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Magnant

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Magnant
Magnant
Église Saint-Julien-l'Hospitalier de Magnant.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Maire
Mandat
Francine Bonzano
2020-2026
Code postal 10110
Code commune 10213
Démographie
Gentilé Magnantais, Magnantaises
Population
municipale
162 hab. (2021 en évolution de −1,82 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 16″ nord, 4° 25′ 24″ est
Superficie 15,32 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bar-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bar-sur-Seine
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Magnant
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Magnant
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Magnant
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Magnant

Magnant est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

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La commune de Magnant est située à proximité du lac d'Orient

Topographie

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Le cadastre de 1813 cite : Bouchot, Chanet[1], Cour de Villiers, Dusy, le Foulon, Grande-Borne, voie de Lambry, bois de Magnant[2], Maladière, les Masures, la Motte, Moulins-à-vents et Vieux-Moulin, Saint-Antoine, Saint-Hilaire et Villiers-le-Bourg au territoire.

Magnant est cité dès le XIIe siècle dans le cartulaire de Molesme[3].

Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Boderonne et la Boderonne[4],[Carte 1].

La Boderonne, d'une longueur de 20 km, prend sa source dans la commune de Beurey et se jette dans la Barse à Montreuil-sur-Barse, après avoir traversé huit communes[5].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Magnant[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 747,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Magnant est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), forêts (8,5 %), prairies (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones urbanisées (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le fief relevait de Bars-sur-Seine, cité en 1206 par un acte de transaction entre Milon, comte de Bar et Gui de Jully. EN 1762, Olympe Jubert du Thil était dame de Magnant et l'épouse de César-François, comte de Chastellux. L'abbaye de Montiéramey était seigneur depuis 1178 de tout ou partie de Magnant. En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Troyes.

Le général de Gaulle est venu à Magnant le , Magnant est la commune où le maréchal Leclerc a été blessé durant la guerre.

Politique et administration

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Entre le et le , Magnant était au canton de Marolles-les-Bailly puis au canton de Bar jusqu'en l'an X.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 M. Jean-Claude Marisy    
mars 2008 2014 Mme Lucille Coquerelle[18]    
mars 2014 mai 2020 M. Dominique Marisy DVD Agriculteur
mai 2020 En cours Francine Bonzano[19]    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 162 habitants[Note 4], en évolution de −1,82 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
438459476456484474479474461
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
508474478422408393394396360
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
389360312285283293248210203
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
222202186149185190180182179
2015 2020 2021 - - - - - -
165159162------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Villiers-le-Bourg

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Ancien hameau qui est cité en 1154 lorsque Garnier de Vilers est témoin pour un accord avec l'abbaye de Beaulieu. La grange de Villiers apparaît en 1178 dans une bulle d'Alexandre III qui confirme la possession par l'abbaye de Montiéramey. Il dépendait de la Mairie royale de Lusigny. En 1770 le hameau avait vingt maisons et soixante communiants.

Ancien fief de la châtellenie de Bar-sur-Seine cité dès 1338 qui était à l'abbaye de Montiéramey en 1178[24].

Cour de Villiers

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Aussi noté Villere. Hameau cité en 1386[25]. Une grange de l'abbaye de Montiéramey citée en 1630. En 1847 il y avait cent habitants.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Magnant » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. FOntaine sur la route de Fralignes.
  2. en 1380 il faisait quinze arpents.
  3. Jacques Laurent, Cartulaires de Molesme, Dijon, 1907-1911.
  4. « Fiche communale de Magnant », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  5. Sandre, « la Boderonne »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Magnant et Celles-sur-Ource », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Celles-sur-ource », sur la commune de Celles-sur-Ource - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
  19. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21600678
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Auguste Longnon, Documents relatifs au comté de Champagne et Brie, 1901-1911, III, p54.
  25. Archives départementales de la Côte-d'Or, B 3024, 2e compte, f°76 v°.

Liens externes

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