Les 13 Coupables
Apparence
Les 13 Coupables | |
Auteur | Georges Simenon |
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Pays | Belgique |
Genre | Recueil de nouvelles policières |
Éditeur | Arthème Fayard |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1932 |
Nombre de pages | 253 |
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Les 13 Coupables est un recueil de nouvelles de Georges Simenon paru en 1932 aux éditions Arthème Fayard.
Cette série de 14 nouvelles mettant en scène le juge Froget a été écrite à bord de l’Ostrogoth, à Stavoren (Pays-Bas), durant l’hiver 1929-1930.
Les treize premières nouvelles de ce recueil ont été prépubliées dans l’hebdomadaire Détective du au (numéros 72 à 86) sous le pseudonyme de Georges Sim. La dernière nouvelle, La Nuit du pont Marie, n’avait à l’origine pas été retenue par l’auteur. Publiée séparément dans L'Intransigeant du 10 juin 1933, elle n’a retrouvé sa place dans cette série qu’en 1967.
Liste des nouvelles du recueil
[modifier | modifier le code]- Ziliouk
- Le juge Froget utilise une tactique très personnelle pour confondre Ziliouk, soupçonné d’espionnage et d’homicide. (La nouvelle est écrite à la première personne)
- Monsieur Rodrigues
- Au sixième étage, on fume de l’opium, et parfois l’on meurt. Le juge Froget va prouver qu’il ne s’agit pas toujours de mort naturelle.
- Madame Smitt
- Le juge Froget confond Madame Smitt parce qu’elle a reconnu un borgne.
- Les « Flamands »
- Le juge Froget face à l’inconscience, l’obscurantisme, l’amoralité… et à 33 coups de marteau.
- Nouchi
- Le juge Froget fera la part des choses entre une escroquerie à l’assurance et une escroquerie à l’amitié.
- Arnold Schuttringer
- Le juge Froget résout un crime au vitriol par substitution, mais le criminel est déclaré irresponsable.
- Waldemar Strvzeski
- Le juge Froget démontre pour quelle raison Strvzeski a attaqué une crèmerie avec un révolver non chargé.
- Philippe
- La preuve du juge Froget : une bouteille homéopathique remplie d’eau, et non de poison. Ce n’était donc ni un suicide ni un accident.
- Nicolas
- Le juge Froget retient l’accusation de coups et blessures, mais pas celle de tentative d’assassinat, qui n’était qu’une machination.
- Les Timmermans
- Le juge Froget prouve que c’est le clown à vélo qui a assassiné le jongleur.
- Le Pacha
- Le juge Froget établit que le Pacha Enesco, pourtant violent avec les femmes, n’a pas fait disparaître la prostituée que tout le monde recherche.
- Otto Müller
- Le juge Froget remarque un petit fil noir qui dépasse de la cravate de l’accusé. C’est là qu’il a cousu la preuve de son crime.
- Bus
- Contrairement à tous, le juge Froget n’a pas confondu le noir coupable et le noir innocent.
- La Nuit du pont Marie
- Déguiser son suicide en crime pour faire condamner soit sa femme soit son amant est un piège dans lequel ne tombe pas le juge Froget, grâce au clochard du Pont-Marie.
Particularités
[modifier | modifier le code]- Enquêteur : le juge Froget
- Personnages : tous les crimes impliquent des étrangers
Éditions
[modifier | modifier le code]- Prépublication dans Détective du 13 mars au 19 juin 1930, sous le pseudonyme de Georges Sim
- Édition originale : Fayard, 1932
- Tout Simenon, tome 17, Omnibus, 2003 (ISBN 978-2-258-06102-6) (sous le titre du recueil)
- Le Livre de poche n° 14308, 2005. (ISBN 978-2-253-14308-6)
- Nouvelles secrètes et policières, tome 1, 1929-1938, Omnibus, 2014 (ISBN 978-2-258-10750-2) (sous le titre de chaque nouvelle)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J.B. Baronian, Simenon conteur et nouvelliste, Traces n°1, Université de Liège, 1989 (ISBN 978-2-87562-182-5)
- Collectif, Le nouvelliste et le conteur, Cahiers Simenon n° 6, Les Amis de Georges Simenon, 1993
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liste des œuvres de Georges Simenon
Liens externes
[modifier | modifier le code]Fiche ouvrage de l'AJRAF