 1918-1945, Rennes, Marines Éditions, , 240 p. (ISBN 978-2-915-37907-5 et 2-915-37907-6, OCLC 55595422)
- Claude Picard, Les Sous-marins de 1 500 tonnes, Rennes, Marines Editions, , 119 p. (ISBN 2-915-37955-6 et 978-2-915-37955-6, OCLC 421731181, BNF 40993561)